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Sur la naturalisation de l’état d’urgence
Le parti de l’In-nocence et le NON (au Changement de Peuple et de Civilisation) constatent que l’état d’urgence, en application en France depuis l’attentat du 13 novembre 2015, doit faire l’objet d’une prétendue suppression à l’occasion du deuxième anniversaire de cette tragédie. Cette suppression est une illusion entretenue puisque l’état d’urgence sera aussitôt remplacé par une loi sur la sécurité intérieure qui en reprend les principales dispositions, et qui ne fait que le naturaliser, le normaliser, le pérenniser et le faire entrer dans le corpus général des lois ordinaires. Répondant à une situation faussement analysée — guerre de conquête prise pour de “simples” menaces et actions terroristes —, il s’installe dans la vie des Français comme l’inévitable rançon du vivre-ensemble : lequel n’implique pas seulement, donc, l’incivilité et les incivilités permanentes, la fin de la douceur de vivre et de la civilisation courtoise, la méfiance généralisée et les tensions continuelles qu’elle entraîne, la violence, l’hyperviolence et le terrorisme, mais aussi, par voie de conséquence, la mise à mal des libertés publiques, l’élargissement indéfini de la censure, l’arbitraire du pouvoir, des policiers et des juges.

Le parti de l’In-nocence et le NON considèrent la naturalisation de l’état d’urgence comme l’expression inévitable, dans la langue du droit et dans la brutalité des faits, de la situation de conquête coloniale, d’occupation étrangère elle aussi naturalisée et de criminelle substitution ethnique imposée à notre pays. Il n’y connaît d’autre issue que la résistance, la révolte anticoloniale, la mise à l’écart des traîtres et la libération du territoire.
1817