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Sur l’insécurité et les quartiers populaires
Le parti de l’In-nocence observe que le président de la République, préparant la campagne de sa réélection, choisit d’évoquer à Montpellier le thème de l’insécurité, en incriminant plus particulièrement la drogue, telle que sévit son trafic dans les dits “quartiers populaires”. On ne saurait trop relever la survie dans le vocabulaire présidentiel de cette expression cynique, “quartiers populaires”, pour désigner les zones d’où le peuple indigène a été éradiqué, où le nettoyage ethnique est achevé. Ce choix de mots dit tout ce qu’il y a à dire et à comprendre de l’ensemble du message, et suffit à montrer combien il est typique du remplacisme global davocratique, et représentatif du négationnisme génocidaire. Au lieu qu’un vaste phénomène, une nocence caractérisée relevant de l’action policière et de la répression pénale — la drogue, le trafic de drogue —, soit replacé dans la situation historique dans laquelle il s’inscrit et qui explique seul les formes qu’il a prises, c’est cette situation, au contraire, qui est encore une fois totalement occultée, comme s’il n’y avait pas de colonisation en cours, pas de submersion ethnique, pas d’islamisation, pas d’africanisation, pas de génocide par substitution. C’est le triomphe de “l’hypothèse exclue” : toutes les hypothèses sont envisageables, à une unique exception près, celle qui convoque la réalité, le changement de peuple, le changement de culture et de civilisation, le Grand Remplacement.