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Encore un moment, monsieur le Bourmeau

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
15 mars 2012, 11:12   Encore un moment, monsieur le Bourmeau
Cela faisait longtemps que nous n'avions pas entendu la finaude bourrique Bourmeau déblatérer sur France Culture à propos de son sport favori, la chasse aux sorcières. Il s'est rattrapé ce matin.

Entendre un pareil minus habens permet à l'auditeur de s'imaginer subitement d'une incandescente intelligence.



"Retour sur la polémique autour de Renaud Camus et son éditeur, P.O.L., à l'occasion de la republication de l'un des tomes de son journal."

On peut commencer à 03:30.
...permet à l'auditeur de s'imaginer subitement d'une incandescente intelligence.

Oui, c'est là le grand danger.
Attaque particulièrement venimeuse ce jeudi matin (15 mars) de l'inévitable Sylvain Bourmeau contre Renaud Camus à la fin des "Matins de France Culture" (vers 8h50, donc). Comme Sylvain Bourmeau était invité comme chaque semaine à présenter ses préconisations "culturelles" du moment, l'animateur Marc Voinchet prend un ton plus solennel pour avertir que son invité souhaitait faire une déclaration particulière. C'est alors que Sylvain Bourmeau revient sur l'Affaire Renaud Camus (comme si elle avait eu lieu avant-hier) et s'indigne que Paul Otchakovsky puisse à nouveau publier Renaud Camus. Il fait comme si l'éditeur "historique" de Renaud Camus avait définitivement refusé de le publier après la Campagne de France et se scandalise donc qu'un nouveau livre de R. C. puisse paraître chez POL. Comble de l'abomination, pour Sylvain Bourmeau : ce récent livre porte en 4ème de couverture l'indication suivante : Renaud Camus est candidat à la présidence de la République. Alors que, nous dit textuellement Sylvain Bourmeau, son programme "est nettement à l'extrême-droite de celui de Jean-Marie Le Pen".

Sylvain Bourmeau se déclare alors en faveur de la liberté totale d'expression. Le plus coupable, finalement, selon lui, n'est pas Renaud Camus mais Paul Otchakovsky. Il devra répondre de ses choix éditoriaux... de son revirement.

C'est alors que le malheureux chroniqueur Brice Couturier, classé à droite et ne manquant ni d'alacrité ni de courage dans certains cas, se croit obligé d'en rajouter une couche en rapprochant Renaud Camus d'"écrivaillons antisémites comme Nabe".

Bien entendu cette attaque de Sylvain Bourmeau est un tissu d'erreurs de fait et une mauvaise action particulièrement avérée au moment même où Renaud Camus est poursuivi par le MRAP.

Moi-même, je ne fais que relater objectivement ce que j'ai entendu, puisque personne ne l'a fait ici-même avant moi. Pas du tout en cour au sein de l'In-nocence, et d'ailleurs peu attiré par ce parti (que je remercie cependant de me permettre d'utiliser son forum public), je ne défendrai pas Renaud Camus en tant qu'il est chef de parti, mais parce qu'il est à la fois calomnié, incompris et réduit à cette misérable dimension de sous-Jean-Marie Le Pen exalté qui lui convient aussi peu que possible. Et aussi parce que l'autre dispose de rien de moins que des ondes nationales pour se livrer à sa basse besogne. C'est révoltant. Comment répliquer utilement ?
15 mars 2012, 11:56   Quel titre !
Il serait tout à fait vain, Buena Vista, de tenter de faire entendre raison à ces gens-là. On peut protester, envoyer des lettres, des mails, rien n'y fera. Et pour quoi dire, d'ailleurs ? Qu'ils devraient se plonger dans la lecture de Du sens ? Cela est absurde. Depuis quand lit-on ce qui compte, sur France Culture ? La hargne moralisatrice de Bourmeau, en plus de lui être un baume, une sorte de justification existentielle, lui est un moyen d'existence. C'est une personne en place contre laquelle on ne peut rien.
A quelle récente publication de Renaud Camus aux éditions P.O.L ce journaliste faisait-il allusion ? Je ne vois rien sur le site de cet éditeur, dans la rubrique des "vient de paraître". Ce que je trouve de plus récent, c'est Loin, en 2009.
Utilisateur anonyme
15 mars 2012, 12:04   Re : Ce jeudi matin sur France Culture
En même temps, il ne vous aura pas échappé qu'il a le souffle bien court et qu'il bégaie un peu, notre Bourmeau. Il a pris le micro pour produire sa petite flaque, sa petite crotte, et puis c'est tout. Mieux vaut en rire, et même, qui sait, avoir un peu de compassion pour ce petit employé grisâtre de la police de la pensée, pour ce journaliste castré, organique et pitoyable.

(Il s'agit de la publication du dernier volume des Eglogues : Travers Coda, Index & Divers).
Utilisateur anonyme
15 mars 2012, 12:26   Re : Ce jeudi matin sur France Culture
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Ça c'est la meilleure : Paul Otchakovsky-Laurens a décidé de rompre avec Renaud Camus (alors qu'il avait continué à publier ses œuvres de fiction après l'affaire pendant un dizaine d'années), la publication de Travers Coda, Index & Divers ne constituant que l'ultime volet du contrat achevé, et ce petit gestapiste brenneux de sous-préfecture lui reproche de recommencer à le publier ! Non seulement il s'attelle à la plus basse besogne mais en plus il le fait absolument à contresens : magnifique !
C'est alors que le malheureux chroniqueur Brice Couturier, classé à droite et ne manquant ni d'alacrité ni de courage dans certains cas, se croit obligé d'en rajouter une couche en rapprochant Renaud Camus d'"écrivaillons antisémites comme Nabe".

L'intéressé, qui a été récemment invité avec bienveillance à échanger en public ses vues politiques avec l'association France-Israël, ne pourrait-il pas envisager d'attaquer en justice ces gens, le journaliste, le producteur, l'animateur de cette émission et de leur faire un procès en diffamation avec demande de dommages-intérêts et publication d'un correctif en forme de communiqué d'excuses ? Si Pierre Perret l'a pu contre ceux qui lui ont contesté d'avoir fréquenté Paul Léautaud, si tel animateur de show télévisé l'a pu contre ceux qui lui reprochaient des montages tendancieux, Renaud Camus ne le peut-il pas contre ceux qui portent contre lui et sur les ondes de la radio de l'Etat des accusations aussi graves et dénuées de tout fondement ?
Cher Francis, plaider coûte cher, disait à peu près, mais bien mieux, l'avoué Derville au Colonel Chabert...
Par ailleurs, tout est brouillé, aujourd'hui, puisque le sionisme est tenu par certains aujourd'hui comme un... antisémitisme. Alors, à la limite, comme on dit, aller parler à "France-Israël", c'est "prouver" qu'on est antisémite ! On est dans la perversion généralisée...
D'autre part, les calomnies et les rumeurs ont une incroyable longévité : une étudiante de doctorat m'envoyait un message hier me demandant si Renaud Camus était bien un écrivain négationniste... Que lui répondre sinon : Non. C'est lassant.
S'il fallait moucher tous les morveux, on n'en finirait pas...
Utilisateur anonyme
15 mars 2012, 14:08   Re : Encore un instant, Monsieur le Bourmeau
Bourmeau, journaliste à Mediapart : qu'attendre d'autre d'un représentant de cette faune. J'envoie tout de même un message à FranceCulture pour rire un peu. Et il n'est pas mauvais de faire savoir aux cloportes que leur existence est connue et répertoriée dans le grand répertoire des cafards, blattes et escraouats.
Ttt ttt... (comme je crois qu'on dit)
Quelle horreur ce Bourmeau ! Et dire que derrière Hollande attendent impatients à l'idée du pouvoir (qu'ils ont déjà en bonne partie, sur le plan idéologique du moins) les Plenel, les Muchielli, les Benbassa, les Joly, les Noah, les Thuram, les Bedos, les Dubet, les Cali, les Sopo, les Lestrade, les Martel (je ne parle pas de Charles)... Je crois que je vais voter Sarkozy au second tour.
Sopo est loin d'être le pire. Son livre "SOS Antiracisme" montrait une véritable audace dans la dénonciation de l'antiracisme exotico-victimaire...
Citation
M. Petit-Détour
Quelle horreur ce Bourmeau ! Et dire que derrière Hollande attendent impatients à l'idée du pouvoir (qu'ils ont déjà en bonne partie, sur le plan idéologique du moins) les Plenel, les Muchielli, les Benbassa, les Joly, les Noah, les Thuram, les Bedos, les Dubet, les Cali, les Sopo, les Lestrade, les Martel (je ne parle pas de Charles)... Je crois que je vais voter Sarkozy au second tour.

J'ai exactement la même réaction que vous, quand je vois ou écoute cette joyeuse troupe... et puis je porte mon regard sur les Pécresse, Dati, Copé, Borloo, Jupé, et alors je me dis que je vais voter Hollande au second tour... et puis je porte mon regard etc.

Bref, pour la première fois de ma vie, je m'abstiendrai au second tour dans le cas d'un duo Hollande / Sarkozy.

(Un détail : je ne crois pas que Lestrade soit particulièrement Hollandais).
Monsieur le Médiateur,

Je m'insurge contre l'intervention de M. Sylvain Bourmeau, ce jeudi 15 mars matin, dans l'émission Les Matins de France Culture. M. Sylvain Bourmeau est invité chaque semaine par M. Voinchet à faire partager aux auditeurs ses choix culturels. Il le fait très bien, au même titre que Mme Adler et quelques autres. Pourquoi faut-il que ce matin il ait cru devoir utiliser une partie son temps d'antenne pour attaquer l'écrivain Renaud Camus ? Cet écrivain est estimable, reconnu en France comme à l'étranger, il publie depuis 35 ans et on peut parier qu'une fois les gloires du moment effacées il restera durablement dans l'histoire littéraire française. C'est un écrivain engagé, même si toute son oeuvre - vaste, déroutante, ludique - est loin d'être inféodée à ses choix politiques. Ces choix peuvent eux-mêmes dérouter mais ils sont respectables. Ils s'inscrivent dans le large éventail des "diverses familles spirituelles de la France". Ils peuvent être légitimement combattus. Mais M. Bourmeau pratique la critique assassine, ne vérifie pas les faits et cherche à entraîner par dessus le marché un des éditeurs de Renaud Camus dans cet opprobre. Dans quelle société vivrions-nous si les éditeurs devaient approuver ligne à ligne tous les écrivains qu'ils publient ?

Je suis particulièrement choqué qu'on puisse sur des ondes nationales taxer un écrivain d'antisémitisme alors que ce même écrivain a été invité si je ne me trompe à donner une conférence il y a quelques jours, en toute amitié, à l'Association France-Israël ! Je suis encore plus choqué qu'on puisse proférer de si graves accusations en l'absence du principal intéressé et que ce dernier ne soit pas invité de manière automatique à exercer un droit de réponse immédiat.

Cette affaire est très perturbante pour moi car je croyais France Culture plus exigeante envers la crédibilité de ses chroniqueurs. Je n'écouterai plus, à regret, votre chaîne le matin, tant que MM. Voinchet et Bourmeau n'auront pas rectifié à l'antenne les erreurs de fait et les allégations mensongères contenues dans la chronique incriminée et n'auront pas invité M. Camus à présenter son point de vue.

Veuillez agréer, je vous prie, Monsieur le Médiateur, l'expression de ma haute considération.
Euh, Buena Vista, la dernière fois que j’ai écouté la chronique du médiateur, celui-ci faisait, avec le directeur de la station, le procès de... Brice Couturier, chroniqueur des Matins, coupable d’être trop gentil vis-à-vis d’Israël. Votre lettre témoigne des meilleures intentions, mais elle risque à mon avis d’aller droit au panier.
Un stalinisme mou auquel il ne manque que le goulag. On m'a volé France-Culture, la chaîne est aux mains de petits agents du KGB dont la voix siffle de jubilation quand ils exercent leur police de la pensée. Vivement 1989 et l'écroulement de cette odieuse tyrannie.
Utilisateur anonyme
16 mars 2012, 00:21   Re : Encore un moment, monsieur le Bourmeau
Dans un monde normal, Bourmeau ferait au minimum l'objet d'une mise à pied...
Utilisateur anonyme
16 mars 2012, 00:42   Re : Encore un moment, monsieur le Bourmeau
Le malaise de Sylvain Bourmeau quand il aborde son "coup de gueule" est tout de même troublant. Il faudrait lui répondre comme Marion à Rousseau qui la faisait accuser pour le ruban volé : "Bourmeau, vous me rendez bien malheureux, mais je ne voudrais pas être à votre place." Peut-être un jour se confessera-t-il...
Bourmeau est une bonne illustration de la phrase de Tocqueville sur la tyrannie de l'opinion en démocratie, citée par Renaud Camus dans "L'Homme remplaçable". Il y va bien d'un risque de mort sociale, professionnelle, littéraire, etc. dès lors qu'une parole a le malheur d'aller à l'encontre de la doxa. En effet, son malaise est troublant, et son "coup de gueule" peu convaincant car il semble lui-même peu convaincu de ce qu'il dit. C'est très curieux.
Ma première et timide apparition sur ce forum : je relève dans le propos de Buena Vista "...que l'autre dispose de rien moins que des ondes nationales..." l'usage (fréquent ) erroné de la formule "rien moins" à la place de "rien de moins" qui elle, veut bien dire "tout à fait". Exactement le contraire.
Bannissons tant qu'on y est cette plaie du langage qu'est devenu "En même temps" et ce sera parfait.
A bientôt pour de plus palpitantes observations.
Quoique le billet "Nuisance" de ce monsieur Bourmeau, dans Libération du mercredi 14 mars mérite d'être mentionné. Il sacrifie à la mode très actuelle, du moins depuis le début de la campagne électorale, qui consiste à ne pas nommer son ennemi, comme si l'on voulait éviter une souillure ou "risquer l'écoeurement."
Il vise évidemment Renaud Camus, et son éditeur, pour cet ouvrage "proprement illisible d’un auteur nuisible". Par bonheur, Pierre Marcelle, le lendemain, redresse la barre, s'agissant de cette condamnation à mort dont les années et les années n'atténuent pas le désir.
Où l'on voit que le titre donné par Agrippa "Encore un moment monsieur le Bourmeau" est absolument une trouvaille.
Sylvian Bourmeau a le droit d'être émotif : cela ne lui donnerait pas le beau rôle pour autant. Il me semble que c'est cette émotivité qui transparaît dans les premiers instants de son intervention ; émotivité réelle mais aussi "surjouée", accentuée à dessein, voulant signifier quelque chose comme la peur ou la panique devant l'hydre qui renaît...

C'est ce qu'auront sans doute perçu (hélas) la plupart des auditeurs.
Merci M. Jean-Pierre M. de votre remarque qui me permet de corriger à l'instant la tournure fautive de mon message initial.
Chez moi la chronique s’arrête au bout de 4 mn 27au lieu des 7 mn prévues. Est-ce un bug ou bien la chaîne a-t-elle censuré son chroniqueur, craignant des suites judiciaires ?
Non, la chronique est entièrement accessible.
Utilisateur anonyme
16 mars 2012, 19:07   Re : Encore un moment, monsieur le Bourmeau
Dans Les Matins, la chronique de Philippe Meyer est tout de même plus sympa !
Utilisateur anonyme
16 mars 2012, 19:18   Re : Encore un moment, monsieur le Bourmeau
Excellent : juste après que ce Monsieur Bourmeau a fini de déblatérer sur Renaud Camus tout en affirmant son amour infini pour la liberté d'expression (et sa conscience aigue du coût symbolique qu'il y a à publier certains livres...), France Culture joue un morceau du chansonnier Dominique A, qui dit : Le monde était si beau et nous l'avons gâché...soit un résumé des positions du parti de l'In-nocence (tellement à droite de Jean-Marie Le Pen qu'on en oublie de se demander pourquoi il est question du Président d'honneur du Front National alors qu'il ne défend aucune politique cette année, n'étant candidat à rien - ou : saborder Marine Le Pen en la ramenant éternellement aux positions de son père, juste en passant (et puisqu'on est dans le ton : antisémitisme, racisme, Bête immonde...)).
Ayant podcasté la chronique et l’ayant écoutée, je me découvre soudain beaucoup moins bienveillant vis-à-vis de Brice Couturier, pour qui j’avais beaucoup d’estime. Ce monsieur hurle avec les loups. Et comme tout un chacun peut lire la phrase de Renaud Camus sur Wikipédia, il lui est impossible de plaider l’ignorance. Mais sans doute Couturier ne reste-t-il à France Culture, où sa carrière ne tient qu’à un fil, qu’au prix de telles malhonnêtetés.
Autant les propos de M. Bourmeau me laissent froid (mon opinion est faite à son propos), autant l'attitude de la POL, qui est évoquée sur ce fil, me peine. Un des intervenants aurait-il des précisions à ce sujet ?
France culture ou le ventre fécond de la Bêtise immonde.
La seule chose qui me peine c'est le nom de France usurpé par cette officine de basse propagande.
Et le mot de culture.
Utilisateur anonyme
16 mars 2012, 23:36   Re : Encore un moment, monsieur le Bourmeau
À France Culture, il n'y a pas de France et il n'y a pas de Culture, c'est ça ?
C'est ça à quelques cautions près comme Alain Finkielkraut, par exemple.
Utilisateur anonyme
16 mars 2012, 23:49   Re : Encore un moment, monsieur le Bourmeau
Et Philippe Meyer, et Raphaël Enthoven ?
Oui, bien sûr, et depuis les changements d'horaires je ne suis plus Le Goff, Enthoven, etc. Comme je vous dis, il y a des gens intéressants qui servent de cautions mais FC est devenue une radio pénible.
Utilisateur anonyme
17 mars 2012, 00:06   Re : Encore un moment, monsieur le Bourmeau
France Inter reste très bien, franchement. Certes ce n'est plus la même chose que du temps du Tribunal des flagrants délires, mais il y a Jean Lebrun, Guillaume Gallienne, Philippe Meyer encore, le rendez-vous avec X...

Enfin, cette évocation flagrante m'amène à considérer ceci, issu du même millénaire:





Il était rigolo, Renaud Camus, en 1995 !
Je partage cette vision, cette démarche de perfection et c'est bien pour cela que ce forum me plait.
Quelle horreur ce Bourmeau ! Et dire que derrière Hollande attendent impatients à l'idée du pouvoir (qu'ils ont déjà en bonne partie, sur le plan idéologique du moins) les Plenel, les Muchielli, les Benbassa, les Joly, les Noah, les Thuram, les Bedos, les Dubet, les Cali, les Sopo, les Lestrade, les Martel (je ne parle pas de Charles)... Je crois que je vais voter Sarkozy au second tour.

Dans ce milieu il faut régulièrement montrer patte blanche pour continuer à faire carrière.

C'est étonnant de voir des gens qui ont déjà presque l'intégralité du pouvoir médiatique (les Plenel et consorts) trépigner d'impatience (et de joie) à la perspective d'une victoire de la gauche.

Les contorsions de ces progressistes m'écoeurent et je crois qu'en dépit de mon aversion profonde pour NS je vais moi aussi voter pour lui au second tour.
France Inter reste très bien, franchement.

LOL, comme dirait l'autre.
Utilisateur anonyme
17 mars 2012, 10:30   Re : Encore un moment, monsieur le Bourmeau
Citation
Stéphane Bily
France Inter reste très bien, franchement.

LOL, comme dirait l'autre.

Double LOL en effet:

les infos avec Demorand, maintenant Cohen,
les saynètes pas drôles avec Guillon, maintenant Aram,
la réhabilitation bien pensante avec Pascale Clark ou Isabelle Giordano:

franchement, la meilleure radio pour un stimulus désagréable qui pousse hors du lit, le matin.
Mais ces entrefilets de Libération (Bourmeau, Marcelle) auxquels il est fait allusion plus haut, il n’y aurait pas moyen de les voir ?
Et voici celui de Marcelle. (Voir le PS à la fin).
Cher Emmanuel M., il y a aussi cette émission du dimanche, 3D.
Ah, merci, Mon Cher Meyer. Elle est très bien, cette citation. Et puis on ne peut pas dire, pour une fois, que, sortie de son contexte, elle change de sens. M. Bourmeau est bien aimable, de diffuser ainsi nos idées.
Utilisateur anonyme
17 mars 2012, 12:13   Re : Encore un moment, monsieur le Bourmeau
Citation
Rogemi
Les contorsions de ces progressistes m'écoeurent et je crois qu'en dépit de mon aversion profonde pour NS je vais moi aussi voter pour lui au second tour.

Et pourtant, bien loin de les affaiblir, une victoire de Sarkozy leur donnerait l'occasion de reprendre tous en choeur, plus fort encore, leurs litanies. De faire cinq années encore ce qu'ils font le mieux : jouer aux rebelles (subventionnés) en cumulant, comme disait naguère Finkielkraut, le confort de l'allégeance et le prestige du résistant.
Utilisateur anonyme
17 mars 2012, 13:25   Re : Encore un moment, monsieur le Bourmeau
Pour ne plus avoir à vous plaindre des stations de radio et ainsi LOLer à tout va, je vous recommande, messieurs, de podcaster (Finkielkraut a arrêté de le dire il y a quelques semaines pour revenir à télécharger) les émissions et de ne pas écouter la radio. Ainsi, on a les avantages sans les désavantages et on peut écouter ce qui nous plaît partout et tout le temps, youpi !
Il n'y a pas de quoi, Mon Révéré Camus. Et que pensez-vous de la réponse de Marcelle ?
Pas mal, le billet de Pierre Marcelle, pas mal...

Mais alors, Renaud Camus serait à nouveau publié chez POL ?
Utilisateur anonyme
18 mars 2012, 15:03   Re : Encore un moment, monsieur le Bourmeau
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Didier,


Je vous remercie pour votre conseil.

Il se trouve que vous nous écrivez :

Notons que M. Bourmeau a été exaucé sans le savoir : POL n'a pas renouvelé son contrat avec Renaud Camus.
Après pareil crachotis, pas même pondéré par au moins un des responsables présents, POL s'honorerait à répliquer en revenant sur sa décision.


Il se trouve que Pierre Marcelle écrit :

un billet déplorant l’édition, chez P.O.L, du dernier ouvrage de Renaud Camus…
Utilisateur anonyme
18 mars 2012, 21:01   Re : Encore un moment, monsieur le Bourmeau
(Message supprimé à la demande de son auteur)
La remarque de Marcel est exclamative, ce qui me laissait penser a un effet de surprise.

Donc, vous confirmez que POL ne veut plus publier Renaud Camus, c'est cela ?

Cette décision est autrement plus grave que les articles de M. Bourmeau, qui donnent une idée du néant.
Utilisateur anonyme
19 mars 2012, 07:11   Re : Encore un moment, monsieur le Bourmeau
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Didier,

Le vent va tourner, ne vous inquiétez pas sur ce point.
Oui, Jean Marc : la répression va s'accentuer. Il suffit d'observer ce qui arrive. Rien n'enraye cette logique, qui va devoir aller jusqu'au bout d'elle-même. Voir, à ce sujet, les émissions de Taddéi et l'état d'esprit des classes dominantes (du moins dominantes dans la culture et tenant ses leviers).
J'envie votre assurance, Jean-Marc.
Jean Marc est sûr que ça va aller de plus en plus mal, Marcel!
Une auditrice a laissé un message sur le répondeur de l'émission La Dispute pour défendre Renaud Camus.

Réécouter ici (à 02:30) :
[www.franceculture.fr]
Et le monsieur qui « réagit » et qui explique qu’il n’y a pas que Renaud Camus, mais aussi ce monsieur Richard Millet, pas bien net, et plus loin, Léon Bloy.

Bloy antisémite, à présent. L’auteur du Salut par les juifs est antisémite, tenez-vous bien. Et on entend cela dans une émission littéraire.
Bloy, l'ami de Jacques et Raïssa Maritain...
Elle est bien aimable et éloquente, cette dame, je la remercie. Cependant j’ai du mal à suivre... Un billet de Mme Kapriélan, maintenant ? J’en étais resté à notre ami Bourmeau ?
Tiens, en passant, la sympathique dame, vous notez qu’elle prononce « ancienne » en parlant d’« antienne ». C’est une faute qui est devenue presque systématique. Antienne est par ailleurs devenu péjoratif. Ce sont toujours de vieilles « antiennes » (« anciennes »), qu’on rabâche, qu’on ânonne, etc. Il paraît que le sens du mot s’est complètement perdu et que personne ne sait plus que cela vient de la liturgie catholique.
On sait encore ce qu'est un psaume mais l'antienne... Je parie que le terme d'antiphonaire dit encore quelque chose, paradoxalement.
Je crois bien que je l’aurais faite aussi...
Oui, Renaud Camus, vous vous intéressez "un peu trop aux vieilles pierres" (5:20), c'est vrai qu'ça devient agaçant...
Et surtout très suspect, je sais...

Les gens qui font ce genre de réflexions sont rituellement les mêmes qui ne songeraient pas un seul instant à jeter un coup d’œil à L’Inauguration de la salle des Vents ou à Travers Coda...
Cher Chatterton, il y a maldonne : l'auditrice n'a pas commis de faute de prononciation car elle parlait, non d'antiennes, mais de Mme Kaprielian ! En effet, elle dit : "Quand cessera-t-on d'entendre l'ancienne trop souvent relayée sur votre antenne comme partout ailleurs ?". Et puis, émission littéraire, émission littéraire, il faut le dire vite : quand on entend Arnaud Laporte annoncer qu'il accueille ses invités en plateau, hein...
Francmoineau, vous avez raison. C’est clairement une Nelly Kapriélian aujourd’hui chenue, usée et, pour tout dire, gériatrique, qui était visée dans ce passage.

Quand à monsieur Laporte, sur la petite image du site France Culture, on ne distingue pas de plateau labial ou labret. Mais il l’a sans doute ôté pour la photo et il le remettra tout à l’heure pour accueillir ses invités en plateau.
Chatterton,

Pour l'antienne, vous avez raison quant à la prononciation, mais je crains que le sens péjoratif ne soit très ancien.

Marc, je ne suis pas convaincu que l'antienne "moderne" et l'antiphonie ancienne soient bien la même chose. L'antienne ancienne n'est-elle pas la réponse de deux choeurs et non la reprise du même passage ?
Cher Jean-Marc, j'ai du mal m'exprimer, peut-être ce lien vous paraîtra-il plus clair :
Définition
Oui, je comprends maintenant ce que vous voulez dire.
Utilisateur anonyme
21 mars 2012, 15:39   Re : Encore un moment, monsieur le Bourmeau
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
06 avril 2012, 16:46   Re : Encore un moment, monsieur le Bourmeau
Pas bien, Monsieur Bourmeau :

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