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Communiqué n° 1360 : Sur la campagne présidentielle

Communiqué n° 1360, mercredi 21 mars 2012
Sur la campagne présidentielle

Le parti de l’In-nocence prend acte avec grand regret de l'impossibilité pour son président Renaud Camus de poursuivre plus avant sa candidature à la présidence de la République, faute du nombre requis des nécessaires signatures d'élus. Il en voit la cause aussi bien dans le silence délibéré des médias sur un contempteur de leur pouvoir abusif que dans la gestion tactique et capricieuse du système de parrainages de la part des grands partis. Il estime toutefois qu'il a réalisé de grands progrès grâce à cette perspective, progrès qu'il entend poursuivre au service du pays.

Le parti de l’In-nocence déplore une fois de plus que soit à peine posée en cette échéance la question capitale pour la France du changement de peuple, ce qu'il appelle le Grand Remplacement, phénomène qu'il est convenu de n’aborder que du bout des lèvres, et en le réduisant au seul problème de l'immigration. Il juge qu'il lui est impossible, en ce moment décisif pour la patrie, de s’abstenir alors qu'il en va de la survie même de notre pays et de notre civilisation et que la situation est bien proche, même, de l’irréversible. Conscient de ses responsabilités politiques, et afin de contrer si c'est encore possible l’évolution mortifère en cours, il estime que son attitude doit être dictée par une seule considération, la volonté de résistance, telle que la désirent nombre de nos concitoyens, privés qu'ils sont de toute possibilité de dire ce qu'ils vivent, d'exprimer ce qu'il voient, de faire part de ce qu'ils subissent.

Le parti de l’In-nocence rappelle qu'un des motifs de sa propre fondation en 2002 fut l’impossibilité pour ses membres d'apporter leurs suffrages à M. Jean-Marie Le Pen, quand bien même ils lui donnaient raison sur bien des points. Il considère que les raisons de cette impossibilité principielle sont largement levées s'agissant de Mme Marine Le Pen, dont il respecte d’autre part le courage, l'intelligence et la détermination. Si à bien des thèses du Front National il n'adhère nullement, s'il éprouve de fortes réserves, en particulier, sur son programme économique, il estime que l'obstacle, en l’occurrence, est d’ordre intellectuel et pratique, pas d’ordre moral, de sorte qu’il ne le juge pas insurmontable, d’autant qu'il n’envisage en rien un ralliement à ce parti mais seulement un soutien loyal, aux côtés d'autres forces attachées au caractère français de la France et européen de l'Europe, à celui ou celle des candidats qui lui semble incarner le mieux le désir de résistance au multiculturalisme sans frontière et à la contre-colonisation.

Le parti de l’In-nocence, dans cette perspective, et tout cela étant rappelé aussi succinctement que possible, se propose d'appeler ses membres, ses sympathisants et amis à apporter leurs suffrages à Mme Marine Le Pen, si tant est qu’elle veuille bien lui assurer que, présidente de la République, elle prendrait en considération ces quatre points capitaux du programme in-nocent :

1) reconnaissance de la nécessité urgente de mettre un terme, par toutes mesures appropriées, dans le strict respect de l’État de droit mais quitte à modifier profondément la loi et même les engagements internationaux de la France, au Grand Remplacement du peuple français par d'autres peuples de toute origine et à la substitution, sur son territoire même, d’autres cultures et d'autres civilisations à celles qu'il avait lui même portées si haut — il s'agit de mettre un terme résolu à l'immigration de peuplement et d’œuvrer de façon déterminée à l’assimilation, au sens le plus traditionnel et puissant du terme, des immigrés récents et de leurs descendants, en invitant ceux d'entre eux qui y seraient hostiles à regagner leur véritable patrie

2) reconnaissance, au vu de l'état actuel de l’Éducation nationale et de son caractère irréformable à court terme, et compte tenu du lien étroit entre déculturation et Grand Remplacement, effondrement du système scolaire et changement de civilisation, reconnaissance, donc, du droit pour les volontaires des trois catégories concernées, professeurs, parents d'élèves et élèves eux-mêmes, d'obtenir, au pro-rata de leur nombre, des établissements et des subsides consacrés à une éducation réformée, respectueuse des conditions d'une transmission effective des savoirs selon une exigence renouvelée en matière de formation intellectuelle et de culture authentique, en conformité avec les traditions de l'humanisme européen — il s'agit de créer des établissements où tous ceux qui le souhaiteront seront admis, sans distinction bien sûr d'origine sociale, culturelle, économique ou ethnique, mais où ne seront maintenus que ceux qui pourront et voudront en bénéficier sans empêcher les autres, surtout, d'en profiter ; ceux qui ne le voudraient ou ne le pourraient pas, en dépit des aides particulières mises à leur disposition, ne subiront d'autre sanction que de retourner au système actuel

3) reconnaissance de l'état de délabrement écologique, esthétique et ontologique du territoire, menacé par la banlocalisation générale, par la disparition subséquente de la campagne, de ses habitants et de sa civilisation propre, par l'artificialisation croissante, l'aménagement forcené, la publicité et la signalisation à outrance — il s'agit de protéger rigoureusement tout ce qui a échappé jusqu'à présent au maillage et au devenir-banlieue précipité, pour établir, au bénéfice de la flore, de la faune, du patrimoine, de l’eau, de l'air, mais avant tout de l'espèce humaine, de véritables réserves d'absence, de silence, de nuit et d’in-nocence, de non-nocence, de non-nuisance

4) reconnaissance de l'impérieux besoin d'une défense résolue de la langue française, et cela à deux niveaux bien différents mais intimement liés : d'une part sa présence en France, en Europe et dans le monde, qui doit être soutenue par le truchement d'incitations, de subventions, d'exemples et de manifestations et, sur le territoire national, d'interdictions d'usage public de langues ou d'expressions étrangères, en particulier dans les enseignes, publicités et raisons sociales ; et d'autre part sa cohérence, sa qualité, sa correction et sa beauté, dont seront responsables et garants, en particulier, les dirigeants des différentes chaînes et stations de service public.
Bravo. Rien d'autre à faire. Vote utile.
Si MLP n'est pas présente au second tour faudra-t-il avaler un crapaud et voter NS ?
Utilisateur anonyme
22 mars 2012, 09:28   Re : Communiqué n° 1360 : Sur la campagne présidentielle
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Je suis entièrement d'accord avec la philosophie de ce communiqué (en tant que sympathisant emmerdant), et je saisis l'occasion pour vous informer que j'étais parvenu à la même conclusion : mon vote du premier tour sera pour Mme Le Pen.
Zut, il va falloir faire un communiqué pour le rapprochement avec BCJM, maintenant... Ça risque encore de faire tanguer le parti et de mécontenter grave la branche bavaroise...
Pourtant, Monsieur et Cher Maître, je fais des efforts.

Voyez plutôt.

Hier, en hommage à Rogemi et à nos valeurs culturelles, je me suis rendu à la Taverne bavaroise, où plusieurs choucroutes "Paysannes" furent offertes à notre tablée (jarret de porc, diverses saucisses cochonnesques, boudin d'icelui, lard porcin). Le débat porta sur les méfaits de qui vous savez, les serveurs se plaignant de la baisse de clientèle.

Ce matin, aux aubes, j'ai, en hommage à Vous, consommé un petit-déjeuner composé d'une salade bananes-mangues, préparée vers minuit, arrosée de jus de goyave dans laquelle elle avait mariné et couronnée au dernier moment, ce matin même donc, d'une bonne dose de muesli (bio, en fait). M'étant auto-placé à ma propre table, je n'ai pas connu vos affres de Vancouver (vous reconnaitrez ma noirceur au fait que tous les fruits en cause sont des néo-fruits, mais consommer une salade de pommes au jus de pomme était au-dessus de mes forces). Un conseil pour vos petits déjeuners : le jus de goyave, idéal avec des fruits tropicaux et du muesli, le jus de goyave n'est pas acide, il n'attaque pas l'estomac. La marque "Caresse antillaise" se trouve facilement, c'est la société d'Alain Huyghues-Despointe (je saisis l'occasion pour prier notre ami des Antilles que j'avais "imbécilement" agressé à propos du fait de manger avec les mains d'accepter mes tardives mais sincères excuses à ce propos).

Il n'y a pas à dire, les Français aiment la cuisine.
Utilisateur anonyme
22 mars 2012, 13:03   Re : Communiqué n° 1360 : Sur la campagne présidentielle
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
22 mars 2012, 13:51   Re : Communiqué n° 1360 : Sur la campagne présidentielle
À ce sujet, ici il est dit:

«Soit une campagne électorale. Où une candidate d’extrême droite, du moins étiquetée telle, sort dans les données brutes des sondages avec des intentions de vote supérieures au président-candidat sortant. Au point que les sondeurs ont dû inventer la double-correction inverse : on corrige dans un sens pour tenir compte du fait que le sondé a du mal à avouer qu’il va voter FN, mais on corrige dans l’autre sens parce qu’il serait tout aussi inavouable de voter Sarkozy. Cela permet de sortir des données corrigées, seules publiées dans les grands médias, où la candidate dite d’extrême droite est remise à sa place correcte : troisième ou quatrième. Ce petit jeu dure depuis plusieurs semaines. Et précisions-le, malgré la diffusion répétée sur toutes les chaînes de télévision publiques de fictions et documentaires qui flétrissent le nazisme, l’intolérance ou le racisme — donc en visant implicitement la candidate d’extrême droite, puisque dans la représentation médiatique elle est assimilable, et même réductible, à cela.»

Comment peut-on avoir ces chiffres bruts et accordez-vous du crédit à cette vision?
Utilisateur anonyme
22 mars 2012, 15:02   Re : Communiqué n° 1360 : Sur la campagne présidentielle
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Les sondages préélectoraux n'ont point besoin d'être truqués (double correction, etc.) pour être manipulateurs. Ils sont manipulateurs parce qu'ils procèdent de la prophétie autoréalisatrice. Par exemple, lorsqu'ils prédisent et re-prédisent que Dupont-Aignan fera 1%, le candidat Dupont-Aignan en vient à être perçu par le corps électoral comme une espèce de "Monsieur Un Pourcent" des semaines avant que n'ait lieu le scrutin tant et si bien que ceux qui eussent pu se trouver être tentés de voter pour lui, très naturellement se détourneront de ce vote parce que "voter pour un candidat qui ne décolle pas des sondages ce n'est pas voter utile" et c'est ainsi que le mythe manipulateur du "vote utile" s'installe avant l'élection pour faire se réaliser la prédiction sondagière. Dupont-Aignan réalisera un score très proche du un pour cent prédit pour la raison simple que la majeure partie de ceux qui auraient pu être touchés par ses thèses et convaincus par son programme jugeront "inutile" de voter pour un homme condamné au plafond du un pour cent. Les sondages font plus que désigner par avance les gagnants et les perdants, ils font les gagnants et les perdants.

A vrai dire, c'est un syndrome de la politique spectacle ou de l'élection "course hippique": un cheval coté à 2000 contre 1, même s'il recueille en sa faveur des centaines de milliers de paris de turfistes SPECTATEURS, arrivera probablement dernier; tandis qu'il en va tout autrement des suffrages électoraux: si des centaines de milliers d'ELECTEURS parient sur un "donné-perdant", la physionomie de la course en sera changée. Seulement voilà, l'électeur a été conditionné par le complexe médiatico-politique pour se comporter comme un turfiste passif, l'amateur d'un sport spectacle dont les cris et les encouragement au tocard ou au favori ne changeront strictement rien au résultat. Le complexe en question a réussi, par le mythe du "vote utile", à lui faire oublier qu'il était ACTEUR de la course, à lui faire oublier qu'il était, tout en un le cheval, le jockey et le nu-propriétaire du club hippique !

Les sondages et leurs effets constituent tout ensemble un des symptômes et instruments -- il y en a d'autres, à commencer par le système piégé des parrainages d'élus -- de la confiscation de la démocratie par l'oligarchie de la communication et du complexe médiatico-politique.
Supprimons les sondages, oui, ce ne serait pas une mauvaise idée. Quelque six mois avant chaque élection majeure.
Francis Marche, votre démonstration me ravit. Vous avez admirablement exprimé ce que je pense de la question. La proposition de Billy va de soi. Qui aura le courage de la faire appliquer ?
Utilisateur anonyme
22 mars 2012, 16:10   Re : Communiqué n° 1360 : Sur la campagne présidentielle
(Message supprimé à la demande de son auteur)
A l'occasion de son intelligente intervention à France Culture (fil posté par Rogemi le 10 mars 2012), Paul-Marie Coûteaux soulignait que la démocratie ne se conçoit pas sans demos et sans kratos. Puissent le demos que défend le P.I. et le kratos que défend le SIEL tirer, côte à côte, le char Front National.
Utilisateur anonyme
22 mars 2012, 21:53   Re : Communiqué n° 1360 : Sur la campagne présidentielle
Mais le programme économique de Madame Le Pen conduirait la France à sa perte.La leçon grecque nous a montré qu'un pays lourdement endetté est vassal de ses créanciers. Madame Le Pen qui veut restaurer la souveraineté de la France provoquera l'effet exactement inverse.Alors, certes, les quatre propositions me conviennent bien, mais si le prix doit être la faillite et la mise sous tutelle du pays, il est peut-être excessif..
Utilisateur anonyme
23 mars 2012, 01:14   Re : Communiqué n° 1360 : Sur la campagne présidentielle
Parce que le pays n'est pas déjà sous tutelle ?
Utilisateur anonyme
23 mars 2012, 19:06   Re : Communiqué n° 1360 : Sur la campagne présidentielle
Monsieur Bourjon, sait-on jusqu'à quelle heure se tiendra cette manifestation politique et dans quelle mesure il sera possible d'y assister ?
Utilisateur anonyme
23 mars 2012, 19:38   Re : Communiqué n° 1360 : Sur la campagne présidentielle
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
23 mars 2012, 20:07   Re : Communiqué n° 1360 : Sur la campagne présidentielle
Ce sont d'excellentes nouvelles !
Utilisateur anonyme
24 mars 2012, 13:24   Re : Communiqué n° 1360 : Sur la campagne présidentielle
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
26 mars 2012, 09:59   Re : Communiqué n° 1360 : Sur la campagne présidentielle
Monsieur CAMUS,

vous vous en doutiez au moment de faire connaître votre décision, mais celle-ci fera quelques vagues, et particulièrement chez vos sympathisants.

Je suis de ceux qui ne suivront pas votre consigne. Je vous suis et vous lis depuis plusieurs années mais je ne n'arrive pas à -totalement- comprendre ce choix.

Je considère Mme LE PEN comme élément premier du système politico-médiatique qui met la France à genoux depuis des années. Certes, elle défend certaines idées proches des "nôtres" mais je pense qu'il s'agit plus d'un opportunisme que d'une conviction réelle et charnelle, à la différence de son père.

Sans compter qu'elle est assez mauvaise sur un plateau.

Je m'en vais donc rejoindre la cohorte des français qui ne sauront pas pour qui voter, et que cela désespère profondément.

Ma déception est à la hauteur des espoirs que j'avais placés en votre candidature, elle est immense.
Utilisateur anonyme
26 mars 2012, 10:06   Re : Communiqué n° 1360 : Sur la campagne présidentielle
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
26 mars 2012, 11:53   Re : Communiqué n° 1360 : Sur la campagne présidentielle
M. BOURJON,

vous avez raison d'insister sur la question de l'engagement : critiquer de son fauteuil, c'est trop simple.

J'ai demandé à participer à la collecte des parrainages. Pour je ne sais quelle raison, mon contact au sein du parti de l'In-nocence n'a pas continué à échanger avec moi sur la procédure à suivre ; dommage.

A ma modeste place, j'ai donc essayé de faire aboutir cette candidature. Aurais-je pu faire plus ? faire mieux ? Sans doute, mais le débat est ailleurs : ce ralliement à Mme Le Pen, à mon sens et selon la belle formule, c'est pire qu'un crime, c'est une faute.

Crime aux yeux de la belle presse de Gauche qui se déchaine déjà. On s'en fiche me direz-vous et vous aurez raison.
Faute à mes yeux pour les raisons que j'ai trop peu développées plus haut.

Reste plus qu'à attendre la suite des évènements.
Utilisateur anonyme
26 mars 2012, 12:15   Re : Communiqué n° 1360 : Sur la campagne présidentielle
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Il m'est impossible de voter pour Madame Le Pen.

Cela dit, à cette élection, comme à la précédente, il me semble impossible de voter pour qui que ce soit.

Petite digression : je n'ai jamais compris les consignes de vote.
Pour une fois, je suis en accord total avec la ligne politique du Parti.

Il faut savoir prendre prosition pour ou contre des personnes qui ont une influence sur le jeu politique.

Rien n'aurait été pire que la situation : Renaud Camus "Gentleman Farmer sitting on the Fence".
Citation
Billy Budd
Il m'est impossible de voter pour Madame Le Pen.

Si si, je vous rassure, elle a eu ses parrainages, ses bulletins de vote seront bien disponibles dans les bureaux.
Visiblement, Marine Le Pen est la personne candidate la plus sincère et la plus courageuse. Au point où nous en sommes et quel que soit le résultat du second tour, l'Opinion saura qu'une force (accord de plusieurs courants sur l'essentiel) existe.
J’aimerais que quelqu’un retrouve le communiqué déjà ancien par lequel, à la suite de certaines déclarations très nettes de Marine Le Pen à propos des camps de la mort, le parti de l’In-nocence a déclaré qu’à ses yeux l'impossibilité de voter pour elle si besoin était se trouvait levée.
Citation
Christophe Rivoallan
je pense qu'il s'agit plus d'un opportunisme que d'une conviction réelle et charnelle

Vous croyez vraiment que pour "arriver", aujourd'hui, dans le système médiatico-politique, obtenir les prébendes et les sinécures du totalitarisme sympa, il faille tenir son discours ?
Communiqué n° 640, mercredi 30 avril 2008
Sur les disputes au Front national

Le parti de l'In-nocence se réjouit des soubresauts et disputes qui agitent actuellement le Front national et qui peuvent donner lointainement l'espérance d'un parti enfin débarrassé de Jean-Marie Le Pen et de toute espèce de complaisance pour le négationnisme, le révisionnisme, l'antisémitisme et la nostalgie de la collaboration. Avec un tel parti il ne serait pas inimaginable, au prix de certaines précautions, de passer des alliances et d'esquisser un rapprochement, alors que l'impossibilité radicale de toute compromission avec le Front national de Jean-Marie Le Pen et ses relents nauséabonds est une des principales raisons de l'affligeante impuissance, dans notre pays, du combat contre l'immigration, contre l'islamisation et contre la dictature intellectuelle, médiatique et juridique de l'anti-racisme dogmatique.
Oui, merci, mais ce n’est pas à celui-là que je pensais. Celui que j’ai en tête évoquait des déclarations précises de Mme Marine Le Pen.
Je me permets d'y aller de ma contribution.
Il y a encore un an, il m'aurait paru inconcevable d'accorder mon suffrage à Mme Le Pen. En dépit de la purge salutaire et courageuse qu'elle a effectué au sein du FN, il demeure dans l'entourage de MLP des individus qui m'inspire un profond dégoût. Je pense à Mme Arnautu qui ricane aux propos immondes sur Caroline Fourest attribués à son compagnon ("La Fourest ? On la met à poil, on l'attache à un arbre, on se la prend, on met des cagoules, on va avec la Fourest en forêt de Rambouillet et on la laisse." - charmant). Je pense à Alain Soral, dont MLP ne s'est, semble-t-il, jamais dissociée, même s'il a quitté le FN pour fonder son propre parti (où il peut enfin s'écouter parler à l'envie). Il y a également quelques sujets où MLP n'est pas encore parvenue à "tuer le père", comme la réprobation claire et sans équivoque des dictatures arabes que JMLP a toujours admirées. Quelques soient les très nombreuses réserves que les printemps arabes peuvent susciter, rien ne peut justifier la relative complaisance de MLP à l'égard d'un Khadafi ou d'un Bachar El Assad.
Enfin, il y a le programme économique du FN. A la différence du PI, je considère que la question économique est aussi centrale que celle du Grand Remplacement et de la Grande Déculturation pour l'avenir de notre pays, et pas uniquement en raison de la crise que traverse l'Europe. De même que le communisme ne s'est jamais limité à la sphère économique, l'idéologie socialiste qui transcende les formations politiques en France a des conséquences palpables sur la santé intellectuelle de la France. Les hommes politiques, à travers leurs diatribes contre les riches, contre la finance, contre les patrons, contre les entreprises, exaltent chez beaucoup de Français cette culture du ressentiment, de la jalousie, de la revendication, de l'assistanat, de la fraude, du "contribuer moins pour recevoir plus", etc. qui finit par conditionner les mentalités bien au-delà des questions économiques. Et malheureusement, MLP semble incapable de sortir de cette grille de lecture.
En dépit de ces réserves, je n'ai pu qu'admettre au fil des mois la droiture du discours et des actes de MLP sur les questions qui nous (pré)occupent. L'affaire des prières de rue a été, je pense, révélatrice de cette attitude, contrastant avec les compromissions et renoncements de tous les autres politiciens. Enfin, la sympathie que m'inspire MLP est proportionnelle au mépris, à l'arrogance et à la mauvaise foi que manifestent à son encontre tous les représentants zélés de l'Empire du Bien, du Monde au Figaro, de M. Apathie à Mme Aram.
En cherchant le communiqué que Renaud Camus aimerait retrouver, j’ai déniché un entretien datant de 2002 où il est beaucoup parlé de Marine Le Pen. Sa lecture, quand on considère tout ce qui a changé depuis, ne manque pas d’intérêt.
[www.in-nocence.org]
En voici deux autres :

Communiqué n° 1199, lundi 7 mars 2011
Sur les vues de Mme Marine Le Pen à propos de l'immigration

Le parti de l'In-nocence est en complet accord avec les vues récemment exprimées par Mme Marine Le Pen, présidente du Front national, à propos de l'immigration et des mesures à prendre pour y mettre fin, que ces mesures soient militaires et navales, afin d'empêcher physiquement l'immigration clandestine, juridiques, avec reconquête par la France, en conformité avec l'article 2 des accords de Schengen, de la surveillance de ses frontières, ou encore économiques et sociales, avec abolition des avantages offerts aux immigrés même clandestins, avantages que Mme Le Pen désigne très justement comme une "pompe aspirante".


Communiqué n° 1148, lundi 13 décembre 2010
Sur les réactions aux propos de Mme Marine Le Pen

Le parti de l'In-nocence remarque que les réactions indignées aux propos de Mme Marine Le Pen sur l'occupation d'une partie du territoire français par certains musulmans sonnent totalement mécaniques, artificielles, forcées. Seuls, dirait-on, les plus mauvais acteurs du complexe politico-médiatique parviennent à les débiter sans rire, les autres paraissant avoir scrupule à laisser croire qu'ils puissent être tout à fait sérieux en les émettant et semblant demander aux auditeurs d'être indulgents, de comprendre qu'ils sont obligés de jouer cette comédie qui n'abuse personne.

Le parti de l'Innocence estime pour sa part que si Mme Le Pen a parlé de l'Occupation, la période historique, elle s'est aventurée sur un terrain dangereux qui dans le passé n'a pas réussi à sa famille politique, et encore moins à sa famille tout court. Si en revanche elle n'a parlé que de l'occupation au sens premier et général de ce mot, de l'occupation du sol, de l'occupation du territoire, ses propos sont marqués au coin du bon sens et ils relèvent de la pure et simple observation des faits, telle que pourrait y procéder n'importe quel honnête huissier et telle qu'il devrait s'y être livré depuis longtemps. Les Français ne seront pas dupes, cette fois, d'appels à la diabolisation qui en l'occurrence n'ont pas de fondements sérieux. Les musulmans n'occupent pas la France de la même façon que les Allemands de la dernière guerre, en revanche l'esprit de collaboration paraît bien n'avoir guère changé.
Utilisateur anonyme
26 mars 2012, 17:30   Re : Communiqué n° 1360 : Sur la campagne présidentielle
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
26 mars 2012, 20:17   Re : Communiqué n° 1360 : Sur la campagne présidentielle
Citation
Jean-Marc

La marque "Caresse antillaise" se trouve facilement, c'est la société d'Alain Huyghues-Despointe (je saisis l'occasion pour prier notre ami des Antilles que j'avais "imbécilement" agressé à propos du fait de manger avec les mains d'accepter mes tardives mais sincères excuses à ce propos).

"Carresse antillaise" commercialise un jus "prune de Cythère" : vous qui aimez l'amour vache, je vous le conseille.

Je vous remercie de cette délicate pensée.
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