La scène entre Michel Bouquet et Jaques François s'adresse aux politiques
qui ne font rien parce qu'ils
ont des intérêts. Les personnes qui subissent quotidiennement les problèmes de l'immigration alors qu'elles n'ont jamais été consulté n'y sont pour rien. Nous sommes lâchement abandonnés dans cette situation, ce n'est pas parce que certains d'entre nous font tout ce qu'ils peuvent en leur âme et conscience et avec leur héritage d'être civilisé que nous devons être insultés comme ceux qui baisseraient leur culotte. Il n'y a qu'un musulman pour nous traiter de cette façon. Ce n'est tout simplement pas dans notre éducation de frapper quelqu'un pour nous défendre. Cet extrait de film n'a rien à voir avec la situation que subissent tous les jours les français qui n'ont eu de cesse de croire au dialogue, leur éducation les y entraînant, loin de se rendre compte que les politiques ne prenaient pas leur responsabilité au point de nous faire sombrer un peu plus tous les jours.
Le "bourgeois progressiste bien-pensant fonctionnaire" n'a pas le pouvoir entre les mains monsieur Brindamour, il est formé en tant qu'être civilisé qui cherche des moyens civilisés autant qu'il peut, et n'est pas fatalement un inculte lecteur de télérama. Je trouve également la question posée aux élèves que vous avez mis en exergue totalement déplacée, j'aimerais cependant savoir qui a proposé le programme que des enfants qui se font traités aujourd'hui de racistes – uniquement parce que des immigrés savent qu'ils ont le pouvoir grâce à cette insulte et en abusent jusqu'à inventer le racisme des autres – doivent subir. J'aimerais aussi savoir qui a placé partout, dans la presse, les films, les documentaires, les cours, les lieux publics une exhortation continue à faire honneur à notre civilisation en défendant les principes humanitaires avant tout? La question est là, et non dans la recherche d'un baissement de culotte d'un vulgaire abruti qui reste auprès de son patron pour garder son poste. L'insulte est si facile!