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Mission
Envoyé par Thomas Rhotomago
| 17 mai 2012, 17:59 Mission |
"Comme si la mission essentielle des édiles était de changer, de transformer, de faire tendre ce dont ils sont en charge vers autre chose, quelque chose de nouveau, d'inédit, de meilleur."
Telle est, en effet, la définition de ce qu'est devenue la mission essentielle des édiles, au fil des décennies, depuis le moindre bourg de cinq cent habitants jusqu'à la grosse métropole. Qui ne trouve rien à "transformer" est considéré comme un incapable.
On mesure désormais toute la nuisance de cette propagande inlassablement orchestrée autour des bienfaits de "l'activité", du "changement", à travers son incarnation dans la transformation des habitants eux-mêmes, après leur décor.
Telle est, en effet, la définition de ce qu'est devenue la mission essentielle des édiles, au fil des décennies, depuis le moindre bourg de cinq cent habitants jusqu'à la grosse métropole. Qui ne trouve rien à "transformer" est considéré comme un incapable.
On mesure désormais toute la nuisance de cette propagande inlassablement orchestrée autour des bienfaits de "l'activité", du "changement", à travers son incarnation dans la transformation des habitants eux-mêmes, après leur décor.
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Utilisateur anonyme
17 mai 2012, 18:21
Re : Mission
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Tiré de notes sur un entretien entre Finkielkraut et R. Debray:
(Debray): "C'est ce que j'appelle la gauche divine qui se croit sous garantie progressiste, autrement dit : demain sera mieux qu'aujourd'hui parce que nous irons plus vite, nous aurons plus de moyens technologiques ; cela se termine dans le bougisme, qui est une sorte de progressisme décapité, tel un canard qui continue de marcher : cela c’est le degré zéro du progressisme dans lequel nous sommes aujourd'hui."
(Debray): "C'est ce que j'appelle la gauche divine qui se croit sous garantie progressiste, autrement dit : demain sera mieux qu'aujourd'hui parce que nous irons plus vite, nous aurons plus de moyens technologiques ; cela se termine dans le bougisme, qui est une sorte de progressisme décapité, tel un canard qui continue de marcher : cela c’est le degré zéro du progressisme dans lequel nous sommes aujourd'hui."
| 17 mai 2012, 18:27 Re : Mission |
Un progressiste, un "transformateur" fervent, vous ferait remarquer que les "conservateurs" n'ont pas d'autre désir, eux, que de détransformer le monde, ce qui serait encore une transformation au carré. Ne rien faire, c'est encore avancer. C'est un peu la malédiction des temps où nous sommes.
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Utilisateur anonyme
17 mai 2012, 18:34
Re : Mission
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Nullement: on peut "transformer" (dans le sens tout à fait neutre du mot) en se basant sur la tradition et se fixant un certain horizon, non pas rose bonbon mais plausible, intelligent, audacieux. Ainsi l'on bougera réellement, sans verser néanmoins dans le bougisme, qui est l'un de ces mots vidés de leur sens par l'époque pour mieux s'en accaparer.
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Utilisateur anonyme
17 mai 2012, 18:36
Re : Mission
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| 17 mai 2012, 19:44 Re : Mission |
"Les conservateurs, ou réactionnaires, avancent sur des bases solides (histoire, peuple, nation, valeurs), tandis que les progressistes prétendent avancer tout en se désolidarisant d'un socle commun; ils avancent sur du sable mouvant."
Ces conservateurs-là me semblent bien abstraits, pour ne pas dire conceptuels. Quand les a-t-on vu à l'oeuvre, à partir de la révolution industrielle jusqu'à aujourd'hui ? Plus généralement, qui a véritablement contredit, dans les faits, le progrès ?
Ces conservateurs-là me semblent bien abstraits, pour ne pas dire conceptuels. Quand les a-t-on vu à l'oeuvre, à partir de la révolution industrielle jusqu'à aujourd'hui ? Plus généralement, qui a véritablement contredit, dans les faits, le progrès ?
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Utilisateur anonyme
17 mai 2012, 19:49
Re : Mission
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Utilisateur anonyme
17 mai 2012, 20:04
Re : Mission
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Utilisateur anonyme
17 mai 2012, 20:10
Re : Mission
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Utilisateur anonyme
18 mai 2012, 01:11
Re : Mission
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| 18 mai 2012, 11:00 Re : Mission |
Cette frénésie de transformation se traduit souvent par l'enlaidissement du paysage et la destruction du patrimoine. Elle affecte également les modes de vie de la population et, pire, l'identité de cette population.
Cependant, ce ne sont plus les seuls édiles qui sont responsables de cette altération radicale, mais l'ensemble des systèmes production. A cet égard, le monde de l'industrie vestimentaire joue un rôle capital dans l'uniformisation des apparences. Au nom d'un prétendu renouvellement, d'une supposée originalité, la mode efface toutes les différences. Il sera bientôt impossible de distinguer, sur le plan vestimentaire, un Italien d'un Malais, un Japonais d'un Ivoirien. On pourra alors se poser la question : "Comment peut-on paraître Persan ?"
Cependant, ce ne sont plus les seuls édiles qui sont responsables de cette altération radicale, mais l'ensemble des systèmes production. A cet égard, le monde de l'industrie vestimentaire joue un rôle capital dans l'uniformisation des apparences. Au nom d'un prétendu renouvellement, d'une supposée originalité, la mode efface toutes les différences. Il sera bientôt impossible de distinguer, sur le plan vestimentaire, un Italien d'un Malais, un Japonais d'un Ivoirien. On pourra alors se poser la question : "Comment peut-on paraître Persan ?"
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Utilisateur anonyme
18 mai 2012, 12:31
Re : Mission
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| 19 mai 2012, 00:31 Re : Mission |
"La France possède à elle seule la moitié des ronds-points du monde."
On ne devrait plus dire "tourner autour du pot" mais du point.
(J'avais un rendez-vous à Saint Raphaël (heureusement professionnel) et j'ai compté pas moins de DIX SEPT ronds-points sur une distance d'une petite quinzaine de kilomètres. J'avais l'impression de circuler dans une mauvaise série de science-fiction. Incapable de trouver l'adresse où je devais me rendre (rue Dorat ! du côté de la rue Villon, ce qui ajoutait une pointe de sarcasme à ma vaine errance dans un décor qu'aucune guerre ne massacra aussi radicalement), je me résignai à demander mon chemin dans une station service et n'obtins pour toute réponse que la mine éberluée et incrédule de l'employé : "Mais... vous n'avez pas de G.P.S ?")
On ne devrait plus dire "tourner autour du pot" mais du point.
(J'avais un rendez-vous à Saint Raphaël (heureusement professionnel) et j'ai compté pas moins de DIX SEPT ronds-points sur une distance d'une petite quinzaine de kilomètres. J'avais l'impression de circuler dans une mauvaise série de science-fiction. Incapable de trouver l'adresse où je devais me rendre (rue Dorat ! du côté de la rue Villon, ce qui ajoutait une pointe de sarcasme à ma vaine errance dans un décor qu'aucune guerre ne massacra aussi radicalement), je me résignai à demander mon chemin dans une station service et n'obtins pour toute réponse que la mine éberluée et incrédule de l'employé : "Mais... vous n'avez pas de G.P.S ?")
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Utilisateur anonyme
19 mai 2012, 01:45
Re : Mission
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Aux alentours de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, il y a un rond-point qui tombe du ciel au milieu d'une route ; il n'y a qu'UNE route autour de ce rond-point.
La France ressemble de plus en plus aux descriptions que Michel Houellebecq en donne.
(Voir, notamment, le début du film qu'il a réalisé lui même à partir de La possibilité d'une île.)
La France ressemble de plus en plus aux descriptions que Michel Houellebecq en donne.
(Voir, notamment, le début du film qu'il a réalisé lui même à partir de La possibilité d'une île.)
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Utilisateur anonyme
19 mai 2012, 01:54
Re : Mission
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| 19 mai 2012, 02:55 Re : Mission |
Leroy vous n'êtes pas assez fin observateur. Regardez bien ce qui se passe à ce rond-point: à droite dans l'image, deux routes, à gauche, une seule: il s'agit donc d'un ralentisseur permettant de fondre les flux de la circulation d'un tronçon à deux voies séparées à un tronçon à deux voies jointes sur une même chaussée. Les services des ponts-et-chaussées français, la fameuse DDE, qui sont des massacreurs de paysage, sont aussi des bâtisseurs rationnels, et structurellement orientés. Ne leur enlevez pas cela. Et sachez-le, le réseau routier de l'hexagone fait l'admiration des hommes de l'art du monde entier.
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Utilisateur anonyme
19 mai 2012, 06:04
Re : Mission
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Oui, je trouve que l'in-nocence fait un blocage sur les rond-points (cela vient-il de certains passages du Journal?)
Il faut tout de même reconnaître qu'ils permettent de faire demi-tour en toute sécurité plus souvent, qu'ils permettent de casser la vitesse des véhicules, et qu'ils donnent lieu, parfois, à des décorations végétales plus jolies que le binôme route prioritaire - cédez le passage.
Ce sont d'abord les routes qui massacrent le paysage, non?
Il faut tout de même reconnaître qu'ils permettent de faire demi-tour en toute sécurité plus souvent, qu'ils permettent de casser la vitesse des véhicules, et qu'ils donnent lieu, parfois, à des décorations végétales plus jolies que le binôme route prioritaire - cédez le passage.
Ce sont d'abord les routes qui massacrent le paysage, non?
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Utilisateur anonyme
19 mai 2012, 06:17
Re : Mission
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En revanche, l'étrécissement de perception qui résulte de l'usage systématique du GPS est sous-estimé, et détruit un des derniers liens sociaux, celui qui s'établissait fortuitement par le besoin de demander sa route. Cela tombe bien, quand il y avait des gens du pays ils pouvaient répondre --- certes mal --- mais aujourd'hui, majoritaires sont ceux qui ne connaissent que la combinaison-GPS qui va de leur zone industrielle à leur pavillon de banlieue.
Rassurez-vous, on assiste aux balbutiements des brouilleurs de GPS, cela pourrait devenir drôle que se manifestent ainsi des sectateurs de l'inaccessible.
«...majesté de la solitude, pervertie par la signalisation à outrance...»
Rassurez-vous, on assiste aux balbutiements des brouilleurs de GPS, cela pourrait devenir drôle que se manifestent ainsi des sectateurs de l'inaccessible.
«...majesté de la solitude, pervertie par la signalisation à outrance...»
| 19 mai 2012, 09:01 Re : Mission |
| 19 mai 2012, 09:20 Un GPS ne vaudra jamais une bonne carte |
| 19 mai 2012, 09:35 Re : Un GPS ne vaudra jamais une bonne carte |
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Utilisateur anonyme
19 mai 2012, 10:47
Re : Mission
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Citation
Marcel Meyer
Le GPS est l'exemple archétypal de la machine qui apporte un réel progrès, rend un vrai service et, dépouillant l'homme d'une corvée, le dépouille en même temps d'un savoir-faire essentiel : la perception du paysage, du relief, des directions, en un mot, du sens de l'orientation.
Parfaitement vrai, la donnée du relief (bien qu'elle soit perçue par l'appareil je crois) n'est pas prise en compte dans les trajets proposés. Elle l'est un peu, incidemment, par le fait que les routes à forte dénivellation sont tortueuses, donc plus longues à parcourir, et donc exclues. Ainsi, un GPS ne vous annoncera jamais que vous passez un col. En voiture, c'est une donnée d'agrément qui ne change rien à la conduite, mais en moto par exemple, cela peut rendre la route fort désagréable, entre autres pour des problèmes de température.
| 19 mai 2012, 10:51 Re : Un GPS ne vaudra jamais une bonne carte |
| 19 mai 2012, 11:39 Re : Mission |
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Utilisateur anonyme
19 mai 2012, 12:03
Re : Mission
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J'apporte ma modeste contribution au débat sur le bougisme et son influence sur le paysage en vous invitant à prendre note de l'extraordinaire augmentation de "convois exceptionnels" sur les routes depuis peu d'années. Je ne sais si le phénomène aura frappé autour de moi, mais s'il a une chance de frapper quelqu'un, c'est bien les participants de ce forum. Exceptionnels, les convois dont je parle tendent à ne plus l'être que de nom.
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Utilisateur anonyme
19 mai 2012, 12:16
Re : Mission
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| 19 mai 2012, 14:59 Tournez manège |
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Utilisateur anonyme
19 mai 2012, 15:03
Re : Tournez manège
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| 21 mai 2012, 20:54 Re : Mission |
| 22 mai 2012, 04:32 Re : Mission |
Yes, he does :
[www.in-nocence.org]
[www.in-nocence.org]
[www.in-nocence.org]
[www.in-nocence.org]
[www.in-nocence.org]
(quand se décidera-t-on à indexer ne serait-ce que les noms propres de ce forum ?)
[www.in-nocence.org]
[www.in-nocence.org]
[www.in-nocence.org]
[www.in-nocence.org]
[www.in-nocence.org]
(quand se décidera-t-on à indexer ne serait-ce que les noms propres de ce forum ?)
| 22 mai 2012, 11:41 Re : Mission |
| 22 mai 2012, 11:45 Re : Mission |
Je suis admirative du remarquable travail de compilation qu'ont fait -- et font -- Olivier Lequeux, Stéphane Bily, Francis Marche et d'autres. Comment, par exemple, cher Francis, avez-vous réussi à vous rappeler ce passage sur Fernand Reynaud dans le chapitre XI de " L'assassinat de la France expliqué à ...", alors que je ne m'en souvenais plus moi-même ? !
Toutefois, je trouve cette compilation cruelle en ce qui me concerne.car en relisant ces textes que j'avais, pour la plupart, oubliés, je trouve que j'ai singulièrement perdu la "pêche".
Toutefois, je trouve cette compilation cruelle en ce qui me concerne.car en relisant ces textes que j'avais, pour la plupart, oubliés, je trouve que j'ai singulièrement perdu la "pêche".
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Utilisateur anonyme
22 mai 2012, 11:54
Re : Mission
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Utilisateur anonyme
08 juin 2012, 15:47
Re : Mission
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« Destinée ou pas, on en prend marre de vieillir, de voir changer les maisons, les numéros, les tramways et les gens de coiffure, autour de son existence. [...] Je veux plus changer. J'aurais bien des choses à me plaindre mais je suis marié avec elles, je suis navrant et je m'adore autant que la Seine est pourrie. Celui qui changera le réverbère crochu au coin du numéro 12 il me fera bien du chagrin. On est temporaire, c'est un fait, mais on a déjà temporé assez pour son grade. »
Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit.
Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit.
| 08 juin 2012, 16:27 Re : Mission |
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Utilisateur anonyme
08 juin 2012, 17:01
Re : Mission
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Et ce passage-là, un peu plus loin :
« Elle ne conversait la tante qu'à l'imparfait du subjonctif. C'étaient des modes périmées. Ça coupait la chique à tout le monde. Il était temps qu'elle décampe.
Dans la cheminée derrière elle, jamais on avait fait de feu ! « Il aurait fallu que j'eusse un peu plus de tirage... »
En réalité, c'était raison d'économie. »
« Elle ne conversait la tante qu'à l'imparfait du subjonctif. C'étaient des modes périmées. Ça coupait la chique à tout le monde. Il était temps qu'elle décampe.
Dans la cheminée derrière elle, jamais on avait fait de feu ! « Il aurait fallu que j'eusse un peu plus de tirage... »
En réalité, c'était raison d'économie. »
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