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Communiqué n° 1400 : Sur le président Obama, l'électorat “hispanique” et les clandestins

Communiqué n° 1400, samedi 16 juin 2012
Sur le président Obama, l'électorat “hispanique” et les clandestins

Le parti de l’In-nocence estime évidemment qu’il n’a pas à exprimer d’opinion sur les affaires intérieures américaines et par exemple sur la récente décision du président Barack Obama de ne plus expulser les immigrés clandestins de moins de trente ans qui sont présents sur le sol des États-Unis. Il ne peut pas ne pas remarquer toutefois que très ouvertement la mesure est destinée à complaire à l’électorat hispanique américain, l’immense majorité des clandestins étant eux-mêmes d’origine hispanique. Il s'agit de faciliter une réélection qui s'annonce difficile en donnant des gages à une communauté ethnique, linguistique ou civilisationnelle déterminée. Or cette structure est éminemment transposable dans d'autres pays, en Europe et en France même, où d’ailleurs on l’a déjà vue à l’œuvre. Personnalités politiques ou partis garantissent leur accès ou leur maintien au pouvoir en ouvrant le pays à de nouveaux colonisateurs pour s’attirer les faveurs de ceux qui sont déjà dans la place. Ainsi le Grand Remplacement s’alimente-t-il lui-même et la colonisation va-t-elle s’accélérant.
Le Grand Remplacement est parvenu à un tel stade dans certaines villes du Sud-Ouest des Etats-Unis que les employés des restaurants Mc Donald's prennent les commandes des clients en espagnol.
Le terme "Grand remplacement" attribué à la situation du sud des Etats-Unis d'Amérique est abusif s'agissant des "Hispaniques". On a parlé espagnol dans ces régions avant de parler yankee et "Florida" est un nom espagnol. Les Hispaniques américains aiment leur pays, sont fiers d'être Américains. Verriez-vous un mal, ou une injure à l'identité canadienne dans le fait que des employés des McDonald de Toronto prissent les commandes des clients en français cher Varichkine ?
La propagation de l'usage de l'espagnol aux Etat-Unis s'explique surtout par le fait que l'anglais n'est pas la langue officielle du pays (elle l'est de facto, mais la constitution américaine ne définit aucune langue officielle au niveau fédéral). Cela s'explique par la mentalité libérale américaine, qui consiste justement à limiter les contraintes provenant du pouvoir central et à laisser les individus s'organiser comme ils l'entendent. L'usage de l'espagnol et le fait que l'anglais doive (ou non) être défini comme langue officielle au niveau local (certains états ont amendé leur constitution en ce sens, pour définir l'anglais en tant que langue officielle) ont suscité de vifs débats aux Etat-Unis. On pourra se reporter, concernant ce sujet, à l'ouvrage de Samuel Huntington Qui sommes-nous ? Identité nationale et choc des cultures consacré à l'identité nationale américaine.

Ce genre de débat n'est pas possible en France, Etat jacobin où la définition du français en tant que langue unique de la République n'est pas remise en cause (à ce titre, la France n'a pas ratifié la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires).
Il s'agit en effet d'une question cruciale. Elle ne concerne pas seulement les problématiques de politiques intérieures américaines, cette prédominance des hispaniques et des afro-américains aura une répercussion déterminante sur la politique étrangère américaine, notamment concernant son soutien indéfectible à l'Etat d'Israël.

Nous ne retrouverons certainement plus jamais l'Amérique de Nixon, les wasp sont désormais minoritaires, la question est de savoir si l'élection d'Obama se révèle être une anomalie de l'Histoire ou au contraire représente un symptôme de l'Amérique en devenir.

L'étude du Pew Research Center est particulièrement pertinente 2012 generation gap, l'ouvrage d'Amy Greene, L'Amérique après Obama est également interessant, bien qu'élaboré sous un prisme "gauchisant".
« Nous ne retrouverons certainement plus jamais l'Amérique de Nixon, les wasp sont désormais minoritaires »

Personnellement, j'aimerais autant que l’Amérique anglo-saxonne ne soit pas définie comme “Amérique de Nixon”. Dans mon esprit c’est plutôt l’Amérique d’Henry James, de Tom Sayer, d’Emily Dickinson, de Faulkner, de Pynchon, de Charles Ives, de Roosevelt, de Milton Avery....
Francis Marche, vous avez raison de souligner la différence entre la situation américaine et celle que nous connaissons. Néanmoins, n'oubliez pas que les territoires qui composent le sud-ouest des Etats-Unis étaient extrêmement peu peuplés avant la guerre américano-mexicaine de 1846. Au Texas, par exemple, il n'y avait que quelques milliers de Mexicains avant l'indépendance acquise en 1836. De fait, il me semble que ceux qui ont été victimes d'un grand remplacement dans cette zone sont les différentes population indiennes, et non les Mexicains.
Certes, la situation américaine est différente de celle que nous connaissons en France. Cependant, si le propre de l'identité américaine est sa diversité, cette identité ne risque-t-elle pas d'être anéantie à terme par la surreprésentation d'une des composantes de sa diversité ?
Sans exprimer d'opinion sur les affaires intérieures des Etats-unis d'Amérique, ni sur la teneur des communiqués, je crois intéressant d'apporter quelques précisions à la formule "de ne plus expulser les immigrés clandestins de moins de trente ans qui sont présents sur le sol des États-Unis".

Le texte exact, qu'on trouve facilement sur le site du ministère de la Sécurité intérieure (j'adopte les termes français pour les notions juridiques, ils sont inexacts mais compréhensibles), fixe les limites suivantes applicables à l'immigrant en cause qui :


came to the United States under the age of sixteen;


Doit être venu sur le territoire des Etats-unis avant l'âge de seize ans


has continuously resided in the United States for a least five years preceding the date of this memorandum and is present in the United States on the date of this memorandum;

Doit y avoir résidé de façon continue pendant au moins cinq ans avant la date de ce texte, et s'y trouve à cette date


is currently in school, has graduated from high school, has obtained a general education development certificate, or is an honorably discharged veteran of the Coast Guard or Armed Forces ofthe United States;

Suit un enseignement, a un diplôme du niveau baccalauréat ou à défaut GED, ou bien est un ancien militaire libéré avec mention "honorable" ;

has not been convicted of a felony offense, a significant misdemeanor offense, multiple misdemeanor offenses, or otherwise poses a threat to national security or public safety; and


N'a pas été condamné pour crime, pour délit graves, ou une pluralité de délits mineurs, et ne présente pas de menace pour la sécurité nationale ou la sécurité publique.

is not above the age of thirty.


N'a pas plus de trente ans.
Thomas Pynchon est connu de la jeune génération, voir les Simpsons (ce n'est pas un canular) :






Pour nos amis qui lisent ceci depuis les Etats-unis, je crois reconnaître l'accent de Long Island (des âmes sataniques disent que Bugs Bunny parle avec l'accent de Brooklyn).
Christopher,

Je pense que la remarque de Francis ne peut pas être balayée aussi simplement. Il nous rappelle que les Etats-unis sont une nation de peuplement, que, pour parler moderne, l'ADN des Etats-unis contient un désir d'immigration.

En somme, si les Français descendent de l'union de Clovis et de Clotilde et plantent barrèsiennement leurs racines dans le sol, les Américains se contentent de descendre du bateau.
Cher Jean-Marc,

Avant de descendre de l'union de Clovis et de Clotilde, il leur a fallu descendre de cheval.
L'Amérique d'Emily Dickinson, des chansons de Stephen Fosters qui sont souvent à peine plus que des berceuses, et des romans de James Oliver Curwood qui ont pour théâtre un wilderness aussi féroce qu'optimiste, jamais moral, celle de l'amoralisme d'un Jack London et des invraisemblables et nietzschéennes épopées de Cormac McCarthy dont Blood Meridian (ayant pour théâtre les rives du Rio Grande), écrites encore jusqu'en des 1985.

D'Emily Dickinson, ceci: sur la paradoxale exultation qu'inspire l'air du large et qui se trouve n'être accessible qu'au natif de l'intérieur des terres:


EXULTATION is the going
Of an inland soul to sea,—
Past the houses, past the headlands,
Into deep eternity!

Bred as we, among the mountains,
Can the sailor understand
The divine intoxication
Of the first league out from land?


Cette Amérique-là n'a rien à craindre d'un Grand Remplacement et en cela constitue une exception parmi les nations, jamais un modèle. Nous n'avons pas à la commenter. Son gigantisme et son unicité ne nous regardent pas.
Stephen Foster, pas Fosters. Tous les Français connaissent Old Black Joe.
Citation
Cette Amérique-là n'a rien à craindre d'un Grand Remplacement et en cela constitue une exception parmi les nations, jamais un modèle. Nous n'avons pas à la commenter. Son gigantisme et son unicité ne nous regardent pas.

Vous voilà censeur et prophète, cher Francis Marche. Why not !
A partir du moment où les premiers immigrants européens ont fait table rase de la civilisation originelle de l'Amérique, qu'ils n'ont pas fusionné avec le peuple indien et sa culture, ne se sont assimilés ni à l'une ni à l'autre, imposant cette non assimilation comme modèle, il était logique que tous les nouveaux immigrants conservassent leur culture et leur langue. Peut-être qu'aujourd'hui, d'ailleurs, si des immigrants sioux venaient en grand nombre d'un autre pays, ils auraient bien moins de mal à conserver leurs us et coutumes ainsi que leur langue que ceux d'il y a un siècle sur leur territoire d'origine. Ce multiculturalisme pourra faire illusion tant que la fierté d'être citoyen de la première puissance mondiale tiendra lieu de patriotisme et que rien de fondamental n'opposera entre elles des communautés, vivant, néanmoins, prudemment, séparées les unes des autres, car si le modèle "soft" de non assimilation est basée sur la tolérance des autres cultures, poussé à l'extrême, radicalisé, il débouche, au contraire, sur la guerre inter ethnique pour en finir avec celles-ci, comme cela s'est passé précisément aux débuts de l'histoire des USA.
On ne saurait mieux dire, chère Cassandre. Tout ce que vous dites n'a pourtant rien de prophétique.
Je ne sais pas si l'on peut parler de non-assimilation entre peuple indien/culture indienne et migrants d'origines européennes en Amérique du Nord. Je ne suis pas expert de la question comme peuvent l'être Bruno Chaouat, Chatterton ou l'irremplaçable M. Varichkine, mais je crois pouvoir vous dire que la culture native american est très présente dans l'inconscient de cette nation et dans celui du Canada. Pour ne rien dire du métissage qui a véritablement eu lieu (comment sinon, pourrait-on en parler autant chez nous et ailleurs, si pareil modèle n'avait jamais existé !). La fusion des cultures dans l'ensemble du continent nord-américain avait lieu avant que l'offensive coloniale ne se constitue de manière programmée, institutionnelle et géopolitique. Les Etats-Unis ont connu toutes les formes de guerre possibles, et la guerre ethnique n'en a été qu'une parmi d'autres (la guerre de Sécession ne fut pas particulièrement ethnique à moins d'en étirer le concept jusqu'à l'absurde). Je ne crois pas non plus que le "multiculturalisme" dont on fait la retape en Europe aujourd'hui ait jamais été à l'ordre du jour aux Etats-Unis d'Amérique, pays qui revendique une culture et une identité américaine fusionnelles, en tout cas syncrétiques, et non une mosaïque de cultures, ou une balkanisation des identités.
Pour aller dans le sens de Francis, il me semble (et il semble aux statistiques) que les personnes "immigrées de seconde génération" soient "américaines", en tout cas infiniment plus que leurs parents, alors que, curieusement, on assiste au phénomène contraire en France.

D'autre part, la "communauté hispanique" se fond, à cette seconde génération, dans le moule américain.

L'ancien Gouverneur de Floride, Jeb Bush, est marié avec une "latina", par exemple.

Le quart des mariages impliquant un (ou une, chiffres équivalents) hispanique a lieu avec un (ou une) non hispanique.

[www.pewsocialtrends.org]
En France, un jour de fête nationale, l'immigré ou le Français d'origine étrangère, ne brandit qu'un seul drapeau, celui de son pays d'origine. Il est d'emblée dans la provocation, ou, à tout le moins, exprime-t-il une ambivalence dont la portée symbolique peut lui échapper. Aux États-Unis, dans un contexte similaire, un Colombien ou un Haïtien, détenteur d'une carte verte ou vivant depuis des années dans une semi-clandestinité, arborera, lui, les couleurs de son pays d'origine et celles de sa patrie d'adoption.
C'est ce que j'ai voulu dire : la fierté d'être citoyen de la première puissance du monde et un patriotisme encouragé par l'état américain quelle que soit la couleur politique du gouvernement, tempère la logique du multiculturalisme C'est l'exact contraire de ce qui se passe chez nous où, ironie de l'histoire, nous sommes en train, après l'avoir importé des USA, d'aller vers un multiculturalisme que ne tempère aucune fierté d'être citoyen français, aucun patriotisme c'est à dire bien plus radical que celui qui sévit en Amérique. Il n'e reste pas moins que les Hispaniques sont bien plus proches culturellement des "wasps" que les musulmans ne le sont des Européens de souche. Je reste néanmoins persuadée que si les USA devenaient une puissance de second ordre, cette fierté et ce patriotisme s'affaibliraient beaucoup.

Pour répondre à Francis : que la culture "native amrican" soit très présente dans l'inconscient américain, je n'en doute pas, et il y a de quoi ! N'empêche : force est de constater qu'il n'y a guère d'Américains indiens dans les instances gouvernementales de ce pays, qu'ils ne semblent être investis d'aucune autorité particulière dans quelque domaine que ce soit, pas même dans les films où l'on ne voit jamais un avocat, un juge, ni un inspecteur de police indien.
Citation
N'empêche : force est de constater qu'il n'y a guère d'Américains indiens dans les instances gouvernementales de ce pays, qu'ils ne semblent être investis d'aucune autorité particulière dans quelque domaine que ce soit, pas même dans les films où l'on ne voit jamais un avocat, un juge, ni un inspecteur de police indien.

C'est assez simple pourtant.

Une parte importante des gens d'origine indienne se sont fondus dans la masse blanche et leur couleur de peau s'est diluée au cours des deux derniers siècles. Les autres sont parkés dans les réserves et vivotent plus ou moins misérablement même si beaucoup de nations indiennes ont réussi à obtenir le droit d'ouvrir des casinos sur leur territoire ce qui les a considérablement enrichi.

Il ne faut pas oublier aussi qu'à l'arrivée des anglais il y a eu une collaboration immédiate avec les tribus indiennes et que les problèmes aigus et les guerres entre les colons, l'Etat fédéral et les indiens virent essentiellement le jour lors de la poussée vers l'ouest cad au 19 ème siècle. Avant les européens restaient cantonnés sur la côte est.

Pendant presque trois siècles les tribus à l'ouest du Mississipi ne furent pas dérangées le moins du monde et continuèrent à entretenir l'état de guerre permanent qui était leur mode de vie depuis des millénaires.
Dès les premiers temps de la colonisation de l'Amérique les nations indiennes furent parties prenantes des conflits et rivalités qui opposaient les protagonistes européens; ces indiens servirent d'auxiliaires aux pionniers, d'alliés aux colons, et aux puissances engagées dans la guerre de Sept ans sur le sol du Nouveau monde. Iroquois avec Yankees, Hurons avec Français, etc. Les romans de Fennimore Cooper, après tout, donnent une image assez précise de ce qu'était ce monde en formation duquel l'élément native american était une composante essentielle. Cet élément est un ingrédient intime de ces nations d'Amérique du Nord (E-U et Canada), il est incorporé à son sang (comme le rappelle Rogemi) autant que dans son histoire. Ce qui s'est passé par la suite à l'Ouest du Mississippi est un peu différent et l'on pourrait pour cette époque ultérieure parler de guerre ethnique en effet, quand des civils venus de l'Est étaient pris pour cible (comme dans le poème de Rimbaud ou les mauvaises copies de journalistes français) par les Indiens.

Vouloir compter les "juges" ou les "shérifs" indiens dans les productions cinématographiques américaines me paraît hors débat. Un peu comme si l'on se prenait à vouloir dénombrer des "auvergnats authentiques" dans les castings des films français subventionnés.
Ce qui s'est passé par la suite à l'Ouest du Mississippi est un peu différent et l'on pourrait pour cette époque ultérieure parler de guerre ethnique en effet, quand des civils venus de l'Est étaient pris pour cible (comme dans le poème de Rimbaud ou les mauvaises copies de journalistes français) par les Indiens. "

Mais, cher Francis, vous parlez de cette période comme si elle était négligeable eu égard à la précédente alors qu'elle me semble , au contraire, déterminante dans les rapports des Indiens avec les Européens. Ce n'est pas pour rien que l'on parle de "conquête" de l'ouest, conquête-colonisation sur laquelle se sont construits les USA, et dont le sentiment ne pouvait exister chez les Indiens avant qu'elle n'ait commencé, d'où leurs bons rapports avec les Européens.
Citation
Ce n'est pas pour rien que l'on parle de "conquête" de l'ouest, conquête-colonisation sur laquelle se sont construits les USA, et dont le sentiment ne pouvait exister chez les Indiens avant qu'elle n'ait commencé, d'où leurs bons rapports avec les Européens.

C'est marrant mais il y a un phénomène peu connu. Les indiens ne connaissaient pas le cheval et l'arrivée de cet animal (importés par les espagnols) a complétement bouleversé de fond en comble leur mode vie car avant ils faisaient tout à pied.

Grâce au cheval de nombreuses tribus bélliqueuses ont quitté le nord froid pour s'installer dans le sud plus clément. En fait les colons en provenance de l'est se sont retrouvés souvent face à des indiens qui vivaient de pillages et de rapines et qui étaient eux-mêmes dans ces territoires de nouveaux arrivants.

La tribu des Commanches était je crois originaire du Canada.
En effet, cher Rogemi, j'ignorais ce " détail ".

Il n'empêche qu'il devait y avoir des tribus indigènes nstallées, elles, depuis longtemps sur lesquelles s'exerçaient ces pillages et ces rapines ...
Il n'e reste pas moins que les Hispaniques sont bien plus proches culturellement des "wasps" que les musulmans ne le sont des Européens de souche.

Cassandre, une fois de plus, parle d'or. C'est bien là le point essentiel.

Les hispaniques, comme on dit, ont des façons de penser fort proches de celles de la majorité des Américains, et les assimiler, ne serait-ce que par la bande, aux nouveaux immigrés que reçoit l'Europe est aussi pertinent que d'assimiler ces nouveaux immigrés aux Espagnols, Italiens et Portugais accueillis chez nous.
Citation
Il n'empêche qu'il devait y avoir des tribus indigènes installées, elles, depuis longtemps sur lesquelles s'exerçaient ces pillages et ces rapines ...

Hélas les indiens étaient entre eux sans pitié et les commanches par exemple ne faisaient pas de quartier. Les prisonniers étaient torturés pendant des jours et mourraient dans des supplices atroces.

Mais avant l'arrivée de l'Etat fédéral sur la "Frontier" les missionnaires avaient déjà largement christianisé la plupart des tribus indiennes en modifiant en profondeur leur mode de vie.

A ce propos il faut souligner que la conversion des tribus indiennes se fit souvent spontanément car les missionnaires torturés restaient dans la douleur stoiques et supportaient les pires supplices sans broncher et cela stupéfiait les indiens qui en tiraient la conséquence qu'un Dieu qui suscitait une telle abnégation était supérieur au leur.
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Il n'e reste pas moins que les Hispaniques sont bien plus proches culturellement des "wasps" que les musulmans ne le sont des Européens de souche.

Je vous rappelle quand même qu'un grand nombre d'hispaniques sont blancs tout simplement cad d'origine européenne.
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