Foot : le cri du cœur d'Eric Zemmour

C'est exactement ce que je pense.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

On peut ne pas être d'accord avec lui en ce qui concerne Zidane mais Zidane au moins il voulait gagner à tout prix alors que les titulaires actuels s'en contrefoutent.

Il faudrait mettre tout le monde à la porte et repartir à zéro.

Hmmm. Le "Vous n'en êtes pas digne" final est injuste car trop englobant : si certains joueurs n'avaient rien à faire là (souvent les anciens de la désastreuse Coupe de monde) et sont retombés dans leurs travers, d'autres ont au contraire bien défendu leurs couleurs. Cette fin de parcours n'est pas honteuse.

Stéphane,

Il faut plutôt voir le propos général, je pense.

Comparons la France avec l'Espagne et la Suède : un coupe de balai dans cette équipe et cette fédération (qui agit par délégation de la puissance publique) est indispensable, ça suffit.

Oui, je suis d'accord, un coup de balai.

(Très beau but d'Ibrahimovic contre la France.)

Quand on voit comment les croates, les danois ou même les anglais se sont battus jusqu'à leur dernières forces pour leur équipe et leur pays on a honte de cette équipe de France où des petits bouffons maghrébins font la loi.

C'est plus compliqué...

Je sais ... en deuxième mi-temps contre l'Espagne Ribéry et d'autres ont mouillé le maillot ...

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Chaque joueur a touché l'équivalent de six ans de smic pour ses exploits lors de cette compétition. A l'arrivée au Bourget, seuls quelques uns ont jugé souhaitable d'aller saluer la poignée de supporters qui les avaient attendus sous la pluie, motivés par on ne sait quel désir de leur apporter une ultime consolation, dont ces enfants gâtés n'avaient nullement besoin. Un grand nettoyage s'impose en effet dans cette équipe.

Au Bourget, les fans en questions étaient pratiquement tous des Arabes et des Noirs. Les principaux fauteurs de troubles et sources de honte de l' Équipe de France s'appelant Nasri, Ben Arfa et M'Vila, auxquels il faut ajouter cet affreux jojo qu'est Ménez, dont l'expressivité toute entière s'inspire du mode d'être "caillera", on peut penser que ce comité d'accueil était aussi un comité de soutien. Soutien pas tout à fait conscient de la banlieue à ses enfants terribles, héros millionnaires, agressifs et écervelés ayant envoyé sur les roses et humilié le sélectionneur national? C'est possible. Sélectionneur qui, ironie de cette éloquente histoire, se nomme Blanc (facétie du signifiant aurait dit Lacan). Je doute que Laurent Blanc, plutôt droit dans ses bottes (ascendance cévenole oblige), reste à la tête de cette équipe sur laquelle, comme on pouvait s'y attendre, il n'a pas pu asseoir son autorité.

Le soi-mêmisme du foot, ou autrement dit B YOURSELF

[www.psg.fr]

Il y a le jeu du foot, l'argent du foot et les olibrius du foot ;
mais il y a aussi les mots du foot et leurs cortèges de phrases creuses...
" la moitié de l'information est immanquablement consacrée à la sacro-sainte baballe ( oui, euh je crois qu'on a retrouvé nos sensations, mais il faut qu'on concrétise) " etc.
Pierre Jourde C'est la culture qu'on assassine Balland 2011

Je profite de ce premier message pour vous saluer tous.
Orphée qui, ne pouvant s'empêcher de regarder en arrière, perçoit "la grande disparition".

Bienvenue, cher Orphée !

Jean-Pierre Pernaut lâche quelques piques:

Un vrai feu d'artifice.

C'est bien de faire ça.

j'en a rien à foot

Heureusement qu'il y a toujours M. Dardanus pour relever le débat chaque fois que la conversation semble s'essouffler.

Citation
Comme le dit l'ami Marche, je crois qu'il faut voir cela de plus haut...

Attention ! de trop haut, on ne voit plus rien.

Qu'on ne dise aucun mal ni ne touche un cheveu de notre Dardanus, Diogène de l'In-nocence !

En parlant de Zemmour :

[www.lepoint.fr]

l'idée d'une chronique chez Ardisson, à la place de Guillon qui plus est, est coquasse.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Très caustique effectivement mais on aura remarqué que presque tous les commentaires sont en faveur de Zemmour.

C'est quand le chroniqueur monte sur ses ergots, Didier.

Intéressant !

Emmanuel Petit : "L'équipe de France est le reflet de la société"

Avec l'équipe de France, Emmanuel Petit a tout gagné : la Coupe du monde en 1998 et l'Euro deux ans plus tard. Personnage atypique de cette génération victorieuse, celui qui est devenu consultant sportif pour la télévision porte un regard sans concession sur ces Bleus qui se font plus remarquer par leurs frasques sur et en dehors du terrain que par leur performance. Pour mettre fin à ces dérapages, Emmanuel Petit propose notamment que "les joueurs participent au processus de sanctions." Entretien.

Les demi-finales de l’Euro débutent ce mercredi. Sans l’équipe de France. Normal ?

- Il n y a pas de surprises. Ce sont les équipes les plus méritantes que l'on retrouve dans le dernier carré. Le football est un sport collectif. L'Allemagne, l'Espagne, le Portugal (bien qu'il y ait de fortes individualités) jouent ensemble, au contraire de la France ou de la Hollande. La logique du football est respectée. Et tant mieux.

Après le fiasco de Knysna au mondial 2010, Raymond Domenech a fait office de bouc émissaire. Les insultes répétées de Samir Nasri aux journalistes pour ne citer que ce dérapage démontrent que le mal est plus profond…

- L'équipe de France n'est que le reflet de la société. L'individualisme règne. Le respect envers les ainés a disparu. Les jeunes ont pris le pouvoir. Tous ne se comportent pas ainsi évidemment. Beaucoup sont respectueux, valeureux, travaillent dur. Mais tout ce travail est remis en cause constamment par une minorité. C'est à l'image de ce qui se passe dans la société. Il y a une minorité qui outrepasse ses droits, qui n'a aucun respect des traditions, de la hiérarchie, des valeurs en général. Preuve que le mal est profond, ils ne se respectent même pas entre eux.

Mais si les joueurs sont "coupables", les aînés, qui les encadrent, ont aussi une part de responsabilité en ne serrant pas la vis.

Doit-on en sanctionner certains comme le suggère la ministre des Sports Valérie Fourneyron ?

- Il faut sanctionner les joueurs en cause. Mais si sanction il y a, il faut taper là où ça fait mal. Au porte-monnaie. En les privant de primes et en leur infligeant des amendes par exemple. Les exclure quelques matchs de l'équipe de France serait inutile. Cet Euro en est l'illustration. Malgré les sanctions qui ont suivi le fiasco de Knysna, certains comportements ont perduré en Ukraine. Pourquoi ? Parce que les joueurs ne sont pas comptables du mauvais comportement de leurs coéquipiers. Si l'on veut tirer les leçons de ces désastres à répétition, il faut les responsabiliser. Je suis pour que les joueurs participent au processus de sanctions. Dès lors que de telles décisions sont prises unanimement, elles sont mieux acceptées.

Dans une interview au "Nouvel Observateur" en août 2011, vous proposiez "d’inculquer aux joueurs des notions morales, car tout part à la dérive, l’égoïsme règne, la notion de fidélité a disparu." L'éducation des jeunes footballeurs est-elle à revoir ?

- Les footballeurs vivent dans un monde déconnecté de la réalité. Ils passent très vite du statut d'anonyme à celui de star. Non seulement, ils n'y sont pas préparés, mais le plus souvent, ils ne le méritent pas. Là est le nœud du problème. Aujourd'hui, après six bons matchs, certains joueurs se permettent de remettre en cause le contrat qu'ils ont signé quatre mois auparavant. Parce qu'ils gagnent des sommes hallucinantes, certains se croient au dessus de tout.

"Rééduquer" les joueurs passe donc par une refonte totale du système. Cela ne sera possible que s'il y a une réelle volonté des institutions sportives. Malheureusement, les messages envoyés par les dirigeants de la FIFA, comme de l'UEFA d'ailleurs, ne sont pas rassurants. Ils sont dans la réaction. Jamais dans l'anticipation. Comme les politiciens, ils vont dans le sens de la vindicte populaire et médiatique.

Votre génération a tout gagné. Mais elle baignait aussi dans ce football business que vous dénoncez. Quelle était la différence avec l’équipe actuelle ?

- Sans angélisme, je crois que notre génération est la dernière à avoir été plus motivée par la reconnaissance que par l'appât du gain. Nous voulions faire la une des journaux. Avec les succès de 1998 (Coupe du monde) et 2000 (Euro), bien sûr que l'argent a coulé à flot, mais le football était encore à l'époque basé sur la méritocratie. Il y a avait aussi un respect des valeurs du sport et des anciens. Parce que les clubs inculquaient encore certaines traditions. Aujourd'hui il n'y a pas plus de passage de relais. Je suis désabusé de voir à quel point les dirigeants actuels du football s'en moquent royalement. Tout ça encore et toujours parce que l'argent a pris le pas sur tout le reste.

Vous êtes le premier critique de la génération 98. Pourquoi ?

- Sans en avoir pleinement conscience, notre génération a permis à certaines dérives d'émerger. Le foot business a pris toute son ampleur après notre double titre. Si nous en sommes là aujourd'hui, c'est aussi parce que personne n'a eu alors le courage de réglementer le système avant qu'il ne s'emballe.

Enfin, comment voulez-vous que les jeunes joueurs se comportent correctement quand leur icône, Zinedine Zidane en l'occurrence, ne s'excuse pas après son fameux coup de boule en finale de la Coupe du monde 2006 ? Pire, le président de la République de l'époque l'a excusé. L'exemple doit venir d'en haut.

Laurent Blanc, dont l'avenir en Bleu est incertain, et le président de la FFF, Noël Le Graët, candidat à sa succession, sont mis en cause. Votre avis ?

- Tout n'est pas à jeter à la poubelle. Ils ont abattu un gros travail pour redorer l'image du foot français. Mais trois garnements ont tout fait voler en éclats.

Sur le plan du jeu, Laurent Blanc s'est montré incohérent avec le discours qu'il a tenu en prenant ses fonctions il y a deux ans. Il ne peut pas se réclamer du Barça et jouer aussi défensivement face à l'Espagne. S'il continue dans sa mission, il devra revoir sa copie.

Pour l'heure, je pense que Laurent Blanc comme Noël Le Graët en ont plus que marre de ces joueurs qui ne pensent qu'à eux.

La source i c i

Comme quoi, point n'est besoin d'avoir fait des études mirobolantes et d'être sociologue appointé pour dire des choses intelligentes.

Tout est dit.

J'ai toujours été frappée par l'air intelligent et la réserve d'E. Petit qui, de surcroit, très beau gosse, avait tout pour la ramener et ne l'a jamais fait.


"Avec les succès de 1998 (Coupe du monde) et 2000 (Euro), bien sûr que l'argent a coulé à flot, mais le football était encore à l'époque basé sur la méritocratie. Il y a avait aussi un respect des valeurs du sport et des anciens."

Ce commentaire d'E. Petit me fait penser à un autre fil de discussion sur le travail . Je crois que ce qui se passe dans le foot se passe aussi dans le domaine des autres professions, à tous les niveaux. Hier par exemple, les mineurs, les métallos, les soudeurs, les verriers, loin de se plaindre de la dureté de leur métier en étaient fiers. Ils avaient d'ailleurs le sentiment d'appartenir à une sorte d'aristocratie ouvrière. Ils mettaient un point d'honneur à faire un travail parfait et à entretenir consciencieusement avec une sorte de respect les outils de leur labeur. Je ne dis pas que l'argent ne comptait pas mais cette fierté d'accomplir à la perfection son travail, d'autant plus grande qu'il était plus dur, comptait au moins autant. Et on trouvait cet état d'esprit dans la plupart des métiers. Or aujourd'hui, il semblerait que la seule fierté que l'on tire du travail que l'on fait soit l'argent.

J'ai l'impression que cet état d'esprit perdure encore dans le domaine de la danse classique ( excusez-moi de prendre parfois exemple sur celle-ci, mais ayant longtemps cru dans ma jeunesse que je me consacrerai à cet art, m'y référer me vient naturellement à l'esprit) . En effet, les danseuses mettenrt un point d'honneur à ne jamais se plaindre des douleurs -- très réelles -- que leur art fait endurer à leurs pieds. Mieux : plus elles souffrent plus elles en tirent gloire, car c'est la preuve que pour elles aucun sacrifice n'est trop grand pour l'amour de l'art. C'est à celle qui, en ôtant ses chaussons, exhibera, sous l'oeil presque jaloux des autres, les orteils les plus meurtis d'ampoules et les plus saignants .

( voilà : c'était ma rubrique "danse " art un tantinet méprisé sur ce forum )

"Je crois que ce qui se passe dans le foot se passe aussi dans le domaine des autres professions, à tous les niveaux."

Galvaudeux à tous les étages, oui.

Euro 2012. L’équipe La Plus Homogène Triomphe

Mais a-t-on le droit de le dire ?

Citation
L'Invincible Armada

Contrairement aux mensonges des mondialistes métisseurs qui nous affirment de façon éhontée que l’immigration et le métissage sont des chances pour nos races vieillissantes et consanguines, le succès des Espagnols démontre que l’homogénéité est une force. Une équipe homogène, c’est-à -dire composée uniquement de Souchiens, à une âme et cela se ressent dans le jeu. Car ne l’oublions pas la race ne se définit pas exclusivement par des caractères physiques extérieur, mais également par une âme et un esprit communs développés au cours de centaines voir de milliers d’années de vie commune. Des siècles de vie commune sur une même terre façonnent l’esprit et l’âme d’un peuple et crée une cohésion d’ensemble. L’équipe est soudée par un esprit commun. De l’autre côté, l’Allemagne, l’Angleterre, les Pays-Bas et surtout la France, nations phares du multiculturalisme regardent les trophées passer devant leur nez en faisant semblant de ne pas comprendre.

Citation
Didier Bourjon
Coquasse ?

Cher monsieur Bourjon, sachez que je suis allé me confesser dès hier pour cette faute grossière. Dieu m'a pardonné, et vous ?

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Je ne sais si cela tient aux qualités d'expression du dirigeant ou à celles du quotidien de référence mais cet article est à peu près incompréhensible, bien qu'on saisisse parfaitement la cocassité épocale de sa ligne directrice : chanter l'hymne mais en silence, sanctionner mais sans victimiser, sans délai mais après les vacances ...

Cela me rappelle les heures les plus sombres de notre histoire :

Chez les Allemands, on aimerait que les joueurs chantent l'hymne national

[www.20minutes.fr]

Ce qui est rassurant, c'est de voir que ces sportifs ne sombrent pas dans la dépression après un tel Euro (ici Samir Nasri se remet doucement de toutes ses mésaventures).

[twitter.com]

Citation
Chez les Allemands, on aimerait que les joueurs chantent l'hymne national

Vous savez dans l'équipe d'Allemagne il y a deux polonais, un turc et un tunisien d'origine. Ces quatre joueurs ne chantent jamais l'hymne national. Les autres le murmurent plus ou moins. De toute facon avec la culture de la repentance qui a atteint en ex RFA ces derniéres décennies des sommets dans l'auto-répugnance il est difficile de leur demander de le chanter à tue-tête comme les italiens.

La FIFA baisse sa culotte (besoin d'argent) mais la FFF se tâte :

On connaît leur courage légendaire