Précisions sur un "fait divers"

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Autres informations ici : [www.mediaslibres.com]

J'espère bien qu'on renverra les parents du meurtrier dans leur contrée d'origine, où M. Poutine, qui n'a pas la mollesse pour défaut, leur réservera l'accueil qu'ils méritent. Cela devrait inciter les rejetons de parents de ce genre à maîtriser leurs instincts.

Quant au meurtrier, je reste stupéfait de la mansuétude de la presse à son égard.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Ce n'est pas la justice française qui irait traquer ce petit meurtrier jusqu'au fond des chiottes, comme avait dit le Président Poutine à l'endroit des méchants Tchétchènes.

Citation
Didier Bourjon
Sa mansuétude, et ses euphémismes (à dire le moins).

L'euphémisation est le dernier recours des journalistes devant la dure réalité de la vie.
Avec l'oubli des patronymes.

Oui mais songez à la situation sociale du gamin quoi alors c'est vrai il a tué mais une bagarre ça se fait à deux et d'une et de deux peut-être que l'autre il l'a cherché c'est vrai qu'on saura jamais et puis y a toujours eu des bagarres dans les cours d'école mais on va pas quand même pas le mettre en prison vous voulez le mettre en prison vous savez y a rien de plus criminogène que la prison depuis le temps qu'y a des études là-dessus moi ce gosse y m'pose souci et comme toujours ça provoque des réactions racistes et nauséabondes et qui en plus sentent mauvais et puis moi je dis faut pas que ce soit une occasion d'en rajouter dans le rejet de l'autre et l'amalgame des affaires comme ça je vous rappelle que c'est du pain bénit pour Camus et sa bande.

La bande à Camus et la clique Bourjon, ou de Mandrin à Bonnot.

Citation
Jean-Michel Leroy
Ce n'est pas la justice française qui irait traquer ce petit meurtrier jusqu'au fond des chiottes, comme avait dit le Président Poutine à l'endroit des méchants Tchétchènes.

Ce n'est pas le genre de la maison effectivement.

Je dirai même plus :

C'est vrai qu'ce gamin tchétchène, c'est 'hun gamin qu'est en souffrance. Voilà quoi !

Messages ci-dessus proprement géniaux. Dans le fond comme dans la forme. Chapeau! (Mention spéciale à celui de Marcel Meyer, qui m'aura fait rire encore plus fort que celui de Stéphane Bily).

A noter que BFM TV excelle désormais dans la victimisation du coupable. En la matière, la chaîne a trouvé son rythme de croisière, une posture il est vrai indispensable pour durer au firmament des médias. Évoquant ce frappadingue tchétchène, sa passion pour la boxe, le fait qu'à 16 ans il se traînait encore en 3ème, ou encore que sa carrure lui permettait de faire régner la terreur dans la cour d'école (bref, rien que de très normal s'agissant d'un adolescent scolarisé), la présentatrice a usé d'un ton, ce matin, qui laissait poindre comme de la compassion. Un avertissement en creux, pour signifier, "Ne le jugeons, le pauvre!"

En tout cas, les Tchétchènes et l'école, ça n'a pas l'air de faire bon ménage (remember la prise d'otages de Beslan?)

Evidemment pas un journaliste pour évoquer ne serait-ce que la "possibilité" de renvoyer cette chance tchétchène (chance débarquée "chez nous" il y a 2 ans (je crois)) et toute sa smala dans son beau pays d'origine... Quant à établir un lien, fut-il le plus ténu, entre cette affaire et le Grand Remplacement, personne ne s'y risquera.

Le "stigmatisisme" voilà l'ennemi !

Expérience de chimie sociale : mettre 10 garçons élevés dans un pays en guerre, qui ont vu des chars et des bandes armées, des cadavres et des mitraillettes, qui pratiquent les sports de combats, dans une école fréquentée par 100 jeunes qui regardent Secret story et se baladent en baladeurs. Regarder le résultat 1 ou 2 ans après.
Elargir l'expé à la société entière : faire venir 1 ou 2 millions de Somaliens, Afghans et autres réfugiés de guerre à Bord-de-mer l'églantine et L'église-en-retz. Mesurer les effets pour trouver les points d"équilibre, la dynamique des force et les seuils de tolérance optimaux.

. Expérience de chimie sociale

L'explication par l'"expérience chimique" me satisfait grandement.


Ce message d'un internaute sur le figaro.fr :



Pourquoi est-il mort si brutalement ce jeune Killian ? - Il aurait, selon certains journaux, osé regarder Souleymane dans les yeux au lieu de baisser la tête… Et le « présumé » responsable, fort de son bon droit de caïd de 16 ans en troisième dans un collège de Rennes, aurait à priori explosé la tête de ce petit gamin sur le sol à coups de pieds, lui bloquant la carotide du bout du pied. Killian est mort, à 13 ans. - Normal ? Non. Abject ! Devons-nous nous souvenir de ce voleur de scooter qui dès l’accident avec les forces de police a eu droit, lui, à la visite d’Emmanuel Valls ? Killian a-t-il eu droit, lui, sur son lit d’agonisant, à la visite des plus hautes "huiles" de l’État ?


Imaginons l’inverse… Killian, 13 ans tabasse à mort Souleymane, 16 ans… Le MRAP, SOS-Racisme, la LICRA, et tout le toutim seraient intervenus en parlant des « heures les plus sombres de notre histoire ». Mais Killian avait 13 ans, il était Breton-de-souche, et cela suffira à atténuer, à expliquer, et bientôt à justifier (on y arrive...) la violence meurtrière de Souleymane. Alors pourquoi Valls n’est-il pas venu de suite ? Je pose la question. Pourquoi ces communiqués larmoyants de la part de ce gouvernement qui ne s’est pas donné la peine de se déplacer avant la mort de ce pauvre gosse-mort-pour-un-regard (ce fameux regard - vous connaissez, hein ?) ?

L’autre jour l’AFP parlait « des raids aériens israéliens visant des auteurs présumés d'attaques, amenant le mouvement Hamas à sortir de sa réserve en tirant une dizaine de roquettes contre Israël ».

Alors, hein, Killian a ouvert trop brutalement la porte des cabinets, amenant le collégien tchétchène à sortir de sa réserve. Et donc il y a eu une rixe. On pourrait dire que la récréation a été gâchée par une rixe.

Il faudrait écrire un bouquin sur la langue des médias.

Entre un bonhomme de treize ans et un de seize ans, il n'y a pas de rixe, il y a un lynchage.

A la mémoire de Killian (j'ai un neveu qui s'appelle Killian).

Citation
Chatterton
L’autre jour l’AFP parlait « des raids aériens israéliens visant des auteurs présumés d'attaques, amenant le mouvement Hamas à sortir de sa réserve en tirant une dizaine de roquettes contre Israël ».

Alors, hein, Killian a ouvert trop brutalement la porte des cabinets, amenant le collégien tchétchène à sortir de sa réserve. Et donc il y a eu une rixe. On pourrait dire que la récréation a été gâchée par une rixe.

Il faudrait écrire un bouquin sur la langue des médias.

Une altercation entre deux élèves ordinaires : c'est un inspecteur d'académie de Rennes qui a employé ces termes.

Le Monde : "Souleymane" devient "Vladimir" :

[www.lemonde.fr]

Ils précisent tout de même que le prénom a été changé : IL NE FAUT PAS CRÉER L'AMALGAME !

Citation
Stéphane Bily
Le Monde : "Souleymane" devient "Vladimir" :

[www.lemonde.fr]

Ils sont gentils, ils auraient pu prendre "Jean-François".

Y a-t-il beaucoup de Tchétchènes qui se prénomment Vladimir ?

Non, sauf si leur nom de famille est "Pourlalessive".

Citation
Jean-Michel Leroy
Y a-t-il beaucoup de Tchétchènes qui se prénomment Vladimir ?

Je ne sais pas.
Mais je crois bien avoir compris qu'ils avaient tous pour patronyme "Le Jeune".
Comme Martin autrefois.

(Cela n'a rien à voir, mais cette question des suffixes patronymiques vernaculaires m'a fait penser à celui des Géorgiens, qui souvent est ...shvili ; chaque fois qu'il est question d'un Israélien d'origine géorgienne, c'est immanquablement un ...shvili.
Or shvili, en hébreu, littéralement veut dire : Assieds-toi-moi. C'est dire qu'enfant, je considérai ces gens avec un regard étonné, qui vous invitaient par leur nom même à vous asseoir sur eux, sans que j'eusse pu encore identifier avec précision le caractère possiblement érotique de la chose, son seul aspect comique suffisait largement à faire ma joie.
Soit dit en passant, en prison militaire (oui, je suis un ancien convict), j'avais comme camarades des ...shvili, dont un colosse impressionnant à l'âme candide, qui étaient tous, autant que je me souvienne, des hommes charmants, malgré une réputation de rudesse et de dangerosité qui leur collait à la peau.)

qui étaient tous, autant que je me souvienne, des hommes charmants, malgré une réputation de rudesse et de dangerosité qui leur collait à la peau

Assieds-toi-moi: En effet, il adorait faire sauter les petits enfants sur ses genoux...

« C'est tellement violent qu'on se demande ce qui nous arrive », dit Gwenaëlle, mère de deux collégiens" (Nordéclair.fr).


Pourtant, depuis l'temps, ils devraient commencer à comprendre... avoir une petite idée de ce qui leur arrive, et qui risque fort de leur arriver de plus en plus souvent - et de plus en plus violemment.

Lénine appelait Staline « notre merveilleux Géorgien ». Mais bon, il n'était pas beaucoup juif.

A propos des juifs et des communistes, cette formule prêtée à un rabbin moscovite circa 1920, homme qui voyait clair :

C'est Lev Trotsky qui dépense, et ce sera à Leïba Bronstein de rembourser.

Une altercation entre deux élèves ordinaires : c'est un inspecteur d'académie de Rennes qui a employé ces termes.

Comment ai-je pu oublier l’altercation, véritable mot magique, à la fois des médias et de l’administration. Supposez qu’un collégien resté anonyme ait crevé, pour se venger, les quatre pneus de l’auto de son professeur. Et que celui-ci, qui a complètement perdu les pédales, parle de porter plainte — contre qui, on se le demande. Dûment convoqué par son principal, le professeur sera invité à s’expliquer par cette entrée en matière : « Parlez-moi de cette altercation ? »

Du vécu, cher Chatterton ?

Vu au journal télévisé de France 2 hier le reportage sur cette "altercation" :
que du compassionnel, de la mièvrerie ; "l'heure est au recueillement" comme ils disent souvent pour "euphémiser" la situation.
Rien, absolument rien sur l'explosion de la violence banalisée chez ces jeunes, les pulsions débridées, la toute puissance qui ne rencontre pas assez d'interdits dés le plus jeune âge et l'intolérance à la moindre frustration d'ego sur-dimensionnés.
Sans parler de la porosité entre le virtuel et le réel du fait de l'usage excessif des jeux vidéo.

On récolte ce que l'on sème...

Tout s'est déroulé suivant le canon. Le lâcher de ballons final n'a pas été oublié.

Oui.
Et le "ballon" de cette actualité se dégonflera rapidement comme une baudruche... jusqu'à la prochaine affaire.

A l'évidence, ces gens bénéficiant de l'asile politique ne se comportent pas en civilisés mais en barbares bafouant les lois de l'hospitalité.

Je me dis plutôt qu'un adolescent réfugié n'a pas les "outils" psychiques et intellectuels pour transformer en gratitude vis à vis du pays d'accueil les péripéties de son destin.

En d'autres termes on en attend trop, on s'illusionne sur les capacités d'intégration de bien des personnes.

Pour ma part, je considère qu'une famille de réfugiés qui manque de gratitude à l'égard de la France par le comportement d'un de ses membres doit être renvoyée manu militari dans son pays d'origine sans aucune possibilité de recours, à l'exception de celles qui ont avec la France un lien historique évident, par exemple les originaires du sud-est asiatique et les chrétiens du Levant..

Quand quatre ou cinq familles tchétchennes du genre de celle de Vladimir auront été ainsi poutinisées, vous verrez que les autres seront douces comme des agneaux.

"Caillasse ton chien, il t'adorera. Caresse-le, il te bouffera". Proverbe caucasien.

Citation
Jean-Marc
"Caillasse ton chien, il t'adorera. Caresse-le, il te bouffera". Proverbe caucasien.

Oignez vilain, il vous poindra
Poignez vilain, il vous oindra (Rabelais)

Hein ? Mais vous n’y êtes pas du tout. Il faut rétablir le lien pédagogique. Vladimir (le prénom a été changé) doit bien vite revenir en classe, parce qu’il ne faudrait pas qu’il se mette en retard dans sa scolarité. Donc prévoir une cérémonie brève mais émouvante où il sera accueilli par ses camarades, ses professeurs, et les autres membres de la communauté éducative (un lâcher de ballons, une distribution de bonbons), avant de reprendre sa place au dernier rang près du radiateur, à absorber tous ces merveilleux cours qu’il ne comprend pas parce qu’il ne parle pas français, et qu’il n’entendrait pas, même s’il parlait français, parce que ses camarades font trop de bruit.

Citation
Jean-François Chassaing

Citation
Stéphane Bily
Le Monde : "Souleymane" devient "Vladimir" :

Ils sont gentils, ils auraient pu prendre "Jean-François".

Parodiant Martin Hirsch, nous dirons que l'intégration sera réussie le jour où les journalistes nommeront Souleymane ou Mohamed un petit Jean-François, mineur, agresseur sauvage (présumé) d'un(e) camarade plus faible.

Un fait divers passé inaperçu: la disparition, la strangulation du vieux pays.
Ceci expliquant sans doute celà.
[www.polemia.com]

« Parodiant Martin Hirsch, nous dirons que l'intégration sera réussie le jour où les journalistes nommeront Souleymane ou Mohamed un petit Jean-François, mineur, agresseur sauvage (présumé) d'un(e) camarade plus faible. »

Bien vu.

Excellente mise au point sur Oplemia :
[www.polemia.com]

A Lyon, il y a quelques jours, un autre garçon de 14 ans a été aspergé d’essence au pied de l’immeuble du quartier des Marronniers, une autre cité « classée sensible ». Sensible à quoi ? Un jeune musulman a vidé une bouteille d’essence sur un autre du même âge, puis a mis le feu à ses vêtements. La victime a été brûlée au troisième degré, et a été transportée aux urgences par un voisin.
A Saint Denis en région parisienne, 5 jeunes musulmans de 14 à 16 ans ont violé une adolescente de 13 ans. A deux reprises. Ils sont tous scolarisés au collège Garcia-Lorca, à St Denis. Les viols se sont produits dans les parties communes de la cité. Deux filles ont joué les rabatteuses, elles ont manipulé l’adolescente pour l’entrainer vers l’endroit où elle a été violée, une première fois par cinq garçons, une seconde fois par trois d’entre eux.
La famille a décidé de quitter la ville le plus vite possible. Elle a peur de représailles pour avoir brisé la loi du silence dit la dépêche.
En septembre de l’année dernière déjà, à Carpentras, une trentaine de « jeunes » de 16 à 22 ans avaient été jugé pour avoir violé pendant un mois, dans des caves ou dans des hôtels, une jeune fugueuse de 14 ans, qui avait fini par s’enfuir. Le procès, qui laisse la justice transformer les violeurs en « enfants terribles » fut à vomir.
A Dignes-les-bains, le soir du 21 juin, la fête de la musique a dégénérée en affrontements communautaires. 200 musulmans ont attaqué le commissariat après que trois « jeunes » – trois musulmans donc, qui avaient agressé des policiers, se soient fait interpeller. Les policiers ont dû user de grenades lacrymogènes pour se dégager. Deux policiers ont été blessés et brièvement hospitalisés. Des enquêtes judiciaires, aussi coûteuses qu’inutile puisque ces barbares ne seront pas inquiétés, sont en cours.