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Communiqué n° 1404 : Sur l'assassinat d'un collégien pour manquement à la soumission exigée par son agresseur

Communiqué n° 1404, lundi 25 juin 2012
Sur l'assassinat d'un collégien pour manquement à la soumission exigée par son agresseur

Le parti de l'in-nocence exprime son horreur devant le meurtre d'un adolescent de treize ans à Rennes, en raison de son attitude insuffisamment soumise aux yeux de son agresseur, d'origine tchétchène, déjà connu des services de police mais “parfaitement intégré” — selon le discours obligé — depuis deux ans qu'il résidait en France. On voit par là que sa communauté, nombreuse dans la région, risque d'être à nouveau "stigmatisée" (comme peut-être sa religion), ce qui semble être la principale préoccupation des médias. La pusillanimité de la presse écrite et parlée, sur ces sujets, n'a d'égal que son déchaînement idéologique à la moindre expression critique à l'encontre de l’immigration massive et de peuplement qui a atteint désormais, à force de contre-colonisation destructrice, un niveau mettant en danger la survie même du pays comme tel, sur tous les plans, et d'abord celui de sa civilisation.

Le parti de l'In-nocence remarque que ce "fait divers" s'inscrit dans une longue et impressionnante suite (largement tue) de violences parfois extrêmes dont le racisme à l'encontre des "souchiens" ou apparentés et l'antisémitisme sont la raison essentielle. Leur rythme va s'accélérant. Elles expriment toute la réalité des pressions ethniques ou religieuses qui sapent notre société, avec la généralisation de la peur, la multiplication des menaces, l’apprentissage de la soumission. Face à cette décomposition du contexte social sous la pression terrible de l’obligatoire "vivrensemble", au sein de cet enfer si bien pavé de bienpensance irénique et menteuse, les Français sont désarmés, et cela même juridiquement, souvent, soumis qu'ils sont à l'obligation de retenir jusqu’à leur pensée pour consentir et parvenir à vivre dans un réel faussé, renversé, embué par l'interdiction de nommer ce qui survient.
Les lycéens de première, dans ma région, ont eu, pour leur épreuve de français, à examiner trois textes de trois auteurs : Jean de Léry, Montaigne, Levi-Strauss.

Première question :

Quelles qualités des peuples du Nouveau Monde les textes proposés mettent-ils en relief ?


Sujet de dissertation :

Dans le premier livre des Essais, Michel de Montaigne explique que, pour se former, il faut "frotter et limer notre cervelle contre celle d'autrui."
En quoi peut-on dire que l'humanisme, à la Renaissance, se caractérise par une ouverture à l'autre et une interrogation sur l'autre ?
Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur les textes du corpus et sur vos connaissances et lectures personnelles."


On récite la messe, on obtient un 17.
Cher Orimont, je peux vous assurer que ce sujet a désespéré mes collègues, car leurs élèves sont désormais incapables d'y répondre, en dépit des cours qu'ils ont reçus sur l'humanisme de la Renaissance.
Aucune importance, bien sûr. Le sujet ne porte évidemment pas sur "l'humanisme de la Renaissance" qui n'est qu'un prétexte à faire réciter le catéchisme bien-pensant.
Utilisateur anonyme
26 juin 2012, 09:41   Re : Pendant ce temps, la messe continue
La distinction entre assassinat et meurtre est-elle une finasserie de juriste et considérez vous qu’en langage courant ces mots sont synonyme ? Car pour un juriste, ici, nous sommes en présence d' un meurtre pas un assassinat.
Utilisateur anonyme
26 juin 2012, 09:52   Re : Pendant ce temps, la messe continue
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
26 juin 2012, 10:14   Re : Pendant ce temps, la messe continue
Citation
Didier Bourjon
Tout d'abord, ce sont de très vieux mots qui ont au cours des siècles eu différents emplois. La distinction que vous indiquez, technique et juridique, relativement récente, coexiste avec des sens plus généraux, mais tout aussi corrects (cf. le Littré). Enfin, même sur le plan juridique et comme vous le savez sans doute mieux que moi, la loi vient d'évoluer en intégrant la notion de "guet-apens" comme condition d'attribution du qualificatif "d'assassinat".

Cela étant, est-ce bien là l'essentiel de ce qu'il y a à dire de cette affaire, et de ce communiqué ?


Ce n’est pas l’essentiel, mais comme je suis d’accord avec le communiqué je trouve d’assez peu d’intérêt d’écrire « oui je suis bien d’accord ». Je voulais simplement savoir incidemment , si, pour les amateurs de belle langue, un meurtre était un assassinat. Les juristes font la différence depuis 1810. L’intérêt est que la peine n’est pas la même.
Pour le « guet-apens » le législateur maintenant considère qu’il peut y avoir guet-apens sans préméditation, je ne vois pas trop comment, mais le législateur a toujours raison. Mais ce n’est sans doute pas le lieu de ce genre de discussion.
Utilisateur anonyme
26 juin 2012, 10:43   Re : Pendant ce temps, la messe continue
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Pour le guet-apens, je pense, Jean-François, qu'il s'agit de la circonstance aggravante, qui joue comme la préméditation.

Supposons par exemple que Vladimir guette sa victime pour la détrousser et que, dans le feu de l'action il commette un meurtre. La circonstance de guet-apens transforme en quelque sorte ce meurtre en assassinat.
En gros pour le juriste la distinction (meurtre – assassinat) réside en l’unité ou la non unité d’action. Dans le meurtre il y a réponse immédiate par homicide à un fait. Dans l’assassinat il y a élaboration d’une stratégie qui conduit à l’homicide.
Pour le guet-apens (qui impliquerait, judicieusement selon Jean-Marc, la possibilité de préméditer une autre infraction que le meurtre) la loi est trop récente (2011) il n’y a pas de jurisprudence « dessous ».
Il paraît que le commandement biblique "tu ne tueras pas" correspond à une mauvaise traduction, ce commandement dirait "tu n'assassineras pas" dans une bonne traduction.
Chouraqui traduit par Tu n'assassineras pas mais la traduction du Rabbinat français dit Tu ne tueras pas.
Citation
Ostinato
Il paraît que le commandement biblique "tu ne tueras pas" correspond à une mauvaise traduction, ce commandement dirait "tu n'assassineras pas" dans une bonne traduction.

Effectivement je l'ai lu à plusieurs reprises, mais je ne suis pas assez compétant en la matière pour vous dire si c’est exact.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
En effet, le Commandement est : lo tirzach : tu n'assassineras pas.
"Tu ne tueras pas" se dit : lo taharog.
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