Lu dans le site du journal Sud-Ouest cet "article" qui illustre, à l'insu du journaliste qui l'a écrit et des "enseignants" qui ont répondu à ses questions, le drame qui mine l'école et la France.
Depuis plus de 10 ans, les souchiens ont tous ou quasiment tous retiré leurs enfants de ce collège, sis à proximité des lieux où sont établies les colonies islamiques de la ville.
Deux remarques. a) En 2012, les parents de ces élèves ont massivement voté Hollande et les socialistes. Ils font fuir à leurs enfants le vivre ensemble, mais ils en redemandent... pour les autres. C'est sans doute cela la schizophrénie sociale - à moins que ce ne soit du pur masochisme. b) Les 246 élèves, tous ou quasiment "divers", qui étaient encore inscrits dans ce collège, ont été inscrits (ou vont l'être) dans des collèges voisins. Combien de temps faudra-t-il pour que ces collèges, à leur tour, se vident de leurs élèves et ne soient plus que des écharpes d'Iris à la gloire d'une diversitude mortifère ?
«Jean-Monnet va fermer ses portes. Mais ce n'est pas pour ça qu'on va baisser les bras… ». Micro en main, Nabil, un élève de troisième, entame un slam sous le préau, devant l'ensemble de ses camarades. La matinée touche à sa fin. Tournoi de football, exposition de photos, spectacle de danses orientales… Plusieurs animations ont été organisées pour « célébrer » un événement dont tous ici se seraient bien passés. Tout à l'heure, le collège installé rue du Chanoine-Laborde va tourner une page de son histoire, et mettre la clé sous la porte. Pour cause de méfiance. Délaissé par des familles qui n'appréciaient pas d'y inscrire leurs enfants aux côtés de jeunes issus de quartiers populaires, l'établissement a vu ses effectifs chuter ces dernières années. Au point de se retrouver condamné à la fermeture. Des travaux engagés par le Conseil général doivent le transformer en « collège de la réussite avec internat désectorisé ». Ils dureront près de deux ans, tandis qu'un nouveau nom sera sans doute choisi pour effacer les réticences suscitées par celui de Jean-Monnet. « On va devoir se séparer » Voilà pour l'avenir. En attendant, les 246 élèves vont être répartis dans d'autres établissements ... Et, malgré le côté tonique de la fête, la pilule passe mal. Tristesse, le mot revient aussi dans les propos d'une enseignante. Celle-ci évoque l'anxiété manifestée par bon nombre de jeunes. « Ils vont se retrouver dans des structures plus importantes, sans leurs camarades. Même si certains d'entre eux se sont débrouillés pour s'inscrire ensemble dans leur nouvel établissement. » Ce bouleversement a été préparé, ajoute-t-elle. « Les professeurs principaux en ont discuté régulièrement avec les élèves, en essayant de les rassurer, et en leur permettant de s'exprimer sur le sujet. Car, dans cette situation, la parole est importante. » De là à évoquer à son tour l'ambiance qui régnait à Jean-Monnet, il n'y a qu'un pas. « Je m'y sentais bien. Car les élèves sont très attentifs. Bien sûr, certains sont en difficulté. Mais ils sont demandeurs d'aide. Quant aux collègues, ils sont agréables. »
« Une grande famille »
Une amertume est par contre exprimée. « Selon moi, les institutions n'ont pas fait ce qu'il fallait pour permettre à une mixité sociale d'exister dans cet établissement. Il n'y a pas eu un engagement assez fort de la part des milieux politiques. »
Sous le préau, la fête se poursuit. « Chaque fois que les élèves du collège ont participé à des activités extérieures, ils ont été félicités pour leur comportement » tient à rappeler la principale, Geneviève Lagourette. Invitée à prendre le micro, elle donne une dernière recommandation aux jeunes. « Vous êtes les ambassadeurs de Jean-Monnet. Là où vous irez, votre attitude doit être irréprochable. »