L’association des DRH proposent de « neutraliser » trois jours fériés chrétiens

C'est le titre de cet article du Monde

[religion.blog.lemonde.fr]

Et bé ! (Rien qu'à la vue du titre...)

C'est la grande offensive.

Et l'Eglise va capituler au nom du "vivre-ensemble".

Une proposition qui ne vexe pas les catholiques. Monseigneur Bernard Potdevin, porte-parole des évêques de France, a assuré vendredi matin sur Europe 1 que « les catholiques ne se sentent nullement propriétaires d’un calendrier ». « La République est laïque. C’est elle qui, en fonction du droit du travail, a posé les jours fériés. La signification religieuse nous y sommes attachés, mais le respect de la diversité, c’est certainement une des sources de paix de la société », a-t-il insisté.

Et "l'association proposent" quelle diversité cela respecte-t-il?

Effacement du singulier au bénéfice du pluriel, en bonne logique.

Puisque décidément tout le monde peut proposer des réformes, permettez-moi également d'en faire autant : neutralisons plutôt le 1er mai.
En effet, qui en France se soucie vraiment du travail et des travailleurs ? Nous sommes d'ailleurs de moins en moins à avoir un travail, ce qui me laisse penser qu'à chaque 1er mai, de plus en plus nombreux sont ceux qui peuvent se sentir exclus.
Premier argument qui montre l'indécence d'un tel jour avec un tel taux de chomage.

Ensuite, d'un point de vue très pratique songez donc qu'un 1er mai neutralisé permettrait d'amoindrir les effets des années noires comme le fut 2011 :
Dimanche 1 mai (zut)
Dimanche 8 mai (re-zut).

Vous voyez ce comique de répitition qui frappe chaque fois que le 1er mai est un samedi ou un dimanche.
L'effet est le même avec le 15 aout, cependant au moins on n'en perd pas deux d'un coup !

Et puis allons-y donc carrément : comptez vous mêmes les bénéfices d'une neutralisation exhaustive des jours fériés.

2 jours sur 7 sont déjà chômés : 2/7 des 11 fériés, soit à peu près trois jours, sont perdus chaque année.

Que de progrès en perspectives.