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Un antisémitisme qui est né dans nos quartiers, dans nos banlieues

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
09 juillet 2012, 13:40   Un antisémitisme qui est né dans nos quartiers, dans nos banlieues
Et un racisme, un nouveau racisme, celui contre les français dits de souche ?

Manuel Valls est courageux, cela ira-t-il jusqu'à reconnaître cette évidence ?

[www.lepoint.fr]
"Mais notre responsabilité est de construire un islam de France qui trouve pleinement ses racines dans notre pays"

Si quelqu'un pouvait me préciser de quelles racines il est question.

[religion.blog.lemonde.fr]
Citation
Christophe Rivoallan
"Mais notre responsabilité est de construire un islam de France qui trouve pleinement ses racines dans notre pays"

Si quelqu'un pouvait me préciser de quelles racines il est question.

[religion.blog.lemonde.fr]

Traduction probable « qui ne renie pas les racines de la France mais les respecte».
Je comprends : « Un islam qui se réclame de la civilisation et de la culture françaises. » Vous me direz que c’est un oxymore. C’est toujours moins oxymorique que les propositions des multiculturalistes sur le fameux « vivre-ensemble ».
On n'est pas loin du discours de Ratisbonne.
Ah oui, Marc, le discours de Ratisbonne, en septembre 2006, venant six mois après l’affaire dite des « caricatures de Mahomet ». Époque bénie où toute la presse, tous les médias, tous les politiques, tous les universitaires clamaient bien haut, dressés sur leurs ergots, que tous ces gens qui s’aventuraient à émettre sur l’islam la plus petite restriction, ou qui relevaient le minuscule problème que l’islam semble avoir avec la violence, ou qui affligeaient les populations musulmanes, déjà si malheureuses, en leur mettant sous le nez des images de prophète chapeauté d’une bombe, que tous ces gens enfin étaient la lie de l’humanité — des nazis, et pire que des nazis. Je me souviens encore du procès du Comité de salut public, intenté sur France Culture, à midi, contre Benoît XVI.

Convenez qu’on en a bien rabattu depuis. Il a suffi de six petites années de massacres ininterrompus (avec, tout de même, étripage dominical des chrétiens nigériens) pour qu’on change de disque.

Et sur le printemps arabe, c’est encore plus rapide, il a suffi de onze tout petits mois. On est passé de la déclaration triomphaliste que les mal-pensants dans notre genre étaient définitivement KO, puisque, Tunisien ou Égyptien, ça ne rêvait que de démocratie (démocratie islamique, au besoin, le fameux islamisme modéré), au constat, fait à contre-cœur et à grand renfort de « évidemment », que c’étaient bien les islamistes qui partout raflaient la mise, qu’ils étaient somme toute assez mal embouchés, qu’ils fêtaient ça avec de grands massacres de Coptes (Égypte), de grands autodafés de tableaux, de belles émeutes contre des télés qui ont osé passer un dessin animé (Tunisie).
Citation
Chatterton
de belles émeutes contre des télés qui ont osé passer un dessin animé (Tunisie).

Le dessin animé en question n'étant autre que Persepolis, qui n'est pas tendre avec la Révolution islamique iranienne. (Premier exemple d'une confiscation d'un changement de régime par des islamistes armés et mafieux qui ont très vite et très méthodiquement su éliminer toutes les factions (communistes, libéraux, etc.) auxquelles ils s'étaient pourtant alliés pour faire tomber le Shah ⎯ il ne leur a fallu que quelques mois (pour les éliminer).)
Des autodafés de tableaux ? À quoi faites-vous allusion ?
À la mise à sac du Printemps des arts au Palais El Ebdellia, à la Marsa, dans la banlieue de Tunis, le lundi 11 juin 2012.

Les autorités répliquèrent en protestant contre... les œuvres d’art attentatoires au sacré.
L'antisémitisme musulman n'est pas nouveau, mais ancien, pluriséculaire; il n'est pas né dans "nos" banlieues, il a été importé en France par les immigrés musulmans "à la semelle de leurs babouches". Il est donc dans les "gènes' d'un ministre, parce qu'il est "de gauche" ou se dit "de gauche", de s'aveugler devant ces réalités que chacun de nous voit depuis longtemps...
Schengen : le Parlement européen part en guerre contre les ministres de l'intérieur

Le Monde.fr | 12.06.2012 à 11h08 • Mis à jour le 12.06.2012 à 11h08

Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, Bureau européen)

Le Parlement européen se mobilise contre le projet de réforme de l'espace Schengen adopté jeudi 7 juin par les ministres de l'intérieur, réunis à Luxembourg. Martin Schulz, le président socialiste de l'assemblée a indiqué, lundi 11 juin, que son assemblée comptait mener "une lutte résolue" contre leur projet de modifier la base juridique pour évaluer le fonctionnement de l'espace sans visa et sans frontières intérieures. Il a évoqué une atteinte aux "droits de base" des citoyens européens.

Le changement envisagé réduit le rôle des eurodéputés pour l'évaluation de l'application des accords de Schengen. Lundi soir, la commission des libertés civiles du Parlement a voté par 47 voix pour et 3 abstentions un texte réclamant une évaluation communautaire - et non intergouvernementale - de l'application des dispositions en vigueur, "l'acquis Schengen".

Les membres de cette commission ont aussi rejeté le principe d'une "consultation renforcée" de Strasbourg, promise par les ministres.

"Les députés ne laisseront pas le Conseil saper le processus de codécision au cœur de la démocratie européenne", explique Hélène Flautre, élue du groupe des Verts.

FRONTIÈRE TURCO-GRECQUE

C'est donc une nouvelle joute qui s'annonce entre le Conseil et le Parlement sur la question des libertés. Et, cette fois, la Commission européenne est du côté des eurodéputés : Cecilia Malmström, commissaire aux affaires intérieures, a jugé "décevant" l'accord de Luxembourg, qui ôte il est vrai à la Commission de Bruxelles l'essentiel de l'évaluation des situations pouvant conduire à un rétablissement des contrôles.

Les services de Mme Malmström tablaient sur la mobilisation des eurodéputés en vue d'une remise en cause de l'accord conclu Celui-ci était pourtant censé conclure le long débat, initié notamment par les autorités françaises avant la présidentielle, sur la "gouvernance" de Schengen.

Il prévoit notamment que les contrôles nationaux aux frontières intérieures pourront être rétablis temporairement (de 6 mois en 6 mois, jusqu'à 24 mois au total) en raison de "circonstances exceptionnelles". C'est-à-dire lorsque le contrôle d'une frontière externe de l'Union pose problème.

C'est la situation à la frontière turco-grecque qui cause actuellement le plus d'inquiétude aux responsables politiques puisqu'elle permet le passage de clandestins, faute d'une mobilisation suffisante des autorités d'Athènes.

Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, Bureau européen)
Cecilia Malmström : "l'immigration sera nécessaire pour l'Europe"

LE MONDE | 10.07.2012 à 14h23 • Mis à jour le 10.07.2012 à 14h23

Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen)

Cecilia Malmström, commissaire européenne aux affaires intérieures, devait rencontrer, mardi 10 juillet, à Paris, Manuel Valls. Au menu, principalement : l'avenir de l'espace sans frontières de Schengen après l'approbation, par le ministre de l'intérieur français, du principe du rétablissement des contrôles aux frontières en cas de circonstances "exceptionnelles".

Le débat sur Schengen a été déclenché par les événements du "printemps arabe". A ce propos, vous estimez que l'Europe a raté une "opportunité historique". Pourquoi ?

Que, dans notre voisinage immédiat, des populations fassent pacifiquement tomber des dictateurs et réclament la liberté et les droits de l'homme fut un événement majeur. Or qu'avons-nous dit à des gens qui s'inspiraient de nos valeurs ? Que nous étions en crise et que nous avions peur de "vagues bibliques" d'immigrés... Notez que 4 % seulement de ceux qui ont fui la Libye se sont dirigés vers l'Europe ! Notre attitude a entraîné une détérioration de nos relations avec ces pays et créé une suspicion qui commence seulement à être surmontée.

Vous avez déclaré récemment que l'immigration n'était, pour l'Europe, "pas une menace mais une chance" et même "un facteur de croissance". Un discours qui surprend...

Bien sûr, mais je le maintiens. L'immigration sera nécessaire, étant donné notamment l'évolution de la démographie dans la plupart de nos pays. On estime qu'en 2030, sans nouvelle immigration, la population européenne en âge de travailler aura diminué de 12 %. Des chefs d'entreprise me confient régulièrement leur difficulté à recruter des gens qualifiés alors même que le chômage est au plus haut. L'Allemagne manque d'ingénieurs ; d'ici à 2020, le secteur européen de la santé devrait manquer de 2 millions de personnes.

Or un rapport de l'OCDE vient de montrer que beaucoup de personnes susceptibles d'émigrer sont moins tentées par l'Europe et davantage par le Brésil, le Canada ou l'Australie, voire l'Angola ou le Mozambique. Cela pourrait, à terme, nous causer de grosses difficultés. La même OCDE montre d'ailleurs que la pression migratoire sur l'Europe s'allège. Mais, bien sûr, ce peut être un effet temporaire de la crise que nous connaissons.

La pédagogie sur cette "nouvelle immigration" est donc nécessaire mais, visiblement, le propos est difficile à tenir...

Oui, mais la réalité est là. Le rôle de la Commission de Bruxelles est aussi d'encourager les politiques à la prendre en compte. D'envisager les problèmes sur le long terme et de s'élever au-dessus des contingences nationales. Les milieux académiques considèrent d'ailleurs que ce que je dis est parfaitement banal...

La montée des forces populistes et xénophobes, y compris dans cette Europe du Nord dont vous venez, empêche que l'on entende votre message. Comment faire ?

Il est vrai que Geert Wilders, par exemple, me transforme désormais en ennemi principal des Pays-Bas... Plus fondamentalement, je plaide pour un véritable partage de la charge entre Européens en matière d'immigration et d'asile. Je dis que l'intégration est, dans la plupart des grandes villes, un échec et que la ghettoïsation est une réalité dont les politiques sont responsables parce qu'ils n'ont pas agi avec suffisamment de vigueur. Je réclame aussi une meilleure utilisation de la main-d'œuvre existante.

Donc, il ne s'agit pas d'ouvrir les portes en grand, mais de s'interroger sur la façon de faciliter une nouvelle immigration légale - ce qui est d'ailleurs aussi une manière de lutter contre l'immigration illégale.

De l'autre côté du spectre politique, on vous suspectera d'organiser un exode des cerveaux, le "brain drain", et de priver certains pays de leurs meilleurs éléments...

C'est une question primordiale. Notez toutefois qu'en Tunisie de nombreux personnels infirmiers sont au chômage : pourquoi refuser dès lors qu'ils viennent, pour une période limitée, en France ou ailleurs ? L'Inde et la Chine comptent un surplus d'ingénieurs qui, une fois formés de manière complémentaire en Europe, pourraient être très utiles à leur pays. Ce n'est pas le "brain drain" qu'il faut organiser, mais le "brain gain" ["la croissance des cerveaux"].

Comment convaincre à la fois les dirigeants et l'homme de la rue qui, souvent, ressent confusément l'immigration comme une menace ?

J'ai le sentiment, et des études le confirment, que le citoyen est souvent plus ouvert que certains politiques. Il réclame davantage d'information et il a le sentiment que certains courants manipulent la réalité. Les mêmes études confirment que l'immigration est d'ailleurs souvent un thème plus important pour les milieux politiques que pour les électeurs. Lors de mes rencontres avec des ministres, ils me confient parfois qu'ils sont d'accord avec moi mais ne peuvent pas le dire trop haut... Les images de bateaux de clandestins arrivant à Lampedusa sont apparemment plus fortes que les données objectives.

Vous fondiez beaucoup d'espoir sur un changement de pouvoir en France. Or, lors de son premier Conseil européen, à Luxembourg, en juin, Manuel Valls a, pour l'essentiel, approuvé les positions défendues par Claude Guéant sur la nécessité de rétablir les contrôles aux frontières. Déçue ?

La question centrale est de déterminer précisément les situations "extraordinaires" pouvant motiver un rétablissement des contrôles. Chacun sait que je ne suis pas d'accord avec le dernier compromis en date et que je réclame toujours une supervision des situations nationales par la Commission - en collaboration avec les pays membres, bien sûr - afin que cet examen soit réellement indépendant et transparent. La décision du Conseil n'est pas formalisée, le Parlement n'a pas voté. Il reste donc une possibilité de reprendre le débat en septembre.

Comment appréciez-vous la position de M.Valls ?

Sa situation était très difficile, avec un Conseil européen quelques jours après son arrivée au ministère de l'intérieur. Je me réjouis de le rencontrer.

Vous espérez le faire changer d'avis ?

On verra.

Avec quels arguments ?

On verra.

Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen)
Cette dame est une extrémiste. Voilà des propos qui font vraiment peur.

De plus, elle vit dans un univers parallèle, parce qu’elle est capable de parler de « populations [qui font] pacifiquement tomber des dictateurs et réclament la liberté et les droits de l’homme », alors que, sur le terrain, il s'agit de révolutions islamiques, qui ont partout imposé la charia, Tunisie, Égypte, Lybie. À ce degré d’irréalité, on frise l’aliénation mentale.

Ses projections démographiques sont à l’évidence tout aussi hallucinatoires. Et de toute façon, même si l’Europe a besoin d’ingénieurs, ce n’est évidemment pas du côté des Mohamed Merah qu’elle les trouvera. Ce type était vraisemblablement incapable de se faire cuire un œuf ou de mettre un filtre dans la cafetière. Il savait tirer parce qu’on lui avait appris dans les camps terroristes.
Il est assez intéressant de constater que depuis 30 ans, le discours de toutes les élites européennes - de gauche et de droite -, chefs d'entreprises, responsables politiques de haut niveau, est celui-là. Il ne varie jamais, quoiqu'il arrive et quoique disent "les gens".
Les élites raisonnent à partir d'un corpus et d'une éducation identiques ; tout ceci est bien "la révolte des élites" décrite par Lasch, et on ne voit pas qu'est-ce qui pourra les arrêter...
« le discours de toutes les élites l'oligarchie européennes »
Cet argument économico-démographique m'atterre totalement. Il me laisse sans voix, et Dieu sait que j'ai une propension (grave) à l'emportement, que j'éclate vite sur les sujets qui touchent à la destruction de l'Europe occidentale par l'inépuisable armée des Amis du Désastre.
Si je comprends bien, on en serait arrivé à un stade où la contre colonisation à marche forcée ne s'effectuerait plus au nom rebattu et dévoyé des droits de l'homme, ni en vertu d'une absurde, infinie et hystérique dette aux anciens colonisés ou encore par passion maladive à l'égard de l'Autre-érigé-en-Même-que-moi. Non, ce serait désormais sur la seule foi, assénée toute honte bue, de prévisions aussi apocalyptiques que fantaisistes, qu'on réitérerait les appels à ce qu'il en vienne encore!
"L'erreur de bonne foi est de toute la plus impardonnable" écrit quelque part Lacan, manière de régler son compte à la bienveillance ambivalente du bon samaritain, ce xénophile bêlant qui n'est jamais conscient des malheurs qu'il provoque, trop occupé qu'il est à faire à tout prix le Bien autour de lui. Mais au moins cet exalté-là, épris d'étranger, croyait-il, le pauvre, à la noblesse et à la bonté de sa mission. Depuis les masques sont tombés, on ne s'embarrasse plus de raisonnements complaisants. On se contente de brandir la calculette pour plaider la cause de l'immigration nécessaire à l'Europe....
Les propos de cette folle me rappellent ceux d'un docteur lus récemment dans "La Provence". Ce monsieur disait en substance, et en usant d'un ton agressif, que les Roms étaient partis pour rester. Puis qu'il fallait qu'on se le tienne pour dit: la tendance pour les années à venir est aux arrivées toujours plus fréquentes et massives de Roms dans la région. Il ne servira à rien de s'indigner, de résister, de s'opposer à ces aberrantes installations à venir. On y aura droit et c'est tout!
En mélangeant les causes et les effets, on ment de nouveau sur la la nature du pire.
"faciliter une nouvelle immigration légale - ce qui est d'ailleurs aussi une manière de lutter contre l'immigration illégale."

A classer au rayon (surchargé, quand même) : "Celle-là, il fallait la trouver"...
Il y a de l'eau dans le gaz au sujet de l'origine de l'antisémitisme. Non les musulmans ne sont en rien impliqués :



[www.lemonde.fr]

Quel sens inné et profond de l'auto examen. Article 1 : Les musulmans n'ont aucun défaut; Article 2 : En cas d'accusation de quelque nature que ce soit, se rapporter à l'article 1.
Audition de Valls


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