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Nouvelles de Richard Millet

Envoyé par Gérard Rogemi 
Utilisateur anonyme
29 août 2012, 09:37   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Éric Veron
Cette déclaration de Renaud Camus, dont vous avez l'amabilité de nous faire part, Cher Albert, me convient tout à fait (et me rassure) La distinction entre parenté intellectuelle très forte des deux écrivains et la prise de distance de Camus par rapport aux déclarations de Millet concernant Breivik est parfaitement claire. Par contre, en ce qui concerne Breivik, je ne suis pas du tout ses déclarations. Cet homme est pour moi un objet d’horreur totale et il ne me serait pas venu un instant à l’esprit d’associer son nom au terme d’éloge.


Renaud Camus n’est pas Richard Millet, il suffit de lire leurs œuvres. Leur communauté d’analyse n’en fait pas des auteurs interchangeables et c’est bien ainsi. J’ai l’impression que la rudesse de l’un s’oppose à la civilité de l’autre.
Ce que je reproche aux détracteurs, aux lyncheurs plutôt, de Millet c’est de feindre ( ?) de découvrir une œuvre par cet éloge. Il y a un rapport à la mort spécifique chez Millet que l’on trouve dès ses romans corréziens, sans parler de la Confession Négative, qui explique son cheminement vers B.
Cela dit le titre est odieux, volontairement suicidaire, et correspond à cette fascination pour l’opprobre que je vois poindre dans La Gloire des Pythre, œuvre dont on peut se demander si Millet ne se rêve personnage.
Utilisateur anonyme
29 août 2012, 09:39   Re : Nouvelles de Richard Millet
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
29 août 2012, 09:52   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Didier Bourjon
Richard Millet au cœur d'une violente polémique (Le Figaro)

[www.lefigaro.fr]


Et l’appel sournois aux poursuites judiciaires...
« Les textes en question sont-ils coupables aux yeux de la justice? Pour l'heure, aucune action n'a été engagée »
Citation

Cela dit le titre est odieux, volontairement suicidaire, et correspond à cette fascination pour l’opprobre que je vois poindre dans La Gloire des Pythre, œuvre dont on peut se demander si Millet ne se rêve personnage.

C'est tout à fait cela.
Utilisateur anonyme
29 août 2012, 10:08   Re : Nouvelles de Richard Millet
Le mot "abjection" n'avait, me semble-t-il et à mon grand étonnement, pas encore été prononcé ; cette erreur est corrigée :

[www.evene.fr]

[www.la-croix.com]

[www.france24.com]

Quant à ça...je sais qu'il fallait s'y attendre mais bon...

[www.marianne2.fr]
Ne stigmatisez pas les handicapés, Cher Christophe Rivoallan.
Coralie Delaume est une blogueuse d'autant plus méritante qu'elle tape avec trois doigts.
Utilisateur anonyme
29 août 2012, 10:18   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Éric Veron
Ne stigmatisez pas les handicapés, Cher Christophe Rivoallan.
Coralie Delaume est une blogueuse d'autant plus méritante qu'elle tape avec trois doigts.

Je sais bien...encore une abjection...zut !
Utilisateur anonyme
29 août 2012, 14:12   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Jean-François Chassaing

Renaud Camus n’est pas Richard Millet, il suffit de lire leurs œuvres. Leur communauté d’analyse n’en fait pas des auteurs interchangeables et c’est bien ainsi. J’ai l’impression que la rudesse de l’un s’oppose à la civilité de l’autre.
Ce que je reproche aux détracteurs, aux lyncheurs plutôt, de Millet c’est de feindre ( ?) de découvrir une œuvre par cet éloge. Il y a un rapport à la mort spécifique chez Millet que l’on trouve dès ses romans corréziens, sans parler de la Confession Négative, qui explique son cheminement vers B.
Cela dit le titre est odieux, volontairement suicidaire, et correspond à cette fascination pour l’opprobre que je vois poindre dans La Gloire des Pythre, œuvre dont on peut se demander si Millet ne se rêve personnage.

M. Millet est catholique et se voit assez bien dans le rôle d'un Christ aux outrages. Il attire les crachats et s'en délecte.

S'il y a folie de sa part c'est celle de son orgueil à vouloir se comparer au Christ.
M. Millet a choisi un titre particulièrement provoquant, "Éloge littéraire d'Anders Breivik", et ce sans point d'interrogation.

Comme le dit Jean-François, ce titre est odieux.

Il me semble évident qu'on ne peut faire de la provocation sans admettre que ne soient formulées des attaques fort vives.
Utilisateur anonyme
29 août 2012, 17:45   Re : Nouvelles de Richard Millet
Toujours lire l'avis de Monsieur Pierre Assouline (sous peine de poursuites si vous ne le faites pas)

[passouline.blog.lemonde.fr]
C'est assez marrant les réactions des uns et des autres. Quelque soit le titre de ce texte il est évident que MIllet aurait été vilipendé de la manière la plus violente.

La haine du personnage étant ce qu'elle alors autant jeter de l'huile sur le feu et provoquer l'ire, l'indignation des Amis du Désastre.

Citation
Autre exemple : imaginons un Français de gauche canardant une réunion de jeunes d'extrême droite mettant au point leur collaboration avec les tueurs de l' OAS en Algérie. Eût-il suscité chez les Amis du Désastre de l'époque, la même indignation que ceux d'aujourd'hui réservent à B.

Merci à Cassandre pour ce billet qui remet les choses en place. On n'a pas vu beaucoup de journalistes s'indigner de la performance de Mme Zohra Drif à la tv.
Utilisateur anonyme
29 août 2012, 17:52   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Rogemi
C'est assez marrant les réactions des uns et des autres. Quelque soit le titre de ce texte il est évident que MIllet aurait été vilipendé de la manière la plus violente.

La haine du personnage étant ce qu'elle alors autant jeter de l'huile sur le feu et provoquer l'ire, l'indignation des Amis du Désastre.

Citation
Autre exemple : imaginons un Français de gauche canardant une réunion de jeunes d'extrême droite mettant au point leur collaboration avec les tueurs de l' OAS en Algérie. Eût-il suscité chez les Amis du Désastre de l'époque, la même indignation que ceux d'aujourd'hui réservent à B.

Merci à Cassandre pour ce billet qui remet les choses en place. On n'a pas vu beaucoup de journalistes s'indigner de la performance de Mme Zohra Drif à la tv.

Monsieur ! il y a des sujets bien plus importants à traiter ! :

[tempsreel.nouvelobs.com]

(vous noterez que Marianne fait également sa Une sur cette info)
Utilisateur anonyme
29 août 2012, 18:00   Re : Nouvelles de Richard Millet
Un point de vue intéressant, celui de Alexis Jenni, dont Millet a édité le premier roman, «l’Art français de la guerre», prix Goncourt 2011.

[bibliobs.nouvelobs.com]
Utilisateur anonyme
29 août 2012, 18:03   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Rogemi
C'est assez marrant les réactions des uns et des autres. Quelque soit le titre de ce texte il est évident que MIllet aurait été vilipendé de la manière la plus violente.

La haine du personnage étant ce qu'elle alors autant jeter de l'huile sur le feu et provoquer l'ire, l'indignation des Amis du Désastre.

Citation
Autre exemple : imaginons un Français de gauche canardant une réunion de jeunes d'extrême droite mettant au point leur collaboration avec les tueurs de l' OAS en Algérie. Eût-il suscité chez les Amis du Désastre de l'époque, la même indignation que ceux d'aujourd'hui réservent à B.

Merci à Cassandre pour ce billet qui remet les choses en place. On n'a pas vu beaucoup de journalistes s'indigner de la performance de Mme Zohra Drif à la tv.

Mais Rogemi je suis complètement d’accord avec vous et les réactions de la doxa je m’en moque un peu. Mais j’ai du mal, de la part d’un écrivain que j’admire et respecte, à admettre ce titre. Chez moi ça ne passe pas, cela me paraît une grosse erreur. Et dire qu’en face on soutient bien pire ne m’intéresse pas. Cela ne retire rien à mon admiration pour l’écrivain, et je suis absolument disposé à défendre le texte, mais pas le titre. Un simple point d’interrogation, comme le remarque qui vous savez, aurait changé bien des choses.
La machine à diaboliser a peur, alors elle s'emballe.
« Les déclarations de guerre de Richard Millet » (La République des livres, blog de Pierre Assouline)

Millet, qui n’en est pas à un excès près (mais n’est-ce pas la loi du genre pamphlétaire ?) ne fait pas de différence entre l’architecture de l’Opéra-Bastille et celle d’un centre de Sécurité sociale. Pire : il homogénéise ses cibles pour les besoins de sa démonstration. Ainsi les romanciers francophones sont-ils rejetés en bloc, de même que les écrivains français (« vulgarité quasi générale »), les belles âmes et les grands têtes molles (suit une rafle emportant Murakami, Garcia Marquez, Lessing et surtout Le Clézio), les « cadavres dansants » de la médiocrité littéraire (Sagan, Gary, Nemirovsky), les blogs « ces champs d’épandage ». Il y a dans cette apocalypse annoncée une dimension crépusculaire et testamentaire qui fait froid dans le dos car Richard Millet, qui place le style au plus haut, est aussi l’auteur de grands livres (La Gloire des Pythre, Lauve le Pur, Ma vie parmi les ombres, L’Orient désert, Le Sentiment de la langue…) et qu’il possède les armes pour toucher et émouvoir tout en évitant le pire du pathos. Même si, contrairement à ce que l’on voudrait nous faire croire, il n’est pas la réincarnation du grand Bernanos ou de Léon Bloy. Il se voit soldat perdu d’une cause qui l’est tout autant, franc-tireur dans le champ de ruines moral et intellectuel d’une Europe dévastée, objet de la haine unanime de ses contemporains, ne disposant plus que du bouclier Lévi-Strauss pour se protéger de l’accusation de racisme. Dans sa dérive paranoïaque, le proscrit autoproclamé se campe seul, esseulé, solitaire. Minoritaire au sein d’une minorité. En retrait comme Blanchot en sa place des Pensées. Plus et mieux : un écrivain maudit. Suicidé de la société, il s'imagine en ultime héraut de la pureté dans un champ d’ordures – à ceci près qu’Artaud, lui, ne siégeait pas au comité de lecture de Gallimard mais à l’asile de Rodez. Non seulement il veut se placer sur le terrain de Thomas Bernhard par un processus assez naïf d’identification, mais il veut être le seul à le défendre de l’accusation de nihilisme et le seul à avoir relevé sa puissance comique (désolé mais non, d’autres l’ont fait). Sur bien des terrains (défense de la langue ou d’une certaine idée de l’éducation et de l’enseignement, dénonciation de la doxa politiquement correcte), il y rejoint pourtant Renaud Camus, Alain Finkielkraut, Pierre Guyotat, Pierre Bergougnioux, Pierre Michon et d’autres. Mais effrayé par le monde qui s’annonce, il voudrait être le dernier des Mohicans.

Si c’était une pièce de théâtre, un seul décor suffirait, issu des dernières pages de
Intérieur avec deux femmes : un wagon de RER entre Paris et Arcueil la nuit, dans lequel Richard Millet serait le seul Français de souche de race blanche hétérosexuel et catholique, entouré d’immigrés, noirs, maghrébins et musulmans, prêts à lui tomber dessus après avoir violé une passagère. Il faut un certain courage pour exprimer ses angoisses, ses fantasmes, ses cauchemars et ses peurs.


Pour lire la première partie de l'article : [passouline.blog.lemonde.fr]
On a lu d'Assouline des choses plus mauvaises et beaucoup plus méchantes. J'hésite sur l'interprétation à donner de ce que je perçois comme une relative mansuétude de la part de ce redoutable inquisiteur.
Avis partagé. (... tout du moins respecte-t-il les règles de l'échange)
Citation
J'hésite sur l'interprétation à donner de ce que je perçois comme une relative mansuétude de la part de ce redoutable inquisiteur

La maison d'édition d'Assouline s'appelle Gallimard et cela explique assez bien la retenue dont il fait montre. Par contre les commentaires des lecteurs sont très éclairants sur le camp auquel appartiennent les gens qui lisent ce blog. Je suis assez étonné de la manière cavalière dont ces gens refutent en bloc et avec dédain les angoisses exprimées par Millet dans ses livres.

Vivent-ils dans le même monde que nous ?
Citation
Rogemi
Vivent-ils dans le même monde que nous ?

Non, et c'est là tout le problème. C'est la réflexion que je me faisais en écoutant, cet après-midi sur France Culture, les Talibans du Bien, Éric Fassin et le stupéfiant Gérard Mordillat, rivaliser d'indignation et d'inflation sémantique au sujet des Roms. Ils ne sont pas dans la même France que moi, me suis-je dit. Une France que eux voient néonazie (l'expression "xénophobie d’État" a été employée à plusieurs reprises par Fassin, et, pour Mordillat, interdire certains métiers aux Roms, c'est-faire-comme-les-nazis-avec-les-juifs-et-les-Américains-avec-les-Noirs), alors que moi je la sais vidée de sa substance, communautarisée jusqu'à l'os, à la lettre, vendue aux étrangers.
Utilisateur anonyme
30 août 2012, 09:32   Re : Nouvelles de Richard Millet
Richard Millet est malheureusement moins bon à l'oral.

[www.itele.fr]
Utilisateur anonyme
30 août 2012, 09:48   Re : Nouvelles de Richard Millet
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
30 août 2012, 09:53   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Didier Bourjon
Ah, en l'occurrence je trouve qu'il s'en sort bien, voire très bien, et que les précisions qu'il donne sont intéressantes.
À vous lire, je craignais pire ; mais il faut dire qu'il a eu un certain loisir de s'exprimer dans cette émission, ce n'était pas comme d'autres fois une foire d'empoigne à dix contre un. Enfin, il est habile tout en assumant son tir.

Il commence à évoquer quand même le fait que son titre est peut-être maladroit et que s'il en avait la possibilité, il le changerait.
Utilisateur anonyme
30 août 2012, 09:55   Re : Nouvelles de Richard Millet
Un peu de soutien quand même :

"Éditeur, j'aurais publié l'"Éloge littéraire d'Anders Breivik" par Richard Millet"

[leplus.nouvelobs.com]

Avec ce passage qui devrait intéresser le MRAP :

La liberté d'expression, ça ne se négocie pas

"Tout ça est un problème de liberté d’expression. La liberté d’expression, comme la peine de mort, est un concept qui ne se divise pas : on est pour ou on est contre, il n’y a pas d’entre deux. J’en vois beaucoup qui se disent partisans de la liberté d’expression mais qui souhaiteront interdire tel ou tel auteur au prétexte qu’il échappe à la bien pensance obligatoire. Cette liberté a bien sûr son revers de médaille qui est la contestation que l’on a le droit d’en avoir. Mais, attention, une contestation fondée sur le débat et non pas sur une quelconque morale."
Utilisateur anonyme
30 août 2012, 09:58   Re : Nouvelles de Richard Millet
(Message supprimé à la demande de son auteur)
"Les histoires d’invasion de l’islam, ça ne m’intéresse pas beaucoup." (Jenni.)

On pourrait juger un homme d'après ce qui "l'intéresse beaucoup".
Utilisateur anonyme
30 août 2012, 10:00   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Didier Bourjon
« Il commence à évoquer quand même le fait que son titre est peut-être maladroit et que s'il en avait la possibilité, il le changerait. »

Ce n'est pas une mauvaise idée, à mon sens. Il y a mille façons de le faire (et pas nécessairement un point d'interrogation, l'italique aurait suffit, et quelques explications plus triviales aussi peut-être, dans le corps du texte — quoique : le piège de leur sottise se referme sur les indignés organiques, notamment "littéraires", dès lors qu'il peut prendre la parole, ou que le pourront ses "bons" lecteurs), et d'autre part accepter de prendre en compte une critique, sans se renier pour autant, ce n'est jamais reculer mais se grandir, sauf aux yeux des imbéciles, mais cela : peu importe.

Entièrement d'accord avec vous mais vous savez bien comment cela va être interprété : il reconnaît ses torts, il avoue qu'il n'est qu'un salaud, qu'un raciste, qu'un fasciste.
Citation
Didier Bourjon
« Il commence à évoquer quand même le fait que son titre est peut-être maladroit et que s'il en avait la possibilité, il le changerait. »

Ce n'est pas une mauvaise idée, à mon sens. Il y a mille façons de le faire (et pas nécessairement un point d'interrogation, l'italique aurait suffit, et quelques explications plus triviales aussi peut-être, dans le corps du texte — quoique : le piège de leur sottise se referme sur les indignés organiques, notamment "littéraires", dès lors qu'il peut prendre la parole, ou que le pourront ses "bons" lecteurs), et d'autre part accepter de prendre en compte une critique, sans se renier pour autant, ce n'est jamais reculer mais se grandir, sauf aux yeux des imbéciles, mais cela : peu importe.

Exactement. Le problème principal de l'ouvrage, c'est son titre.

Toute la lecture qu'on peut en faire est polluée par cela, j'ai lu le texte "la plume à la main", et mon analyse butait à chaque fois sur le titre, qui donnait une clé de lecture fort inquiétante.

Ce titre aurait été "Eloge littéraire...", la compréhension aurait été autre.
Utilisateur anonyme
30 août 2012, 10:05   Re : Nouvelles de Richard Millet
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
30 août 2012, 10:05   Re : Nouvelles de Richard Millet
Ah, Nelly Kaprièlian...

Éditeur chez Gallimard, le xénophobe Richard Millet fait l’abjecte apologie du crime d’Anders Breivik. Le milieu littéraire continuera-t-il longtemps à fermer les yeux ?

[www.lesinrocks.com]
Utilisateur anonyme
30 août 2012, 10:07   Re : Nouvelles de Richard Millet
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Cela doit être congénital chez les crypto-communistes de vouloir embastiller les dissidents ou les éliminer physiquement.

Millet sur Itele est mal à l'aise devant les questions idiotes des journalistes qui ne le connaissent pas et qui ne l'ont pas lu car comment oser lui demander s'il est un écrivain d'extrème-droite.

Ah j'allais oublier: ces gens ne prennent apparemment jamais le métro ...
Utilisateur anonyme
30 août 2012, 10:42   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Rogemi
Ah j'allais oublier: ces gens ne prennent apparemment jamais le métro ...

Non, quand on est salarié du groupe Canal, obligation de rouler en Mini ou en Smart. La mercedes et le scooter sont autorisés mais là faut être important (être passé au Grand journal).
Utilisateur anonyme
30 août 2012, 12:07   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Didier Bourjon
Ah, je trouve que ses réponses à ces divers égards (salaud, fasciste, raciste) sont simples, courtes, efficaces, et que ses détracteurs de quelque qualité vont avoir un peu de fil à retordre avec cela, qu'ils ne pourront tout à fait ignorer. Je ne crains pas de dire qu'il se pourrait que Richard Millet nous ait rendu un grand service avec cette "affaire", aujourd'hui, malgré la provocation pas assez maîtrisée de ce titre.

La prestation de Millet ma paraît très bonne et éclairante. Il est judicieux d'admettre que si le titre ne passe pas, même chez les plus fervents lecteurs, c'est qu'il y a une erreur. Il serait idiot pour lui de le nier. Que cela fasse plaisir aux autres n'a vraiment aucun intérêt.
Reste une énigme. Pourquoi Richard Millet s'obstine à ne voir qu'un seul blanc à 6 heures du soir à Châtelet-Les-Halles ? C'est la seule heure où les blancs sont majoritaires.
Richard Millet prétend dans Langue fantômen’être pas porté à la provocation et, en effet, rien de foncièrement provocant ne se donne à lire dans cet essai qui, à bien des égards, est un calque ou une synthèse de L’enfer du roman, lequel se présentait sous forme d’une longue série de réflexions assez brèves, aphoristiques, sur la littérature à l’époque post-littéraire. Langue fantôme, à mon avis, n’apporte rien de nouveau, si ce n’est quelques coups de griffes, selon moi assez inutiles et quelque peu injustes, sur les dépouilles de Sagan et Gary, qui n’en peuvent mais, n’ont jamais prétendu, de leur vivant, à être « reconnus » comme de grands auteurs et ne sont pas responsables de leur « sanctification » actuelle. Je dirais même que ces deux-là ont été de très honnêtes littérateurs et, s’ils ont eu le bonheur de connaître le succès, ils n’ont pas trôné dans le paysage intellectuel comme tant d’incontournables, adoubés par Sartre-Beauvoir (il est vrai que Millet s’en prend aussi – et, à mon avis, bien plus à bon escient - à la statue de Le Clezio. Mais attaquer Sagan, plus encore Gary, c’est la garantie de se mettre à dos (surtout dans le deuxième cas), une majorité de lectrices, Romain Gary étant le modèle même, plus encore de l’homme à femmes, de l’écrivain à femmes. J’imagine que, pour Millet, la « saganogaryfication de la littérature française » est, plus encore qu’un « signe de tiers-mondisation », un signe de féminisation des Lettres.)

Tout comme dans L’enfer du roman, le Limousin n’évite pas certaines obscurités qui fleurent à merveille leur millésime vingtième siècle. En voici un exemple, parmi d’autres (p.59, pour qui voudrait le contexte ) : « L’écriture est l’absence même de dialogue, en ce sens qu’écrivant, je suis dessaisi de mon texte au point de devenir mon impossible lecteur, en un geste qui me placerait dans ce dehors où je deviendrais l’Autre sans l’être vraiment, m’échangeant ainsi contre moi-même en pure perte. »

Mais ce n’est bien sûr pas là que l’auteur est attendu, c’est page 103, où commence L’éloge…, le fameux Eloge. Honnêtement, il parait tiré par les cheveux de récuser le qualificatif de « provocation » quant au choix de ce mot, pour être placé sur une couverture à côté de celui de Breivik. Si Millet est sincère quand il dit n’avoir pas voulu provoquer, on peut alors douter de sa jugeote. Ce serait Léon Bloy expliquant, interloqué, qu’il n’a voulu choquer personne en intitulant un de ses livres Quatre ans de captivité à Cochons-sur-Marne.

Faisons donc à Richard Millet la grâce de la roublardise et accordons-lui d’avoir parfaitement réussi sa provocation, à voir tous les crabes journalistiques électrisés dans leur panier et dressant la pince à qui mieux mieux pour saisir cet hameçon tendu : L’éloge d’Anders Breivik ! Au secours ! Au fou ! A l’assassin !

Or, d’éloge il n’y a pas, mais pas du tout. Les dix-huit pages de ce texte ne correspondent en rien à la définition du mot « éloge » et se rapprochent plus de la recherche de circonstances atténuantes ou, au sens plein du mot, d’un effort de compréhension. Ce faisant, Millet adopte l’exacte posture qu’occupent ses adversaires depuis des lustres, dès lors qu’il s’agit de commenter les actes de violences issus d’un certain camp, depuis Mohamed Atta en passant par Kelkal, Merah et jusqu’aux « jeunes de banlieue ». Tout comme ces sociologo-journalisto-experts, Millet commence par condamner la violence, puis, tout comme eux, il décide « d’aller plus loin », n’est-ce-pas ? de « dépasser l’horreur », pas vrai ? afin de « comprendre », hein ? ce qui pousse des gens à « passer à l’acte » on sait ce que c’est, non ? On se demande alors si la rage des commentateurs ne vient pas d’un sentiment de plagiat à l’égard de toute la copie qu’ils pissent avec méthode depuis des années pour trouver des raisons, des excuses, concocter des finesses analytiques défiant le sens commun, comme dernièrement on pouvait lire sous la plume d’un de ces savants que l’incendie d’une école maternelle était une douloureuse protestation contre l’échec scolaire !

De même, loin de se livrer à un éloge, Millet cherche à expliquer comment on devient Breivik et il se trouve que ses explications sont plus convaincantes, hélas, que celles qui voudraient nous expliquer comment on devient « Merah-qui-est-mort-les-armes-à-la-main-comme-il-l’avait-promis » et comme, on l’a sans doute oublié, l’a répété de « bulletins en bulletins », je ne sais plus quelle journaliste de France-Culture en pâmoison ou presque, laquelle, c’est certain, doit aujourd’hui réclamer la tête du répugnant Richard Millet et de son prétendu « éloge », qui n’est rien d’autre qu’un bon article de journal, une analyse qui donne à réfléchir et telle que les journaux devraient en proposer plus souvent à leurs lecteurs-financeurs…
Je tiens à préciser que l’entretien donné au Temps, dans sa transposition, est à peu près conforme à mes positions sur le fond mais pas du tout dans la forme. Il m’y est prêté par exemple un “par contre” dont je suis parfaitement innocent.

[Ici bien sûr quinze interventions de M. Jean-Marc X. en défense de par contre, avec emprunts aux meilleurs auteurs... ]
Je suis comblé, deux "par contre" dans le même message...

Pour vous montrer à quel point j'apprécie cela, je vais :

- ne pas en reparler (si, si, sauf en réponse) ;

- compléter l'entrée du TLFI :

Rem. 1. GREV. 1969, § 980, observe que à la différence de en compensation ou en revanche qui ,,ajoutent à l'idée d'opposition une idée particulière d'équilibre heureusement rétablie``, par contre exprime ,,d'une façon toute générale l'idée d'opposition et a le sens nu de mais d'autre part, mais d'un autre côté``. 2. Sur l'offensive des puristes à propos de la loc. par contre, on verra A. DOPPAGNE, Trois aspects du fr. contemp., Paris, Larousse, 1966, pp. 193-197 : ,,le succès qu'ont réservé à par contre la plupart des écrivains du XXe siècle, le fait qu'il ne soit pas toujours remplaçable par les locutions par lesquelles on propose de le remplacer, légitiment tout à fait l'utilisation de cette locution``. 3. Sur l'évolution récente des meilleurs auteurs, on considèrera R.CAMUS, Pro Milleone, Plieux, 2012, pp. 1-2 : "Par contre, en ce qui concerne Breivik, je ne suis pas du tout ses déclarations." et aussi Retour à Canossa, 2002, en citation : "C'est tout à fait faussement, pensait Bruno, qu'on parle d'homosexuels; par contre il connaissait de nombreux pédérastes". Le passage étant cité sans remarque, il est avalisé par la parution.
Quatre ans de captivité à Cochons-sur-Marne

Des titres comme ça, on n'en fait plus...

Il y avait aussi Au pays du mufle de Laurent Tailhade, toujours d'actualité.
Quatre ans de captivité à Cochons-sur-Marne.

Notez que cela fait suite au "Mendiant ingrat", voir à propose de Christopher & Wilfrid.
Citation
Reste une énigme. Pourquoi Richard Millet s'obstine à ne voir qu'un seul blanc à 6 heures du soir à Châtelet-Les-Halles ? C'est la seule heure où les blancs sont majoritaires.

Ah bon ?

Citation
Tout comme ces sociologo-journalisto-experts, Millet commence par condamner la violence, puis, tout comme eux, il décide « d’aller plus loin », n’est-ce-pas ? de « dépasser l’horreur », pas vrai ? afin de « comprendre », hein ? ce qui pousse des gens à « passer à l’acte » on sait ce que c’est, non ? On se demande alors si la rage des commentateurs ne vient pas d’un sentiment de plagiat à l’égard de toute la copie qu’ils pissent avec méthode depuis des années pour trouver des raisons, des excuses, concocter des finesses analytiques défiant le sens commun, comme dernièrement on pouvait lire sous la plume d’un de ces savants que l’incendie d’une école maternelle était une douloureuse protestation contre l’échec scolaire !

J'avoue que les bras m'en tombent car votre billet, cher Orimont, est remarquable de finesse.
Utilisateur anonyme
30 août 2012, 14:23   Re : Nouvelles de Richard Millet
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Orimont, vous lisant, on se sent intelligent.
"Ce faisant, Millet adopte l’exacte posture qu’occupent ses adversaires depuis des lustres, dès lors qu’il s’agit de commenter les actes de violences issus d’un certain camp, depuis Mohamed Atta en passant par Kelkal, Merah et jusqu’aux « jeunes de banlieue »"

C'est un reproche que l'on a souvent tendance à faire aux adversaires des Amis du Désastre. Il est en partie fondé. Il y a toutefois une grande différence entre les Amis du Désastre et leurs adversaires : la "posture" qu'adoptent ceux-ci est, contrairement à ceux-là, presque toujours à leurs risques et périls, ce qui suppose chez eux une sincérité qui fait défaut aux autres et qui, selon moi, contredit l'idée de " posture" alors que c'est bien de cela qu'il s'agit en sens inverse.

Pour le reste je suis entièrement d'accord avec l'analyse d' Orimont.
Utilisateur anonyme
30 août 2012, 18:11   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Rogemi
Citation
Reste une énigme. Pourquoi Richard Millet s'obstine à ne voir qu'un seul blanc à 6 heures du soir à Châtelet-Les-Halles ? C'est la seule heure où les blancs sont majoritaires.

Ah bon ?

Cher Rogemi la réponse est délicate et je ne voudrais pas m'attirer les foudres de certaines associations. Je dirais donc :
A-Que la population de Châtelet-Les-Halles étant composée
1 D'individus se rendant (ou revenant) de leur travail
2 D'individus n'ayant pas de travail (au moins légal) et y stationnant.
B-Que les tranches 7h30-8h30 et 17h30-18h30 étant celle où la population de type 1 se trouve majoritaire, pressée et compressée.
Il y a peu de chance pour que l'observation de notre auteur soit juste quant à l'horaire.
Un papier qui met en rapport ses déboires et ceux de qui vous savez. Il sera repris demain dans Atlantico.

[christiancombaz.fr]
Orimont,

Jean-Marc Parhkontr, Jean-Marc Parayeur et Giovanmarco Cecidi s'associent pour vous remercier de votre remarquable :

Ce faisant, Millet
Il y a peu de chance pour que l'observation de notre auteur soit juste quant à l'horaire.


Oui, Jean-François, comme je pense l'avoir montré en ce qui concerne le présent texte à propos des énumérations de M. Millet, il semble que ce dernier a quelques problèmes avec la précision.
« Il y a clairement décadence lorsqu'on cesse de s'intéresser au sens (i.e. la signification globale d'une œuvre) pour rentrer dans les DÉTAILS purements techniques. » (E.P.)
Sauf que là, il ne s'agit pas de détails techniques : le propos de M. Millet est de partir de ses observations pour en tirer des conclusions. Si les observations sont fausses, les conclusions ont de fortes chances d'être erronées.
Utilisateur anonyme
30 août 2012, 20:50   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Jean-Marc
Il y a peu de chance pour que l'observation de notre auteur soit juste quant à l'horaire.


Oui, Jean-François, comme je pense l'avoir montré en ce qui concerne le présent texte à propos des énumérations de M. Millet, il semble que ce dernier a quelques problèmes avec la précision.

Bon sa montre devait avancer de 3 heures. A 21 h sa remarque est bonne après je ne sais pas je n'aurais pas l'idée de m'y aventurer.
Citation
M. Millet, il semble que ce dernier a quelques problèmes avec la précision.

On s'en fout ...
Citation
Rogemi
Citation
M. Millet, il semble que ce dernier a quelques problèmes avec la précision.

On s'en fout ...

Et voilà, il suffisait de le dire.
Citation
Bon sa montre devait avancer de 3 heures. A 21 h sa remarque est bonne après je ne sais pas je n'aurais pas l'idée de m'y aventurer.

Mais saperlote arrêtons de faire semblant de ne pas comprendre cher JF.

De quoi parle Millet ?

De ces moments inouis au cours desquels un européen moyen se retrouve, que ce soit à Paris sur le quai de la gare de l'est ou à Londres dans une bouche de métro, au milieu d'une foule qui ne lui ressemble pas et qui est constituée de Pakistanais, sikhs, chinois, maghrébins, arabes, subsahariens, roms, etc...

C'est la confrontation directe avec le grand remplacement qui déconcerte et fait malaise. Alors par pitié ne pinaillons pas.
.
"(...) je crois vraiment que Millet ne s'intéresse pas du tout à la personne de Breivik.", écrit Didier et on croit deviner ce qu'il veut dire, qui est peut-être que Millet s'intéresse au "symptôme". Breivik serait une sorte d'archétype. Ou bien encore, ce serait de la situation que naîtraient les Breivik. Il y a de ça, en effet. Cependant, dire que Millet ne s'intéresse pas du tout à la personne de Breivik me paraît exagéré. Pour ma part, j'ai appris des détails personnels et intimes sur le tueur d'Oslo en lisant ces dix-huit pages. Il est un peu là, tout de même, et comme personne.
Utilisateur anonyme
30 août 2012, 23:35   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Rogemi
Citation
Bon sa montre devait avancer de 3 heures. A 21 h sa remarque est bonne après je ne sais pas je n'aurais pas l'idée de m'y aventurer.

Mais saperlote arrêtons de faire semblant de ne pas comprendre cher JF.

De quoi parle Millet ?

De ces moments inouis au cours desquels un européen moyen se retrouve, que ce soit à Paris sur le quai de la gare de l'est ou à Londres dans une bouche de métro, au milieu d'une foule qui ne lui ressemble pas et qui est constituée de Pakistanais, sikhs, chinois, maghrébins, arabes, subsahariens, roms, etc...

C'est la confrontation directe avec le grand remplacement qui déconcerte et fait malaise. Alors par pitié ne pinaillons pas.
.


Mais j’ai parfaitement compris et j’éprouve la même impression que Millet dans certaines stations et dans certaines lignes de métro ou de RER et surtout dans les hôpitaux parisiens, principalement aux urgences : Le sentiment d’avoir été dépossédé de ma culture, de mes souvenirs, de mon territoire, quelquefois fort gentiment d’ailleurs ce qui est le pire.
Je me permettais de faire une petite plaisanterie, car dans les désastres un peu d’humour n’est pas de trop à mon sens. Millet ne donne vraiment pas la bonne heure pour observer le phénomène. Mais il est romancier ne prépare pas une thèse de doctorat donc nous pouvons lui pardonner certaines imprécisions. Et comme je l’ai dit Arthur Rimbaud confond le Danemark et la Norvège, il reste Rimbaud encore plus doué en géographie qu’une certaine ministre.
30 août 2012, 23:42   Re : Nouvelles de Richard Millet
J'ai constaté avec écoeurement la différence de traitement médiatique entre B et M. Pour l'un, déchaînement sans pitié, pour l'autre presque l'absolution. Pourtant des deux, M est certainement le pire, s'attaquer à deux petits enfants innocents à bout portant parce qu'ils sont juifs. Mais j'oubliais que le crime "politique" est toujours le plus puni, là les castes dirigeantes se sentent menacées, et réagissent pour défendre leur territoire. C'est pourquoi monsieur Millet, tout comme monsieur Camus par le passé, vont servir d'exemple afin de faire peur à la plèbe. Espérons que celle-ci s'apercevra du subterfuge et réalisera qu'elle les dépasse encore en nombre pour une courte période.
A ne lire que ce fil intéressant (car je n'aurai sûrement pas le temps de lire le texte de Millet lui-même), je retire ces deux remarques dont vous me direz si elles sont exactes : d'abord, Richard Millet s'est contenté, ironiquement, d'utiliser les procédés de justification de l'injustifiable des journalistes intellectuels du pouvoir, mais en les appliquant à un "ennemi". Ce renversement ferait tout le scandale, puisque les journalistes intellectuels du pouvoir ont un quasi monopole de l'accusation et de la défense, que Richard Millet ébranle : Merah est une victime, Breivik un bourreau, non pour ce qu'ils ont fait mais pour ce qu'ils sont, -- changeons les noms et voyons ce que cela fait. Ensuite, ce texte de Millet semble reprendre la très ancienne tradition de l'éloge paradoxal : depuis Tacite exaltant les vertus natives des Calédoniens et des Germains indomptés jusqu'à Montaigne ou Breton. Si je ne me trompe, toute cette polémique procède non seulement de l'esprit de parti le plus bête, mais aussi de la plus grande ignorance (l'affaire Camus avait déjà révélé toutes ces lacunes et montré la perte de l'appréhension littéraire du monde). C'est ainsi que je m'explique la présence de l'adjectif littéraire dans le titre du texte : littéraire dans le jeu sur les noms et le plagiat des procédés (à la façon du procès de Meursault), littéraire par l'enracinement dans une très remarquable et unique forme d'écriture occidentale (je ne sais si d'autres cultures, en Extrême-Orient par exemple, ont créé elles aussi des auto-critiques littéraires par l'éloge de l'étranger).
Ce matin sur France Culture, l'invité, un libraire a dit deux ou trois choses intéressantes sur Millet.
D'abord que l'affaire n'était pas une affaire, mais une agitation des médias, car le livre en question n'a pas encore été massivement lu et les lecteurs ont peu fait connaître ce qu'ils pensent - réaction de vierge effarouchée de ce nain de Voinchet.
Le même explique qu'il trouve que c'est bien d'affronter la question du mal et oppose un autre livre à celui de Millet. Curieux : les deux pourraient être lus ensemble.
Enfin, il affirme que Breivik est un produit de la société : c'est exactement ce que dit Millet ! L'homme omet évidemment de préciser qu'il s'agit de sa thèse, en résumé.
Les Matins sont devenus à peu près inaudibles le matin, à cause des chroniqueurs affreusement médiocres et bien pensants (à part Brice Couturier qui sauve un peu l'honneur et Meyer, mais il parle presque toujours d'autre chose) et de l'animateur, sirupeuse machine à caresser dans le sens du poil le puissant gauchiste et à dénigrer n'importe quel dissident supposé, surtout s'il est absent du plateau.
Utilisateur anonyme
31 août 2012, 09:05   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Virgil
Ce matin sur France Culture, l'invité, un libraire a dit deux ou trois choses intéressantes sur Millet.
D'abord que l'affaire n'était pas une affaire, mais une agitation des médias, car le livre en question n'a pas encore été massivement lu et les lecteurs ont peu fait connaître ce qu'ils pensent - réaction de vierge effarouchée de ce nain de Voinchet.
Le même explique qu'il trouve que c'est bien d'affronter la question du mal et oppose un autre livre à celui de Millet. Curieux : les deux pourraient être lus ensemble.
Enfin, il affirme que Breivik est un produit de la société : c'est exactement ce que dit Millet ! L'homme omet évidemment de préciser qu'il s'agit de sa thèse, en résumé.
Les Matins sont devenus à peu près inaudibles le matin, à cause des chroniqueurs affreusement médiocres et bien pensants (à part Brice Couturier qui sauve un peu l'honneur et Meyer, mais il parle presque toujours d'autre chose) et de l'animateur, sirupeuse machine à caresser dans le sens du poil le puissant gauchiste et à dénigrer n'importe quel dissident supposé, surtout s'il est absent du plateau.

Marc Voinchet a lu des passages de l'entretien accordé par Millet à l'Express (http://www.lexpress.fr/culture/livre/richard-millet-peut-etre-suis-je-insoutenable_1154718.html + [www.lexpress.fr] ); il a toussé quand les passages cités lui étaient insoutenables. Pauvre homme...
C'est un homme fragile : il a avalé tellement de couleuvres et ses dents ont tant rayé le parquet qu'il est très diminué.
C'est significatif de l'absence de considération pour la littérature : un écrivain publie un livre où certains passages dérangent. On ne lit pas les passages de ce livre pour les réfuter ou les critiquer, on préfère lire les passages d'un entretien que l'auteur a donné à un journal ; or, l'entretien fait suite au livre, commente le livre. L'entretien est l'effet médiatique du livre. Le journaliste s'intéresse désormais uniquement à l'effet médiatique, plus du tout à ce qui, dans le réel, a causé cet effet.
L'affaire Zemmour, c'était la même chose.
Utilisateur anonyme
31 août 2012, 09:29   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Virgil
Le journaliste s'intéresse désormais uniquement à l'effet médiatique, plus du tout à ce qui, dans le réel, a causé cet effet.
L'affaire Zemmour, c'était la même chose.

Un journaliste ne s’intéresse qu’au monde journalistique.
Utilisateur anonyme
31 août 2012, 09:31   Re : Nouvelles de Richard Millet
Et lire Millet est compliqué :

Nous avons le plaisir de vous annoncer que l'article suivant vous sera expédie plus tôt que prévu :

Richard Millet "Langue fantôme : Essai sur la paupérisation de la littérature suivi de Eloge littéraire d'Anders Breivik"
Date d'arrivée précédemment estimée : 04 septembre 2012 - 08 septembre 2012
Nouvelle date d'arrivée prévue : 03 septembre 2012
Pour ma part, commandé hier via Amazon et promis seulement pour le 11 septembre.
Citation
Pour ma part, commandé hier via Amazon et promis seulement pour le 11 septembre.

Il est évident que le ramdam fait par les médias a du augmenter sérieusement la demande.
Mais il est romancier ne prépare pas une thèse de doctorat donc nous pouvons lui pardonner certaines imprécisions. Et comme je l’ai dit Arthur Rimbaud confond le Danemark et la Norvège, il reste Rimbaud encore plus doué en géographie qu’une certaine ministre.

Jean-François, vous êtes juriste donc ami de la précision. Vous comprendrez qu'en conséquence je me permette d'avoir une opinion dissidente.

Rimbaud était peut-être nul en géographie, mais il n'avait pas bâti son oeuvre sur l'exaltation de la beauté des pays nordiques, ce n'était pas Genevoix dans les fjords et les paysages de Norvège n'étaient pas les animaux de Sologne.

M. Millet, lui, écrit sur le thème qu'on sait depuis des années. C'est en quelque sorte le Genevoix de l'immigration. Si Genevoix parvient à distinguer les rémiges des pennes et des alules, je ne vois pas pourquoi M. Millet ne pourrait faire de même en ce qui concerne les immigrés qu'il observe. Toute autre serait la situation, je le concède, si l'ouvrage s'intitulait "roman" ; or, un "Eloge", comme le dit excellemment Littré, est un "discours public fait à l'honneur de quelqu'un, après sa mort. Éloge funèbre. Éloge historique. Discours académique fait dans les mêmes circonstances".

Il semblerait que si M. Millet est un peu hasardeux dans la relation qu'il fait d'évènements concrets et imprécis dans ses citations, il ait aussi quelques problèmes avec les bons dictionnaires pour être le seul à ne pas avoir vu que le mot "éloge", en français, ne peut se comprendre que comme une louange, qu'il soit littéraire, funèbre, historique ou familier, comme nous le dit si bien Céline : Maman, ça lui arrivait de faire les éloges de son frère, de raconter devant tout le monde, ses entreprises, ses réussites, ses astuces.
Utilisateur anonyme
31 août 2012, 12:09   Re : Nouvelles de Richard Millet
Cher Jean-Marc, vous me poussez dans mes derniers retranchements.
Pour moi Millet est avant tout un romancier immense. Je considère Ma Vie Parmi les Ombres par exemple comme une œuvre magistrale. Si ce qu’y dit l’auteur sur les prévisions météo lues dans le cul des vaches corréziennes n’est pas complètement exact je m’en moque, comme des approximations géographiques dans Ophélie. Ce n’est pas du droit, je ne vais pas aller vérifier dans le code, d’autant plus qu’en l’espèce…
Richard Millet propose également une analyse de l’évolution de la société que dans l’ensemble, avec certaines nuances, je partage. Il considère, et c’est certainement un tort, que cela fait partie de son activité de romancier. Il y aborde sa description avec douleur, exaltation et masochisme (il le nie) qui le conduisent à une certaine absence de rigueur et à des erreurs comme ce titre que j’ai qualifié d’odieux. Si vous voulez me faire dire que j’aimerai un peu plus de rigueur, de sérénité, d’humour (comme il est dit dans un autre fil) je vous donne satisfaction.
Je vous accorde aussi qu’il parle trop de lui dans certains ouvrages comme De l’Antiracisme Comme Terreur Littéraire ce qui devient un peu fatigant. Certains ici parlèrent de posture christique etc
J’aimerais bien qu’il nous offre un nouveau grand roman pour oublier B.
Nous sommes d'accord.
Utilisateur anonyme
31 août 2012, 13:05   Re : Nouvelles de Richard Millet
ben voilà...

"Millet reste chez Gallimard

Réagissant aux propos de son éditeur sur le massacre d'Utoya, Antoine Gallimard déclare que, s’il ne partage pas les opinions de ce dernier, il a le droit de les exprimer."

[bibliobs.nouvelobs.com]

[www.leparisien.fr]
Le plaisir sans la faute.

Tout est bien qui finit bien pour M. Millet.
Utilisateur anonyme
31 août 2012, 13:15   Re : Nouvelles de Richard Millet
Si monsieur Gallimard ne sait pas quoi faire dans semaines à venir, il peut venir témoigner à la barre de l'importance de la liberté d'expression.
Utilisateur anonyme
02 septembre 2012, 00:10   Re : Nouvelles de Richard Millet
(Avec une critique de Sylvain Bourmeau et une mention de Renaud Camus.)
Utilisateur anonyme
02 septembre 2012, 10:27   Re : Nouvelles de Richard Millet
" Faussé parce qu’il faut lire les textes avant d’en parler."

devoir rappeler ça en dit long sur la façon de procéder de ces stakhanovistes du procès d'intention.

"Faussé parce qu’on donne à ce texte un écho excessif."

Pas sur ce qui constitue le fond du texte, par exemple la critique récurrente chez Millet de la sociale-démocratie, de la démocratie. A-t-on encore le droit de s'interroger sur ce régime ? Sur ces méfaits (politiques, sociaux, au sein des familles, de l'éducation, etc.)

"Faussé parce que l’«affaire Millet» est révélatrice du désir de scandale qui est la véritable motivation à la fois de l’auteur et des bonnes âmes qui s’en prennent à lui."

Pas un désir de scandale, désir de se payer un type qui ne pense pas comme eux (Renaud Camus viré de Fayard, Finki dont on a demandé la tête chez France-culture après son black-black-black au sujet de l'équipe de France). On sent chez eux un désir d'épuration qui fait froid dans le dos.

"Faussé parce qu’il tourne à la chasse à l’homme." Conséquence du point précédent.
02 septembre 2012, 11:26   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Du coup, c’est l’affreux réactionnaire Millet qui se retrouve du côté de la modernité. De la tragédie norvégienne, le milieu littéraire français a réussi l’exploit de tirer une farce.

Eh oui et c'est le comble.

Jourde se montre dans ce texte assez ambigu et louvoie entre les exigences du milieu dans lequel il évolue tous les jours et l'envie de rester honnête dans sa critique.
02 septembre 2012, 14:20   Re : Nouvelles de Richard Millet
1. Il n'y a pas de "débat", mais chasse à l'homme.
2. Monsieur Jourde est très complaisant envers son confrère du NO, Garcin, celui-là même qui le rémunère et qui a donné le signal de la curée.
3. Millet ne fait pas "l’éloge d’un tueur".
4. "Un tueur aussi répugnant que B" : ce n'est pas avec de la morale - ni de la moraline - que l'on fait de la littérature. C'est justement ce que M. Jourde assène à ses étudiant(e)s, quand il enseigne la littérature.
5. Il est étrange que soudain des critiques littéraires jugent une oeuvre en fonction de l'attention qui, dans cette oeuvre, est accordée ou non aux "victimes".
6. Etc.
Utilisateur anonyme
02 septembre 2012, 14:41   Re : Nouvelles de Richard Millet
Concernant le titre “incriminé” : Éloge littéraire d'Anders Breivik, ne peut-on pas le rattacher au titre du texte principal de l'ouvrage : Langue fantôme ? Là où partout, la langue est fantôme, seule celle des tueurs, des assassins est encore assez forte pour n'être pas « insignifiante » (un adjectif dont Pierre Assouline rappelle que Richard Millet use beaucoup). Là se trouverait l'ironie du titre, que Millet met en avant lors de son passage à i>Télé et qui, il faut le reconnaître, ne saute pas directement aux yeux. Il me semble que la plupart des commentateurs ne font pas ce rapprochement entre les titres des deux textes réunis dans un même volume.
Je précise que les Amazones ne m'ont pas encore fait parvenir mon exemplaire et que je n'ai donc pas encore lu le texte.
02 septembre 2012, 14:49   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Il est étrange que soudain des critiques littéraires jugent une oeuvre en fonction de l'attention qui, dans cette oeuvre, est accordée ou non aux "victimes".

Tout est bon pour obtenir le bannissement de R. Millet.

Ce que je trouve particulièrement ignoble de la part de nombreux critiques littéraires et autres commentateurs médiatiques ce sont les lourds appels du pied en direction d'Antoine Gallimard pour qu'il mette fin à la carrière de R.M dans cette grande maison d'édition.
Utilisateur anonyme
02 septembre 2012, 14:59   Re : Nouvelles de Richard Millet
En effet, cher Rogemi, la place que prend la question du bannissement de Millet des éditions Gallimard est délirante. C'est vraiment : non seulement, on déteste tes idées mais en plus, on va te priver de revenus !
02 septembre 2012, 15:10   Re : Nouvelles de Richard Millet
Je ne sais pas si tout le monde a compris qu'on peut lire le texte en ligne (voir lien donné supra -- je le redis pour les impatients et les fauchés).

Je n'ai rien lu dans ce texte qui doive faire sortir un lecteur curieux et bienveillant de ses gonds. Cette tentative de prendre le taureau par les cornes est à mon avis tout à fait respectable; l'analyse n'est pas sans approximations, mais elle ne manque pas non plus de finesse; et à tout le moins, elle a le très grand mérite d'exister dans le milieu éditorial et médiatique moderne, où il est pour ainsi dire interdit de penser. Dommage qu'elle n'aie pas été écrite par Renaud Camus ou Cassandre.
Utilisateur anonyme
02 septembre 2012, 15:55   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Olivier Lequeux
Je ne sais pas si tout le monde a compris qu'on peut lire le texte en ligne (voir lien donné supra -- je le redis pour les impatients et les fauchés).

NON cher monsieur, il n'est pas question de lire le texte en ligne !!! Ne poussez pas à la pingrerie !

Il FAUT acheter ce livre pour soutenir et l'auteur et sa maison d'édition (et accessoirement pour faire vomir ces bien-pensants qui ne s'en remettront devant des chiffres de vente élevés - d'ailleurs toujours pas d'envoi prévu par la Fnac - j'ai déjà donné mon 1er exemplaire - signe que la maison d'édition a du mal à suivre ? On peut penser qu'un tel barouf aura servi à faire connaître Richard Millet et son oeuvre).
"Dommage qu'elle n'aie pas été écrite par Renaud Camus ou Cassandre."

Pour sûr ! C'eût été infiniment moins alambiqué !
Langue fantôme, à mon avis, fait référence à ce "membre fantôme" qui fait souffrir quiconque a été victime d'une amputation. Millet veut dire que nous avons été amputé de notre langue et qu'elle continue à nous faire souffrir, de temps en temps, elle nous lance, et quelquefois sous forme d'un Breivik.
Utilisateur anonyme
02 septembre 2012, 17:29   Re : Nouvelles de Richard Millet
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
02 septembre 2012, 18:55   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Jean-Michel Leroy
En effet, cher Rogemi, la place que prend la question du bannissement de Millet des éditions Gallimard est délirante. C'est vraiment : non seulement, on déteste tes idées mais en plus, on va te priver de revenus !

Réflexe de minables qui entendent envoyer à la rue ceux qui ne partagent pas leur néant intellectuel. Nous eûmes la même chose avec Alain Finkielkraut qui devait, séance tenante, être remercié de France Culture, de Polytechnique et de Dieu sait où, au motif qu’il ne s’était pas couché devant les émeutiers de banlieue. Une pétition circula en ce sens, notamment dans les universités. L’échec de la police de la pensée ici ne doit pas nous dissimuler que cela marche dans des cas plus modestes. Essayez donc d’obtenir le moindre poste universitaire quand vous aurez exprimé dans votre thèse certaines opinions, beaucoup plus anodines que celles dont il est question ici, mais n’allant pas dans la bonne direction. Le chantage permanent est à l’œuvre depuis longtemps, si vous voulez vivre d’une activité intellectuelle, soumettez-vous. C’est l’URSS sans le goulag. Mais nous observons des fissures dans le mur.
02 septembre 2012, 19:49   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Mais nous observons des fissures dans le mur.

Mais cher JF, le bas-clergé que vous appellez police de la pensée régne en maitre sur l'intégralite du PAF.

Quand un journaliste ose poser des questions aussi grossièrement ridicules que "êtes-vous un écrivain d'extrème-droite" ou "avez-vous voté pour MLP" ?

Cela dénote une ignorance absolue de l'auteur et de son oeuvre mais en même une totale soumission aux préjugés et aux idées pré-concues courant sur Millet dans son milieu.

Si vous voyez des fissures moi je vois uniquement des craquelures presque invisibles.
Utilisateur anonyme
02 septembre 2012, 20:16   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Rogemi
Citation
Mais nous observons des fissures dans le mur.

Mais cher JF, le bas-clergé que vous appellez police de la pensée régne en maitre sur l'intégralite du PAF.

Quand un journaliste ose poser des questions aussi grossièrement ridicules que "êtes-vous un écrivain d'extrème-droite" ou "avez-vous voté pour MLP" ?

Cela dénote une ignorance absolue de l'auteur et de son oeuvre mais en même une totale soumission aux préjugés et aux idées pré-concues courant sur Millet dans son milieu.

Si vous voyez des fissures moi je vois uniquement des craquelures presque invisibles.

Cher Rogemi. Antoine Gallimard n’a pas remercié Millet comme il avait été sommé de le faire. J’observe dans mon domaine (ex domaine puisque je suis en retraite depuis hier, ce qui met fin à mon devoir de réserve) une certaine lassitude devant l’obligation de penser correctement. J’espère la relaxe de Renaud Camus qui serait un très bon signe. Et puis le fait que la gauche ait maintenant tous les pouvoirs provoquera rapidement une lassitude et un désir d’autre chose. Plus "ils" contrôlent le PAF plus le rejet est possible. Internet permet maintenant de se passer de la télévision pour se tenir au courant de l’actualité, j’observe que de plus en plus de personnes ne regardent plus, c’est mon cas, la télévision.
Donc je pense avoir de petites raisons d’espérer.
02 septembre 2012, 22:57   Re : Nouvelles de Richard Millet
Citation
Christophe Rivoallan
NON cher monsieur, il n'est pas question de lire le texte en ligne !!! Ne poussez pas à la pingrerie !

Hélas, je n'ai pas les moyens de financer tous les auteurs courageux. LIre et tirer parti de sa lecture est de toutes façons le meilleur service qu'on puisse leur rendre. Richard Millet n'a pas un besoin vital de vendre.
02 septembre 2012, 23:57   Re : Nouvelles de Richard Millet
Oui, la télévision n'a plus rien à dire. Cependant je regarde et j'écoute Mezzo et, par-ci par-là, quelque bon documentaire comme, sur la chaine Histoire, La France en relief où il a té question de Vauban que j'admire beaucoup. Du coup j'ai remarqué que Gallica avait numérisé De la dîme royale, un document !
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