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Pour ceux qui pensent que les “Palestiniens” cherchent la paix

Envoyé par Gérard Rogemi 
J'ai cru dans le passé que de véritables accords de paix étaient possibles entre Israéliens et Palestiniens mais entre-temps j'ai perdu tout espoir que ceux-ci soient un jour possibles. L’hypocrisie et des intentions des différents dirigeants “palestiniens”, rois du mensonge et du double-langage ne pourront jamais aboutir à une véritable paix.



(Message supprimé à la demande de son auteur)
Reconnaissez qu'il y a eu une période de grâce lorsque Yitzhak Rabin était premier ministre et pendant laquelle les choses semblaient évoluer dans la bonne direction.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
La paix? Entre Palestiniens et Israéliens, entre Palestiniens des différents territoires (si demain Mahmoud Abbas mettait les pieds à Gaza, il se ferait égorger plus vite que si Netanyahou osait le déplacement) ou entre Palestiniens des territoires et ceux de la diaspora?

Les Palestiniens ont tout à gagner à ce que les mille conflits en cours où ils sont partie prenante se poursuivent jusqu'à la fin des temps. Même sans plus d’Israël à l'horizon les Palestiniens auraient encore de quoi s’entre-déchirer pendant un siècle.
Au crédit de l'hypothèse d'une possibilité d'entente au temps de Rabin et D'Arafat, j'ajouterai qu'il paraît que ce dernier avait investi des sommes considérables dans des infrastructures fructueuses en temps de paix, tel le casino de Jéricho.
il semble en effet qu'il y ait eu un moment de flottement où les choses pouvaient s'engager dans une telle direction, où une certaine indétermination des situations et des perspectives aurait pu prévaloir, un moment à saisir, à infléchir. Pour cela peut-être aurait-il fallu quelqu'un de plus déterminé, de plus compétent, de plus décisif qu'un Arafat. Un Ben-Gourion palestinien...


» Les Palestiniens ont tout à gagner à ce que les mille conflits en cours où ils sont partie prenante se poursuivent jusqu'à la fin des temps

Vous semblez avoir une idée précise de leur identité et de l'intérêt indubitable d'icelle : qui, les Palestiniens ? En tant que communauté, que population, ils sont en réalité dans un état lamentable, épouvantable, dans une mélasse et une misère noire, dans la merde jusqu'au cou, avec pour incessant rappel, par proximité et familiarité avec Israël, ce que pourrait être une vie décente.
Citation
il semble en effet qu'il y ait eu un moment de flottement où les choses pouvaient s'engager dans une telle direction, où une certaine indétermination des situations et des perspectives aurait pu prévaloir, un moment à saisir, à infléchir. Pour cela peut-être aurait-il fallu quelqu'un de plus déterminé, de plus compétent, de plus décisif qu'un Arafat. Un Ben-Gourion palestinien...

Rien n'est déterminé à l'avance et je crois qu'il y a eu un moment où l'histoire est restée suspendue et ce n'est qu'après que le balancier est retombée dans l'horreur.

Il faut dire que cette hésitation historique a eu lieu avant l'arrivée de l'islam intégriste qui entre-temps s'est imposé dans la majeure partie du monde musulman.

Citation
ils sont en réalité dans un état lamentable, épouvantable, dans une mélasse et une misère noire, dans la merde jusqu'au cou, avec pour incessant rappel, par proximité et familiarité avec Israël, ce que pourrait être une vie décente.

Hélas trop vrai. J'ai vu il y a quelques semaines sur une chaine culturelle allemande l'histoire d'un palestinien visitant des parents en Israel et dont le seul sujet de discussion était de souligner à sa soeur et à son mari combien leurs conditions de vie étaient aux antipodes de la sienne. Il était venu se faire opérer des yeux dans un hôpital israélien. Apparemment une telle opération ne semblait pas être possible dans les territoires.
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29 août 2012, 03:42   Une incertaine réalité
Ach, Didier, je ne sais pas... ne pas confondre non plus la réalité des situations à un moment donné avec la possibilité des situations à un moment ultérieur.
Les destins, individuels ou collectifs, sont-ils une fois pour toutes définitivement et fatalement scellés (comme un fait irrémédiablement accompli) dans le pire de la situation présente ?

Le rapport d'une certaine droite israélienne à l'égard des Palestiniens est souvent ambivalent, étant donné la situation particulière dans laquelle ce "peuple" s'est historiquement trouvé : "ce pourraient être des alliés", ai-je assez souvent entendu... Détachés d'une autorité de tutelle arabe, progressivement séparés d'une massive présence quotidienne israélienne, livrés à un eux-mêmes qui était en fait assez indéfini, population qui devait se construire à tous les niveaux, à un moment je crois qu'il y a eu, objectivement, un certain flottement dans l'air, une euphorisation des esprits chez les Palestiniens, un moment de disponibilité qui aurait pu être cueilli dans le sens le meilleur.
N'oubliez pas que le conflit a toujours été ressenti infiniment plus par les Palestiniens que par la grande majorité des Israéliens, qui continuent de mener une vie normale et d'aller à la plage alors que Gaza peut être en véritable état de guerre.
Ce que voudrait dire la paix pour cette majorité d'Israéliens est en fait beaucoup plus abstrait que pour les Palestiniens habitués aux colonnes de chars, aux troupes armées jusqu'aux dents qui dynamitent des maisons et entrent où bon leur semble, et qui sont régulièrement contrôlés dans les innombrables check-points par des militaires en tenue de combat et le doigt sur la gâchette, avec, il faut bien le dire, des mines à vous flinguer au moindre mouvement un peu brusque.
La guerre, c'est d'abord et surtout chez eux, au seuil de leurs maisons et même entre leurs murs, qu'elle a lieu, et la bouffée d'espoir que pourrait susciter la fin d'une telle situation, c'est aussi chez eux qu'elle devrait être la plus puissante ; à moins de considérer qu'ils soient intrinsèquement incapables de ressentir de telles aspirations...
Utilisateur anonyme
29 août 2012, 08:18   Re : Une incertaine réalité
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Citation
avec, il faut bien le dire, des mines à vous flinguer au moindre mouvement un peu brusque.

Je ne sais pas si vous connaissez le journaliste américain Robert Kaplan qui a écrit quelques livres de voyage du plus haut intérêt. Il raconte dans un ses reportages qu'il part en train de Munich en directionn d'Israel. Il traverse donc les Balkans arrive en Turquie et continue en car par la Syrie et la Jordanie. Partout dans les pays musulmans les gens sont amicaux avec lui. On l'invite à boire le thé, à partager un repas, à dormir à la maison. On lui fait même la fête en dépit du fait qu'il soit juif.

En venant de Jordanie à la frontière de la Westbank pour la premiére fois il fait face à des soldats israéliens qui loin de lui faire la fête l'oblige à se deshabiller, le controle de la manière la plus pénible pour ne pas dire indélicate et le font attendre des heures avant de le laisser passer. Au bout du compte on lui remet son passeport en lui faisant bien sentir qu'il n'est pas le bienvenu.

Vous pensez il avait sur son passeport des dizaines de visas tamponnés par des douaniers de la plupart des pays musulmans hostiles à Israel.
30 août 2012, 00:32   Re : Une incertaine réalité
Oh, mais je n'ai jamais dit que cette attitude peu (très peu) amène des soldats israéliens — mais c'est aussi une question de chance, cela dépend sur qui on tombe, il y a militaires qui savent être très corrects et courtois sans pour autant mettre en danger qui que ce soit —, voire humiliante et féroce, soit en soi immotivée et toujours gratuite, loin de là.
Cela me rappelle cette remarque de Bernard Lewis à propos des protagonistes : « Quand un des peuples les plus polis de la terre rencontre un des peuples les plus impolis...»
Citation
mais c'est aussi une question de chance, cela dépend sur qui on tombe,

Bien sûr !

Il faudrait que je retrouve ce papier de Kaplan mais il n'était nullement en colère ou indigné par le comportement des soldats israéliens. Il voulait simplement souligner le contraste flagrant entre les jours passés en terre musulmane et son arrivée à la frontière israélienne. En tout cas il avait pris la chose du bon côté ...

Comme le texte était en allemand je me demande s'il n'a pas employé le terme de "Wagenburgmentalität" pour expliquer le comportement des solddat de l'IDF. En effet le fait d'être entouré d'ennemis ne portent pas à faire montre de beaucoup de bienveillance.
Utilisateur anonyme
30 août 2012, 09:50   Re : Une incertaine réalité
Je reviens un instant au mirage d'Oslo qui était le thème initial de ce fil. Comme beaucoup, j'ai moi aussi rêvé les yeux ouverts à cette époque et j'ai bien cru que nous avions avec les Palestiniens, des partenaires politiques sincères et désireux de parvenir à la paix. Je doute fort à présent qu'il y ait eu un quelconque moment de "suspension" de l'histoire pendant lequel les Palestiniens seraient devenus autre chose que l'avant-garde de l'Oumma en lutte pour la reconstitution de Dar-al-islam sur la terre palestinienne. Pour éclairer cette idée, je reproduis ici un extrait d'une recension du livre La Guerre d'Oslo de Joël Fishman et Ephraïm Karsh par Véronique Chemla. Il ne s'agit même pas de la thèse de l'ouvrage mais d'un simple rappel de faits historiques complètement occultés en Occident :



Les accords d’Oslo appliquent la « stratégie par étapes » adoptée en 1974 par l’OLP :

« Les Palestiniens recevront tout territoire qu’Israël leur remettra, puis l’utiliseront comme tremplin pour procéder à d’autres gains territoriaux jusqu’à ce qu’ils obtiennent la « libération totale de la Palestine », la liquidation de l’Etat juif ».

Ce qu’énonce Arafat dès le 13 septembre 1993 – jour de la signature de la Déclaration de principes à Washington entre Yitzhak Rabin, Premier ministre israélien, Bill Clinton, président des Etats-Unis, et Arafat, président de l’OLP – dans un discours préenregistré et diffusé par la télévision jordanienne, et ce qu’il répète malgré les réactions de colère des dirigeants israéliens.

Arafat réitère ses propos le 10 mai 1994, une semaine après la signature de l’accord de Jéricho-Gaza, lors d’une rencontre avec des dirigeants musulmans en Afrique du Sud : il compare les accords d’Oslo « au traité d’Hudaybia signé par le prophète Mahomet avec les habitants de La Mecque en 628 et violés au bout de deux ans seulement lorsque Mahomet se retrouva en position de force ».

Cette tactique du « cheval de Troie » est aussi révélée ouvertement par d’autres dirigeants palestiniens : Fayçal Husseini, Yasser Abed Rabo, Mahmoud Abbas (Abou Mazen), Ahmed Qorei (Abou Ala).

Le « droit au retour » des réfugiés de 1948 et de leurs descendants en Israël et des indemnités pour leurs préjudices sont des éléments constitutifs de cette « stratégie par étapes ».

La totalité de l'article se trouve ici.
Utilisateur anonyme
30 août 2012, 09:53   Re : Une incertaine réalité
(Message supprimé à la demande de son auteur)
31 août 2012, 04:13   Re : Une incertaine réalité
L'ambivalence du discours d'Arafat est connue, il y en avait un pour amadouer les siens, et un autre pour amadouer l'extérieur ; personne ne sait exactement lequel était le vrai, et ni même s'il y en avait un.

Il y a autre chose : si la "paix" était un moyen si assuré et rigoureusement ourdi pour gagner la guerre, que voulez-vous, on se demande si les accords d'Oslo ont si spectaculairement capoté par aspiration authentique à cette paix.
Et d'autre part, si le "plan par étapes" a échoué par chaos intérieur et inévitables impondérables, il semblerait alors plutôt qu'ils n'aient jamais su exactement ce qu'ils voulaient, ni comment l'obtenir, et on en revient à l'indétermination que j'évoquai...
Utilisateur anonyme
31 août 2012, 18:02   Re : Une incertaine réalité
Vous connaissez le dossier mieux que moi mais en fait d'indétermination palestinienne, je ne vois que l'embarras du choix des armes. Oslo, dont Arafat avait bien vu qu'il devait produire une crise majeure et peut-être fatale de la société israëlienne était une arme. Le retour régulier de la revendication du retour des "réfugiés" en est une autre. La mise en scène de la faiblesse, la victimisation médiatique visant à émouvoir les Occidentaux charitables, encore une autre. Il me semble qu'on a simplement affaire à des personnes qui font feu de tout bois, faute de mieux. Et puis, on aimerait qu'au lieu d'une "indétermination" porteuse de tout et de n'importe quoi, il y ait un jour, un leader palestinien déterminé, lui, à reconnaître pleinement l'existence d'un Etat juif.
31 août 2012, 22:40   Re : Une incertaine réalité
Cher Fabrice, ce n'est pas parce que je réside à Jérusalem que j'en saurais plus vous...
Concernant le retour des réfugiés, les Palestiniens pouvaient le réclamer jusqu'à la saint Glinglin, ils ne l'auraient jamais obtenu, et ils ne pouvaient l'ignorer : ce qui motivait en premier lieu l’équipe israélienne réunie autour de Beylin n’était pas un amour inconsidéré pour les Palestiniens, mais bien ce qui constituait à leur yeux une nécessité vitale, la séparation physique d'avec les Palestiniens pour préserver à l'intérieur du pays une majorité juive. Ces gens n'allaient pas entériner un traité qui allait si manifestement à l'encontre de la raison pour laquelle ils voulaient en conclure un.
Je trouve du reste les quelques mots de Trigano, au début de l'article que vous avez indiqué, faux et même naïfs, pour le coup : comme si les Israéliens tout à coup en pinçaient pour leurs ennemis, et pour les seuls beaux yeux d'Arafat auraient consenti à n'importe quoi, pourvu que figurât sur un papier le mot "paix". Tu parles !
À aucun moment Trigano n'envisage la possibilité que ces accords furent considérés par certains spécialistes des questions de sécurité comme une bonne affaire pour les Israéliens eux-mêmes, un moindre mal, et qu'un retrait très progressif et prudent des "Territoires" délestait l'armée d'un fardeau qui était devenu trop coûteux, et offrait la possibilité de contrôler la situation de l'extérieur, tout en ménageant une chance pour un déblocage des tensions avec l'ensemble du monde arabe, parce qu'on ne sait jamais...
C'est à peu près le même type d'arguments qui motiva la décision de Sharon, grand amoureux des Palestiniens, comme chacun sait, d'opérer sa "séparation".
Personne ne sait au juste s'ils n'avaient pas en partie raison, et si un maintien d'une entière et massive présence, ainsi qu'une totale prise en charge de cette population, ne se seraient à la longue révélés pire que ce que nous avons connu depuis les Accords.
Utilisateur anonyme
01 septembre 2012, 00:22   Re : Une incertaine réalité
Soit, mais quel sens accordez-vous, cher Alain, au retour régulier de cette revendication palestinienne laquelle peut être schématiquement comprise de la manière suivante : "suicidez-vous au préalable et ensuite nous serons bons amis." Revendication qui a fait capoter, par exemple, le sommet de Camp David après lequel Arafat déclencha une nouvelle intifada. Quelle cohérence politique l'observateur de bonne volonté qui veut croire en la volonté de paix de la partie arabe, peut-il bien déceler dans toutes ces manoeuvres ? Il me semble que les paroles de Trigano doivent être éclairées à la lumière de ce contexte particulier. Et, oui vous avez raison, il y avait bien entendu dans Oslo des éléments tout à fait positifs pour Israël, encore fallait-il qu'Israël pût vivre pour en bénéficier...
01 septembre 2012, 01:54   Re : Une incertaine réalité
Aucune cohérence, et je suis d'accord avec vous, Arafat, à supposer qu'il y eut à moment donné une réelle opportunité, ne faisait tout simplement pas le poids (entre nous, Barak non plus) et a pris à peu près toutes les mauvaises décisions, à tous points de vue et y compris pour son propre camp, s'il voulait sincèrement la poursuite de la guerre par d'autres moyens.
Et le genre de politique-fiction qui consiste à se demander ce qui aurait pu se passer sans Arafat n'est pas très réaliste...
D'autre part, je crois me souvenir que quelques dirigeants ou représentants palestiniens (Ahmed Tibi, Abed Rabbo) s'étaient exprimés publiquement dans les médias israéliens sur la question des réfugiés, disant que c'était en effet "leur rêve", mais qu'ils comprenaient qu'il était devenu irréalisable et qu'il fallait laisser tomber cette exigence lors des négociations. On peut toujours invoquer la duplicité, mais quelques commentateurs sagaces ayant suivi le processus pensent que les avis étaient réellement partagés à ce sujet, et qu'il n'y avait pas consensus parmi les Palestiniens, ni quant au but, ni quant la meilleure façon de l'obtenir.
Utilisateur anonyme
01 septembre 2012, 11:33   Re : Pour ceux qui pensent que les “Palestiniens” cherchent la paix
Nous sommes bien d'accord mais c'est toujours la même question : a-t-on affaire aux représentants d'une nation (et peu importe après tout que cette nation soit d'invention récente, fantasmatique, fabriquée par et pour la guerre, ce ne sera pas la première de ce genre) ou a-t-on affaire à une partie de l'Oumma ? Il n'est pas certain que les Palestiniens eux-mêmes puissent trancher cette alternative, ni surtout qu'ils le veuillent. Pour ma part, il me semble que l'incohérence, la duplicité, la doublepensée orwellienne même qui prévaut parmi les Palestiniens et leurs sympathisants (la guerre, c'est la paix, c'est le cas de le dire) découlent d'une vision essentiellement théologico-politique du problème (pour dire les choses très grossièrement) : "Que faire quand une terre jadis musulmane est occupée et gouvernée par des infidèles alors que le Coran interdit une telle configuration ? Et dès lors, par quels moyens extirper cet Etat juif autonome ?" Même si je grossis le trait, il me semble que la psyché palestinienne et les danses de saint Guy des leaders palestiniens sont davantage éclairées par ces deux questions que disons par cette autre : "soit notre faiblesse, soit notre incapacité absolue à déloger l'adversaire malgré nos attaques multiples, soit l'évident bénéfice matériel, intellectuel et moral que nous retirerions de la paix, quelle position adopter face à l'ennemi ?"
Peut-être, cher Fabrice ; j'ai simplement avancé plus haut que ce "moule psychique" supposément commun à tous les membres de l'Oumma, sorte d'inconscient collectif déterminant infailliblement leur conduite et les buts qu'ils se fixent, n'était peut-être à une certaine période pas si bien accroché que cela, que certaines circonstances auraient pu les en dépêtrer, par la singularité de leur situation historique de "déracinés" devant se reconstruire phantasmatiquement, aussi.
Mais cela nous fait une belle jambe, et très vite des pesanteurs peut-être plus fondamentales sont venues pétrifier ce qui pouvait l'être, et les Frères Musulmans, et l'impéritie, et la corruption, et les brutes juives, qui frappent nettement moins fréquemment, mais quand elles le font, c'est de façon spectaculaire, etc.
Georges de la Fuly, sur son blog, fait oeuvre de salubrité publique, à ce propos. Ce texte "saisit" l'événement et l'écart qui nous en sépare en énonçant quelques vérités d'évidence, bien que toujours relativisées:

I C I
Citation
il faut noter l'extraordinaire amateurisme des figurants allemands, qui confine à l'aide objective et concertée, prenant de cet fait même une place centrale dans le drame en cours. Tant d'abnégation déconcerte et questionne l'observateur même le plus placide. Pour un peu, avec une "sécurité" comme celle-là, il n'y avait pas besoin de terroristes pour parvenir au même résultat. Toute la journée a été une succession inouïe de bavures invraisemblables qui en comparaison feraient passer les Pieds nickelés pour des as du Raid, s'ils avaient eu affaire à des terroristes

Effectivement l''Allemagne s'est couverte de ridicule (sanglant) dans cette affaire et on ne peut qu'être révulsé par tant d'incompétence et d'amateurisme. Incroyable mais vrai, les tireurs d'élite n'avaient pas de moyen de communication pour se concerter entre eux.

Le texte de Jérôme est remarquable et à lire séance tenante.
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