Le site du parti de l'In-nocence

Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)

Envoyé par Renaud Camus 
Samedi 15 septembre, onze heures et demie du soir. Voilà l’In-nocence dans une belle impasse. Je me suis permis il y a deux jours, car cela ne pouvait plus durer comme cela, de prier de M. le Premier Secrétaire, sur le forum réservé aux membres du parti, de bien vouloir user d'un ton plus amène, sur le forum public, où à la moindre divergence de vue il se montre abrupt et cassant à un degré qui nous dessert et correspond fort peu aux idéaux de courtoisie de l’In-nocence. J’aurais dû le faire depuis longtemps mais je savais que j’allais provoquer un tremblement de terre. C’est ce qui n’a pas manqué d’arriver. J’avais pourtant intitulé humblement mon intervention “Crainte & Tremblement”, en prévision du cataclysme. La réaction à dépassé mes plus pessimistes évaluations préalables. Elle a la même structure que celle de nos amis Chances pour la France quand on se permet d’évoquer devant eux leur violence : de fureur face à une accusation aussi injuste, ils cassent tout. Je subis à mon tour une interminable bordée de reproches, ma propre remarque étant accusée d’en dissimuler et d’en impliquer des dizaines d’autres, ce qui n’était pas du tout le cas mais qui, forcément, face à ce flot, le devient. Les nouveaux membres sont horrifiés et l’un d’entre eux, un magistrat, a déjà, après une brève passe d’armes marginale avec moi, rendu la carte (virtuelle) qu’il venait tout juste d’acquérir.

On nous reprochait notre querelle, et le désastreux spectacle qu’elle donnait. Le Premier Secrétaire m’a proposé d’en faire disparaître les échos et j’y ai consenti. Mais les mêmes qui se plaignaient d’elle se sont plaint encore plus de sa disparition. Le magistrat, qui avait dit qu’il regrettait d’être venu (sur le forum des membres, et donc au sein du parti) l’a répété. Je lui ai fait remarquer que je ne voyais pas très bien à quoi je servais si je ne pouvais pas, en tant que président, faire à mon Premier Secrétaire une remarque sur son ton exagérément offensif sans être aussitôt agoni de griefs. La seule alternative qui m’est offerte est de répondre à cette volée de bois vert (et alors on nous reproche nos disputes étalées), ou bien de me taire (et alors ma qualité de président est bafouée). J’ai commencé par répondre, j’ai dit ce que j’avais à dire, mais à présent je laisse se répandre sans rien lui opposer le flot vindicatif, charriant toujours plus de gravats et d‘impedimenta.

Je ne sais comment cette situation déplaisante va se dénouer. N’envisageant pas de me soumettre, c’est-à-dire de plier devant l’ire désormais tout azimut d’un furieux, pour qui le moindre reproche à lui adressé est l’expression hypocrite de secrètes animosités en lesquelles il voit parfaitement clair, parfaitement clair, il ne me reste d’autre issue que de me démettre, à moins de perpétuer un lavage de linge sale en famille qui fait l’indignation des témoins. L’un d’entre eux a écrit qu’il croyait avoir rejoint un cénacle d’hommes supérieurs et qu’il assiste à des rixes de cour d’école. Double bind : ou bien je réplique à l’avalanche de reproches qui me sont adressés, et alors je ne fais que provoquer la suivante, dix fois plus sévère, et j’augmente l’indignation du public ; ou bien j’abandonne le terrain. Je me suis donné quelques jours de réflexion. J’envisage sérieusement de démissionner. D’un autre côté je trouve évidemment désolant de jeter par les fenêtres dix ans de travail et d’efforts. Sans être exagérément prétentieux je vois mal que le parti puisse continuer à exister sans moi. À la vérité il est également douteux qu’il puisse continuer à exister sans son actuel Premier Secrétaire, qui, pour commencer, a la totale maîtrise de son site et de ses forums.




Dimanche 16 septembre, onze heures du soir. La guerre se poursuit sur le site réservé de l’In-nocence (qui n’a jamais si mal mérité son nom), elle devient même d’une violence inouïe mais elle n’a plus qu’un seul protagoniste (et ses affidés). Je me suis pour ma part retiré du front, et même de l'arrière. Les quelques membres qui partagent ma façon de voir risquent de temps en temps une flèche en caoutchouc, pour voir si par hasard une sortie serait possible ; mais elle ne manque pas de déclencher aussitôt un tir nourri à la mitrailleuse, et ils s’empressent de regagner leur trou.

Impossible de faire entendre au furieux que tout ce que nous souhaitions de lui c’était qu’il se montrât un peu moins abrupt et cassant, sur le forum. Nous n’avions pas d’autre reproche à lui faire que sa brutalité d’expression, quand l’épisode actuel a commencé — évidemment, depuis soixante-douze heures que nous essuyons des tirs de mortier, nous pourrions sans doute en ajouter quelques autres. Je l’ai appelé maître d’école et père fouettard, ou plutôt non, même pas, j’ai comparé son ton à celui de ces types humains, ce qui ne me semble pas bien méchant (même s’il a entendu Dieu sait pourquoi petit maître d’école). Lui et sa garde rapprochée sont persuadés qu’il a été très gravement et très injustement accusé, et surtout il est convaincu que mes remarques plutôt anodines et celles qui vont dans le même sens sous d’autres plumes sont l’expression superficielle d’une formidable hostilité profonde. Je ne sais d’où lui vient pareil sentiment d’insécurité et semblable crainte apparente de la trahison, de l’abandon, des plus noirs desseins à son endroit. Sa prose menaçante regorge des expressions typiques de la paranoïa, sur le modèle « voilà qui en dit long » : tout « en dit long », à l’en croire, des mauvais sentiments et des pires intentions vis à vis de lui.

Je ne sais pas comment nous allons nous sortir de cette situation ridicule. Lui propose que nous nous remettions au travail selon ses plans, il a même proposé un communiqué, auquel un certain nombre de membres ont donné leur accord, et auquel j’aurais volontiers donné le mien en temps normal. Mais il n’est pas question que j’avalise par ce business as usual ce qui serait l’établissement d’une dictature interne, la moindre objection à l’exercice du pouvoir par le Premier Secrétaire (qui bien entendu n’en est pas le dépositaire légitime) entraînant aussitôt un feu nourri d’accusations, d’insinuations ( « votre attitude en dit long ») et de menaces ( « vous voulez la guerre vous allez l’avoir »).


*



C’est au tour de Pierre Assouline d’intervenir dans l’“affaire Millet”, d’ailleurs avec plus de modération qu’on aurait pu le craindre, mais juste autant de style :

« C’est d’une personne ad hominem et prise dans sa totalité dont il s’agit, et c’est d’elle dont il fallait avoir la peau, professionnellement à défaut de littérairement. »







Lundi 17 septembre, trois heures et demie de l’après-midi. Les affaires de l’In-nocence tournent à la farce. Nous assistons à une révolution de palais en bonne et due forme et ce parti lilliputien est le théâtre d’un coup d’État digne des plus beaux jours de la Porte, de Ben Ali écartant Bourguiba ou Eltsine le pauvre Gorbatchev. Je connais les joies de Charles X prié un peu rudement de gagner Cherbourg ou celles de Jacques II avant lui invité à faire ses bagages et à prendre la route de Saint-Germain. Ah qu’il est amusant de vieillir, décidément ! Je n’aurais pas raté ça pour un empire ! (pas même pour une présidence).

C’est tout de même aux mœurs du palais de Carthage que la situation ressemble le plus : au vu des services rendus par mon personnage de vieillard gâteux, on me propose généreusement une “présidence d’honneur” et même un poste de “président fondateur à vie”. L’auteur du coup d’État, dans sa modestie, n’est pas spécialement attaché aux honneurs : il verrait bien Marcel Meyer, qui en a déjà rempli les fonctions, en président, étant bien entendu toutefois que ce serait lui, Premier Secrétaire, qui prendrait toutes les décisions. En attendant il fait passer des communiqués rédigés par lui (je ne m’inquiète pas, la différence s’entendra vite), et il se trouve bon nombre de membres pour les voter sans état d’âme. C’est cela que je trouve merveilleusement instructif : quand on lit ce genre de choses dans les livres d’histoire, on ne comprend pas exactement ce qui se passe, pourquoi les gens trahissent si facilement, comment ils se soumettent avec enthousiasme au nouveau pouvoir, même et surtout s’il donne tous les signes de la violence caractérielle ; tandis que là tout est parfaitement clair, paradoxalement grossi par l’étroitesse lilliputienne du champ.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 16:41   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
C'est donc si grave ? Et moi qui pensais devenir membre...
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 16:56   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Je me vois obligé de répondre tant soit peu.

Il y a eu, en effet, une déplorable séquence au sein de l'In-nocence.
Elle a beaucoup choqué, mais pas seulement dans le sens que présente ici Renaud Camus, et bien au-delà de mes "affidés", qui apprécieront (idem pour les "autres").

Ce sont des procédés inacceptables qui ont déclenché l'imbroglio, dont je ne m'estime pas responsable.
Tel magistrat qui a assisté à tout cela, et dont on parle ci-dessus (mais c'est en vérité un professeur d'histoire du Droit), n'a pas apprécié « d'être manipulé » (et pas par moi, bien entendu) ; comme il s'est attiré une volée de bois vert (je reprends l'expression) et qu'il a indiqué qu'il n'aurait pas du venir (c'était un tout nouvel inscrit), on lui a rétorqué qu'en effet il ne l'aurait pas du et que, pour faire bonne mesure, « je ne doute pas qu’on puisse vous rendre votre argent. ».
Il disait avoir l'impression d'assister à un procès. C'est pourtant quelqu'un d'expérience, sage et raisonnable. D'autres ont parlé d'un sentiment de Bourjon's bashing, c'est dire.

Je me contente d'une "renauderie".

C'est ce "coup d'éclat" qui a relancé toute l'affaire, après que nous ayons choisi de supprimer les précédentes passes d'arme.
Peu importe.
Il est inutile de rapporter tout cela ici, comme le fait le Président.

Je préfère répondre sur le terrain politique, que j'ai essayé de dégager pour "sortir par le haut" de ce "conflit", pour aller aux vrais problèmes, aux vrais causes de cet accrochage infiniment regrettable.

C'est pourquoi je vais mettre moi aussi quelques éléments à la disposition de tous, à savoir ce que j'ai proposé du côté privé, et quelques unes des considérations que j'ai faites en cette occasion qui feront justice, je l'espère et pour ceux qui voudront en subir la lecture, des accusations induites par les remarques du genre "il tient nos sites et le forum".

***

J'appelle notre Président à raison garder, à retrouver les chemins d'une discussion saine et constructive pour l'In-nocence, sachant qu'il n'y a ni chantage ni révolution de palais, mais une manière franche et directe d'aborder les problèmes, parce que c'est indispensable, que le moment en est venu.

Une A.G. extraordinaire est désormais indispensable, au-delà d'une discussion sérieuse sur mes propositions — ou sur d'autres aussi bien.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 16:57   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Premier élément, sans doute le plus important.

***

Président,

vous allez trop loin*, or je ne peux croire que vous ne soyez pas lucide — sur la situation, comme sur votre réaction.

Si mon « ton sur le forum public » vous est « insupportable », c'est que mon action ne convient pas, ou plus. Car c'est bien de cela qu'il s'agit ; il n'y a pas, n'est-ce pas, à distinguer fond et forme : et cela s'applique ici comme jamais.

Mon « ton », et les propos que j'ai tenus sur le forum public, sont en relation directe avec la conduite que j'ai pensé souhaitable pour notre action. On peut n'en n'être pas d'accord, bien entendu ! Mais il aurait fallu en discuter sur le plan politique, pas personnel, et selon des modalités convenables.

Vous pouviez me faire savoir votre désaccord directement au lieu d'en passer par un "fil" ici, au nom de « gens » qui pis est, double procédé fâcheux. Quitte à ce que nous en fassions le point ensuite auprès de nos membres.

Cette conversation aurait du se faire d'abord entre nous, elle aurait peut-être permis une toute autre explication. Elle aurait pu éviter, au passage, l'ostinato un peu étonnant de ces accusations blessantes car fausses et ridicules à mon endroit, témoignant soudain d'une inimitié que le « qui aime bien châtie bien » ne saurait expliquer, sauf à considérer une "renauderie". Mais passons.

Il y a surtout que vous ne cessez depuis cette rentrée de manifester par vos actions et réactions que vous êtes irrité par la situation de l'In-nocence. En effet, les impairs se sont multipliés ces derniers temps :

- annonce directement sur le public, sans en discuter d'abord avec nous sur le privé, d'une campagne et de slogans à diffuser d'urgence

- propositions, directement sur le public derechef, de l'élaboration d'un matériel de propagande dans les mêmes conditions ; et comme une opposition se fait sur le fameux "casque gaulois", vous coupez net les choses (pour ne pas dire autoritairement) en appelant à un vote (et pas une discussion)… sur le privé ! Ce vote se révèle ne pas satisfaire votre désir et donner lieu malgré tout à une discussion, celle par laquelle il aurait fallu commencer…et vous faites bien sentir votre déplaisir.

- "changement de doctrine politique" sorti au débotté par un communiqué sans que moi ni personne n'ayons eu à ne serait-ce que connaître cette décision autrement, pour la seulement voter comme n'importe quel communiqué "courant"

- rupture des échanges d'information entre nous : j'apprends au détour d'un message ici que vous êtes invité au congrès du SIEL en octobre (très bien ! mais quelle signification ? que faut-il considérer, imaginer , compte tenu de la rentrée politique ? je n'en sais rien) , vous m'indiquez à l'occasion, par un mail, que, comme j'en suis certainement d'accord, il nous faut désormais considérer notre participation aux prochaines municipales (alors que c'est tout autre chose que la présidentielle et que cela ne peut s'envisager que dans le cadre d'accords avec d'autres forces)…

Inutile de poursuivre : à l'évidence, depuis cette rentrée, les choses sont erratiques, et je vois, pour y revenir, que mon action n'est pas suffisante, ou adaptée, ou tout ce que l'on voudra. Inutile de reprendre vos explications, que j'ai bien notées, pour ces divers faits : il s'agit d'autre chose.

J'ai d'abord essayé de faire voile avec le vent, de ne pas bloquer, de parer aux nécessités (le procès, la pétition, le suivi du site), et de structurer ce qui pouvait l'être a posteriori, malgré ce qui ressemble fort à une "fuite en avant", comme l'a fait remarquer très justement Jeanne, et désordonnée : on ne cesse de mettre la charrue avant les bœufs (cf. ce même fil).

Je ne dis pas tout cela pour agresser, polémiquer, me laisser aller à la pure réaction : simplement pour faire un point raisonnable et objectif.
Je ne "tiens" pas, puisque vous m'avez posé la question par mail, à faire "toute une histoire" de ce qui se passe, je ne tiens surtout pas à voir l'In-nocence se défaire.
Toutefois vous m'acculez par vos dernières sorties.

Si "certains", puisqu'il en est ainsi, éprouveront une courte satisfaction à voir le "P.S." enfin retoqué brutalement (en protestant qu'il n'en est rien, bien entendu), d'autres, peut-être le plus grand nombre, et cela n'est pas indifférent, se désoleront à tout le moins de cette crise.

Je le redis : nous ne sommes pas assez nombreux pour nous permettre de tels déchirements. Le départ de [X], survenu dans des conditions violentes, est une très mauvaise chose. Il faudrait y revenir. Ses contributions, quoique récentes, étaient précieuses, notamment pour le procès à venir.

Je vous appelle à surmonter les réactions et désagréments que tout cela provoque, afin de nous aider à reprendre les choses "par le bon bout". J'y suis prêt, mais, et c'est au fond votre école, pas au prix du mensonge et du faux-semblant.

Un parti politique, même "micro", ne peut se réduire à une Présidence (intermittente par la force des choses, de plus).
Un "guide spirituel" ne s'approprie pas de la sorte son objet.

Comme toujours dans ce genre de situation, je ne fais aucun chantage : je l'ai dit et redit, j'assume mes responsabilités, et assurerait quoi qu'il en soit mes tâches courantes jusqu'à une prochaine A.G. Nous (Nantes) maintiendrons nos services "techniques" en tout état de cause aussi longtemps qu'il le faudra. Nous restons mobilisés pour assurer jusqu'à son terme tout ce qu'il faudra dans la perspective du procès, à commencer par la pétition, le forum y consacré, les démarches afférentes, etc.

Mais je laisserai la place, s'il le faut.
J'ai toujours pensé que dans une formation politique, comme dans presque toutes les autres formes d'organisation humaine, l'action de chacun n'a, et ne doit avoir, qu'un temps. Je ne pense pas que le mien soit tout à fait terminé, mais je peux me tromper, et je ne tiens pas à insister.

Je vous appelle, une nouvelle fois, à nous aider à sortir de cet imbroglio, convenablement pour tous, et dans l'intérêt supérieur de l'In-nocence.

DB.

_____
* « on peut vous rendre votre argent »
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 16:58   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Deuxième

***

Voici les quelques premières réflexions, comme annoncé, que je vous soumets, librement, et au risque de paraître iconoclaste (ou pire). Les derniers soubresauts dans notre équipe, et plus encore la volonté d'élargir le plus possible notre "base" par une action plus "militante" y oblige, à mon sens. Je rappelle avoir quelque expérience en ces matières (et avoir déjà abordé ces questions).

Renaud Camus a moins que tout autre vocation à être un "hyperprésident", à la fois "guide spirituel" et à la manœuvre pour un logo, seul détenteur de la doctrine jusque dans ses moindres déclinaisons et rédacteur quasi exclusif de nos communiqués, stade le plus élémentaire de notre communication.

Le rôle de Renaud Camus doit être redéfini. Il est bien plus et autre chose qu'un "Président", et sa conduite beaucoup trop étroitement "personnelle" malgré une certaine indisponibilité et un peu de goût pour la direction des affaires, le démontre.

Il doit être un inspirateur, le fondateur, le "guide", en effet. Et il doit s'appuyer sur un parti dont la gestion et l'animation ne doivent le concerner que de loin, mais dont il doit aussi tenir compte. L'Axe Qôm / Téhéran, à deux en tout et pour tout, a vécu

Le "titre" le plus adapté dans ce cas est : Président Fondateur, titre "à vie".
Il doit conserver un droit de veto, participer aux discussions quand il le souhaite, et respecter le parti en ses nécessités propres telles qu'il (le parti) les conçoit. Pour autant : son avis sera toujours déterminant, du fait d'une autorité propre qui n'a nul besoin d'une caution statutaire.

Sans lui, pas d'In-nocence, c'est aussi simple que cela.

Il n'y a personne, compte tenu de notre historique, qui puisse le remplacer en tant que "Président". Ce dont nous avons besoin, c'est d'un "Directeur Opérationnel", comme on dit. Une association devant avoir un Président en titre, il est toutefois nécessaire d'en désigner un, mais avec ce rôle explicite de "D.O". Ou alors d'en désigner un à titre "honorifique" et de représentation, un autre, par exemple le P.S, faisant office de "D.O." (ce serait plus logique).
Marcel serait très légitime, voyez si je suis rancunier, à cette place qu'il a déjà occupé, et je peux continuer à être "Premier Secrétaire".

Il nous faut constituer (c'est aussi une nécessité statutaire) un Comité Directeur. Nous en avons un, pour la galerie (ici). Il faut garder cet affichage, mais il faut donner de la réalité à ce CD.

En effet : d'une part les votants lors des propositions de communiqué sont assez peu nombreux, et presque toujours les mêmes. D'autre part, si comme nous le voulons nous parvenions a provoquer un nombre important d'adhésions, le caractère totalement ouvert de nos débats et discussions ici pourrait devenir rapidement problématique.

Il est d'usage de structurer un parti sur différents niveaux : AG, forum, Bureau ou Comité Directeur, comme on le voudra.
Je suggère d'élire en A.G. un nombre de personnes restreint (par exemple : 8, ou 10, il est rare que nos communiqués soit votés par plus de monde) à un "Bureau Directeur", et qui auront une contrainte : participer quotidiennement aux votes des communiqués, et pour les décisions "courantes". Chaque membre de ce CD pourra, s'il l'estime nécessaire, provoquer le débat plus largement sur le forum avec tous les membres, sur tout point.

Le forum doit être un lieu de réflexion, de prospective, d'échanges, de proposition (y compris de communiqué, bien entendu), et par là de formation pour les nouveaux venus, point très important. La participation en retour sur notre forum public, au titre d'une "modération collective" et d'une "défense et illustration" multiple de nos thèses, n'en sera que favorisée.

L'A.G. doit fonctionner de manière beaucoup plus "classique" et permettre à tous les adhérents de s'exprimer sur les principales orientations au moins une fois l'an.

Enfin, la charge de l'action politique, et pas seulement de "terrain" (cf. la critique juste de Alain L.), doit être partagée plus largement, au sein d'une équipe (les "lieutenants" ou seconds couteaux, comme on voudra). J'ai tenté de frayer la voie, il faut que d'autres s'y mettent, et je suis disponible pour apporter mon expérience, "coacher" si nécessaire…

Il faut aussi nous implanter et structurer localement, avec un responsable de cette "animation", sur les bases que j'ai déjà indiquées à diverses reprises, ce pourquoi je ne détaille pas ici.

Prenons l'exemple de l'exploitation à envisager du logo : comment, qui, où, quand, avec quels moyens, comme je l'ai souligné sur le fil idoine : il faut que notre organisation soit à même de répondre à ces questions, pas tel ou tel, à la volée.

Ce ne sont là que quelques premières considérations. Le moment est venu de "mettre les choses sur la table", car nous avons fait le plus de chemin qu'il nous était possible, je crois, sur les bases précédentes. Il s'agit bien de se donner les moyens d'une nouvelle étape. Arrivera-t-elle de ce seul fait ? Certainement pas. Mais elle échouera tout aussi certainement sinon.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 16:59   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Troisième et dernier.

***

Je pense qu'il est temps de soulever certaines difficultés.

Notre "doctrine" nécessite, à certains égards en urgence au vu de l'évolution rapide des situations, un aggiornamento. Non qu'il faille courir après le lièvre des modes politiques, non qu'il faille remettre en cause nos fondamentaux, mais parce que, au contraire, il faut les approfondir, et tenir compte de l'histoire en train de se faire.
Je suis par ailleurs convaincu que les thèmes en question relèvent d'un "non-dit" ici pour beaucoup d'entre nous, qui sont devenus de fil en aiguille mal à l'aise avec certaines de nos positions. Nos communiqués eux-mêmes s'en ressentent, à preuve le dernier sur la question européenne.

Je propose donc d'ouvrir une bonne fois ces débats, c'est-à-dire une discussion ouverte, au long cours s'il le faut, afin de progresser autant que de résoudre ce que je viens d'évoquer.
Il ne s'agit pas "d'ouvrir la boite de Pandore", il ne s'agit pas de nous diviser en oubliant notre cap essentiel, le Grand Remplacement, il s'agit d'être dans toute la mesure du possible en capacité politique de le décliner et d'intervenir correctement, de façon cohérente, dans tous les champs "incontournables". D'en faire notre "delenda est" tout en assurant une prise en vue sinon totale du moins suffisante, et adaptée.

Je vois trois points qui relèvent de ce "traitement"

- l'Europe, l'UE, etc.

- la position par rapport à l'ex dit "printemps arabe" et la situation géopolitique globale de la région du Moyen-Orient (avoir une position de principe de haut niveau dans un premier temps pour être mieux à même de faire la preuve ensuite de ce qu'il faut penser, et effectuer ainsi une façon de manœuvre politique : cela va bien la première fois, pour la Tunisie (qui plus est le pays qui s'y prêtait sans doute le mieux), mais cela ne peut se répéter à l'identique à l'infini, y compris aujourd'hui en Syrie).

- la question économique et financière, en raison de la crise, mais aussi pour la prise en compte des perspectives de décroissance, notamment démographique.

Sur ces trois points je n'ai pas d'opinion parfaitement arrêtée, j'attends beaucoup du débat ; je suis convaincu qu'il ne peut s'agir que d'un "aggiornamento", et en rien d'une remise en cause, ou d'un quelconque "tournant" où ne se retrouverait plus du tout ce qui a motivé nos positions à ce jour. Je ne vois donc aucun problème à engager ce travail, et au contraire je n'y vois, à terme, que des bénéfices s'il est bien compris, et bien mené.

Si je suis suivi, ce qu'une discussion à suivre de ce message pourra peut-être établir, il suffira d'ouvrir trois fils, un sur chaque thème.
Ce n'est pas si grave, cher Jean-Michel, il faut raison garder.
( Cela fait bizarre, car ma réponse à Leroy est toute décalée, bon, tant pis.)
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 17:12   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Tout de même, tel que c'est présenté par le Président dans les extraits du Journal ci-dessus, ça semble être un véritable drame. Donc, MM. le Président et le Premier secrétaire, une mienne adhésion est-elle bienvenue ou l'In-nocence est-elle “fermée pour cause de travaux” ?
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 17:14   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Elle l'est, Leroy, mais c'est provisoire.
Prenez donc le temps de lire tout ce qui est ci-dessus, si pénible que ce soit, ce sont les pièces du procès qui se poursuit maintenant publiquement. Quand bien même ma plume est médiocre : au moins est-elle sincère.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 17:16   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
J'ai lu, j'ai lu, cher Didier Bourjon. Il m'est cependant difficile d'arrêter une position. Quoi qu'il en soit, votre travail au service de l'In-nocence est admirable et admiré, sachez-le.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 17:28   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Eh bien, pour ma part je viens de me relire, car j'ai mis là ces quelques messages sans trop y réfléchir. Et si j'ai toujours été d'accord pour me reconnaître des torts, je pense que c'est tout de même sacrément éclairant, en tout cas de nature à montrer le caractère très injuste et partial de ce qu'écris malheureusement — et admirablement — notre Président.

Le pire : je ne peux pas lui en vouloir, ses frasques ne diminuent en rien mon admiration même si j'en suis victime (cela devait arriver tôt ou tard), et j'aimerais trouver une solution, même impossible, pour l'In-nocence.
Didier, vous êtes un "homme de confiance" !
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 17:40   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Pardonnez-moi, Ostinato, mais à ce point je ne sais plus que penser de votre remarque.
Je la crois sincère, compte tenu de ce que nous savons tous les deux, mais j'en arrive à me demander si elle n'est pas ironique !

Ce qui l'est, ironique, c'est que me voilà félon pour l'éternité de la littérature.
Belle récompense pour plusieurs années de dévouement sans compter.
Les enfants n'aiment pas qu'on "casse" leur joujou.
N'y voyez aucune ironie, je le pense vraiment et j'ai mis des guillemets car en général ce qualificatif est attribué plutôt à la domesticité ou à un employé, c'est donc une image.

En tous cas ce "combat" est celui de 2 courageux.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 17:47   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Attention, on va finir par dire de vous que vous êtes « paranoïaque » (cf. ce que les “créanciers” disent sur le Grand Trombinoscope...) !
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 17:48   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Chère Ostinato, du fait qu'il se joue entre « deux courageux », ce combat est d'autant plus absurde !
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 17:50   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Ah, je voudrais me (!) rendre justice aussi sur un point : j'assure un intérim obligé, ni plus ni moins.

Et puis, une dernière pièce pour la défense, mon dernier mail à Renaud Camus, après mes propositions d'évolution dans notre mode de fonctionnement :

« Cher Président,

je ne suis pas Brutus, mais le seul à avoir le courage de vous dire, et de dire, ce qu'il faut.

Respectueusement,

Didier Bourjon »

Point barre.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 17:57   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Friends, Romans, countrymen, lend me your ears...
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 18:00   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Ceci est mon dernier message, à partir de demain (comme indiqué par Didier), j'aurai autre chose à faire et d'ailleurs je n'ai nullement l'intention de rester ici sur forum public, ni sur le privé, j'en suis déjà parti.
J'aborde la chose uniquement du point de vue professionnel : nous sommes en plein délire, discuter des axes de défenses et du financement d'un procès, en public, sachant que les adversaires lisent tout est pure folie. Il faudrait cesser ces comportements enfantins et mortifères.
Au revoir à tous.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 18:16   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Oui, il faudrait caviarder d'urgence.
Une chose seulement :

Ou alors d'en désigner un à titre "honorifique" et de représentation, un autre, par exemple le P.S, faisant office de "D.O." (ce serait plus logique).
Marcel serait très légitime, voyez si je suis rancunier, à cette place qu'il a déjà occupée, et je peux continuer à être "Premier Secrétaire".


Non merci, sans façons.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 19:13   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Ce qui arrive était tellement prévisible, compte tenu des deux caractères en présence !

Didier vous savez combien mes non-relations avec Renaud Camus sont peu amènes (pour dire le moins...), mais vous savez aussi combien j'admire l'écrivain et que j'agis en conséquence. Quant à mes relations "hors antenne" avec vous, elles sont tout-à-fait cordiales, efficaces et courtoises. Je sais combien le PI doit à vos qualités entrepreneuriales, votre énergie et vos immenses qualités.

Mais, pardonnez-moi, si l'objet de la dispute porte bien sur ceci :

Je me suis permis il y a deux jours, car cela ne pouvait plus durer comme cela, de prier de M. le Premier Secrétaire, sur le forum réservé aux membres du parti, de bien vouloir user d'un ton plus amène, sur le forum public, où à la moindre divergence de vue il se montre abrupt et cassant à un degré qui nous dessert et correspond fort peu aux idéaux de courtoisie de l’In-nocence. J’aurais dû le faire depuis longtemps mais je savais que j’allais provoquer un tremblement de terre.

je suis désolé de vous dire que je partage entièrement cette appréciation de Renaud Camus.

Plusieurs intervenants sont partis parce qu'ils ne supportaient plus votre ton sur le forum et aussi votre besoin d'avoir toujours le dernier mot. Ils me l'ont écrit. Je sais que vous estimez ce ton nécessaire. Je ne le crois pas ou alors l'In-nocence n'est qu'un vain concept.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 19:31   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
S'il faut faire le compte des partants et des arrivants, on n'a pas fini, même avec la calculette et les stats de Jean-Marc, cher Michel. Et le solde pourrait s'avérer très positif... Il l'est, en vérité. Comme vous l'avez certainement compris, le problème n'est absolument pas , c'est un leurre, et je parle de tout autre chose supra, me semble-t-il, car c'est de toute autre chose qu'il s'agit. Cela dit, vous allez rétorquer que je veux avoir toujours raison... Et il me faudra encore me justifier, ce qui est un comble. En voilà un autre beau "double bind"... et je n'ai, moi, que ma bonne foi, et l'absence du témoignage de ceux qui ne peuvent ou ne veulent parler. Face à ceux qui ne voudront pas lire toutes les pièces du dossier "loyalement".

Oui, j'ai de plus en plus "durci" le ton ces derniers temps, oui je l'ai fait volontairement, oui j'ai, ai-je reconnu, « poussé le bouchon un peu loin ». Mais le reconnaître volontiers n'a pas suffit, mais il y a ce "volontairement" qui doit aussi être considéré (pourquoi donc ?), mais il y a que le procédé si joliment présenté par R. Camus dans son Journal était tout autre, et que... bref tout ce qui est dit dans mes trois textes de réponse, et qui est bien plus important, et intéressant, à mon sens.
Faut-il que je l'explique plus avant, ici, histoire de provoquer encore un peu plus la curée ?
Il s'agit de politique et de la tentative d'un parti, de rien d'autre.

Je regrette qu'en un combat si inégal, et si injuste, c'est tout ce que vous ayez à relever, Michel.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 19:38   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
P.S. Tout de même, Michel, vous avez participé au forum consacré à la défense de Renaud Camus, vous savez là encore comment les choses se sont réellement passées, vous avez été avec moi aux premières loges à un moment, et ce que vous lisez en début de ce fil à ce sujet ne vous choque pas ne serait-ce qu'un peu, en dehors même des réflexions de Chassaing ? Idem pour d'autres qui ont suivi la chose au moins de ce petit côté là ? Eh bé...

Faut-il que je recopie ici les fils de là-bas également pour ne pas laisser dire n'importe quoi ?
(Pas d'inquiétude, je ne le ferai pas, je ne suis pas, moi, irresponsable).

Bien entendu : soit je laisse dire, soit je réponds, dans les deux cas le piège se referme.
C'est d'autant plus drôle que je peux briser ce piège aisément.
Comme dit l'ami Éric, la soirée est belle et douce, le reste...
... Car de ces deux géants qu'on regarde sans mot l'un s'appelle Didier et l'autre a nom Renaud !
Didier,

Ma calculette (qui n'a jamais existé, c'est un tableur excel) n'est pour rien là-dedans, votre stigmatisation des calculettes est révoltante...

Lisant ce fil, j'ai envisagé de faire tourner les tables, afin de ressusciter la Mère Denis, vu la quantité de linge sale qui commence à s'accumuler. De fil en aiguille, je suis passé, dans ma réflexion, de la télévision au cinéma.

Le cinéma nous montre effectivement, dans les Voyages de Gulliver, lorsque celui-ci est à Lilliput, un géant terrassé par des nains. Je ne puis que le reconnaître. Vous connaissant, vous vous consolerez en pensant aux Houyhnhnms et verrez que Gulliver trouve plus parfait que lui en ces chevaux. Je vous encourage à les fréquenter encore plus.

D'un cinéma l'autre, comme dirait l'autre, je suis retourné dans la France profonde, au plus profond de la France profonde, à Clermont aux heures les plus sombres. Vous connaissez le Chagrin et la pitié.

Hé bien, Didier, c'est à cette heure ce que j'éprouve, un peu de chagrin et beaucoup de pitié.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 19:59   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Je précise une chose encore : comme je l'ai dit, l'In-nocence sans Renaud Camus n'a aucun sens, il est presque ridicule de le dire. Il faudrait simplement qu'il sache prendre la bonne distance, il n'en aurait que plus d'envergure politique, et qu'il se détache de sa "chose", qu'il la laisse devenir un parti politique véritable. Il ne comprend pas cela, manifestement. Il ne voit au contraire qu'une sombre manœuvre : joli retournement de son texte, non ?
Mais peu importe. Et puis, si c'est bathmologique...

Le complément de ma première phrase, c'est ceci : contrairement à ce qu'il écrit, l'In-nocence peut absolument se passer de mes services désormais. Elle perdurera longtemps — au moins sur sa lancée actuelle. Le bateau est bien lancé et il peut même rencontrer bientôt des vents soudainement favorables. Je ne suis en rien indispensable, aujourd'hui moins qu'hier. Ergo : pas de blème.

Enfin, sauf à me noircir pire que ce que je paranoïse à en croire notre écrivain, je n'ai qu'une parole, et ce que j'ai mis en gras en fin de mon premier texte*, je le tiendrais quoi qu'il arrive (et il vient d'arriver le plus scandaleux d'un scandale déjà grand).

* « ...je ne fais aucun chantage : je l'ai dit et redit, j'assume mes responsabilités, et assurerait... »
Je propose d’ouvrir un nouveau fil « La chasse au Bourjon est ouverte », c’est dans l’air du temps. Jeter en pâture un homme sur la place publique, cela manque d’élégance, et même de la correction la plus élémentaire, à défaut d’in-nocence. Et de façon mensongère, avec ça. Jean-Marc, vous avez raison de parler de chagrin. Et de pitié.

Signé : un affidé.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 20:20   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Ce message va fâcher le Président, cher Yannick Guillard !
Je crois que beaucoup d'in-nocents (ou d'aspirants à l'In-nocence (pour faire plaisir à Stéphane Bily)) sont très chagrinés par l'épisode actuel.
Cher Jean-Michel Leroy,

je crois que le Président est déjà faché, je n'y peux rien. Pour ma part c'est de la consternation.
Maintenant que tout le monde a eu le temps pour réagir, ne serait-il pas opportun d'effacer ce fil qui ne me semble pas faire beaucoup pour la grandeur du concept d'In-nocence, n'est-ce pas ?

Je vois déjà les titres des blogs d'extrême-gauche :

- les soubresauts de la bête immonde ;

- le ventre fécond en querelles ;

- la division des particules...

Et autres ejusdem farinae.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 20:38   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Je pense que Jean-Marc a raison (ne serait-ce que pour les motifs évoqués par Jean-François Chassaing).
Très drôle, (par exception), Jean-Marc.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 20:41   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Pour ma part je considère qu'il n'aurait jamais du exister, ce qui relève du simple bon sens... et de bien autre chose encore. Maintenant, si je le supprime, j'imagine ce qu'on pourrait dire !
Si le Président le souhaite, c'est lui qui l'a créé, je suis d'accord de le supprimer, tout cela est irresponsable.

Au reste : je maintiens, et je maintiendrai, quoi qu'il en coûte.
17 septembre 2012, 21:11   .
Je me demande ce que Pierre Perret et le MRAP vont penser du titre de ce fil...

Déjà qu'à propos du film "Laputa" un député de droite avait demandé l'interdiction,

[www.premiere.fr]

Je crois l'oeuvre de Swift maudite...

(Si après cela le fil reste...)
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 21:25   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Bien entendu, Didier cela me choque, mais cela ne me surprend pas. Je me rappelle aussi que vous me disiez combien je me trompais sur la personne de l'auteur ! Vous voyez, je ne me trompais pas ( moi aussi j'aime parfois avoir raison !). Le principe de gouvernement de notre auteur est l'ingratitude. Il faut le savoir. Je comprends que vous soyez blessé. Le fil lancé par Renaud Camus à votre encontre devrait vraiment être effacé.
Michel,

En cela, Renaud Camus est royal : souvenez-vous de Frédéric et Voltaire, de l'orange et de l'écorce.

En l'honneur de Didier, je propose de placer ce forum sous le patronage de La Mettrie (tout comme Didier, vous, moi qui veulent toujours avoir raison, La Mettrie voulait toujours avoir raison ; empoisonné par un pâté au faisan (version royale de la terrine aveyronaise), il demanda une saignée, dont les médecins prussiens ne voulaient pas entendre parler. Il s'obstina et mourut exsangue).

Nous allons voir si ce forum reste fidèle à La Mettrie jusque là.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 21:50   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Citation
Jean-Marc
Maintenant que tout le monde a eu le temps pour réagir, ne serait-il pas opportun d'effacer ce fil qui ne me semble pas faire beaucoup pour la grandeur du concept d'In-nocence, n'est-ce pas ?
C'est mon avis. Le PI a effectivement besoin de redéfinir sa stratégie mais je doute que celà doive se faire sur le mode du déballage de linge plus ou moins net. Je suis personnellement choqué par cette bouffée d'aigreurs au moment ou nous nous engageons, à visage découvert, pour la défense de Renaud Camus. Vous nous préparez quelques réponses cinglantes. Seigneur!!
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 21:51   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Ce serait très dommage, Jean-Marc. Tant de travail, d'engagement, de dévouement. Pire, comme le dit Didier, ce serait irresponsable. Face aux périls, il faudrait appeler à l'union sacrée, pas à la saignée. Mais les monarques absolus ont-ils le sens du compromis ? Les protagonistes sauront-ils prendre leurs téléphones et s'appeler ? Pour le savoir, attendons le prochain épisode.
Voilà l’In-nocence dans une belle impasse


Erreur, elle est sortie de l'impasse et est maintenant dans le mur.
Je m'associe à Renaud Camus pour reconnaître le travail et le dévouement de Didier Bourjon.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 21:58   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Marc Briand est le réconciliateur !
J'espère qu'il va parvenir à faire effacer le malentendu...
Dix heures du soir...

Tel le canard de Fernand Raynaud, ce fil est toujours là...

Au siège du MRAP, même les chaises rigolent...
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 22:03   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
En effet...
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 22:10   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Si vous avez pour ceux qui montent au créneau pour défendre votre cause et vous soutenir dans le procès qui vous est fait la considération qu'ils méritent, effacez ce fil : il vous dessert, il les ridiculise. J'ai invité une centaine de personnes pour le moins, à se rendre sur le forum public pour qu'ils puissent se faire une idée du niveau des débats.
Suggèreriez-vous, bien cher Alain, que les retours risquent de ne pas être très positifs, comme on dit en langage du marketing ?
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 22:18   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
"On va en prendre plein la gueule" mon cher Jean-Marc. Et tant pis pour le beau langage, mais ce n'est pas moi qui ai transformé ce forum en cours de récréation. Sur ce, bonne nuit!
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 22:23   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Bonne nuit à vous, cher L.
Ne pas alimenter le déballage obscène. Se taire ? Fuir dans l’ironie ou les hauteurs? Distribuer les bons et les mauvais points de façon équitable? Choisir est faux ou fatal. Ayons le courage de tomber d’un côté. Le ton et la méthode choisis pour mettre à mal le Premier Secrétaire, aussi brillants soient-ils, sont des plus mal venus. Le procès qui lui est fait est infondé. L’ingratitude à son égard est affligeante.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 22:29   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Orimont, vous êtes illisible ce soir !
J'ai déjà dit ce que je pensais de cette malheureuse affaire sur le forum privé. S'agissant de l'Algérie Albert Camus avait fini par se taire parcequ'il ne voulait pas qu'un mot de lui, mal interprété par l'un ou l'autre camp, n'envenimât encore la situation. Je me rangerai à cette sage position tout en déplorant la détestable publicité que ce fil fait au PI.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 22:49   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Les propositions de Didier Bourjon, dans ses messages de 16 h. 58 et 16 h. 59, sont extrêmement intéressantes et devraient faire l'objet de fils qui remplaceraient avantageusement celui-ci.
Cinq petits points en vitesse :

1) la source du débat sur l’autre forum a été uniquement ma requête modérément formulée à M. le Premier Secrétaire d’user d'un ton moins rude sur ce forum-ci.

2) je lui suis infiniment reconnaissant de toute l’énergie et l’intelligence qu'il a dépensé et dépense encore en faveur de l’In-nocence

3) Affidé : « en qui l’on a confiance ; sur qui on compte » (Littré)

4) ma requête mesurée de ton ayant entraîné un maelström de griefs et de reproches tels que seul le silence était possible face à pareille intensité de feu, qui redoublait à la moindre tentative de mise au point, ce moment charmant de bonne entente fut estimé le plus opportun pour un coup d’État nain, avec publication de communiqué sans mon accord, ce qui est contraire aux statuts, et promesse pour moi de l’enviable position de Président fondateur a vie (j’imagine que des nurses étaient prévues). Je ne suis sans doute pas le président dont rêve M. le Premier Secrétaire mais je me permets de préciser que j’ai rédigé à peu près trois mille deux cents des trois mille quatre cents communiqués publiés par le parti depuis dix ans et l'ai représenté pratiquement en toutes ses manifestations publiques, ce qui est beaucoup de travail pour un président potiche. Qu'il faille redistribuer les rôles c’est bien possible. Je ne pense que ce soit au milieu d'une bordée furieuse de reproches et de soupçons qu‘il fallait y procéder, et par la force (de l’insulte). Le seul moyen qui m’a été laissé de faire avorter ce putsch lilliputien a été de le porter sur la place publique. Personnellement ça ne me gêne pas du tout, je n’ai rien à cacher.

5) Je ne sais pas à quoi M. “de Seelisberg” fait allusion avec ma notoire “ingratitude”. Il est de fait que je tiens fort à ne rien lui devoir, et vais prendre immédiatement les mesures qui m'assureront que c’est bien le cas.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 23:15   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
J'aime bien le point 3.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 23:26   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Le coup du « coup d’État nain », de Carthage, et du reste est proprement délirant.
Recherche désespérément un coup d’État introuvable...
Chacun a pu lire ici mes propositions, et le contexte dans lequel elles interviennent.
Chacun a pu constater que je me suis efforcé de dépasser l'incident initial très vite pour considérer les problèmes que nous devons affronter au stade actuel. Sachant que "l'incident" n'a pas été un prétexte pour cela, mais une raison légitime.

J'ajoute que la dénonciation comme traîtres serviles (avec enthousiasme) au nouveau pouvoir, à peine le coup d’État achevé, de ceux qui ont donné leur accord aux propositions de communiqués en cours, outre qu'elle est insultante pour de nombreux membres, ne me semble pas représenter une « intensité de feu » si négligeable, pour qui se plaint d'avoir été sous on ne sait quel mitraille.

En vérité, c'est çuikil'dikiyest.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 23:40   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Conclusion (déjà cité ici) :

« Ah, ce n'est pas facile, la vie groupusculaire. »

Renaud Camus, Septembre absolu, Journal 2011, éditions Fayard (2012), page 17.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 23:47   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Pour ma part j'attends que mes propositions soient discutées, et je m'efforce d'assurer la continuité du P.I. pendant la tempête.
« Ah, ce n'est pas facile, la vie groupusculaire. »

Oui, c'est étonnant...

Surtout quand on voit les efforts de bienveillance, d'empathie, de bonté déployés...
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 23:52   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Concrètement, cher Didier, trouvez-vous que la formation actuelle du 3,14 ne convient pas ?
Il faudrait tout de même que Renaud Camus continue d'incarner, médiatiquement notamment (dans la mesure où c'est possible) et publiquement en tout cas, l'In-nocence.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 23:56   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Moi, Leroy, j'aime bien le 2. Pour un « furieux », à la « violence caractérielle », et à la « paranoïa » délirante, c'est pas mal.
Utilisateur anonyme
17 septembre 2012, 23:59   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Enfin, M'sieur Bourjon : vous savez bien que Renaud Camus apprécie votre travail ici !
Utilisateur anonyme
18 septembre 2012, 00:00   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Je ne comprends votre "3,14", Leroy.

Bien entendu que c'est à Renaud Camus de représenter d'abord et avant tout l'In-nocence !
Qui le pourrait mieux que lui ? Je le lui ai toujours dit.
Ce que j'ai dit plus haut (pardonnez-moi d'être bref, je n'en peux plus) :

1 - il faut aussi des "lieutenants" (pour multiplier les représentations, dans toutes les circonstances "secondaires")
2 - j'ai tâché de frayer la voie (radio, etc.), je peux aider d'autres à s'y mettre à leur tour, etc.

Ce n'est pas du tout une remise en cause de la place et du statut du Président (fondateur, à vie, tout ça..., le putsch, quoi...), tout au contraire !
Les quelques membres qui partagent ma façon de voir risquent de temps en temps une flèche en caoutchouc...

En effet... Nous avons tous essayé, avec toutes les précautions imaginables, et surtout en toute amitié, sans aucune arrière-pensée, avec toute la bonne volonté possible, mais aujourd'hui ce semble peine perdue... Comment tout cela finira-t-il ? Tout me semble absolument hors de proportion, dans cette histoire... C'est ridicule. Cette affaire montée en épingle et diluée à longueur de pages de forum (on se demande si les personnes concernées n'y prennent pasun certain plaisir, même : pensez au temps perdu dans des justifications qui n'intéressent au fond que peu de monde, je veux parler des lecteurs habituels du forum). Tout cela ne rime à rien. A ce stade, si j'avais été la cible des mêmes reproches, Cher Didier, et même si Renaud Camus avait tort, j'aurais baissé les armes, de lassitude, simplement pour avoir la paix, pour passer à autre chose, et ne pas devoir m'endormir chaque soir en pensant à ce que j'écrirai le lendemain matin vers six heures pour justifier le moindre de mes choix passés. Passons à autre chose, je vous en conjure ! C'est assommant, cette histoire.
Utilisateur anonyme
18 septembre 2012, 00:09   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Ah, c'est à moi de baisser les bras, de laisser dire et faire, et de laisser aller le ronron établi du P.I., c'est cela...
Voilà que mon opiniâtreté à défendre ce que j'ai fait est encore à mon débit.
Ce fil n'aurait jamais du exister, il aurait déjà du disparaitre, je l'ai proposé directement à Renaud Camus, on voit la réponse que je reçois ici, sur le forum.

Passons à autre chose, en effet ! Est-ce moi qui l'empêche ?
Utilisateur anonyme
18 septembre 2012, 00:10   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Je suis bien d'accord avec Stépane Bily (dont on attendait une intervention en ses qualités de Secrétaire national à la Culture).
Le “3,14”, c'est pi, donc le P.I., n'est-ce pas...
Utilisateur anonyme
18 septembre 2012, 00:13   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Ah, vous étiez là, sur le privé, cher Leroy, pour en juger ?
Bien, puisque tout le monde s'en moque, j'abandonne.
Bonsoir.
Passons à autre chose, en effet ! Est-ce moi qui l'empêche ?

Vous l'empêcherez, je crois, tant que vous continuerez à enrichir ce fil-ci ; laissons ce dernier mourir de sa belle mort, et tomber dans l'oubli, voulez-vous...
De grâce, donnez le feu vert pour supprimer ce fil... Je vous en prie !
Utilisateur anonyme
18 septembre 2012, 00:20   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
(C'est un dialogue de sourd. Il faut créer maintenant trois fils distincts, même vides pour l'instant, avec pour titres les trois propositions de Didier Bourjon (UE, Printemps Arabe, Eco). Je pense que ces fils ayant une plus grande importance que d'autres, ils devraient être créés par un membre du Parti - n'importe lequel.)
Utilisateur anonyme
18 septembre 2012, 00:27   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Ah... Encore un mot, car je suis assez stupéfait de voir votre façon d'intervenir de Stéphane.

1 - « Nous avons tous essayé... » Vous donnez à penser que nombreux sont ceux qui auraient essayé de m'empêcher de "déraper", or ces nombreux sont deux au grand maximum, dont vous ; et je n'ai pas "dérapé" — cette version si fabuleusement contée en début de ce fil en devient comique à force de répétition obstinée.
2 - « sans arrière-pensée, etc. » confirme insidieusement ma "parano", no comment.
3 - vous proposez en tout et pour tout de laisser filer, cela comme le reste, par tempérament. Vous avez peut-être raison, au fond, mais ce n'est pas cela faire de la politique et assumer une responsabilité de cette nature, convenez-en.

Mais comme je sais que vous allez abandonner cette affaire comme les autres, cela tombe bien, cette fois je "décroche".
Bien, je fais une ultime tentative, sans grand espoir d’être entendu, mais pour qu’il ne soit pas dit que je n‘ai pas tout tenté.

J'ai fait une observation à M. Bourjon sur le ton à mon avis trop vif de ses interventions sur le forum public. C’était un reproche très limité, très étroit, portant sur un petit point précis ET SUR RIEN D’AUTRE (pardon). Le forum privé des membres du parti me semblait et me semble parfaitement adéquat pour ce genre d'observation, portant sur un comportement public dont les témoins y sont rassemblés. Si d‘aucuns jugeaient ce reproche infondé, ils avaient tout loisir de l’écrire. M. Bourjon lui-même semble estimer à présent que je n’avais pas tout à fait tort. Sur le moment, et comme je ne le prévoyais que trop le connaissant, sa réaction a été cataclysmique. D’une part mon reproche, selon lui, était beaucoup plus vaste et beaucoup plus profond que je ne le disais (ce qui est complètement faux), d’autre part j'avais toute sorte de torts (ce qui est peut-être vrai mais n’était pas la question de l’heure). La violence extrême de son propos, multipliée par toute tentative de réplique, a fait qu’il n’y avait pas d’autre issue face à ce déferlement que le silence, que j'ai observé quarante-huit heures durant. Les rares personnes qui ont osé intervenir dans le même sens que moi ont été immédiatement prises à partie avec une violence inouïe, soupçonnées de n’agir que par l’effet d‘une hostilité fondamentale et menacées de réactions encore pire si elles persévéraient.

Là-dessus, M. Bourjon, maître d'un champ de bataille où régnait un silence apeuré, a décidé que le moment était parfaitement opportun pour mettre sur le tapis une réforme de la répartition des rôles me réduisant à un statut de potiche de représentation, et proposant à M. Meyer un pareil rôle de figuration honorifique. Si cela, dans un tel contexte d’ultra-violence verbale, ce n’est pas, à notre échelle, un coup d’État, je ne sais pas ce qui peut bien en être. Il n'a pas semblé troubler le moins du monde des membres qui lui ont même apporté comme si de rien n’était leur caution en participant à des votes à eux soumis dans ce climat détestable. Les quelques personnes qui avaient semblé m’apporter leur soutien initial avaient à ce stade disparu dans la nature. M. Bourjon aime bien parler de tout ce que lui et les siens ont fait pour le parti, et qui est en effet considérable, mais il me semble que j’aurais aussi quelque titre à être traité je ne dis pas avec reconnaissance mais avec un minimum de dignité. Qu’on me propose sans crier gare, sans m'en avoir dit un mot plus tôt, et dans ce contexte de violence extrême, comme si cette question ne pouvait pas attendre la prochaine assemblée générale, le poste honorifique et classique des mises sur voie de garage de président fondateur à vie (comme Bourguiba...) n’a semblé troubler en rien Mmes X ou Y qui sont venues d’un cœur léger apporter leur vote à des scrutins organisés dans ces conditions au motif qu’ils étaient “purement politiques” —m’a mise à la retraite d’office, parce que je m'étais permis de faire remarquer à M. Bourjon qu'à mon avis il était trop brutal, n’était sans doute pas, elle, politique.

Mis dans cette impasse totale, horrifié par la violence qui s’est déchaînée ici à partir d'une remarque très limitée et parfaitement fondée, j'ai porté le débat sur la place publique comme on essaie de crier par les fenêtres, pendant une révolution de palais, pour avoir l’assistance du peuple. Cette assistance n’est pas venue. Même les rares personnes qui m’avaient soutenu ne m’ont pas apporté leur concours au moment où j’en aurais eu le plus besoin. J’en tire les conclusions qui s'imposent et, après une nuit de réflexion, à moins d’éléments nouveaux, présenterai sans doute demain ma démission et de président et de membre du parti. Je ne jouerai pas le rôle de potiche, même couverte de fleurs, aux côtés et dans l’ombre de M. Bourjon que je crois un homme très compétent, très déterminé, très dévoué aux causes qu’il adopte mais incapable d’entendre la plus petite critique, dans laquelle il voit aussitôt une remise en cause globale de sa personne et de son action et qui déchaîne en lui une fureur et une violence que je crois, il me pardonnera comme c’est sa pente, totalement névrotique — ne vient-il pas de détruire, au seul motif qu’il y avait fait l’objet d'une très étroite remarque, un petit parti qu’il avait fallu dix ans d’efforts, y compris notablement les siens et ceux de ses amis, pour construire ? J’espère qu’il saura le reconstruire.
Je pense que c'est à monsieur Bourjon de fonder un nouveau parti, et de vous laisser tranquille.
Utilisateur anonyme
18 septembre 2012, 07:06   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
M. Camus.
Les propos que vous avez tenus à l'égard de M. Chassaing, qui a fait un travail considérable pour votre défense juridique sur le site réservé à cet effet, est exemplaire de cette ingratitude. Vous avez le don d'être blessant. Je ne parle pas de moi. Je n'attends rien. Vous ne me devez rien. Je défends une liberté qui vous dépasse.. Vous êtes trop vieux pour faire de tels caprices.
Même si ce qui est arrivé à Lilliput était largement prévisible Il faut arrêter le massacre immédiatement car autrement ce parti aura perdu en un seul fil toute crédibilité.
Utilisateur anonyme
18 septembre 2012, 07:12   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Président,

je constate que vous dérogez à peine à une présentation des faits à tout le moins romanesque.

«Les rares personnes qui ont osé intervenir dans le même sens que moi ont été immédiatement prises à partie avec une violence inouïe, soupçonnées de n’agir que par l’effet d‘une hostilité fondamentale et menacées de réactions encore pire si elles persévéraient. »
«Là-dessus, M. Bourjon, maître d'un champ de bataille où régnait un silence apeuré… »

Qui peut, sincèrement, retrouver dans une telle présentation, en effet cataclysmique, ce qui s'est réellement passé, du côté du forum privé ? Que les liseurs "apeurés" (s'il y en a…) du forum public se rassure : j'y suis, sur le privé, et pour cause, un peu différent de comme je peux apparaître ici, c'est-à-dire, il faudrait citer précisément le Journal 2010, un génie (ou quelque chose comme cela) de la synthèse, de l'esprit de synthèse (il s'agissait déjà, alors, de trouver une solution pour convenir aux desidératas du Président, contre à peu près l'avis de tout le monde, et ce fut réussi).

« Violence », « menace », « champ de bataille », coup d’État, et j'en passe.
Quand d'un autre côté (ce n'est ni moi ni mes affidés) on a difficilement tenté (et on l'a payé de quel prix d'insulte) de parler a posteriori, il faut le remarquer, de "procès" en règle, de bashing, etc. A posteriori, car les choses ont bien été engagées de la sorte, que vous le vouliez ou non. Et ce qui a le plus choqué, voyez-vous, c'est ce côté coup de poignard dans le dos, sans aucune considération pour celui qui est toujours en première ligne, qui se "débrouille" et se démène car il n'y a pas grand monde pour l'y aider malgré ses appels récurrents — ce qui explique en bonne part qu'il me soit arrivé de "pousser le bouchon un peu loin" comme je l'ai vite reconnu, ce qui, là encore, contredit quelque peu votre fable.

La violence, la vraie, la mauvaise, c'est pour moi de dire à quelqu'un qui exprime posément son sentiment, qu'il aurait mieux fait de ne pas venir et qu'on trouvera bien le moyen « de lui rendre son argent ». Depuis le départ, tout était à l'avenant, comment en serions-nous là, sinon ?

Ah oui, j'oubliais : en raison de ma névrose. Eh bé…
Bref.

Où est la vérité ?

S'il y a un point sur lequel presque tous s'accordent, c'est que vous n'auriez jamais dû procéder ainsi au départ. Ne parlons pas de ce que vous avez fait ensuite, sur le forum public !
Je n'ai jamais dit qu'il y avait de votre part un « reproche plus vaste et plus profond » ; j'ai parlé, à bon droit et en toute logique, d'une remise en cause de mon action, ce qui était le cas, car mon "ton", je m'en suis expliqué là-bas et je ne vais pas reprendre cela ici, était « volontaire » à certains égards (quoique le bouchon de fil en aiguille… etc.), en bonne partie à cause du périlleux et difficile fil "Millet", etc.

Vous faites un usage totalement disproportionné et hors contexte d'une unique remarque ponctuelle du genre « cela en dit long », etc.

La vérité est beaucoup plus triviale, j'ai le regret de le dire : tout cela pour une histoire de casque gaulois ! Et je renvoie à mes explications à ce sujet, et aux récents faits survenus dans la conduite du parti. Ils sont assez évocateurs.

Il faudrait également revenir sur la présentation biaisée que vous faites de cette histoire de communiqué publié quelques heures plutôt qu'il n'aurait dû. Démonter cette invraisemblable prétexte (et prétexte à des considérations amèrement insultantes pour nos membres, on le voit une nouvelle fois), serait facile, mais demanderait quelques paragraphes encore : halte au feu.

Je n'ai cessé de dire, au lieu du terrorisme qu'on me reproche (i.e. de ne pas avoir laissé dire ou faire n'importe quoi sans défendre mon point de vue) : peu importe l'engrenage, la façon dont les choses ont dérapées, prenons le bon recul et posons nous les bonnes questions. Questions réellement posées en filigrane par tout ce pataquès. D'où mes propositions.

Et maintenant ?

Votre choix de mettre sur le public l'extrait de Journal que l'on sait, présentant à sa manière la crise au sein du P.I., est plus que gravement fautif : il est irresponsable.

Vous le justifiez par la seule façon qu'il vous serait resté de faire échouer un "putsch" : or de putsch il n'y a jamais eu, la situation interne au P.I. est inchangée après tout cela, déchirements mis à part, et au passage votre défense judiciaire, patiemment discutée et mise en place, est ruinée de la plus détestable des façons.

De toutes les catastrophes engendrées par ce geste, c'est sans doute celle-là qui est la plus redoutable ; et c'est la présentation de tout ce qui s'est fait de ce côté-là qui est sans doute la plus scandaleuse.

La fuite en avant, constatée sur d'autres plans bien avant cette algarade, consistant à remettre les couverts à la vue d'Internet devant un public qui n'était ni concerné, ni assez informé pour faire la part des choses, ne recouvre qu'une volonté obstinée de ne pas voir si peu que ce soit contrarié un "pouvoir" déraisonnablement personnel à tendance autocratique et parfois capricieux.

Le forum privé ne saurait se résumer, ce qu'il est trop souvent, à une chambre d'enregistrement ; la conduite du parti ne saurait se résumer à une totale soumission aux aléas d'une volonté unique.
Il n'a jamais été question que de garantir les conditions d'un fonctionnement du parti bien plus créatif, et adapté aux nouvelles ambitions. A dire le plus.

Sans vous l'In-nocence n'a pas de sens, mais elle doit évoluer, point final. Ce sera sans moi si mes propositions sont mises en minorité (ou ne débouchent pas sur quelque chose de positif, c'est "ouvert", l'ai-je assez dit), ce sera sans moi si elles ne l'étaient pas mais que vous ne les acceptiez pas. Et personne n'ira contre, vous le savez bien. Même pas moi : j'ai garanti par avance toutes les conditions d'une transition aussi longue que possible. Sacré putschiste…

Je renvoie aux textes, celui du Journal, ses excès, sa « furie », et son putsch d'opérette imaginé avec beaucoup de talent ou de parano, c'est selon, et les miens, leurs propositions ouvertes, leurs suggestions, leur motivation, leur modération, de ton, et de fond. C'est, je l'ai dit, tout à fait éclairant ; chacun peut se faire, et s'est fait sans doute, son idée. La vérité est de côté-là.

***

Je vous ai proposé, et je maintiens cette proposition.

Il faut, à mon sens :

- supprimer ce fil qui est une catastrophe
- sortir en urgence le dernier communiqué "dans les tuyaux"
- annuler toute cette discussion, purement et simplement, non par déni mais parce que c'est ridicule, et désastreux
- discuter sérieusement et tranquillement de toutes mes propositions sur le privé. Aucune "formule" n'y est décidée, je n'ai donné que deux exemples possibles, vous savez que je me moque éperdument des "titres", avec ou sans j'aurais écrit ici exactement les mêmes choses, en tout état de cause
- il faudra qu'une A.G., ordinaire si arrivons à la date prévue, extraordinaire sinon, conclut nos débats et en tire les suites.

La balle est, a toujours été dans votre camp. Votre démission n'a aucun sens, vous le savez, mon éventuel départ n'est pas un problème, je l'ai dit. Il est même impératif et urgent, si tout ce que vous décrivez est tant soit peu vrai !

Pour ma part, dans toute la mesure du possible, je me tairai désormais.
Mon récit de ce qui s'est passé est strictement conforme aux faits, ainsi que pourraient en témoigner MM. Meyer, Marche, Bily ou Pinson.

Je ne sais pas pourquoi vous ramenez éternellement ici cette histoire de casque gaulois, qui n’y a rien à faire. J’ai proposé le casque gaulois comme (un des) emblème(s) du parti, cela a entraîné une discussion, pour la clore j’ai mis la question aux voix ainsi qu’il est normal, le casque gaulois a été écarté, je me suis évidemment incliné sans la moindre discussion et on est passé à d’autres propositions.

Vous aurez tout loisir de faire disparaître d'ici, dès cette après-midi, toute trace de cette discussion et de moi.

Je suis très reconnaissant à M. Chassaing de la part qu’il a bien voulu prendre à ma défense. Je regrette qu'il n'ait pas vu que je ne pouvais ni ne voulais ni ne voudrai jamais céder à une violence stupéfiante déclenchée par une remarque anodine et très nécessaire, dont même l’intéressé à fini par reconnaître très partiellement le bien-fondé. La pauvre vérité est que ledit intéressé ne supporte pas la moindre contestation, la prenant aussitôt pour une atteinte délibérée à son être fondamental et n’y voyant d’autre source possible que la perfidie, le calcul, l’imbécilité ou la mauvaise foi. Ce n’est pas la meilleure attitude pour diriger un forum et un parti.
Utilisateur anonyme
18 septembre 2012, 08:13   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
« strictement conforme aux faits »
Qu'ils témoignent.
Vous vous enfermez dans votre discours.
Cette histoire de refus de toute critique est ridicule.
Arrêtez, je vous en prie, arrêtez !
Que faut-il que je dise ?
Et pourquoi ne nous parlons-nous pas directement, comme je vous l'ai demandé ?
Utilisateur anonyme
18 septembre 2012, 08:39   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Je le redis, cette démission que vous préparez si évidemment, dans un geste probablement superbe, n'a aucun sens.
À putsch d'opérette...
Votre publication du Journal ici, votre réaction, votre obstination, vos excès, ce sont autant d'aveux de faiblesse.
Il est toujours possible de reprendre les choses "par le bon bout".

Si vous démissionnez, j'en ferai autant dans la seconde, et d'autres sans doute.
Nous nous contenterons d'entretenir techniquement la structure et d'expédier les affaires courantes, que le temps passe, et que d'autres, avec vous, reprennent le flambeau quand ils le voudront — ce sera "clef en mains".
Je découvre ce fil étonnant alors que je suis en déplacement -- il suffit que je m'éloigne trois jours pour que tout déraille! comme disent certains petits entrepreneurs.

Le pion (de cour de récréation) que je suis dans cette affaire y ayant été nommé ou cité à comparaître en tant que témoin, il ne peut que reconnaître ce qu'il avait eu l'audace inconsciente d'avancer il y a quelques jours: les remarques initiales de Renaud Camus étaient fondées, pour autant qu'elles étaient anodines et ne visaient nullement l'action politique du premier secrétaire du P.I., ni même sa personnalité propre.

Fondée, la publication de ces deux pages du Journal sur le public l'est beaucoup moins. Je la trouve dans tous les cas très inopportune.

Enfin les propositions de Didier Bourjon concernant la présence, l'organisation et l'action du parti, sont remarquablement pertinentes, utiles, précieuses et devraient nous occuper tous sur le forum privé (tous ceux qui en ont aujourd'hui la possibilité).

Voilà, c'est tout. Ah non, il y a plus: que chacun garde à l'esprit la préciosité de l'oeuvre collective et retienne tout désir de la saborder pour d'autres passions, fût-elle la passion de la vérité anecdotique.
Écoutez, en tant que membre du P.I je suis horrifiée de ce qui se passe ici. Ce fil est épouvantable. Au passage, je suis très gênée, entre autres, pour M. Alain L. qui nous dit avoir récemment recommandé la lecture de ce site à de nombreuses personnes de son entourage, dans le contexte que nous savons.

QUI VA ENFIN DONNER L'AUTORISATION DE SUPPRIMER CE FIL DÉSASTREUX ? (Pardonnez-moi, il y a urgence)
Utilisateur anonyme
18 septembre 2012, 09:07   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Qui ? Cela ne peut pas être moi.
Quand le capitaine veut saborder le bateau, le soutier n'en peut mais.
Citation
Voilà, c'est tout. Ah non, il y a plus: que chacun garde à l'esprit la préciosité de l'oeuvre collective et retienne tout désir de la saborder pour d'autres passions, fût-elle la passion de la vérité anecdotique.

Je crois que conflit est ancien et couvait depuis longtemps sous la cendre mais il n'en reste pas moins que je me joins à l'appel (une fois n'est pas coutume) de Francis.
"La pauvre vérité est que ledit intéressé ne supporte pas la moindre contestation, la prenant aussitôt pour une atteinte délibérée à son être fondamental et n’y voyant d’autre source possible que la perfidie, le calcul, l’imbécilité ou la mauvaise foi. Ce n’est pas la meilleure attitude pour diriger un forum et un parti."

Un forum, je n'en sais rien, mais un parti, au contraire, c'est la meilleure attitude, c'est même la seule qui ait fait ses preuves jusqu'à présent. Qui est appelé à diriger ne supporte pas la moindre contestation etc.

D'autre part, être écrivain n'est pas longtemps compatible, à mon avis, avec l'action politique, encore moins la direction d'un parti, et il y a bien longtemps que je me suis exprimé là-dessus, en particulier dès les premiers projets de candidature aux présidentielles. C'est peut-être mêmes pour ne pas faire de politique que l'on devient écrivain. Et cependant, nombreux parmi les écrivains sont ceux qui rêvent d'action, d'engagement, c'est leur pêché mignon, leur mauvaise pente car cela leur offre moins d'heureuses inspirations que d'étranges berlues, l'histoire en fournit quantité d'exemples.
Non ce fil chère Phénarète ne sera pas rapidement supprimé car on assiste à un combat de titans qui ne peut que finir par l'écrasement de l'un des deux protagonistes.

Je comprends mieux aujourd'hui pourquoi Jean-Marc n'a pas été exclu.
Utilisateur anonyme
18 septembre 2012, 09:39   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Il n'y aura pas « écrasement de l'un des protagonistes».
Si je demeure fidèle à la vérité des faits — et ce n'est pas si "anecdotique" que cela, cher Francis, même si je comprends et approuve votre message —, je ne veux pourtant pas remettre en cause Renaud Camus dans son rôle et sa place (quelle idée !!!). Le combat n'a pas lieu, il n'aura pas lieu. Il n'y a pas de concurrents ni d'adversaires. Je m'efforce plutôt de lui rendre service, encore, même si cela peut paraître une étrange affirmation dans ces circonstances.

En un mot : que chacun ne s'alarme pas trop.
Pour ma part je retournerai probablement au néant "politique" d'où je suis sorti.
Et ce n'est pas un problème.

P.S. cher Rogemi, selon moi, mais je peux être naïf, cela ne "couve" pas du tout de longue date. Beaucoup disent ici que c'était prévisible, etc. Je n'ai pas ce sentiment, quand bien même je suis hypervigilant contre toutes les sournoiseries du monde, à ce qu'il paraît. La tragi-comédie dure encore un peu... bientôt, la grande scène finale. Public, j'espère que tu auras goûté la représentation !
Si je peux me permettre : ce fil s'inscrit parfaitement dans la politique camusienne de recherche de la vérité en place publique. Il me semble qu'il ne devrait surprendre et choquer que ceux qui n'ont pas lu l'écrivain Renaud Camus et ceux qui n'ont pas compris qu'à la racine de l'In-nocence, il y a cette même quête de vérité (dire ce que l'on voit, signer de son nom etc.). L'étonnant (et le scandaleux) pour moi aurait été que de tels bouleversements se fissent en douce, chacun essayant de cacher les cadavres sous le tapis, comme dans n'importe quel parti politique.
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