Le site du parti de l'In-nocence

Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)

Envoyé par Renaud Camus 
Les blessure d'ego peuvent conduire à des dépressions nerveuses aux conséquenses parfois destructrices, allant jusqu'à la modification profonde de la morphologie du malade. Personne n'est coupable d'avoir un grand ego. Nous avons affaire à des personnes, Renaud Camus, Didier Bourjon, Marcel Meyer, de très haute qualité, qui sont pleines de bonne volonté et de courage. N'allons pas risquer, par le déballage public, d'induire chez qui que ce soit cette horrible torture aux causes médicales encore largement inexpliquées.
Et bien voilà, pendant que j'envoyais le texte ci-dessus mon voeux a été exaucé ! Un bonne surprise !

14.45 Hélas non, j'ai perdu de vue de nous étions à la page 2. Je croyais la partie la plus critique du fil effacée.
Excuses.
Utilisateur anonyme
24 septembre 2012, 16:02   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
J'apprends à l'instant que Renaud Camus ne démissionnera pas, et qu'il entend remettre le parti au travail. C'est l'essentiel. Je m'en réjouis.

De mon côté, bien qu'il m'en coûte et malgré tous les risques de désagréments divers que cela comporte, je pense utile d'apporter ici une ultime contribution. Ensuite je retournerai à mon silence, définitivement.
Utilisateur anonyme
24 septembre 2012, 16:03   Épilogue, I
I) Le jugement des faits.

Dans l'extrait du Journal publié par Renaud Camus sur le forum public de l'In-nocence, afin de prendre tout le monde à témoin de la félonie de son Premier Secrétaire et de son irascibilité maladive, il y avait un passage sur sa défense dans le procès intenté contre lui par le MRAP.

Dans ce passage, il récusait l'avocat qui préparait cette défense, et cette défense elle-même, disant qu'il avait été obligé en la matière à ce qui ne lui convenait foncièrement pas.

Parce que ce passage a été remarqué dans la suite de la discussion comme le plus désastreux du désastre de cette publication, au vu et au su de ses adversaires à travers le Net, parce qu'il ruinait tous les efforts conjugués de nombreuses personnes ayant préparé la défense de Renaud Camus, il a été ultérieurement supprimé du texte publié, rendant du coup incompréhensibles les remarques en question.

Caviardage a posteriori : un bon exemple de transparence à géométrie variable dans le cadre d'une action pourtant présentée comme exemplaire à cet égard. Il est très heureux que cet extrait ait disparu, mais, précisément...
Premier point.

Le deuxième.
Un forum consacré à la défense de Renaud Camus a été créé en juillet sur l'initiative du Premier Secrétaire ; diverses personnes, dont des avocats ou juristes, y ont discuté avec Renaud Camus de cette défense. Des choix ont été faits, et une stratégie envisagée. Les principaux axes de cette défense ont été synthétisés en un texte de référence. Des témoins précis ont même été envisagés, avec une répartition des rôles et des discours.

Tout cela a abouti à la libre désignation d'un certain avocat par Renaud Camus, lui confiant officiellement et par écrit la défense de ses intérêts. Rien ne l'y obligeait et il est libre, bien entendu, de reconsidérer sa décision à tout moment pour toute raison qu'il lui plaira.

Dans ces conditions cependant, on ne peut considérer ce que dit (disait ?) le Journal à ce sujet que comme une nette distorsion de la vérité, à dire le moins.

Transparence, "vérité".
Disons : « c'est, hélas, un peu plus compliqué, etc. ».

Les admirateurs de Renaud Camus mettent toujours en avant la véracité unique du Journal et de ses écrits. C'est lui rendre un mauvais service. C'est bien autrement que son œuvre est admirable. Le Journal publié participe à une auto-légende — j'ai le plus grand respect pour cela.
Le contraire eût été incroyable, et pour tout dire inédit dans les annales humaines.

Comme je l'ai dit à Renaud Camus au plus fort de l'affrontement :
« Vous avez votre parole, j'ai la mienne.
L'écho en est certes inégal, mais cela ne veut rien dire sur la teneur en vérité de chacune, la vérité étant certainement à rechercher ailleurs encore. »

On pourra ratiociner, mais c'est, je le crains fort, indéniable.
Utilisateur anonyme
24 septembre 2012, 16:04   Épilogue, II
II) Le jugement politique

Le problème n'en était pas un de ton, mais de fond.

Au fond du puits, il y a une "double vérité", encore largement non dégagée.

Derrière ces "deux vérités", la "vérité" de chacun des deux protagonistes (qui concerne tout autre chose que ce qui a alimenté la bataille, tout autre chose que l'interprétation disputée des "faits"), et partant derrière la vérité de cet affrontement regrettable, il n'y a pas, ou pas d'abord, ou en tout cas pas de ma part, un emballement humain, un simple déchaînement immaîtrisable, inanalysable, des passions humaines les plus médiocres, mais bel et bien une situation politique avec ses problèmes, autour de questions décisives, de questions parfois très concrètes.

Les raisons profondes de ce qui s'est passé, la raison de la victoire "à la Pyrrhus" de l'un, ou mieux de la "défaite" comme défaite en vérité consentie, et peut-être même recherchée, de l'autre : il reste à les comprendre.

Bref retour en arrière.

Lors de la dernière A.G. du P.I., en janvier 2012, donc avant la séquence des élections, je soumettais aux voix en tant que "P.S." un rapport d'activité critique et assez sombre. Le Président en avait d'ailleurs regretté la tonalité à l'époque. Ce texte a servi un tout petit peu ici, après les élections, pour un message qui a passé à bon droit pour une autocritique.
Ce rapport se terminait ainsi (on devinera que ce qui précédait cette conclusion n'était pas spécialement pétri d'autosatisfaction) :

« C'est pourquoi c'est bien en l'état que je vous propose de voter ce rapport d'activité. Je souhaite poursuivre ma tâche jusqu'à l'élection présidentielle, étant le mieux placé pour exploiter tout ce qui pourrait survenir d'ici là, issu de tout ce qui précède. Ensuite, tant cette présidentielle aura mobilisé toutes nos énergies et orienté toute notre action, je crois qu'une A.G. extraordinaire sera nécessaire afin de reconsidérer la situation, tracer de nouvelles perspectives, et fixer de nouveaux objectifs. »

Il était dès lors tout à fait évident que j'envisageais de tirer toutes les leçons de l'aventure qu'avait entraîné la volonté de « prendre au mot » (rien de plus in-nocent…) le terme de "parti" dans l'expression "parti de l'In-nocence", aventure qui était parvenue à un certain point d'orgue. Que je pensais à me retirer le cas échéant. Que je ferais tôt ou tard des propositions de nature à transformer la situation et son "ronronnement" de communiqués, d'autant que cette situation comportait le risque d'une fuite en avant ridicule et dangereuse.

Propositions amenant à choisir in fine entre une restructuration du P.I. (en vue de devenir un parti sinon de masse du moins élargi et organisé plus "classiquement", plus efficacement, plus démocratiquement aussi — fin de l'Axe Qôm/Téhéran…), et une réorientation complète de cet objet politique non encore très bien identifié.

Le ronron, et (peut-être) le retour à cet "ancien temps" que fantasment certains, "n'était pas une option" en ce qui me concerne (ni pour le Président, du reste, je pense que tout le monde l'a compris).

La fuite en avant, on l'a vu se dessiner ces dernières semaines (cf. [www.in-nocence.org] — « Il y a surtout que... »).
Dans les faits : un genre de "putsch", fut-il le "fait du Prince".

Car la situation actuelle provient bien du défaut de choix entre les deux derniers points, à considérer en alternative : ou la construction d'une nouvelle étape comme parti est possible et il faut s'y engager délibérément, nous réformer fortement, ou la réorientation vers une autre formule ("Club intellectuel", Think tank, lieu d'influence, village d'Astérix, etc.) s'impose.

Sachant que l'expérience acquise, et la réalité du forum public en particulier, amènent à voir cette dernière pente comme la plus réaliste sinon la plus désirable. À la réserve près d'éventuelles nouvelles vérifications de la première hypothèse, toutefois.

Revenons cependant à la chronologie : après les élections, fin juin, il a été nécessaire de souffler un peu, de digérer, il a fallu réfléchir, et très vite (début juillet) la nouvelle du procès est tombée. Il est aussitôt devenu pour moi une priorité absolue, d'autant que des difficultés considérables se dressaient devant nous, dans le détail desquelles je ne rentrerais pas.

On aurait tort d'ignorer combien le passage du Journal à ce sujet (celui qui a été supprimé dans un deuxième temps) est important, pour mille raisons qui engageraient trop loin, beaucoup trop loin, si l'on voulait en parler. Je ne reviens pas ici sur sa suppression, il s'agit d'autre chose : de ce qui a alimenté les décisions et actions qui ont conduit là où nous en sommes, bien malgré moi. Ce procès et le contexte dans lequel il est intervenu ont évidemment joué un très grand rôle dans notre "affaire".

Ces quelques remarques n'épuisent bien entendu pas le sujet.
Un petit chapitre aurait pu s'appeler "Millet m'a tuer" : pour avoir tenu sur ce fil contre vents et marées et à juste titre une certaine "ligne", pour y avoir pris de grands risques dans des conditions inconfortables (et pas un instant pour mon propre compte) — mais il ne faut surtout pas que je dise, isnt'it : "relisez", avec le recul… — il faut donc s'en prendre à mon ton (il est vrai qu'il a ensuite un peu déteint sur le fil "Jacques Brel", où quelques éminentes susceptibilités ont été froissées et s'en souviennent encore, mais, bon…). No comment.

Tout de même, si : à y bien regarder, ce fil Millet est emblématique de la situation, des véritables problèmes de ce forum, et par là, du P.I.

Tout cela est à articuler avec mes textes recopiés du privé vers le public, soit : le lien supra, ici, et (ce dernier point étant tout sauf anecdotique). Et à mettre en relation avec mes modestes tentatives, au fil du temps, de donner à l'In-nocence un sens, une portée, et une ampleur comme source, ressource et horizon, parallèlement à une consistance et à une reconnaissance politique.

En vérité, toujours elle, le débat sur les "options" d'avenir ne pouvait sans doute pas avoir lieu du fait de rigidités trop grandes. Ou plutôt : les choses se sont passées comme elles ne pouvaient que le faire. On est souvent le jouet des manœuvres que l'on engage par réaction, et tout a commencé par une réaction — la mienne étant seconde et réellement mesurée, elle, je suis désolé de devoir le réaffirmer —, la réaction initiale s'étant amplifiée de fil en aiguille jusqu'à l'absurde.

Ainsi, selon un autre grand classique des "dictatures", le "grand chef" en aurait appelé au petit peuple contre les cadres du parti en foulant aux pieds les conventions de discrétion, pour ensuite s’éclipser et susciter les appels au retour de l’homme providentiel à grands coups d’encensoir (autant que de délation envers qui l'on veut abattre), en mobilisant la jeune garde montante contre les vieux caciques, avec le concours de tel parmi ces derniers qui avait une revanche à prendre ?

Il faut se défier des analogies, putschiste autant que baden-badeniste.

Si partie d'échecs il y a eu, elle n'a pas été réellement comprise.
Utilisateur anonyme
24 septembre 2012, 16:05   Épilogue, conclusion
Conclusion

Suis-je nocent en publiant cet épilogue ici ? Je ne sais pas. En revanche, je n'ai pas de doute que le comportement de Renaud Camus l'a été dans ce conflit. Pas tant par le cynisme de certains de ses moyens, l'ingratitude manifestée, l'injustice de ses accusations, son obstination dans l'aveuglement, que par manquement, oserais-je le dire, à la nécessaire lucidité et à la non moins nécessaire générosité qui doit résister au fond de chacun, être toujours prête à servir, même au plus violent de la lutte.

Ce qui a été écrit ici, notamment depuis que je me suis tu, comporte son lot de bêtise, de bassesse, de mensonge, de lie. Mais pas seulement, et mieux : pas au premier chef.

Je remercie avec cœur ceux qui auront su n'être pas ingrats, courtisans, bêtement ou vilement revanchards, quand bien même ils étaient critiques à mon égard (ce qui me semble la plus naturelle des choses). Je remercie très sincèrement ceux qui m'ont fait l'amitié de ne pas me laisser trop salir ou calomnier. Je remercie tous ceux qui ont eu la volonté de raison garder et de tenter d'y voir clair. Je remercie du fond du cœur, et tout spécialement, Cassandre l'unique, l'indispensable, la belle.

Je conserve intacte mon admiration pour Renaud Camus, je n'ai pas le moindre ressentiment à son endroit. J'ai été infiniment honoré de le côtoyer si peu que ce soit, et de travailler avec lui. C'est un homme courageux, dont le charme est inépuisable, c'est un grand écrivain, en effet, qui comptera et restera dans notre littérature par sa modernité véritable, et pour son combat stylé à la conquête du sens.

Peut-être nous retrouverons-nous à l'avenir, pour certains, grâce à l'évidence des situations (à l'opposé de ce pénible cafouillage), face à la seule épreuve de vérité qui compte : la lutte contre l'adversaire quand elle devient vitale.

À Dieu vat.
Utilisateur anonyme
24 septembre 2012, 16:27   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Citation
Didier Bourjon
J'apprends à l'instant que Renaud Camus ne démissionnera pas, et qu'il entend remettre le parti au travail. C'est l'essentiel.

Exactement, c'est l'essentiel.

Kenavo.
Citation
Didier Bourjon
Je conserve intacte mon admiration pour Renaud Camus, je n'ai pas le moindre ressentiment à son endroit. J'ai été infiniment honoré de le côtoyer si peu que ce soit, et de travailler avec lui. C'est un homme courageux, dont le charme est inépuisable, c'est un grand écrivain, en effet, qui comptera et restera dans notre littérature par sa modernité véritable, et pour son combat stylé à la conquête du sens.

Voici une sortie élégante !
L'essentiel est aussi que la divergence soit très clairement exposée. C'est un apport pour le PI.
Je remercie avec cœur ceux qui auront su n'être pas ingrats, courtisans, bêtement ou vilement revanchards.

J'espère, cher Bourjon, compter parmi ceux-là...
Utilisateur anonyme
24 septembre 2012, 21:24   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
J'y vais cette fois de la première strophe en entier, et dans une traduction qui n'en trahit pas trop la beauté, j'espère :

Chante, ô Muse, la colère d’Achille, fils de Pelée, colère funeste, qui fut pour les Grecs la source d’innombrables douleurs, qui précipita dans l’Hadès les âmes généreuses d’une foule de héros, et fit de leurs corps la pâture des chiens et des oiseaux (ainsi s’accomplissait la volonté de Zeus), depuis le jour où, pour la première fois, une querelle désunit le fils d’Atrée, roi des hommes, et le divin Achille.
Je remercie avec cœur ceux qui auront su n'être pas ingrats, courtisans, bêtement ou vilement revanchards.

Comme vous y allez, diantre ! Ici je pense que tous les in-nocents sont déchirés par votre peine dont je reconnais ne pas comprendre grand chose. Et je ne désire pas en rajouter plus que cela, car je ne crois pas qu'il faille tomber maintenant dans le désarroi.
» Dans ce passage, il récusait l'avocat qui préparait cette défense, et cette défense elle-même, disant qu'il avait été obligé en la matière à ce qui ne lui convenait foncièrement pas.

(...)

Tout cela a abouti à la libre désignation d'un certain avocat par Renaud Camus, lui confiant officiellement et par écrit la défense de ses intérêts. Rien ne l'y obligeait et il est libre, bien entendu, de reconsidérer sa décision à tout moment pour toute raison qu'il lui plaira.

Dans ces conditions cependant, on ne peut considérer ce que dit (disait ?) le Journal à ce sujet que comme une nette distorsion de la vérité, à dire le moins.



Non, si l’on mentionne le fait que la position originale de Renaud Camus sur cette question, son « projet de comportement », était en effet de n’avoir ni avocat ni défense du tout, comme il s’en est expliqué très clairement dans le fil consacré à cela, et que chacun a pu lire, et le peut toujours d'ailleurs.

Sa première intention était donc conforme à ce qu’il nous est indirectement narré de ce passage du Journal (je ne l'ai pas lu), et il a dû par la suite se ranger à une autre ligne de conduite. Personne n’envisage sérieusement non plus qu’on l’eût soumis à la torture pour s’y résigner.
Nonobstant, ce qui apparaît certain, c’est que ce ne fut pas le premier choix de Renaud Camus, et une exacte relation des faits ne peut l’omettre.
"Je remercie du fond du cœur, et tout spécialement, Cassandre l'unique, l'indispensable, la belle"

Et voilà ! je savais bien que ça finirait par me retomber dessus !


Sérieusement : personne n'est irremplaçable, dit-on. Peut-être, mais je crois qu'il sera difficile voire impossible de trouver quelqu'un à la hauteur de l'ex premier secrétaire. Même si je suis infiniment soulagée que Renaud Camus ne démissionne pas, je suis consternée, complètement, terriblement, absolument consternée par cet épilogue. Consternée pour Didier Bourjon, pour Renaud Camus et pour le PI .
La nocense de certains membres du parti de l'in-nocense annonçait depuis longtemps cet épilogue.
Utilisateur anonyme
26 septembre 2012, 11:05   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Merci, cher Didier, d'avoir rétabli les faits, notamment sur l'épisode de la défense de Renaud Camus, qui, en effet, est très important et prétendre qu'il ne l'est pas serait bien une distorsion de la vérité.

Et, pour la vérité du Journal, vous avez, hélas aussi raison :


Citation
Didier Bourjon
Citation

Les admirateurs de Renaud Camus mettent toujours en avant la véracité unique du Journal et de ses écrits. C'est lui rendre un mauvais service. C'est bien autrement que son œuvre est admirable. Le Journal publié participe à une auto-légende — j'ai le plus grand respect pour cela.

Le contraire eût été incroyable, et pour tout dire inédit dans les annales humaines.

Cependant, c'est bien cette véracité unique qui faisait pour moi la valeur unique du Journal. L'auto-légende ne m'intéresse pas. Surtout quand elle est aussi à l’œuvre sur le forum. Il ne manque plus au PI qu'un Ministère de la vérité.

Enfin, modeste détail,ce fil a subi d'autres suppressions que celle que vous mentionnez. Ce qui rend bien des messages incompréhensibles. Les propos blessants de l'auteur du fil à mon égard ont été retirés. Je lui ai demandé de retirer aussi mes réponses de la même eau, car il était trop tard pour que je puisse le faire. Mais il n'en a rien été.

Vous avez. cher Didier, toute mon estime et je voudrais, en pareilles circonstances, avoir autant de dignité et d'élégance que vous.
“M. de Seelisberg” a déclaré dix fois qu’il n’interviendrait plus sur ce forum. Personnellement, étant fort respectueux de la parole et des engagements pris, je serai partisan de le prendre au mot puisque lui-même ne le fait pas et de lui interdire l’accès de ce site, sous quelque nouvelle hypostase qu’il s’y présente — je crains en effet qu’il ne finisse par le détruire comme il a à peu près détruit en son temps le site de la société des Lecteurs, et toujours avec la même technique, exciter indéfiniment les parties les unes contres les autres, souffler sur le feu des querelles mal éteintes, revenir sur les motifs de récrimination que tel ou tel aurait pu oublier. Depuis trente ans que je le connais, ce semble être sa principale activité dans la vie.

Cependant je suis empêché de procéder à l'empêchement par deux considérations :

a) techniquement, je ne sais pas comment on fait, ce n'est pas moi qui administre ce site

b) d’autre part, comme la plupart de ses interventions sont pour me taper dessus, j'ai quelque scrupule à l'empêcher de s’exprimer. Peut-être pourrait-on lui proposer de vider une bonne fois son sac, de dire ce qu’il a à dire, de bien s'ingénier à ranimer les querelles, après quoi on se permettrait de prendre en considération ses propres déclarations réitérées et de faire en sorte qu‘il n’intervienne plus ?

___________________________________________________

Ah, s'agissant de ma défense. L’avocate qu'on m'avait trouvée m'a envoyé copie d’un première note d'honoraires qu'elle envoyait à... “M. de Seelisberg”, qui n’est donc autre que le mystérieux mécène prêt à assurer les frais de ma défense (l’affaire est complexe, on le voit...). Quelques-uns des lecteurs de ce forum comprendront peut-être que je ne tienne pas à avoir “M. de Seelisberg” pour mécène. Je lui ai donc envoyé remboursement des frais déjà engagés par lui et j’ai prié l’avocate choisie par lui, donc, de mettre fin à ses travaux en ma faveur, dont je n’ai aucunement les moyens d’assurer personnellement la dépense.
Utilisateur anonyme
26 septembre 2012, 12:52   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
[Michel de Seelisberg]

Monsieur Camus, vous perdez la raison. Vos accusations sont délirantes et attentatoire à l'honneur. Vous seriez totalement incapable d'apporter le commencement d'une preuve à vos accusations. Rassurez-vous, je ne vous ferai pas de procès.Je ne vous ai jamais rencontré personnellement et vous ne me connaissez pas, surtout pas depuis 30 ans.. Moi, avoir presque détruit le Site des lecteurs ? Demain, vous direz que j'ai aussi détruit le PI !!! Vous n'avez pas besoin de moi pour celà !

Oui, j'ai proposé d'assurer financièrement votre défense judiciaire et de demeurer anonyme pour ne pas froisser votre susceptibilité. Belle démonstration de mon hostilité à votre égard ! Le fait que vous ayez été informé de mon identité ne m'est pas imputable. On m'a pourtant rapporté que vous l'aviez devinée dès le premier jour.

Parce que je me suis permis de vous critiquer sur certains points - estimant que vous ne pratiquiez pas toujours les valeurs de l'innocence que vous proclamez - vous m'avez définitivement rangé dans la longue liste de vos ennemis. Je rappelle que sur ce fil, avant que je ne connaisse les passages que vous aviez caviardés, j'ai soutenu votre point de vue selon lequel M. Bourjon devrait adopter un ton plus urbain.

Et quand j'ai lancé un fil appelant à la réconciliation du Président et du Premier Secrétaire dans le plus grand intérêt du PI, il a été immédiatement supprimé ! En fait, vous ne vouliez surtout pas d'une réconciliation.

Et bien entendu, comme je vous le reprochais dans mon message sans que vous y répondiez, lorsque vous serez calmé, vous supprimerez les propos les plus malveillants que vous tenez à mon égard, sans modifier ma réponse, rendant celle-ci excessive et peu compréhensible.

Vous avez raison sur un seul point : j'ai dit que je n'interviendrai plus et je ne m'y suis pas tenu. Je l'aurais fait si vous vous étiez abstenu de lancer une nouvelle pique à mon égard. Mais je ne doute pas que vous aurez le dernier mot. Je m'en désintéresse. La vérité -- à laquelle je cherche toujours à tendre le plus honnêtement possible -- , parlera plus haut que votre auto-légende.
Utilisateur anonyme
26 septembre 2012, 13:30   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Attention, cher Renaud Camus, de ne pas faire de “M. de Seelisberg" un martyr de je ne sais quelle cause.

Ne lui interdisons pas l’accès de ce site, qu'il parle autant qu'il veut, qu'il dise ce qu'il veut, cela ne m'intéresse pas, ne m'atteint pas. Entre "sa" vérité et celle la vôtre, le choix est très vite fait.

En revanche, je ne comprends pas que ce monsieur traine encore ses guêtres ici, où son honneur est atteint.

Qu'il s'en aille.
Bien que je ne sois en rien concerné par la vie du parti je crois que pour la bonne marche des choses il n'est plus possible d'attendre le mois de décembre pour convoquer une AG car la situation actuelle est explosive et il n'y a rien de pire qu'un vacuum.

En outre demander à la future ancienne équipe d'expédier les affaires courantes me semble ne pas être, en l'état actuel, une sinécure.

Le temps presse !
Pourquoi tant de méchanceté de tous cotés? La nocence semble bien etre l'unique commun dénominateur des membres du parti de l'innocence. Mais alors pourquoi avoir choisi ce nom? On ne demande pas à Mélanchon d'etre raffiné ni à Copé de faire du social. On n'attend pas de M. Le Pen qu'elle défende le multiculturalisme ou de Besancenot qu'il défende la nation. Alors pourquoi ceux qui ont choisi le PI sont-ils aussi mufles, hautains, cassants... en un mot nocents? Il y a là un mystère.
ni à Copé de faire du social...

Et pourquoi pas, cher Bellini ? Dans sa bonne ville de Meaux il en fait encore trop. Le Grand Remplacement y est à l'oeuvre autant et plus qu'ailleurs, favorisé par les diverses allocations, dont on dirait qu'elles sont intangibles, contrairement à tout le reste : on ne paie pas moins les meldois pour faire des enfants que les autres occupants du territoire.
Cher Bellini : "mystère" et boule de gomme.
Utilisateur anonyme
26 septembre 2012, 15:38   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Citation
Bellini
Pourquoi tant de méchanceté de tous cotés?

Pas de méchanceté de mon côté, juste de la lassitude à voir certains s'amuser à faire durer encore et encore cette microscopique affaire.

Qu'on passe à autre chose et vite.
Utilisateur anonyme
26 septembre 2012, 16:27   Re : Révolution de palais à Lilliput (extrait du Journal)
Je partage l'avis de Christophe Rivoallan.
Après la querelle des pseudonymes, le Journal et la légende, les masques qui tombent, les Judas qu'on découvre, je ne sais plus comment adresser mes remerciements à ceux que l'on ne lira plus et à ceux que l'on lira encore, peut-être. Qui sont-ils ? Ma foi, je remercie sincèrement Didier Bourjon, celui que j'imagine, celui dont je lisais les interventions, autant que je pouvais, avec une fervente attention. Bien sûr, je n'ai jamais posté un message sans quelque appréhension d'avoir conçu une ânerie rédigée avec ma queue et d'en être puni, mais ce forum est aussi une école et il n'est pas d'école véritable où l'on entre sans crainte ni tremblement.

***

"Car la situation actuelle provient bien du défaut de choix entre les deux derniers points, à considérer en alternative : ou la construction d'une nouvelle étape comme parti est possible et il faut s'y engager délibérément, nous réformer fortement, ou la réorientation vers une autre formule ("Club intellectuel", Think tank, lieu d'influence, village d'Astérix, etc.) s'impose." Didier Bourjon

Un village gaulois ? Cela supposerait d'intégrer au club intellectuel les dimensions économiques, sociales, géographiques, sur le modèle des AMAP. Il reste à inventer, à côté de la République générale et des communautés particulières, un tout social qui, d'être fondé sur le contrat d'in-nocence, serait un universum. La sécession scolaire pourrait dans l'ordre pratique constituer un modèle pour d'autres sécessions. Si la situation se détériorait, ces îlots seraient des refuges précieux.

Un parti de masse ? Il en existe déjà un, qui tout massif fût-il, occupe les catacombes. De Gaulle s'adressa directement à la France pour toucher la nation. Le chef du PI, parti littéraire, doit multiplier les appels du 18 juin, s'adresser, par la plume, directement à la France pour toucher le peuple et la nation. Il serait le seul à le faire et de ce simple fait gagnerait une grande notoriété, sans besoin de millions et de bataillons de militants héroïques.

***

La Grèce a conquis le monde en ordre dispersé plus sûrement que sous la bannière d'Alexandre. Que les deux partis issus de cette première scission, si elle se confirmait, essaiment pareillement. Que le PI devienne une pépinière serait plus une chance qu'un échec à condition que les colonies nouvelles conservent le souvenir de leur origine commune, qu'elles forment une alliance officielle et secrète.
Utilisateur anonyme
19 septembre 2012, 11:57   Démission transparente
Cher Président, Chers Amis,

comme vous le savez, j'ai décidé de démissionner, en raison de la situation impossible qui a été crée et maintenue à toutes forces, et à laquelle, malgré mes efforts, il n'a pas été possible de trouver de solution respectueuse de l'essentiel.

Je n'ai qu'une parole : j'expédierai les affaires courantes d'ici la prochaine A.G., à commencer par sa convocation, et nous, je veux dire feue "l’École de Nantes", assurerons le service technique et le maintien des sites tant qu'il le faudra, assumant jusqu'au bout nos responsabilités et vous donnant tout moyen de poursuivre cette œuvre.

Je vous souhaite tout le courage et l'endurance nécessaires pour les temps à venir. Je ne doute pas que l'In-nocence perdurera, j'ai toujours pensé qu'il était de règle que chacun ait son temps et seulement son temps dans la construction des outils collectifs.

Didier Bourjon
19 septembre 2012, 12:08   Re : Démission transparente
Chers Amis,

fidèle à la parole donnée, je démissionne de mes fonctions au sein du P.I.

Je voudrais tout d’abord dire combien le procès en Inquisition fait à l’encontre de notre Premier Secrétaire est insupportable, sa conclusion par des comportements (suppression du droit à la parole de la défense) relevant du pire régime stalinien.

Je veux dire ma gratitude envers le Premier Secrétaire qui a accompli un travail gigantesque au sein du parti où j’ai, silencieusement, essayé d’apporter ma modeste participation.

La vie n’est pas un Journal.

Yannick Guillard
19 septembre 2012, 12:22   Re : Démission transparente
Voilà, Cher Didier Bourjon, une décision grave, désolante et douloureuse mais inévitable. Il ne vous restait pas d'autre issue sauf à vous renier vous-même ce qui eût été plus affligeant encore. Je ne saurais, pour ma part, demeurer membre d'un parti que vous avez été amené à quitter dans ces conditions. Je tiens à remercier très sincèrement le président et chacun des participants pour toutes les richesses auxquelles ils m'ont permis d'accéder.
19 septembre 2012, 12:30   Re : Démission transparente
Monsieur le Premier Secrétaire, je prends acte au nom du parti de votre démission et vous remercie très vivement et très sincèrement de l’action magnifique que vous avez déployée avec vos amis et de l’œuvre considérable que vous avez accomplie, avec une énergie, une générosité, un sens de l’organisation et un talent incomparables. Je suis très sensible également à la loyauté que vous témoignez, dans ces circonstances pénibles pour tout le monde, en garantissant la bonne marche pratique, technique et administrative du parti en cette phase transitoire.

Monsieur Guillard, j’ai beaucoup de remerciements également à vous adresser pour votre travail énorme lui aussi et pour l'intelligence et le dévouement exceptionnels que vous y avez mis. Je ne comprends pas votre allusion à « des comportements (suppression du droit à la parole de la défense) relevant du pire régime stalinien ». Faites-vous référence à la suppression de la suite, après stade de l'“armistice”, d’un fil que l’on croyait contraire à vos vœux ? Si des entrées dont vous êtes l’auteur ont disparu à cette occasion (où je n‘ai pris aucune part), soyez certain que j'en suis bien désolé. Il va sans dire que vous avez tout loisir de les reconstituer et qu’elles ne seront en aucune façon censurées. Vous pouvez vous exprimer autant que vous le souhaitez. C’est bien le moins de tout ce que nous vous devons et qui est inexprimable.
19 septembre 2012, 13:08   Re : Démission transparente
Je démissionne aussi, car j'estimais indispensables les efforts de Didier Bourjon pour faire avancer le PI par la prise en compte du fonctionnement ordinaire d'un parti : ligne politique sur les problèmes essentiels, élaboration d'un programme, et par là sortir d'une relative impasse. Ceci n'aura pas lieu dans l'immédiat et je me sens incapable d'apporter une contribution utile dans ces conditions. Je n'ai plus ma place au sein du PI.
Utilisateur anonyme
19 septembre 2012, 13:18   Re : Démission transparente
Celles et ceux qui ont ou veulent démissionner ne peuvent-ils pas se donner quelques jours de réflexion ? J'ai du mal à saisir le mal qu'un tel coup peut faire au P.I. et si je sais bien que personne n'est irremplaçable, encore faut-il les remplacer.

La paix des braves est donc impossible ?
Utilisateur anonyme
19 septembre 2012, 13:32   Re : Démission transparente
Citation

Monsieur le Premier Secrétaire, je prends acte au nom du parti de votre démission et vous remercie très vivement et très sincèrement de l’action magnifique que vous avez déployée avec vos amis et de l’œuvre considérable que vous avez accomplie, avec une énergie, une générosité, un sens de l’organisation et un talent incomparables. Je suis très sensible également à la loyauté que vous témoignez, dans ces circonstances pénibles pour tout le monde, en garantissant la bonne marche pratique, technique et administrative du parti en cette phase transitoire

Après avoir provoqué cette démission de Didier Bourjon en l'acculant par sa dépêche de onze heures sept, le maître de l'in-nocence ne voit-il pas combien ses remerciements sont insupportables ?

Mais, très bonne nouvelle, c'est ma dernière intervention.
Utilisateur anonyme
19 septembre 2012, 13:47   Re : Démission transparente
Citation
Michel de Seelisberg
Après avoir provoqué cette démission de Didier Bourjon ,... le maître de l'in-nocence ne voit-il pas combien ses remerciements sont insupportables ?.

Pas terrible, en effet !! Esthétiquement parlant.
19 septembre 2012, 15:12   Re : Démission transparente
Je suis si navrée de la tournure qu'a prise cette, au fond, banale affaire que je n'ai pas le courage, pour le moment, du moindre autre commentaire.
19 septembre 2012, 15:40   Re : Démission transparente
Je suis très attristé par l'évolution des événements, mais je dois dire que M. Bourjon m'a semblé exemplaire. Il serait d'ailleurs grand temps de s'intéresser aux propositions qu'il a pris la peine de développer.
19 septembre 2012, 16:28   Re : Démission transparente
Quand le Président en arrive à appeller "individu" son Premier Secrétaire les choses sont claires comme de l'eau de roche.

Cette bataille à couteaux tirés était totalement inégale puisque le Président ayant gardé (statutairement je suppose) des leviers essentiels pour maintenir son autorité, disposait d'un meilleur jeu de cartes.

La démission fut donc une issue inévitable pour Didier Bourjon.

Ne connaissant pas les tenants et les aboutissants et les détails de cette affaire et n'étant pas membre du PI je ne peux faire que des spéculations.

Cependant je constate que les efforts titanesques de l'équipe de Nantes dirigée par Didier Bourjon pour soutenir la candidature de Renaud Camus à la présidentielle sont bien mal récompensés.

Par ailleurs je salue le fair-play du Premier Secrétaire qui s'est engagé à expédier les affaires courantes jusqu'à la prochaine AG.

Pour le reste j'espère que la nouvelle équipe en charge du PI saura trouver les collaborations pour maintenir le forum en bon état de fonctionnement.
19 septembre 2012, 16:28   A la source
"La vie n’est pas un Journal."

Pour un écrivain, oui. Tout est là.
Utilisateur anonyme
19 septembre 2012, 16:34   Re : A la source
« La vie n’est pas un Journal. »


Faut-il n'avoir rien lu (ou compris) de Renaud Camus, et précisément de son journal, pour écrire cela.
Graphobie, not graphophobie
Utilisateur anonyme
19 septembre 2012, 16:43   Re : Démission transparente
Est-il nécessaire de raviver les flammes ?
19 septembre 2012, 17:11   Re : Démission transparente
C'est ma phrase qui fait réagir.

Orimont, toute la question est celle de la coïncidence avec une certaine valeur de vérité, pour le dire gentiment.
Sans commentaire.

Davoudi, faut-il avoir des œillères pour réagir par une telle sottise.
Restons-en là.
Il est dommage que vous ne vous rendiez pas compte de l'indignité qu'il y a à venir cracher sur ceux qui s'en vont.
19 septembre 2012, 18:30   Re : Démission transparente
M. Rogemi, pourriez-vous me rappeler dans quelles circonstances j’aurais appelé M. le Premier Secrétaire un individu ? J’avoue n’en avoir pas souvenir et suis très étonné, même si individu est loin d'être toujours péjoratif (« Chez X c’est l’individu qui est remarquable, pas le type »).

Je vois à présent qu’on me reproche d’avoir remercié M. Bourjon. Que n’aurais-je pas entendu si je ne l'avais pas fait ? Et je l'ai fait d’autant plus volontiers et d’autant plus sincèrement qu’il a dépensé en faveur de l’In-nocence (et de moi) des prodiges d’énergie, de compétence, de dévouement, de temps et même d’argent — je n’avais en rien à me forcer.
19 septembre 2012, 21:45   Re : Démission transparente
Oui, remercié...
Utilisateur anonyme
19 septembre 2012, 22:05   Re : Démission transparente
Eh, nous avons butté sur le même mot! Que Renaud Camus nous pardonne, la potion est amère.
19 septembre 2012, 22:49   Re : Démission transparente
Je ne comprends pas pourquoi les irénistes boute-feu ne sont pas aussi fameux que les pompiers pyromanes. Je suis très frappé par le nombre de personnes qui dans le même benoît mouvement appellent pieusement à la fin des querelles, s'indignent du spectacle que nous donnons et s’appliquent à verser chaque fois un peu d’huile sur le feu. Le présent jeu de mot sur “remercié” en est un bel exemple, que je m’abstiendrais de qualifier. Si vous imaginez que ce qui vient de se passer a pu ressembler de près ou de loin à un congédiement, vous avez mal suivi mon récit et bien mal interprété les échos qui ont pu vous en parvenir — je le dis à l’honneur de toutes les parties.
20 septembre 2012, 05:33   Re : Démission transparente
Citation
M. Rogemi, pourriez-vous me rappeler dans quelles circonstances j’aurais appelé M. le Premier Secrétaire un individu ? J’avoue n’en avoir pas souvenir et suis très étonné, même si individu est loin d'être toujours péjoratif (« Chez X c’est l’individu qui est remarquable, pas le type »).

Euh je suis pris à contre pied, ai-je confondu un passage, une citation du Journal avec une affirmation directe ? Je vais vérifier, cher Président.
20 septembre 2012, 08:13   Re : Démission transparente
Ce n’est pas absolument urgent.
20 septembre 2012, 08:48   Re : Démission transparente
Renaud Camus veut nous faire prendre les vessies pour des lanternes : il a congédié Didier Bourjon et son équipe de façon brutale et inélégante.
Utilisateur anonyme
20 septembre 2012, 14:39   Re : Démission transparente
L'usage du verbe congédier est absurde, cher “Geronimo”...
20 septembre 2012, 15:26   Re : Démission transparente
C'est dénier à Didier Bourjon lui-même la capacité de prendre des décisions et de les assumer, "Géronimo", et prêter à Camus des intentions basses qui ne sont pas les siennes. Renaud Camus n'a fait preuve d'aucune brutalité, je pense, dans cette affaire, ni n'a jamais témoigné d'animosité à l'égard de son Premier Secrétaire et de son "équipe" nantaise à qui le parti doit beaucoup, ce dont il leur est infiniment reconnaissant.
20 septembre 2012, 16:36   Re : Démission transparente
Excusez-moi M. Bily, mais je crois qu'il ne faut pas nous prendre pour des demeurés. La "tentative de coup d'état" a été déjouée mais le sang a abondamment coulé; au figuré bien sûr.

Les deux jours précédents sa démission ont dû ressembler à un cataclysme ou à tremblement de terre pour D. B. et son équipe nantaise. Et croyez moi je ne dispose pas d'informations précises sur les états d'âme des nantais mais je sais lire les billets des uns et des autres.
20 septembre 2012, 17:08   Re : Démission transparente
Ça n'a été facile pour personne, croyez-moi, Rogemi ; et ça ne l'est du reste pas davantage à présent.
20 septembre 2012, 17:45   Re : Démission transparente
Citation
Ça n'a été facile pour personne, croyez-moi, Rogemi ; et ça ne l'est du reste pas davantage à présent.

Je n'en ai pas douté un seul instant, cher Marcel, et je pense même que ces journées ont dû être pour vous extrèmement dures.

Cependant le vainqueur lèche ses blessures tout en goûtant à pleines bouffées l'allégresse du triomphe sur ses ennemis. Il se peut que je dramatise mais j'ai la conviction de ne pas être loin de la vérité surtout en ce qui concerne le Président.

J'ai participé à plusieurs reprises à des campagnes électorales et je connais le parfum de la victoire comme celui de la défaite et croyez-moi cette défaite est très amère.

Sie wissen, dass ich immer grosse Stücke von Ihnen gehalten habe aber: j'éprouve beaucoup de compassion pour le camp des vaincus.
20 septembre 2012, 17:57   Re : Démission transparente
Mon petit doigt me dit que la "défaite" a été consentie, Rogemi. Foi de boxeur.
Citation
Rogemi
Excusez-moi M. Bily, mais je crois qu'il ne faut pas nous prendre pour des demeurés.

Et, plus loin :


Cependant le vainqueur lèche ses blessures tout en goûtant à pleines bouffées l'allégresse du triomphe sur ses ennemis. Il se peut que je dramatise mais j'ai la conviction de ne pas être loin de la vérité surtout en ce qui concerne le Président.

.


Je suis pour une fois entièrement d'accord avec ce que nous dit Rogemi, le sang a coulé et bataille il y a eu.
Utilisateur anonyme
20 septembre 2012, 20:22   Re : Démission transparente
"[...] le sang a coulé et bataille il y a eu." Certes. Mais comme le disait si bien le Maître face à Thierry Ardisson, "le parti de l'in-nocence n'est pas un parti de masse". De fait, je ne pense pas que le parti puisse s'offrir le luxe de se livrer à des batailles internes - les autres étant suffisamment nombreuses.
20 septembre 2012, 21:43   Re : Démission transparente
Pour ma part, et quoi qu'il se soit passé auparavant, Didier a en fin de compte été remercié, en effet, sans trop d'états d'âme ou d’égards, semble-t-il.
Je dois dire que je suis réellement mortifié par ce brusque départ, et que nos échanges, aussi mouvementés parfois et hauts en couleur qu'ils aient pu être — trouver quelqu'un avec qui s’écharper censément sur quelque détail de la Raison Pure, ça ne court pas les rues, non mais — nos échanges me manquent déjà.
20 septembre 2012, 21:51   Re : Démission transparente
Je ne voudrais pas qu'il y ait de malentendu : je regrette cette démission, elle est un cataclysme, oui. Elle m'affecte autant que vous. Elle crée un vide manifeste. Mais que l'on décrive Camus comme un petit dictateur sans scrupule et qui aurait épuré sans trop d'états d'âme l'élite de son propre camp n'est pas conforme à la vérité.
20 septembre 2012, 21:55   Re : Démission transparente
Monsieur Eytan, je ne comprends rien à votre revirement, vous aviez hier des mots très durs pour condamner M.Bourjon (message aujourd'hui disparu) et trouviez les mots les plus élogieux pour encenser le combat de M.Camus contre lui. Vraiment qui croire : Alain Eytan ou bien Alain Eytan ?
20 septembre 2012, 22:04   Re : Démission transparente
Il semblerait qu'avec le recul les brumes se dissipent pour beaucoup de monde, malgré les efforts de M'sieur Bily pour monter au créneau chaque fois que ça se précise.
Ostinato,

Tant Alain que moi avons eu, dans le passé, des accrochages avec Didier. Alain et moi regrettons Didier.

Je comprends le message d'hier comme un message politique, à savoir qu'il décrivait le geste politique de Renaud Camus.

Didier partage cet avis, j'en suis sûr.
20 septembre 2012, 22:10   Re : Démission transparente
Oui vous avez raison, les deux sont bien sûr compatibles, et l'on comprend très bien et l'analyse et le sentiment.
20 septembre 2012, 22:20   Re : Démission transparente
Oui, bien sûr... Je ne suis qu'une mal-comprenante. La chasse au putschiste est parfaitement compatible avec la plus sincère amitié.
20 septembre 2012, 22:28   Re : Démission transparente
Je ne vous comprends pas, Guillard. Aucune haine ne m'anime. Je vous trouve injuste avec moi, je ne sais ce qui me vaut ce genre de remarques aigres de votre part.
20 septembre 2012, 22:30   Re : Démission transparente
Amitié, n'exagérons pas. Au demeurant j'interprétais les sentiments d'Alain Eytan, pas les miens. Mais laissons cela, je n'ai pas la moindre envie de polémiquer avec vous et vous laisserai volontiers le dernier mot.
20 septembre 2012, 22:40   Re : Démission transparente
En plus, chère Ostinato, pardonnez-moi d'être parfois sentimental, aussi...
Orimont parle souvent de l'"écrivain", mais Musil avait fort justement observé "qu'il est au moins aussi difficile d'écrire un roman que de diriger un empire", et que les deux requièrent des capacités semblables.
Vous ne pouvez ignorer que la "politique" est souvent la continuation de la guerre par d'autres moyens, et qu'on y est aussi occupé à expédier et résoudre des problèmes de rapports de force ; le cas échéant, à en inventer même, pour parvenir à ses fins... Cela arrive, c'est ainsi que les hommes vivent.
20 septembre 2012, 23:11   Re : Démission transparente
Voilà des généralités qui sont comme la fumée...
Utilisateur anonyme
20 septembre 2012, 23:14   Re : Démission transparente
C'est bien triste et surtout ridicule votre coup d'Etat de palais.
Un si microscopique parti, à peine un groupuscule, qui s'offre le luxe de déchirements internes quand son témoignage, si rare partout ailleurs, précieux, était sa seule vocation véritable.
Faut-il en pleurer ou en rire ?
20 septembre 2012, 23:38   Re : Démission transparente
Ce qui surtout est ridicule, c'est de faire semblant de croire que les rapports humains et les "dynamiques de groupe", ça se contrôle parfaitement comme il faudrait, selon la meilleure et la plus exacte harmonie préétablie.
Utilisateur anonyme
21 septembre 2012, 00:01   Colère des dieux & feu du ciel...
Fameux orage que celui qui vient de s'abattre sur la montagne Sainte-Victoire ! La foudre bourdonne encore à nos oreilles, même à celles de ceux qui, comme moi, sont demeurés à l'abri. Bien assommé doit être celui qui l'a vue fondre du haut du ciel sur sa tête. Mais puisque que la lumière est à présent meilleure, que distinguons-nous ? Que le nouveau manteau de disgrâce du foudroyé ne lui sied pas si mal. Cette façon d'apparaître est certes discrète mais toute en noblesse et grandeur. D'ailleurs de quelle sorte de disgrâce s'agit-il ? On ne peut tomber en disgrâce que d'un puissant, or, si Renaud Camus règne sur les Lettres — même privé d'éditeur — son empire ne s'étend pas à la politique, encore moins à l'argent. N'est-ce pas plutôt une défaveur d'ordre divin, aux raisons impénétrables et inaccessibles par nature à tout reproche ? Quoi qu'il en soit, de premier secrétaire, voilà un homme transfiguré sous nos yeux - non sans panache - en premier martyr de l'In-nocence. Il y a des chutes moins douloureuses, mais il y en a de plus funestes. Il y a aussi des retours en grâce.
21 septembre 2012, 00:20   Re : Démission transparente
Beau texte !
Utilisateur anonyme
21 septembre 2012, 00:40   Re : Démission transparente
Citation
Alain Eytan
En plus, chère Ostinato, pardonnez-moi d'être parfois sentimental, aussi...
Orimont parle souvent de l'"écrivain", mais Musil avait fort justement observé "qu'il est au moins aussi difficile d'écrire un roman que de diriger un empire", et que les deux requièrent des capacités semblables.
Vous ne pouvez ignorer que la "politique" est souvent la continuation de la guerre par d'autres moyens, et qu'on y est aussi occupé à expédier et résoudre des problèmes de rapports de force ; le cas échéant, à en inventer même, pour parvenir à ses fins... Cela arrive, c'est ainsi que les hommes vivent.

Si vous entendez qu' "il faut diriger un état comme on fait frire une petit poisson" alors oui les qualités sont les mêmes. Tout au moins dans la conception classique de la littérature française : "rien de trop".
21 septembre 2012, 01:08   Re : Démission transparente
On comprend chaque phrase l'une après l'autre, et de toutes ses clartés ne monte qu'une fumée. (Jules Renard)
21 septembre 2012, 03:36   Re : Démission transparente
...j'accorderais toutefois un peu plus de crédit, également, au témoignage d'un homme qui s'est astreint, sa vie durant, pratiquement par passion, à n'écrire dans ses Journaux que la stricte vérité.

J'ai effacé le reste du message, préférant revenir à la forme polie.
Madame, veuillez accepter mes excuses.
21 septembre 2012, 04:28   Re : Démission transparente
» Si vous entendez qu' "il faut diriger un état comme on fait frire une petit poisson" alors oui les qualités sont les mêmes

Cher Brunetto, écrivez d'abord L'Homme sans qualités, dans quoi figure je crois cette phrase, et après on verra pour la petite friture.

Je suis un peu étonné : est-ce vraiment à moi, le plus apolitique qui soit, d'estimer sincèrement que Renaud Camus, parce qu'écrivain, justement, parce que si à rebours des politocards de service dont on nous abreuve jusqu'à plus soif, a des qualités éminemment politiques, et un message d'une clarté et d'une simplicité exemplaires, et que confronté aux gros poissons qui font votre admiration, Brunetto, il pourrait les griller sur place ?

Mais pour cela, il faut, et avec le fretin journalistique, que cette confrontation advienne, chose qui n'est jamais arrivée.
21 septembre 2012, 07:17   Re : Démission transparente
Citation
Cela dit, j'accorderais toutefois un peu plus de crédit, également, au témoignage d'un homme qui s'est astreint, sa vie durant, pratiquement par passion, à n'écrire dans ses Journaux que la stricte vérité.

"Sa vérité", restons objectif.
21 septembre 2012, 07:38   Re : Démission transparente
Citation
Il y a aussi des retours en grâce.

Restons sérieux et ne rêvons pas.
Il y a aussi le pardon des offenses. On peut y rêver.
21 septembre 2012, 08:34   L'Homme dans la cité
...Et que sa colère soit juste
Jeune et belle comme l'orage
Qu'il ne soit jamais ni vieux ni sage
Et qu'il rechasse du temple
L'écrivain sans opinion
Marchand de rien marchand d'émotion

L'Homme dans la cité, 1958



21 septembre 2012, 08:39   Découragement
Le découragement n’est certainement pas un sentiment qui convienne à un chef de parti mais j’avoue que c’est celui qui domine en moi ces jours-ci, spécialement au vu des interprétations qui dominent ici quant aux désastreux événements récents. J’en ai proposé le récit détaillé, “un” récit si vous préférez, puisque‘il semble que ma parole soit gravement mise en doute, récit qui peut se résumer à ceci : je me suis permis, sous le titre “Crainte et Tremblement”, parce que je savais qu’accepter les critiques n’a jamais été son fort, de faire une remarque à M. le Premier Secrétaire sur le ton trop vif, à mon avis, dont il usait sur ce forum-ci avec les personnes dont les vues divergeaient des siennes. Il est résulté de cette remarque un malström d‘une fureur et d’une violence inouïes, et dont une remarque récente de M. Guillard sur ce forum-ci donne un reflet très atténué :

« Si cette affaire est en est d’abord une entre deux géants, comme disait Cassandre, elle est aussi l’œuvre d’un minuscule faux derche de première, d’un ultra violent rentré, bouffi de haine recuite : j’ai nommé Marcel Meyer, le plus nocent des in-nocents. C’est dommage. »

(Je rappelle qu’il s’agit d'un des membres les plus anciens et les plus respectés de ce parti pour lequel il a fait beaucoup, bien connu sur ce forum pour sa modération et pour sa courtoisie, et que je tiens pour ma part en la plus haute estime et amitié).

Face à ce déferlement d‘une violence pour moi stupéfiante et que je ne pouvais ni ne voulais soutenir, je me suis réfugié dans le silence. M. le Premier Secrétaire a alors choisi ce moment pour prendre les affaires en main, proposer des communiqués comme si de rien n’était, les publier malgré mon abstention de fait contrairement aux statuts et proposer une réforme générale de structure, qui consistait à faire de moi une potiche (président d'honneur à vie) et bizarrement à élire à ma place un président potiche, charge aimablement proposée à M. Meyer, justement — c’est ce que je me suis permis d’appeler une révolution de palais ou une tentative de coup d’État. Que des changements de structure soient nécessaires, c’est possible, mais je m’étonne qu’on ne m'en ait pas parlé avant et ne trouve pas que le moment choisi pour y procéder ait été très opportun. Dans mon inconscience, j’ignorais même que je fusse un si mauvais président qu’il faille me réduire en catastrophe à un rôle purement honorifique. Si j’ai bien compris, les principaux reproches qui m’étaient faits sont d'avoir proposé le casque gaulois comme (un des) emblèmes(s) du parti (proposition qui, mise aux voix sur ma suggestion, a été écartée démocratiquement) et d'avoir suggéré sans consultation préalable une campagne de variations selon la structure « le changement de ......., c’est maintenant ». Je me permets de rappeler que M. le Secrétaire Général disposait déjà de très considérables pouvoirs et, par accord entre nous, présidait à la marche de ce parti au quotidien. Mon interprétation des faits est qu’il a, peut-être sous la pression de circonstances étrangères à l’In-nocence, et pour parler très vulgairement, mais je ne vois pas d’expression plus juste, « pété un câble ». Je ne pouvais pas en tout cas m’accommoder de sa violence et j’étais moi-même au bord de la démission quand il a démissionné.

L‘hypothèse qui semble avoir les faveur de ce forum selon laquelle je l’aurais “remercié”, au sens ancillaire de l’expression, est totalement absurde : pourquoi aurais-je voulu me débarrasser d’un Premier-Secrétaire qui de l’avis général et du mien faisait un excellent travail et avait beaucoup fait progresser le parti ? Parce qu’il me faisait de l’ombre ? J’avoue ne m’en être pas avisé.

Il m'a été reproché, entre mille autres choses, d‘avoir, le premier, accepté la proposition d’un arbitrage attribué à Cassandre et d'avoir, après cette acceptation, participé à certain autre fil lié à la polémique en cours. Je rappelle qu’il faut être deux pour qu'une convention de cessez-le-feu soit établie ; et qu'en plusieurs heures ni jamais M. le Premier Secrétaire ni aucun de ses proches n’ont accepté la proposition d’arbitrage.

Une de mes seules vanités est d’essayer de m’en tenir toujours à la vérité. J’avoue qu'il m'est très pénible de voir contester ici, systématiquement, ma version des faits ; très pénible aussi de constater que d’aucuns qui ont vécu à mes côtés les mêmes événements ne se croient pas tenus de confirmer, puisqu’elle est contestée, la véracité de la relation que j’en donne. J’ai à faire face au jour le jour, à l’extérieur, à une haine qui ne se relâche pas un seul instant et qui cette semaine, par exemple, consiste à me ranger dans une “nébuleuse brune”. Je puis lutter sur un front mais pas sur deux. Je peux résister au portrait que font de moi les Laure Adler ou Renaud Dély mais pas à celui que suggèrent ici même, en creux ou en relief, MM. Rogemi, Lamy ou Jean-Marc, pour ne rien dire de MM. “de Seelisberg” ou “Geronimo” ; et selon lequel je serais, si je comprends bien, une espèce de tyran sans scrupule qui viendrait de se débarrasser dans le sang d’un rival. Pardonnez-moi, mais là je suis au bout de mes forces. J’ai tenu aussi longtemps que j’ai pu parce qu’il me semblait que ce parti était, malgré ses échecs, un instrument précieux pour la défense de nos idées mais, face au très peu de soutien que je reçois ici même dans des circonstances très difficiles, face à l’image détestable que me renvoie ce forum, je suis à bout de ressources.
21 septembre 2012, 08:51   Re : Démission transparente
J'apprends par vous l'existence de ce message insultant de M. Guillard à l'encontre de Marcel Meyer, homme dont j'ai toujours apprécié la retenue, jusque dans cette affaire.
21 septembre 2012, 08:55   Re : Découragement
Je n'osais rien dire, mais bon puisque ces critiques idiotes vous atteignent si profondément, cher Renaud Camus, il me faut réagir et vous apporter mon soutien (c'est comme si une fourmi voulait soutenir la cathédrale de Chartes ! ).
Parlons sérieusement, ce qui m'a le plus peinée c'est les phrases de Rogemi, quelle mouche vous pique cher Rogemi ? Bref, pour les autres malencontreuses balivernes cela m'accable, et quand je lis tout ce salmigondis je hausse les épaules.
Ma conclusion du moment c'est "bien faire et laisser dire". Il est vrai quand on ne fait rien comme moi, c'est facile d'être détaché.
21 septembre 2012, 09:01   Re : Découragement
« et dont une remarque récente de M. Guillard sur ce forum-ci donne un reflet très atténué »
Un « reflet très atténué » ?!!! Ce n'est pas sérieux. Et puis M. Guillard n'est que M. Guillard. J'ai donné mon sentiment pour la première fois. Point barre. La manipulation continue.
21 septembre 2012, 09:11   Re : Démission transparente
La version de Renaud Camus me semble très conforme à la vérité. Qu'on se souvienne seulement de la teneur du premier message dans le forum privé par lequel le Président du parti enjoignait son Premier Secrétaire, à grand renfort de circonlocutions (mais il semble qu'il n'en ait pas usé suffisamment), d'introduire dans ses messages un peu plus de "liant" : la réaction a été démesurée, outrée, malgré les tentatives multiples de notre part de faire comprendre à Didier Bourjon que sa valeur n'était pas mise en cause, encore moins son importance pour le parti. Il n'y a pas de "manipulation", Guillard ; il n'y a, c'est triste à dire, et pardonnez-moi l'expression, qu'une légère paranoïa de votre part.
21 septembre 2012, 09:19   Re : Découragement
Sur le site de Riposte Laïque on peut lire que le "Nouvel Obs" écrit de fumisteries à propos des "néo-réacs". A ces charmantes diatribes ont déjà répondu quelques uns, je ne sais si cette affaire doit faire l'objet d'une réponse, mais à mon avis c'est autrement plus intéréssant de leur répondre, que de s'inquiéter de ce qui se passe ici finalement, comme on dit à Marseille il faut être "couillon" pour venir se tortiller et raconter des salades sur qui et quoi sur ce forum trop noble pour supporter cela.
J'espère que Christian Combaz et d'autres plumes de poids viendront vous soutenir, cher Renaud Camus.
Utilisateur anonyme
21 septembre 2012, 09:20   Re : Démission transparente
Cher Monsieur Camus,

votre personne et vos idées sont la seule raison de ma présence ici, sur ce forum, et en tant qu'adhérent. La démission de M.Bourjon, si regrettable qu'elle soit au regard de ses qualités et du travail accompli, ne doit pas vous amener à abandonner le combat.

Je vous apporte tout mon - humble- soutien, vous fait part de toute ma reconnaissance, et je vous en conjure, ne baissez ni les bras ni les armes !!!

P.S. : que ceux qui ont démissionné, quelle qu’en soit la raison, quelques soient les torts des uns et des autres, se taisent maintenant.
Oui cher Stéphane Billy vous décrivez les faits avec simplicité, et justesse. Dommage que le fil "Crainte et tremblement" ait été effacé sur le forum privé.
21 septembre 2012, 09:26   Re : Découragement
Je crois que cette discorde a dépassé très vite --trop vite -- les deux principaux protagonistes. Tous deux sont absolument sincères dans leur version des faits. C'est ce qui explique le drame. Tous deux en sortent amers et profondément blessés. Comment ne le serait-on pas à leur place ? Je voudrais dire que, quoi qu'il en soit de leurs bonnes ou mauvaises raisons respectives, que je les admire profondément : l'un pour avoir eu le panache de démissionner, l'autre pour avoir eu celui de se priver au moment où sa situation est si critique, d'un soutien irremplaçable, afin de rester à la hauteur de l'idée qu'ils se font, tous deux, à juste titre, d'eux-même et de l'action politique.
21 septembre 2012, 09:46   Manipulation
M. Guillard, vous parlez, et ce n’est pas la première fois, de manipulation. Mais pourriez-vous préciser en quoi consisterait la manipulation ? Et surtout, puisqu'il semble que j’en sois l’auteur, quel serait mon intérêt à cette manipulation ? Quel dessein poursuivrais-je ? Me débarrasser pour le plaisir, par caprice, d'un excellent Premier Secrétaire, qui me soulageait d'une énorme part de mon travail et veillait avec diligence à mes intérêts, venant par exemple de lancer une pétition en ma faveur ? Vous m’imputez un “crime”, pouvez-vous dire en quoi il m'eût profité et me profite ? Expliquez-vous.
21 septembre 2012, 10:15   Re : Manipulation
Monsieur le Président,
La manipulation dont je parle est celle de la "vérité". Cela dit, personne ne la détient, par définition elle échappe à tout le monde. Cassandre a dit très exactement ce qu’il fallait. Je me tais, à mon tour.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter