Les aveux de l'orthographe

Ayant un problème matériel à régler avec les organisateurs d'un salon du livre, je reçois cette réponse :

"Monsieur,

Nous vous assurons que nous essayons de trouver une solution, ce qui est en soit guerre évident. Nous vous tenons au courant dans les plus bref délais.

Bien cordialement"

Je n'aime guère la guerre.

Nous vous assurons que nous essayons de trouver une solution, ce qui est en soit guerre évident. Nous vous tenons au courant dans les plus bref des laids.

C'est court, c'est bref, et surtout singulier.

Aveux de quoi ? D'inculture, certes. De faillite de l'école, évidemment. D'absence de relecture dans le cas particulier. Mais encore ?

Au moins, cher Orimont, vous restez un « Monsieur » et ne devenez pas un « Bonjour »...

Au moins ce email contient-il, comme vous le suggérez, une sorte de lapsus, ou, à tout le moins, quelque chose d'interprétable. Les mails que je reçois, ceux envoyés par des "communicants", ne sont perclus que de fautes d'orthographe sans intérêt, d'anglicismes et de mots anglais relevant du jargon cool.

Hum... Je me demande si ce "Monsieur" n'indique pas plutôt un refroidissement dans les rapports, la missive précédente s'ouvrant sur un plus ample "Bonjour Monsieur".

Aveux de quoi ? C'est, à mon avis, un parasitage du langage publicitaire et de tous ces titres de livres ou de journaux qui "jouent avec les mots". Il se peut bien, cependant, que cela trahisse, aussi et tout simplement, comme un lapsus, la présence de l'idée de guerre dans les esprits.

(message croisé avec celui de Pierre Jean C.)

Orimont, sans indiscrétion, vous avez l’intention de vous y rendre, à ce salon du livre ?

Pourvu qu'ils trouvent la soluce.

aveu de la présence de l'idée de guerre dans les esprits....

Vous pensez donc que la guerre intestine dont ce forum a été le témoin, voire l'enjeu, aurait déjà essaimé dans la société toute entière ?