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Communiqué n° 1469 : Sur la mission des forces de l’ordre

Communiqué n° 1469, mercredi 24 octobre 2012
Sur la mission des forces de l’ordre

Le parti de l’In-nocence est effaré d’apprendre, par un article du “Figaro”, que police et gendarmerie ont subi depuis le début de l’année 2012 une moyenne de trente-huit blessés en service par jour et un mort par deux mois, cette mortalité ayant été considérablement limitée par la systématisation du port du gilet pare-balles.

Le parti de l’In-nocence est tout aussi effaré d’apprendre que, devant cette explosion de violence anti-policière sans précédent dans le pays depuis la campagne d’assassinats menée menée à la fois par la Fédération de France du FLN algérien et par l'OAS en 1961, les autorités réagissent par une inflation d’équipements de protection digne des séries de science-fiction et par une déflation tout aussi spectaculaire dans les missions d’intervention, bannissant notamment les chasses et courses-poursuites, la sécurité des effectifs étant « érigée en priorité absolue » par le ministère de l’Intérieur.

Le parti de l’In-nocence partage évidemment ce souci de sécurité mais il estime quant à lui que la “priorité absolue” des forces de l’ordre doit être d’assurer leur mission de maintien de l’ordre républicain, et il estime aussi que la pusillanimité croissante qu’on leur impose n’est pas seulement en contradiction avec leur mission mais aussi avec leur sécurité car elle ne peut qu’encourager ceux qui s’attaquent à elles à le faire de façon de plus en plus violente et systématique.
Cela me rappelle un peu la politique militaire israélienne suivie lors du bombardement massif du nord du pays par le Hezbollah en 2007 : alors qu'il était patent que les attaques aériennes ne suffisaient pas du tout pour arrêter le tir des roquettes, le haut-commandement avait néanmoins décidé de ne pas envoyer de troupes au sol, seul moyen, pensait-on, d'arrêter ces bombardements, au prétexte que cela serait trop coûteux et le bilan trop lourd parmi les forces engagées : on demandait donc poliment aux civils de continuer à recevoir les roquettes sur la figure, cela afin d'épargner les soldats chargés de les protéger.
Mais l'IDF a été obligé au bout du compte d'envoyer des troupes au sol et elles y ont subi quelques revers douloureux.

En fait le savoir-faire du Hezbollath dans la technique de l'enterrement provenait des camps de palestiniens réfugiés au Liban après le défaite du "Septembre Noir" qui installèrent sous les camps des "villes souterraines" en prévision de bombardements à venir.

Richard Millet en parle avec beaucoup d'acuité dans son livre La Confession Négative.
Les tout derniers jours, oui, ne pouvant plus faire autrement, forces mal préparées, mal informées, mal engagées, mal à peu près tout, quoi, surtout mal dirigées par cette grosse tête d'aviateur qui commandait l'armée et semblait planer un peu...
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