"Un collège novateur de référence nationale"

[www.20minutes.fr]

J'approuve.

Difficile en effet de désapprouver cette idée, qui doit plaire à J. de Romilly; mais il serait étonnant qu'un projet lancé par M. Villiers, avec ce qu'il transporte de valeurs "catho de droite" (les cours de "générosité"), dépassât les frontières de la Vendée.

L'idée est en effet intéressante. La défense est un peu triste cependant : on nous dit qu'il y a des ordinateurs, pour nous dire que c'est moderne. On nous dit aussi que c'est ouvert sur l'international (sic) : serait-ce une entreprise d'import-export ? Si on veut dire par là qu'ils y apprendront des langues étrangères (et ce qui avant allaient avec : apprentissage des histoires et littératures desdites langues), d'accord, mais pourquoi parler ainsi d'international ?

C'est Jésus, je crois, qui disait: "Qui n'a jamais fait la pute lui jette la première pierre".

Une école nouvelle qui n'aurait pas d'ordinateurs ? Qui pourrait avancer une telle idée sans être soupçonné d'appartenir à une secte (les amish par exemple) ? Quant à l'ouverture à l'international, c'est un autre argument qui rassure, peu importe son contenu. Le projet n'aurait peut-être pas vu le jour sans ces petites oboles à la modernité.

» Qui n'a jamais fait la pute lui jette la première pierre

En tout cas, Lui ne l'a pas jetée...

D'accord avec Olivier à propos de l'obole à la modernité, mais je maintiens que c'est triste cette confusion permanente entre les moyens et les fins : la crise de l'école est toute entière dans cette confusion.