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Le mufle souriant du totalitarisme

Envoyé par Alain Neurohr 
On pense a priori que ce M. Hollande à visage de poire louis-philipparde, que cette jolie beurette qui a pris la précaution d'épouser un souchien, Mme Najat Vallaud-Belkacem, n'ont strictement rien à voir avec les totalitarismes du siècle dernier. Le brave Président qui dit oui à tous et surtout au dernier qui a parlé et la charmante brunette porte-parole du gouvernement n'ont aucun rapport ni avec Staline ni avec Pol Pot. On pense cela, et on a tort.
Lundi 26 novembre 2012 sur France 3, Sainte Mireille Dumas, patronne des causes difficiles, présente un débat sur ''Faut-il interdire la prostitution ?''. Le mufle abject du totalitarisme se montre sous les deux visages gentillets de madame Maud Olivier, députée PS en charge du droit des femmes à l'Assemblée nationale, et de Grégoire Théry, président du Nid, association qui récupère les prostituées désireuses de changer de moyen d'existence et de faire désormais de l'abattage aux caisses des supermarchés.
Il y a en fait deux fils solides qui unissent la gentille dame (dont la bouche toutefois se termine en plis amers) et le gentil jeune homme (rôle très à la mode de traître à la masculinité, qui n'a pas compris que la testostérone doit être canalisée sous peine de commettre des ravages) à la Kolyma et à Tuol Sleng ( la prison de torture et de mise à mort dans Phnom Penh).
D'abord la volonté de faire progresser l'humanité vers un stade de moralité supérieure. '' Tu seras un homme meilleur mon fils, d'ailleurs je vais te casser les dents et te faire fusiller pour accélérer la venue d'une l'humanité sans défauts". Si le projet de loi de NVB passe, on enverra les clients des prostituées en prison pour les rendre vertueux. Les Khmers rouges tuaient au travail les vieux pour faire place à la radieuse pureté de la jeunesse. Lire de toute urgence le magnifique ''Portail'' de François Bizot sur le Cambodge des années 70 (collection Folio). Chaque fois que les caméras filmaient la gentille Mme Maud Olivier ou le gentil Grégoire Théry, mon estomac se nouait. Il existe encore des esprits qui veulent faire le bien de l'humanité en l'emprisonnant...
L'horreur éprouvée devant l'argent, la condamnation de toute transaction tarifée, me semblent également d'extraordinaires ferments de fanatisme. La petite dame et le petit monsieur condamnaient l'esclavage, la vente des corps. Le chanteur Antoine, maître Cavallero et l'étonnante prostituée assumée Nathalie Bordes-Prévot s'évertuaient à leur dire que c'était un abus de langage, que la prostituée dont le client quittait la chambre restait ''nuda et integra'', l'homme n'emportait ni un cil ni un ongle ni une livre de chair qu'il aurait acheté à la malheureuse. Peut-être ces deux esprits à quinze à l'heure confondaient-ils prostitution et trafic d'organes ? Tout ceci bien sûr entre adultes consentants, sans proxénètes, mais avec des hôtelières aussi charmantes que Madame Lisa, la Française genevoise. Vérité à Carrouges, erreur à Thonon. Quelques kilomètres de jolie promenade au bord du Léman renversent toute la morale et la jurisprudence.
Ce qui m'autorise à terminer en poussant ces slogans scandaleux et violemment à contre-courant de la doxa : vive l'argent-roi ! Vive l'argent meilleur dissolvant des totalitarismes ! Vive les gagneurs, vive les gagneuses ! A bas le socialisme, à bas le communisme !
Venant d'une gauche qui depuis quarante ans, à travers ses médias, nous vante la libèration des moeurs, la partouze, le gang bang, le SM, déroule le tapis rouge devant les stars du porno, trouve du dernier ringard la fidélité dans le couple, vend le sexe comme un nouvel opium du peuple et semble avoir pour devises : "Hors du cul point de salut " et " Baisez-vous les uns les autres, Big manman pense pour vous", je ne comprends pas très bien cette vertueuse condamantion de la prostitution tarifée entre adultes consentants. J'imaginais plutôt de sa part, la passe remboursée par la sécu ou , à côté de l'infirmerie et des salles de shoot, une "baiserie" dans chaque établissement scolaire avec professionnelle expérimentée payée par la municipalité.
Tiens, blacklisté.
Je me trompe. Les restes cachés de stalinisme dans le débonnaire PS qui gouverne la France, voilà vraiment un sujet sans intérêt.
Excusez-moi. Le médecin dit que ce n'est pas grave, un petit accès de paranoïa. Bien normal, je me trouve entre deux romans, en vacuité douloureuse de l'imaginaire, comme un alcoolique entre deux vins. Et puis les déchirements de la droite, la marée noire organisée par Manuel Valls, la catastrophe économique préparée par le Président Lapoire. Le médecin me prescrit un remède bizarre : le paiement de ma cotisation annuelle au PI. Pensez-vous que ce soit un praticien sérieux ?
Monsieur, ne pourriez-vous être plus clair ? On ne comprend pas ce que vous dites, mais comme c’est très flou il en résulte des insinuations déplaisantes. Vous n’avez, à ma connaissance, été en rien “blacklisté” ici. Et d’aucuns pourraient comprendre à vos phrases sibyllines que pour ne l’être plus il vous faudrait vous acquitter d’une quelconque cotisation. Il m’est désagréable d’avoir à préciser qu’il n’en est rien, ce qui est, je l’espère, évident pour tout le monde.
Je n'avais pas vu la possibilité d'une telle interprétation. "Excusez-moi'' veut dire "excusez-moi". La paranoïa vient de ce que j'ai dit, plus le désarroi personnel de voir ma petite ville négrifiée par les soins du Conseil Général de la Dordogne, et celui d'avoir des enfants qui votent à l'envers de mes convictions. Le stupéfiant manuscrit "trouvé dans la cathédrale de Baltimore" conseille de se méfier de la solitude, génératrice d'idées fausses. Le seul groupe qui corresponde grosso modo à mes idées, en outre peuplé d'individus remarquablement cultivés, c'est le vôtre. D'où la nécessité de m'y impliquer davantage, y compris par ce signe d'engagement tangible qu'est une cotisation.
Vous me faites toucher du doigt une distinction nécessaire. Spontanément, j'écris "en romancier", comme d'autres écrivent en allemand ou en turc. C'est-à-dire que je fais volontiers des phrases sibyllines, je laisse la place au travail de déchiffrage du lecteur. Ce n'est sans doute pas de la même manière qu'il faut rédiger un texte d'idées. "A la Recherche..." et "Contre Sainte-Beuve" ne sont pas écrits ans le même style. Bien à vous.
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