Le site du parti de l'In-nocence

Communiqué n° 1514 : Sur la publication de “La France Orange mécanique”

Communiqué n° 1514, vendredi 18 janvier 2013
Sur la publication de “La France Orange mécanique”

Le parti de l’In-nocence salue avec satisfaction et sympathie la publication du livre de M. Laurent Obertone, “La France Orange mécanique”, qui a le grand mérite de soulever le voile sur la réalité de la nocence et de son augmentation dans notre pays. On y trouve clairement exposées pour les tromperies qu’elles sont les descriptions lénifiantes des autorités et celles, plus coupables, du mucchiellisme organique, ainsi qu’il est convenu d’appeler désormais cette part (hélas considérable) de l’activité sociologique qui se fait un devoir, depuis des lustres, d’expliquer aux Français qu’ils ne voient pas ce qu’ils voient et ne vivent pas ce qu’ils vivent. Ce qu’ils vivent c’est le réensauvagement de l’espèce et de la société sous l’effet de l’effondrement multiculturaliste de la citoyenneté et du système de transmission. On ne peut que souhaiter que cet ouvrage les aide, plus encore qu’à les ouvrir, à en croire leurs yeux.
19 janvier 2013, 10:31   Plieux en force
Trop fort le mix-tape !
Monsieur Obertone sera reçu par Zemmour et Naulleau, ce soir à 22h45, sur Paris Première.
Zemmour à Laurent Obertone : « Cela fait des années que j’attends votre livre. »



Aïe ! Si Zemmour dit du bien de ce livre, c'est fichu.

Vous avez assisté à l'émission, cher Premier secrétaire ?
Non certes, cher Rivoallan, mais sur leur page Facebook, les éditions Ring rapportaient cette saillie zemmourienne.
Apparemment, l'émission sera rediffusée ce soir à onze heures et demie, toujours sur Paris première.



Le passage de ce monsieur chez Zemmour et Naulleau
"Quand on assiste à une audience correctionnelle pour quelqu'un qui est accusé de viol, le juge lui explique qu'il risque 15 ans, le procureur en requiert dix, il est condamné à cinq, il en fait deux et demi et parfois même avec les aménagements de peine il n'y va pas du tout.", le tout ponctué par des hochements de tête approbateurs de Zemmour...

En voilà des qui ne vont pas souvent devant les tribunaux correctionnels cours d'assises, seules compétentes pour connaître des viols.

A titre d'exemple, cette semaine, devant la cour d'assises des Pyrénées-Orientales un violeur a été condamné à 18 ans de réclusion dont 12 ans de peine de sûreté, un autre a été condamné à 13 ans dont 3 de PS, pendant qu'à Carcassonne un autre violeur était condamné par la cour d'assises de l'Aude à 18 ans de réclusion criminelle. Rien que de très ordinaire d'ailleurs.

Je crois me souvenir qu'il y a quelques années la Chancellerie avait révélé que la moyenne des condamnations prononcées pour viol par les cours d'assises était de 17 ans de réclusion criminelle (contre 18 ans pour les homicides volontaires, ce qui à mon sens démontre, soit qu'on est trop sévère pour les viols, soit qu'on ne l'est pas suffisamment pour les meurtres).

Il se peut que l'ouvrage de M. Obertone (que j'ai commencé à lire) apporte un regard intéressant sur l'émergence dans notre société d'une ultra violence gratuite, mais je crois qu'il gagnerait à ne pas tomber dans la facilité, par des réflexions un tantinet démagogues et factuellement erronées, qui ne peuvent que fragiliser sa démonstration d'ensemble.
JJSC,


C'est cette malédiction des chiffres dont je parle à chaque fois. Pourquoi donner des chiffres faux ? cela donne l'impression de la démagogie.
L'exemple du viol était assez mal choisi, quoiqu'il y ait eu quelques exemples de viols collectifs dans des caves de HLM (les fameuses "tournantes") qui n'ont pas entraîné de condamnations lourdes, il s'en faut de beaucoup. Mais remplacez viol par vol, agression, violences, etc. et le tableau devient parfaitement réaliste.

Cela dit le livre, que je n'ai pas encore terminé, est un travail de journaliste assez peu rigoureux. Il n'en exprime pas moins la réalité que les ouvrages des sociologues, plus rigoureux dans la forme, occultent très soigneusement (sauf exceptions).
Il se peut que ce soit un viol qui ait été qualifié d'agression sexuelle - pour des raisons de manque de preuve - et c'est alors un tribunal correctionnel qui juge. Le terme viol est un terme qui a un sens courant et un sens juridique (toute pénétration), qui le distingue de l'agression sexuelle (attouchements, etc., mais pas pénétration). Il arrive que la police recommande plutôt une plainte pour agression sexuelle que pour viol, car il y a parfois plus de chance de faire condamner la personne, même si la peine est moins lourde, et donc parfois non exécutée.
C'est un défaut de journaliste que de ne pas utiliser le vocabulaire exact, notamment juridique - gouvernement à la place d'Etat ou l'inverse, verdict à la place de jugement, etc.
Défaut de rigueur en effet rédhibitoire quant à ce genre de livres : si les faits recensés ne sont pas exactement chiffrés et relatés, et l'argument statistique inattaquable, on ne convaincra jamais que les convaincus ; et encore...
Citation
JJSC
"Quand on assiste à une audience correctionnelle pour quelqu'un qui est accusé de viol, le juge lui explique qu'il risque 15 ans, le procureur en requiert dix, il est condamné à cinq, il en fait deux et demi et parfois même avec les aménagements de peine il n'y va pas du tout.", le tout ponctué par des hochements de tête approbateurs de Zemmour...

En voilà des qui ne vont pas souvent devant les tribunaux correctionnels cours d'assises, seules compétentes pour connaître des viols.

JJSC,

dans certains dossiers d'agressions sexuelles, il arrive que l'on correctionnalise (ceci dit en passant, beaucoup de victimes sont pour cette correctionnalisation, ces tribunaux étant réputés plus sévères qu'une cour d'assisses). L'exemple est donc bon, le vocabulaire un peu moins.
Cher “JJSC”, pourriez-vous mettre votre situation onomastique en accord avec les règles de ce Forum et publier dorénavant vos contributions sous votre nom (Prénom Nom) ou sous un “nom de plume” de forme équivalente ?
L'auteur du livre me fait parvenir les informations suivantes :

-50% des viols sont "correctionnalisés".
-25% des affaires aboutissent à une condamnation.
-La condamnation moyenne pour un viol est de 5 ans, et de 1 an pour une agression sexuelle.
Ce qui très agréable avec Laurent Obertone, c’est qu’il est très accessible : il répond aux mails, est actif sur Facebook... C’est le journalisme 2.0 dans son versant chouette.
Eh bien, voilà une information intéressante et importante. Ne manque que la source (ne pas les citer est selon moi le principal péché de l'auteur), et aussi une tentative d'analyse. On sait — j'en connais de près un exemple particulièrement cuisant — que certains viols entraînent de très lourdes condamnations que l'on peut juger outrancières, en tout cas à l'aune de la pratique contemporaine de la justice française, alors que d'autres sont au contraire traités avec la même indulgence niaise et débordée qui caractérise celle-ci ; pourquoi ? Est-ce au hasard ou bien y a-t-il des catégories qui justifient ce contraste ? Et si oui lesquelles ?
Voici un article de Xavier Raufer sur une affaire de viol, paru dans Valeurs actuelles.

Un verdict révoltant

Xavier Raufer le jeudi, 01/09/2011

Le verdict est tombé début juillet. On le craignait révoltant. Il le fut. Voici les faits. En avril 2005, une fugueuse de 14 ans s’égare vers une cité hors contrôle de Carpentras. Happée par une meute, elle est, au long du mois d’avril, violée dans des caves ou des hôtels par environ 30 individus de 16 à 22 ans ; exhibée, filmée par les brutes, elle est même, au long d’une route, prostituée aux automobilistes de passage.

La malheureuse parle de « cauchemar ». Ces faits sont d’autant plus graves que la réitération des crimes et la préméditation y sont flagrants. Le lecteur doit ici savoir ce qu’encourt tout condamné pour “viols en réunion sur mineure de 15 ans”, “séquestration”, “corruption de mineure” et “proxénétisme aggravé” : pour un mineur, de 10 à 15 ans de prison, le double pour un adulte.

Des arrestations adviennent enfin quand la gamine s’échappe. Finalement, un procès se tient en juin dernier, à Avignon, devant la cour d’assises des mineurs du Vaucluse. Or, pour qui a encore les yeux ouverts, la lecture des articles consacrés à ce procès par le quotidien régional la Provence suscite d’abord l’incrédulité puis un dégoût toujours plus vif et enfin, même, un sentiment d’horreur.

Car ce qu’on expose au procès, c’est la Guerre des boutons ou une histoire de boy-scouts – et pas le massacre d’une jeune fille tel qu’évoqué ci-dessus.
Le psy, d’abord, caricature de gauchiste en chemise à fleurs. Les violeurs ? Ils ont vécu ce passage à l’acte « comme un rite initiatique », s’inscrivant « dans un désir d’appartenance au groupe ». Des jeunes certes « intolérants à la frustration » mais, hélas, pas « armés pour anticiper la relation avec cette jeune fille » : ils n’ont donc pas « perçu la contrainte situationnelle » – par groupes de dix dans une cave, à la lueur des téléphones portables : on goûtera l’artistique minimalisme du qualificatif.

Quant à la jeune fille – là, on se surprend à serrer les poings –, le psy insinue qu’elle a pu, durant son calvaire, « ressentir une forme de plaisir affectif ». Mais demain ? interroge quand même un juge. Tout est au mieux, assure le psy, les violeurs « ne présentant aucun risque de récidive ». Dix lignes plus bas, on lit cependant que, lors du procès, deux des principaux prévenus sont « détenus pour une autre cause ».

Surprenante, ensuite, l’attitude du quotidien, qui, passé le rappel des faits, édulcore constamment. Jusqu’à, par exemple, titrer sur ce qui a bien pu se passer « dans la tête de ces enfants terribles ». Pour mémoire, les Enfants terribles, film onirique et précieux écrit par Jean Cocteau sorti en 1950, ressemble autant au viol collectif de Carpentras qu’une matinée enfantine au carnage de Verdun.

À la fin, le verdict. Il est « mesuré », se réjouit le quotidien. De façon entortillée, on apprend qu’une poignée des mis en cause passera peut-être deux à trois ans en prison, mais encore pas sûr, vu le savant mélange du sursis et des peines de prison ferme.

À ce point du récit, un commentaire du criminologue – mais surtout, un grave constat. Le commentaire : ce procès pue fortement la trouille et l’intimidation.

Chacun – hélas ! pas le seul quotidien et son journaliste – y est fort attentif à ne heurter aucun des prévenus, dont les familles sont massivement présentes dans la salle. Tous se tiennent à carreau. Tous marchent sur des œufs. Tous prennent soin de parler par périphrases aimables et euphémismes délicats. Certes l’expert (un second psy) admet « ne pas avoir eu d’entretien prolongé avec les mis en cause » mais assure quand même que ce sont « des personnes plutôt bien » dont le comportement est « un grand mystère ».

Mais il y a pire que ce climat, disons, sicilien. Et ce second mystère explique que l’auteur – éberlué – ait patienté tout l’été avant d’écrire cet article. Il attendait en effet la riposte outragée, le collectif cri d’horreur des féministes – mais rien, juste un silence de mort. Une jeune fille violée à répétition. Prostituée de force. En prime, ce que disent d’elle les avocats de la défense est affreux. Échantillon : « C’est dans la relation avec le sexe qu’elle va vers l’autre. Ce n’est pas une recherche de plaisirs ; elle s’exprime avec son cul » (sic). Or silence sans faille, absolue absence de féministes, admettant tête basse qu’une femme violée en groupe “s’exprime avec son cul”.

Où est Mme Caroline Fourest, qu’on dit fort attachée à la cause des femmes ? Où sont les Chiennes de garde, ici sans voix ni crocs ? De son côté, Osez le féminisme ! n’a pas franchement osé grand-chose.

Pourquoi ce silence ? Le féminisme bobo s’évanouirait-il à l’entrée des cités chaudes ? Et comment auraient réagi ces militantes à éclipse si, au lieu de lascars, la “tournante” avait impliqué des adhérents d’un quelconque parti de droite ?

On ose espérer une réponse. Car dans un drame si terrible, tout silence retentira comme un accablant aveu.

Xavier Raufer, criminologue
Eh bien, qu'en disent MM. du Masnau et "JJSC" (duquel on attend en outre qu'il veuille bien répondre aux demandes aimablement formulées à lui adressées ici par le Secrétariat général et par courrier privé par moi-même) ?
[Message supprimé, c'était une grossière erreur.]
Je regarderai avec grand intérêt les statistiques en question, et surtout leur source.

Pour ce qui est des viols, les jurés sont d'ordinaire fort sévères.

Voyez par exemple le 25 janvier, assises des mineurs de la Vienne, mineur récidiviste, deux viols avec menace : quatorze ans de réclusion.

Dans un genre proche de l'affaire que cite M. Raufer, voyez l'affaire de la fugueuse de Toulouse, dont on a parlé ici. Ishak Guler, quinze années de réclusion criminelle pour viols aggravés et complicité de viols. Selman Varkan, 24 ans, 13 années de réclusion.

La sévérité des jurés est, de mon point de vue et sans qu'on puisse faire de généralité, fonction de leur émotion par rapport à la victime.
Cet ouvrage consacre-t-il des pages spécifiques aux gens du voyage, comme on les appelle? Parce qu'en matière de pure sauvagerie et de violence aveugle, ils se posent là quand même.

[www.lefigaro.fr]

[www.lefigaro.fr]
Un recentrage et une relativisation nécessaire sur la véritable "utilité" de l'ouvrage de Laurent Obertone:

La France Orange Mécanique mérite-t-elle son succès?
«Ça fait des années que je dis la même chose !»

me semble la substance principale des interventions de MM. Robin et Dantec.

J'aurais tendance à répliquer : eh bien, il fallait le dire plus fort. J'espère qu'on ne tombera pas dans le même panneau, celui de l'amertume un peu facile, si les thèses de l'in-nocence diffusent d'une façon x ou y.
Citation

Xavier Raufer
Chacun – hélas ! pas le seul quotidien et son journaliste – y est fort attentif à ne heurter aucun des prévenus, dont les familles sont massivement présentes dans la salle. Tous se tiennent à carreau. Tous marchent sur des œufs. Tous prennent soin de parler par périphrases aimables et euphémismes délicats.

Ce que ne dit pas clairement Xavier Raufer c'est que l’origine ethnique des accusés a été déterminante dans la clémence des juges …
La justice a eu peur de manifestations en cas de verdict normal pour une affaire de ce genre.
En général ils se comportent de manière tribale : chaque fois que l’un d’entre eux est jugé, la famille et les amis viennent en nombre au tribunal et ils manifestent bruyamment ou même menacent lorsque le verdict leur déplaît !
Ils ont beaucoup de mal à accepter la justice française.
Citation
Emmanuel Michon
«Ça fait des années que je disais la même chose!»

me semble la substance principale des interventions de MM. Robin et Dantec.

J'aurais tendance à répliquer : eh bien, il fallait le dire plus fort. J'espère qu'on ne tombera pas dans le même panneau, celui de l'amertume un peu facile, si les thèses de l'in-nocence diffusent d'une façon x ou y.

On pourrait tout aussi bien vous répliquer que si M.Camus n'a pas pu se présenter à l'élection présidentielle, c'est parce qu'il n'a pas fait passer son message suffisamment fort...

"Ces maires qui courtisent l'islamisme", ouvrage de Joachim Veliocas du site islamisation.fr a été également un succès de libraire (voir classement des ventes sur Amazon). Pas la moindre médiatisation hormis Radio Courtoisie...
Tout à fait, oui.
« ... on constate qu’il manque des places de prison, on constate que le laxisme est catastrophique, on constate qu’une nation hétérogène se porte bien plus mal qu’une nation homogène, on constate que la morale progressiste nous pousse au suicide… Qu’en concluez-vous ? »

Extrait de la réponse de Laurent Obertone aux critiques.
Evolution très inquiétante du Monde. Le journal cèderait-il au populisme pénal ? Serait-il en voie d'obertonisation accéléré ? Que l'on en juge :
Plus de 10000 vols avec violence ou armes à feu, 24 meurtres, une quarantaine de tentatives de meurtres, 10134 cambriolages, cinquante vols à l'arraché chaque semaine, vingt par jour à la belle saison (sic), 500 policiers blessés en 2012, .

L'article de Pascale Robert-Diard, publié le 31 janvier, "Marseille au nom de la loi",consacré à la situation en matière de criminalité dans la capitale européenne de la culture, semble cèder aux sirènes de l'hystérie sécuritaire :
[www.lemonde.fr]
Samedi, en fin d’après-midi, se déroulait au Havre la dernière conférence des dites “Journées du Havre” organisées par Le Nouvel Observateur. L’“intervenant” était M. Manuel Valls, Ministre de l’Intérieur. Il a parlé assez longuement, et assez “librement”, si je puis dire (beaucoup plus librement, en tout cas, que s’il avait été face à Marine Le Pen sur le plateau de “Des paroles et des actes”). Bien évidemment, il est incapable “d’aller au bout des raisonnements” — incapable conceptuellement, ou incapable politiquement ? Anyway, à la fin de sa “conférence” (il répondait aux questions de MM. Mouchard (dit Joffrin) & Dély), j’ai profité du fait que j’étais là et qu’il y était aussi pour lui demander s’il avait lu La France orange mécanique et ce qu’il en avait pensé...
"La sévérité des jurés est, de mon point de vue et sans qu'on puisse faire de généralité, fonction de leur émotion par rapport à la victime."

Qui ne s'est par présentée lors du dit procès. En l'occurrence l'émotion se manifestait par rapport au grand-père de la victime qui a fait l'assaut de tous les médias.

JJSC a raison. L'auteur du livre est sans doute accessible mais on aurait souhaité qu'il soit assez occupé par la vérification de ses sources pour l'être un peu moins. On peut le mettre au défi de produire ses sources.

Les "tournantes" sont des cas à part. Il peut en effet s'agir de victimes totalement contraintes ou, plus généralement, d'affaires plus complexes de filles consentantes (persuadées) avant d'être rejetées et méprisées pour leur complaisance — par qui vous savez.

Par ailleurs, voilà 20 ans que les peines pour des "viols" dont la définition ne cesse de s'élargir croissent et se multiplient. Dans le même temps les peines infligées pour des violences parfois incapacitantes sont minimes et peu dissuasives.

Il semble toutefois que l'imaginaire collectif contemporain ait un insatiable besoin de sexualité coupable...
Citation
Jean-Michel Leroy
j’ai profité du fait que j’étais là et qu’il y était aussi pour lui demander s’il avait lu La France orange mécanique et ce qu’il en avait pensé...

Et que vous a-t-il répondu, ce brave ministre ?
Mais tout à fait, mon cher Goux. Il a dit quelque chose du genre : « Ah oui, ce livre dont les “bonnes pages” ont été publiées par Valeurs actuelles, l’hebdomadaire qui fait passer Le Figaro pour un journal modéré ! », histoire de bien faire le travail jusqu’au bout, et en toutes circonstances.

Ceci dit, je lui ai glissé une petite quenelle, en disant que La France orange mécanique exposait exactement les mêmes constats que ceux qu’il venait de faire pendant deux heures durant son “intervention”... Hé hé !
Je suis un peu surpris que, sur un forum aussi littéraire, nul ne fasse remarquer le contresens commis par M. Obertone.

Je ne sais s'il a lu le livre de Burgess, mais s'il l'a fait il a oublié quel en était le sens.

Alex est un personnage "ultra-violent", le début du livre nous le montre ainsi, il tabasse, viole et vole en compagnie de ses acolytes. Le monde dans lequel il vit est celui d'une société du type "pacifié", peuplée de bisounours.

Cependant, quand on progresse dans le livre, on voir que ces bisounours ont des dents quelque peu longues, et que cette étouffante société socialiste (la grande haine de Burgess) sait se montrer tout aussi féroce envers Alex et ses "droogs".

Au fur et à mesure, on voit Alex ré-éduqué, et ses droogs devenir... policiers et Soldats de l'Ordre. Alex tente bien de résister, il remonte un peu à la surface contre cet Ordre étouffant, mais à la fin du livre il est complètement maté. Notons que Stanley Kubrick a donné à son film une fin légèrement différente.

Donc, soit M. Obertone veut nous dire que les malfaisants qu'il décrit vont triompher, et alors la référence est fautive, ou il nous dit qu'ils vont être matés, et alors elle est pertinente.
Très juste remarque, cher Jean-Marc.
Début de contre-offensive des médias gentils, avec un avis éclairé de Laurent Mucchielli : ici
Mots-clés : peur, sécuritaire, Front national, Zemmour, Ménard
Un entretien croisé avec Laurent Obertone et le criminologue Christophe Soullez, sur Atlantico :

[www.atlantico.fr]
La France, bientôt sans riches? Dévalisés, poussés vers la sortie...

[www.lefigaro.fr]

[www.lefigaro.fr]
Lepénisation des esprits ; défense de l'Occident ; racisme, Mucchielli, le grand chercheur du CNRS qui ne débat pas avec les petits journalistes, s'énerve et réductionne ad hitlerum à donffe (comme diraient les jeunes qu'il aime tant). Mais il ne répond pas. Il doit être un peu jaloux des ventes d'Obertone : son livre sur L'Invention de la violence (sic) est un bide : 131 500 eme dans les classements Amazon. Allez à la niche les marchands de sommeil !
[www.laurent-mucchielli.org]
Le livre d'Obertone était en bonne place sur la table de Marine Le Pen, hier soir sur France2. Comme de bien entendu, MLP a été soumise à la question par un contradicteur, qui, de manière tout à fait inattendue, originale et habile, a opposé d'autres chiffres à ceux d'Obertone. Des chiffres officiels, évidemment, suggérant une lecture de la situation sécuritaire en France tout à coup moins alarmante. "La France n'est pas à feu et à sang, non plus!", pouvait-il ainsi lâcher, une pointe d'exaspération dans la voix. Ce à quoi Marine Le Pen répondit en substance que vivre en sachant que des milliers de multirécidivistes de la trempe de ce sauvage se baladent en toute impunité à travers le territoire national avait de quoi inquiéter le citoyen lambda. Mais ne jouait-elle pas là sur les peurs pour attirer vers elle de nouveaux électeurs?..(Aujourd'hui encore, je m'interroge).
Citation
Pierre-Marie Dangle
Un Georges de la Fuly, en forme, sur ce sujet :

[george-s-fuly.blogspot.fr]

Excellent!
Et ce Réel qui ne cesse de déraper, ces faits qui ont l'audace de jouer avec nos peurs, de cette manière, par exemple.
Libération daigne enfin réagir à la parution du livre de L. Obertone. La mécanique est parfaitement rodée. Le "cas Obertone" est réglé en quelques lignes :

"Connu dans la blogosphère d’extrême droite sous les pseudos «l’Ubiquiste» ou «le Pélicastre jouisseur», il y évoque notamment «l’intelligence limitée» des Noirs, se lamente qu’on «ne [puisse] plus dire que trop d’immigrés posent des problèmes» ou fait «l’éloge de l’apartheid», selon Mediapart qui a retrouvé des archives de son ancien blog, ce que l’intéressé dément. Avançant un lien immigration-délinquance, Obertone, prenant des pincettes, écrivait, dans son livre, combien il regrettait de devoir faire ce «constat navrant» «pour nous qui sommes très proches des combats antiracistes». On semble très loin de ce profil."
Aux époques archaïques, on demandait "Qui parle ? D'où tu parles ? Quel dieu t'inspire ?"
Avec Socrate et quelques autres, les philosophes s'intéressèrent à une autre question : "Qu'est-ce qui est dit ?"
Aujourd'hui on redemande "Qui parle ? D'où tu parle ? Quel est ton diplôme ?", ce qui est dit n'intéressant pas la mentalité religieuse.
Analyse lucide de ce qu'il va sans doute se passer avec Obertone :

[www.enquete-debat.fr]
Ah oui, avec un d’oùçaparle comme ça, son compte est bon ! Mais je ne comprends pas bien : on n’a pas le droit de faire « un lien immigration-délinquance » ? C’est interdit ? Quoi qu’il en soit, Laurent Obertone sera samedi soir à “On n’est pas couché”, chez l’Ami du Désastre en chef Laurent Ruquier.
Citation
Loïk Anton
Analyse lucide de ce qu'il va sans doute se passer avec Obertone :

[www.enquete-debat.fr]

Je trouve que Jean Robin est tout sauf lucide à l'égard du livre d'Obertone : ses attaques montrent plutôt de la jalousie à l'égard du succès du livre.
Citation
Jérôme Reybaud
Je trouve que Jean Robin est tout sauf lucide à l'égard du livre d'Obertone : ses attaques montrent plutôt de la jalousie à l'égard du succès du livre.

On sent bien, en effet, que JR se délecte assez sournoisement du sort qui touche Obertone, tout particulièrement lorsqu'il écrit : "Et il y a fort à parier que la carrière prometteuse de Laurent Obertone s’arrêtera avec ce livre, ce que je ne lui souhaite pas évidemment, mais les faits sont têtus (et la gauche un pitbull qui ne lâche jamais sa proie)."

Il n'y a rien dans le "dossier" d'Obertone qui puisse réellement nuire à sa carrière future. Les quelques allégations douteuses de Mediapart sur son supposé "racialisme" ne suffiront pas à calmer le désir de réel des (é)lecteurs.
Libération présente comme une certitude ce qui n'est qu'une supputation gratuite de Mediapart ; Mediapart contre quoi Obertone semble bien décidé à porter plainte, si l'on en croit son article d'aujourd'hui chez Atlantico.
Qu’il porte, qu’il porte ! Tout ce qui peut faire braire le procureur Plenel est bon.
Dans l'esprit d'un journaliste de Mediapart ou de Libération, le lien information-racisme est évident. Un homme qui dit simplement ce qu'il voit, ce qui est visible et objectivement mesurable, est nécessairement animé par un fond de haine raciale. Si un extra-terrestre arrivait sur terre et, après quelques jours d'observation, déclarait par exemple qu'il constate une nette sur-représentation des populations immigrées parmi les délinquants et criminels, Mediapart enquêterait sur lui aussitôt et découvrirait que les nazis -- contrairement à ce que nous en disent les historiens -- venaient de la même planète...
(Olivier Lequeux, seriez-vous le seul à ignorer la connexion des nazis avec les E.T. ? Pourtant une émission nous en fait part : [www.lyoncapitale.fr] )

Ce qui me semble assez lucide dans l'analyse de JR, c'est ce qu'il dit de la technique de neutralisation du livre d'Obertone. Si du moins MédiaPart a levé un véritable lièvre...
Eh bien vous voyez, l'article de "neutralisation" de l'extra-terrestre ingénu est déjà écrit !

Quant aux allégations dirigées contre Obertone, d'après la réponse de celui-ci elles manquent de sérieux, pour le moins..
J'ai voulu par curiosité suivre le lien donné par Loïk, qui renvoie du reste à une page blanche, et me suis quand même rendu sur la page d'accueil de ce site, où je découvre un article concernant l'"imposture" d'Elie Wiesel, tournant autour de son vrai-faux ou inexistant tatouage, et d'une usurpation d'identité.
Je tombe des nues, mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ???
(Alain Eytan, le point de départ de cet article est je crois un "défi" entre Jean Robin et Soral, Soral mettant au défi Jean Robin d'effectuer une enquête sur un sujet allant contre ses convictions. Soral étant censé faire de même je suppose. De toutes façons JR va un peu dans tous les sens, ses points de vue n'étant pas marqués au coin de la cohérence.)
Une chose m'étonne dans la stratégie des journalistes qui participent au "nettoyage éthique" de la question Obertone : ils s'intéressent de très près à son "parcours", à son pedigree, veulent savoir où il a travaillé, dans quelle ville, qui sont ses parents, ses fréquentations ; ils présentent de manière suspicieuse et ironique le fait qu'il utilise un pseudonyme (inspiré du terme allemand de musicologie "Oberton"). Dans son cas, il s'agit bien évidemment d'un manque de courage, de droiture et, surtout, de transparence, de clarté sur ses intentions profondes -- ce qui prouve que ces intentions sont peu avouables, etc. A l'heure où tout individu qui exprime la moindre idée non consensuelle sur l'internet se sent le besoin de le faire sous le masque d'un "pseudo" (et le fait d'ailleurs même quand son idée est consensuelle -- pour se protéger d'une "réception" indiscernable), la critique est amusante. N'y aurait-il pas quelque raison à ne pas faire état de son identité lorsqu'on risque de devenir une nouvelle incarnation de la Bête immonde aux yeux de l'Opinion carnassière ? Et surtout, qu'importe si la France Orange mécanique a été écrit par Laurent Desouche ou Laurent Dupont La Joie ? Obertone est sur la sellette, les yeux éblouis par la lumière des lampes médiatiques, sommé de "cracher le morceau". Il doit tout donner, le salopard : son vrai nom, le vrai nom du "Pélicastre Jouisseur", le vrai nom de Xavier Raufer, le vrai nom de ce qu'il est, du camp qu'il représente. On le traite exactement comme un suspect ; il n'a plus droit au silence et à l'intimité, car tout ce qui pourrait aider les enquêteurs à prouver sa culpabilité (pas à l'innocenter, puisqu'il est déjà coupable), doit être dit. Il ne répond pas à des questions, il passe aux aveux.
"Il ne répond pas à des questions, il passe aux aveux."

Très juste !
De toutes façons JR va un peu dans tous les sens, ses points de vue n'étant pas marqués au coin de la cohérence.

Certes, mais cela ne dit rien de la pertinence de son enquête sur Wiesel. Ce n'est pas la première fois que ce dernier est soupçonné de fraude.

Autre détail: l'implantation capillaire du déporté de la photo semble à priori exclure qu'il puisse s'agir de Wiesel à l'âge de 15 ans.
En effet, il (Obertone) est traqué, inquiété par la police des moeurs que sont devenus les médias aux ordres. Il est soumis à la question, à un véritable interrogatoire qui suggère - lourdement - que nous sommes en présence d'une intolérable mystification. Obertone, c'est sûr, ourdit quelque chose, il doit être démasqué. Sur un autre versant, Iacub peut tromper ouvertement son monde, elle reste soutenue indéfectiblement par les entrepreneurs de morale (Becker) qui, en France plus qu'ailleurs, font et défont l'opinion. Moralement et médiatiquement, elle aura la vie sauve puisque Laurent Joffrin et Nicolas Demorand, qui, précisément, vivent au crochet de l'opinion qu'ils fabriquent, ont décidé de la valeur littéraire de son livre. Une valeur si haute (il faut bien se cacher derrière quelque chose) qu'elle éclipse le procédé abject ayant présidé à sa publication.
Et Laurent Mouchard, on lui reproche son pseudonyme, à gauche, à Laurent Mouchard, ou ça s’passe comment ?
Citation
Eric Beckford
De toutes façons JR va un peu dans tous les sens, ses points de vue n'étant pas marqués au coin de la cohérence.

Certes, mais cela ne dit rien de la pertinence de son enquête sur Wiesel. Ce n'est pas la première fois que ce dernier est soupçonné de fraude.

Autre détail: l'implantation capillaire du déporté de la photo semble à priori exclure qu'il puisse s'agir de Wiesel à l'âge de 15 ans.

Soit dit en passant, sur cette photo de Wiesel — bien reconnaissable à mon avis, là — à l'orphelinat de Versailles, l'on peut incontestablement voir une marque qui ressemble à un tatouage de matricule sur l'avant-bras gauche, surtout en agrandissant et augmentant la netteté...




0h35-0h40 : Obertone chez Ruquier, ce dernier oriente la discussion sur les salles de shoot, l'abandon de bébé, et justifie le "douparlisme". Il est intéressant de voir que Ruquier pour l'instant occupe pratiquement tout le temps de parole et n'aborde pas the point.
Obertone semble passif, et laisse la discussion vaguer sur les bébés congelés et le déni de grossesse...
J'ai été terriblement mal à l'aise devant ce programme. C'est insensé, ce déferlement de haine. Et l'apparente bonne foi de l'incompréhension des invités me laisse perplexe. L'idéologie travaille décidément jour et nuit !

Les insinuations de la fin de l'interview (« Peut-être avez vous vous-même été la victime d'une agression... ? ») sont particulièrement dérangeantes.
Pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font!

Tous ces invités de bonne foi ne sont en fait que des cocus. Eux qui pourtant se croient constituer le fer de lance de la citoyenneté éclairée et rationnelle! Qui ne s'abaissent pas à donner un sens quelconque à ce qu'ils ont sous les yeux dans le quotidien de leur vie de tous les jours mais plutôt s'en remettent avec une docilité exemplaire à ce qu'ils ont sous les yeux dans leur Pravda quotidienne.
Eux seuls, pensent-ils, sont de purs esprits scientifiques bien qu'ils n'aient bien sûr jamais effectué la moindre expérience ni vérification personnelle. Ils n'ont pas l'imprudence ni non plus l'impudence d'accorder quelque crédit que ce soit à ce qu'ils voient autour d'eux et à leur propre sensation. Leur suffit amplement la Parole révélée de leur Bible journalistique! Ces soi-disant lecteurs/citoyens éclairés sont en fait de véritables handicapés, sourds et aveugles à la réalité, tels les membres d'une secte abusés et trompés par leur gourou.
Ils s'abreuvent depuis des lustres à une source d'informations qui est altérée, filtrée, édulcorée, très orientée tout au service qu'elle est d'une certaine idéologie appelée "l'antiracisme" dogmatique. C'est en son nom que nombre de journalistes pourtant professionnels pratiquent la rétention d'informations, se refusant ainsi à diffuser à ses lecteurs maintes nouvelles pourtant exactes et dûment vérifiées mais ayant l'irrémédiable tare de s'opposer frontalement à leur idéologie chérie. Cacher ce sein...Il ne faut pas désespérer Billancourt.
Pauvres cocus de lecteurs!
Ils acceptent avec enthousiasme de réduire leur autonomie de pensée à un simple copie/collé de ce qu'ils lisent dans leur Pravda quotidienne. N'être qu'un modeste porte parole de ce qu'on nous a dit de penser ça leur va bien comme ça! On est dans le bon camp c'est à dire celui du Bien, du Beau, du Juste et du Vrai!
Le seul qui vaille. Pourquoi aller voir ailleurs ce qu'on nous a pas autorisé à voir ?
En outre ils savent très bien, tous ces people et autres stars de spectacle, de quel côté leur tartine est beurrée et il faudrait être fou pour l'oublier.
Ils continueront donc inlassablement à clamer haut et fort combien l'immigration est une chance pour la France et que donc il convient de condamner énergiquement toute politique d'immigration aussi raisonnée et raisonnable soit-elle alors que pourtant le pays est économiquement exsangue et de moins en moins harmonieux dans ses manifestations civiles et socétales.

Il semblerait qu'Obertone ne s'était pas suffisamment préparé à une attaque frontale de l'Aymeric de service.
Il devait pourtant s'attendre à subir les oukases et les accusations de racisme d'un des plus fervents valets immigrationnistes qui soit et aurait dû mettre plus l'accent sur les travers de l'idéologie "antiraciste".
Il y a en effet toujours un danger à vouloir étirer exagérément un concept tel que le Racisme. PA Taguieff - spécialiste émérite et reconnu de ce concept - l'a bien noté!
A vouloir le méler spontanément et paresseusement à toute sorte d'exclusion, de discrimination, de préférence religieuse, communautaire ou culturelle, à étendre ses significations bien au-delà de ce qu'il recouvre initialement on prend le risque majeur d'une édulcoration, d'une banalisation contre-productive.
C'est par ex cette dérive qui est à l'oeuvre dans la quasi assimilation de la xénophobie au racisme biologique hitlérien mais aussi quand ceux qui s'insurgent contre les manifestations les plus rétrogrades et anti-républicaines de l'islam sont traités, dans la confusion sémantique la plus totale, de racistes anti musulmans ou d'islamophobes comme si l'un était synonyme de l'autre. Cette confusion sémantique étant nécessaire à leur volonté de diabolisation de leurs ennemis politiques et participe efficacement à un processus de communication destiné à assimiler toute critique de l'islam ou tout discours informant d'une sur-représentation des Sensibles dans les actes délictueux ou criminels à du racisme.
Cette accusation de Raciste, qu'a du subir Obertone, est de même nature qu'une insulte gratuite proférée par un gamin dans une cour d'école. Elle est là uniquement pour terroriser, emplir de glu la bouche de l'interlocuteur et ainsi le réduire au silence, interdire tout débat rationnel et argumenté.
On est en présence ici d'une instrumentalisation éhontée et écoeurante du concept de Racisme et cela bien sûr à des fins non désintéressées de basse politique.
On est ici au coeur du problème que pose "l'antiracisme" dogmatique! Lequel étire éperdumment le concept de Racisme au point de dénaturer et d'épuiser en grande partie son côté exécrable. Il n'est plus qu'un vulgaire mais efficace outil au service de ses propres intérêts idéologiques.
Qui se sent morveux se mouche et hier soir à l'émission de Ruquier c'est toute la bien pensance qui s'est mouchée grossièrement par le truchement d' Aymeric Caron en service commandé de mouchoir. J'ai rarement vu un visage et entendu des propos aussi haineux que les siens à l'encontre d' Obertone qui, d'ailleurss, m' a paru fatigué et fièvreux.
Oui, chère Cassandre : je n’ai vu que la toute fin de l’entretien avec Obertone, mais il ne m’avait pas l’air très combatif. Quant aux autres invités, ils seront tous fusillés.
Il faut dire que la place qu'occupait Obertone n'était pas très confortable, entre un procureur déchaîné, une journaliste de droite qui ne voudrait quand même pas qu'on la croit d'extrême-droite, un choeur d'indignés du show-bizz et un animateur qui fait semblant de vous défendre pour mieux attiser la haine de ses chiens de garde contre vous. Franchement, il y a de quoi vous inhiber et vous déstabiliser.

Il eût été bon qu'Obertone préparât des répliques efficaces aux arguments que les journalistes resservent à la moindre occasion : il y a toujours eu..., la situation s'est grandement améliorée..., j'ai d'autres chiffres qui disent que..., etc.
Il est intéressant de noter que les arguments des Amis sont toujours les mêmes, et curieux de voir à quel point à chaque fois les réponses semblent peu préparées malgré toute la prévisibilité du cours des choses... (C'est un peu le gag de la tarte à la crème dans la figure dans Laurel et Hardy.)
Vidéo de lancement du livre d'Obertone (pour ceux qui ne l'ont pas vue) :


La France Orange mécanique est pas mal lue à Sciences Po...
Il y a donc une vidéo de lancement ?! Étrange, cela fait vraiment produit de marketing, je n'aime pas cela.

J'ai moi aussi trouvé M.Obertone quelque peu maladroit mais se retrouver au milieu d'un tel cirque...se faire fusiller ainsi...il en faut du courage pour écrire et dire ces choses-là de nos jours.
Ce qui s'est surtout donné en spectacle, comme rarement , dans l'émission de Ruquier c'est l'intensité avec laquelle le "bobo" Caron et l'immigré racailleux communiaient dans le mépris du peuple français.
Citation
Cassandre
Ce qui s'est surtout donné en spectacle, comme rarement , dans l'émission de Ruquier c'est l'intensité avec laquelle le "bobo" Caron et l'immigré racailleux communiaient dans le mépris du peuple français.

C'est tout à fait ça... Vous parlez d'intensité: cette intensité, celle qui chez ces possédés se confond souvent avec une angoissante fébrilité, est précisément la marque comportementale des personnalités phobiques. Le phobique type Caron est immédiatement débordé en présence de gens, disons de droite, ou qui ne sont pas comme lui, de gauche. Il tremble, sue, hyper-ventile, ne tient plus en place. Il 'goguenardise' à l'envi, fronce durement les sourcils et s'agite au point qu'on croit qu'il va en venir aux mains.

Ce que je trouve savoureux, c'est que ce sont ces mêmes phobiques qui voient de la phobie partout!
Enfin, je ne comprends pas que l'on s'abaisse ici à discuter de l'existence ou de la non-existence du tatouage d'Elie Wiesel. Il est possible, dans l'absolu, parce que presque tout est possible, qu'Elie Wiesel soit un imposteur, et bien que je ne crois pas qu'il le soit, je suis prêt à entendre les arguments de quiconque soutiendrait preuve à l'appui qu'il l'est. Mais seul un idiot, un dingue ou un pitre bâtirait pareille imposture sur un tatouage qu'il n'a jamais eu. Or E. Wiesel, et voilà qui est sûr, n'est rien de cela: ni idiot, ni dingue ni pitre. Pareille discussion, sur l'éventualité qu'Elie Wiesel n'ait jamais porté le tatouage qu'il a toujours dit être le sien, ne mérite pas de figurer dans ces colonnes et l'on éprouve de la gêne à ce qu'elle y figure, cela dit avec le plus grand respect pour Alain Eytan et ses scrupules intellectuels.
Francis, je suis d'accord avec vous sur l'inopportunité et la maladresse de mon intervention sur ce sujet. Toujours est-il qu'il y a dans cette affaire de quoi nourrir une certaine inquiétude, parce qu'elle n'est pas aussi simple que cela : si la rumeur est surtout relayée par des milieux n'inspirant aucune confiance et qui puent la mauvaise foi et la malveillance, le principal accusateur de Wiesel est lui-même un rescapé parfaitement authentifié des camps, qui plus est figurant sur la célèbre photo de Buchenwald où Wiesel s'est reconnu, et clamant depuis des années que le numéro matricule que ce dernier dit être sien est en fait celui d'un camarade bien plus âgé que Wiesel, un certain Lazar Wiesel, ce que confirme le responsable des archives d'Auschwitz, si j'ai bien compris.
Bref, il semble bien exister à l'origine de cette trouble et sombre histoire un mensonge, qui pour comble d'embarras serait le fait de l'un des deux rescapés...
Cher Alain Eytan, cet autre Wiesel porte le même prénom qu'Elie, car Elie et Lazar sont deux diminutifs d'Eliezer ; il est né dans la même ville, car Marmaroasieget* est le nom hongrois de Sighetu Marmaţiei. On voit le crédit que l'on peut accorder à cette « enquête sérieuse ». Voyez aussi le commentaire de Michèle (18 janvier, 20 h 31).

* Cherchez le nom de cette ville sur Google. Vous verrez qu'on ne l'y trouve que sur les sites qui reprennent cette affaire.
Oui, j'ai vu cela, cher Nicolas Olié, et je vous avoue que c'est ce qui me chiffonne : les informations relatives à Wiesel concordent, si ce n'est l'âge : et c'est ce Wiesel-là, portant tel numéro matricule particulier, que ne reconnaît pas l'autre rescapé mentionné plus haut en la personne d'Elie Wiesel.
C'est la contradiction entre les dires de ces deux protagonistes juifs et rescapés présumés, qui jette la confusion, personnellement je n'ai que faire des inepties proférées par des négationnistes ou antisémites notoires ...
La commentatrice nommée Michèle donne une cause plausible :

Citation
Michèle
Le numéro A-7713 est le numéro d’Auschwitz de Lazar Wiesel. Son numéro de Buchenwald est 123 565.

Le rapport est que sur les archives de Buchenwald, il est spécifié le N° d’enregistrement de Buchenwald, ET le Numéro d’enregistrement d’Auschwitz, lorsque la personne a été « transférée » (marche de la mort) d’Auschwitz à Buchenwald.
Le numéro de Buchenwald est reporté sur les fichiers américains. C’est à cette étape qu’il semble s’être produit une confusion, selon les éléments communiqués par le livre de Gruner sur lequel vous vous appuyez.

L’hypothèse la plus rationelle à ce stade me semble être tout simplement que l’archiviste a cru un peu trop vite identifier le Lazar Wiesel, ami de Gruner, âgé de 32 ans, en la personne d’Eleazar Wiesel (Elie Wiesel) pris en charge par l’oeuvre de secours aux enfants survivants, sans réaliser qu’il était peu vraisemblable que l’oeuvre de secours ait pris un homme de 32 ans pour un gamin, et que de surcroît, les numéros de fiches ne correspondaient pas.

Les deux hommes peuvent donc être de bonne foi.
Hélas, je ne crois pas : Bruner dit n'avoir jamais oublié le numéro de son ami Lazar, qui est ce même A-7713 revendiqué par Elie Wiesel.

La dame que vous citez, qui semble très heureusement avoir la tête sur les épaules et un solide sens de l'exactitude, a du reste parfaitement raison d'exhorter Jean Robin à la plus grande prudence, et surtout de se garder de conclusions trop rapides...
L. Obertone répond aux autres fous de Mediapart, qui viennent de lui faire un procès en sorcellerie. Et il le fait bien:

[www.atlantico.fr]
Oui effectivement il le fait très bien!
Bien qu'on sache d'avance que ses arguments et contre-arguments, aussi fondés et pertinents soient-ils, ne peuvent pas être entendus ni intériorisés par la clique de ses farouches détracteurs.
Pour cela il faudrait que ces derniers puissent accepter de voir s'écrouler dans un fracas indescriptible, tels les pans vermoulus d'un édifice, tout ce qui leur tient lieu d'idéologie.
La common decency, ce n'est pas leur tasse de thé.
Et pourtant combien de fois ai-je entendu Plenel clamer sur les ondes : "Penser contre soi-même!"
.
Que ne le fît-il pas plus en cette occasion!
Tout ce qui va dans "le bon sens" est bon à prendre même les plus fieffés mensonges. Moi, je veux bien.
Si on s'en tient aux faits, Obertone n'est pas sérieux.

Il reprend les chiffres "viol" des propagandistes féministes. C'est bon pour sa popularité mais ce n'est pas sérieux.
Il y a eu 9200 plaintes pour viol en 2009. Rien n'autorise à multiplier ce chiffre par 8.
Il convient au contraire de considérer que bon nombre de viols déclarés sont tout simplement des faux, même en tenant compte de l'extension récente de la notion de viol. De fait, il y a eu environ 1400 condamnations pour viol en 2009.

Contrairement à ce que prétend la propagande tout est fait pour encourager les plaintes "sexuelles".
La plupart du temps la victime présumée connait son violeur présumé, il s'agit donc d'affaires simples favorables au taux d'élucidation.

Il est indéniable que certaines femmes violées ne portent pas plainte. Il est aussi indéniable que certaines des 1400 condamnations pour viol sont des erreurs judiciaires.

L'arbre du viol ("qui touche toutes les catégories de population") cache la forêt de la délinquance violente dont les auteurs n'appartiennent pas à toutes les catégories de population...
En ce qui concerne les chiffres qu'il donne sur les viols, je vous accorde volontiers qu'il y a matière à discussion. Je ne nie pas non plus que, de façon plus générale, son livre n'a pas la rigueur qu'on eût aimé qu'il eût.
Je suis aussi en accord avec vous quand vous pointez à juste titre "l'arbre du viol" qui fait diversion sur le reste.
Mais, en dépit de tous ces travers et de ce manque de rigueur, que les "médiapartistes" et autres consorts ne se privent pas de souligner, ce livre n'en constitue pas moins une vue d'ensemble de la criminalité assez fidèle à la réalité, en comparaison d'autres, exécutés pourtant par de très pointilleux sociologues.
La technique de trop d'experts organiques étant toujours la même! Faire diversion autant qu'on le peut afin de ne pas entrer de plein pied dans le coeur du sujet et de la réalité des choses qui adviennent.
D'un côté maints ergotages et arguties en tout genre. De l'autre un trou noir!
En braquant ainsi toute son attention dans la recherche effrénée du petit trou, que l'on finit bien toujours par trouver, et qui prouve qu'effectivement la chambre à air était bien percée alors, certes, on se félicitera de sa trouvaille, laquelle tombe à pic étant donné que c'est bien ce que l'on cherchait avec frénésie et avidité tout en se posant en parangon émérite de la rigueur (tel un Beckmesser opiniâtre) mais on passera à côté de l'essentiel en s'interdisant toute vue d'ensemble à peu près honnête de la réalité ; en ce qui concerne nos Amis du désastre, sûrement en était-ce le but non avoué dès le début.
(Pardon à tous pour cette dernière trop longue phrase)
A propos des chiffres, il en est un qui est difficilement contestable. On peut "cacher" des vols, on peut "amplifier" des viols. On ne peut pas dissimuler les homicides.

Or, il semble bien que, si on raisonne en moyenne, on soit passé d'un peu plus de 1000 par an il y a 15 ans à de l'ordre de 700 actuellement.

Comment expliquer cela dans un contexte mécanico-hespéridien ?
C'est très exactement la technique qui a été utilisés pour discréditer le livre de S. Gougenheim "Aristote au Mont Saint Michel ".
Elle se résume en deux points : un, la profession reproche à l'auteur d'avoir voulu faire un scoop alors que ce qu'il écrit était su par elle depuis longtemps ( c'est la technique "Georges marchais" qui au moment de l'effondrement du communisme soviétique a eu le culot d'affirmer que " L'humanité" avait prévu depuis belle lurette l'évènement ) mais, deux : bien que ce ne soit pas un scoop, ce qu'affirme l'auteur est quand même tout faux.et on le démontre en pinaillant sur de petites erreurs qui ne tirent pas à conséquences.
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