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Un décès en cache un autre

Envoyé par Johannus Marcus 
27 février 2013, 13:58   Un décès en cache un autre
- S. H. (20/10/17- 27/02/13), unanimement pleuré.
- Marie-Claire Alain (10/08/26 - 26/02/13), oubliée.
Pas moi ! Pas un quart de larme pour ce perroquet immigrationniste !
Utilisateur anonyme
27 février 2013, 15:27   Re : Un décès en cache un autre
(Communiqué en préparation.)
Gare à la confusion avec le titre du communiqué 1535.
Utilisateur anonyme
27 février 2013, 16:01   Re : Un décès en cache un autre
Roh, vous faites du mauvais esprit, Le Floch !
Oui, j'ai failli moi aussi réagir comme Le Floch... Mais enfin, au bord du gouffre du mauvais esprit, on peut se raccrocher à la cordelette, qui menace ici de rompre il est vrai, du respect pour les morts...
Et maintenant, les hommages (long soupir)...
Eh oui, les hommages...
[www.leparisien.fr]
Rédaction niveau quatrième.
Celui-ci, j'aime beaucoup, émaillé des interventions des impayables Sanbar et Chahid, rentiers à vie de "la cause".
"Tellement de gratitude pour lui qui disait des poèmes en meeting et à l'oreille de toujours garder le sourire. Merci Stéphane Hessel. Merci"

Un twitt de Cécile Duflot ça vaut toujours son pesant de loufoquerie.
Le Panthéon, sinon rien, moi j'dis.
Citation
Pierre-Marie Dangle
Le Panthéon, sinon rien, moi j'dis.

Au moins...
Celui-ci, j'aime beaucoup, émaillé des interventions des impayables Sanbar et Chahid, rentiers à vie de "la cause".

Ces gens sont tellement ignares et abrutis qu’ils ne savent même pas orthographier « tribunal Russel sur la Palestine ». Ils ne savent pas eux-mêmes qui est ce « philosophe britannique Bertrand Russel » dont ils se réclament.

Cette bêtise-là, à ce degré là, je ne l’ai rencontrée que chez... les nazis. Dans le génial documentaire Le Juif éternel, ceux-ci n’affirment-ils pas que le vrai nom de Rosa Luxembourg est... Emma Goldman. Petite confusion sans gravité. Elles sont juives toutes les deux.
Utilisateur anonyme
27 février 2013, 21:54   Re : Un décès en cache un autre
Je veux être Stéphane Hessel ou rien.
Citation
Pierre-Marie Dangle
Le Panthéon, sinon rien, moi j'dis.

Le disiez-vous en plaisantant, cher Dangle? Because...
Elias Sanbar fait honneur à la cause palestinienne, laquelle manque d'hommes de sa trempe. Le traiter d'abruti est une ignominie.
Citation
Pierre Jean Comolli
Le disiez-vous en plaisantant, cher Dangle? Because...

Oh, vous savez, en ces matières, la plaisanterie est vite débordée par la réalité...

Sébastien Thomas parlait de "rédaction niveau quatrième", nous en avons ici une nouvelle illustration.

(Je note que Stéphane Hessel était drôlement bronzé, en 2010, si j'en crois la photographie qui illustre l'article.)
Bronzé et déjà rentable, à l'instar de sa disparition dont TOUS les quotidiens, nationaux et régionaux, font ce matin leurs choux gras. 20 pages par ci, 20 pages par là... Libération se distinguant une fois de plus en calant une photo de Man Ray montrant la mère de SH nue sur une plage d'Arcachon. Quel rapport avec la choucroute pro-palestinienne et immigrationniste? Aucune idée.
28 février 2013, 15:51   Re : Un décès en cache un autre
Quand un pays honore les "victoires "de la musique de variété par la présence du chef de l'Etat mais ne daigne envoyer aucun représentant du gouvernement à celles de la musique classique, quand il confie la présidence de la cérémonie jugée par l'époque la plus prestigieuse des cérémonies culturelles à savoir : la remise des prix concernant le cinéma, à un tout petit amuseur qui même lors de la cérémonie ne réussit à faire rire la salle, pourtant acquise d'avance, que du bout des lèvres, quand il "starifie "une horreur ambulante comme le chanteur de NTM , et, pour un peu, ferait à l'auteur d'un tract -- payant -- de propagande propalestienne noyée dans un ramassis de platitudes l'honneur que l'on décernait jadis à des écrivains de l'envergure d'un Hugo, quand un pays, dis-je, se canularise avec autant de sérieux, parler de décadence à son sujet serait encore lui faire trop d'honneur. Qui peut reconnaître dans cette chose gag-teuse et gag-tifiante ce qui fut jadis la France ?
Elias Sanbar fait honneur à la cause palestinienne, laquelle manque d'hommes de sa trempe. Le traiter d'abruti est une ignominie.

Elias Sambar est actuellement « ambassadeur » d’un pays qui n’existe pas auprès de l’UNESCO. C’est donc forcément quelqu’un de très bien. Ce n’est pas lui que je traitais d’abruti, mais l’auteur du papier du Monde (et ses complices). On est un abruti quand on est capable d’écrire une phrase telle que : « La notoriété venant, il [Stéphane Hessel] ne peut éviter quelques invitations officielles, par les représentants du Fatah comme du Hamas, ce qui lui vaut des critiques du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), avant d'en revenir à son goût pour les gens et le terrain. » Bon, bon, on fricote un peu avec des islamistes génocidaires, mais c’est uniquement parce qu’on ne peut pas faire autrement, n’est-ce pas, c’est la rançon de la gloire.
Utilisateur anonyme
28 février 2013, 16:45   Re : Un décès en cache un autre
La décadence, c’est quand les codes sont pervertis. Chez nous, il n’y a déjà plus de codes. La décadence a un certain charme, elle.
Nous sommes d'accord.
"Toute époque finit en mascarade", disait Gómez Dávila.
Utilisateur anonyme
28 février 2013, 22:08   Re : Un décès en cache un autre
Notre problème à nous, c’est que la mascarade finit en époque (si je puis me permettre de procéder à cette inversion facile) : la mascarade s’institutionnalise, s’éternise, dure, s’installe, met les pieds sur la table en nous indiquant qu’elle se sent bien comme ça.
C'est vrai.
Utilisateur anonyme
05 mars 2013, 16:13   Re : Un décès en cache un autre
Le Monde ose publié cela, si peu de temps après la mort du grand homme ?! Etonnant ! Courageux et étonnant.



L'auteur d'"Indignez-vous !" victime d'une fabrication

Par Claude Moisy, journaliste, ancien PDG de l'AFP

Nous n'avons pas de raison d'être fiers de la façon dont notre profession vient de célébrer la mémoire de Stéphane Hessel. Sa mort a malheureusement été l'occasion d'un nouvel accès de frénésie moutonnière des médias pour graver dans le marbre de l'Histoire une légende sans fondement trop facilement acceptée.

Quasiment tous les médias ont aveuglément évoqué le rôle de coauteur de la Déclaration des droits de l'homme attaché à son nom. Le seul ennui est que ce rôle n'a pas existé. Il ne s'agit pas ici de ratiociner ou de jouer sur les mots. Peut-être pas auteur, concède-t-on parfois, mais au moins contributeur ou collaborateur des auteurs. Non.

La réalité est que pendant son séjour aux Nations unies, de 1946 à 1948, Stéphane Hessel n'a pris aucune part à la rédaction de la Déclaration qui eut lieu à ce moment-là.

L'affaire pourrait n'avoir qu'un intérêt anecdotique si le rôle de coauteur de la Déclaration attribué à tort à Hessel n'était devenu au fil des ans un des éléments constitutifs de sa célébrité et de la vénération qui a entouré la fin de sa vie.

Au risque d'être taxé de mesquinerie, je crois nécessaire de dénoncer cette légende malgré l'affectueuse sympathie que, comme beaucoup, j'ai éprouvée pour l'homme chaque fois que je l'ai rencontré. Ce qui est en cause ici le dépasse.

INCONSÉQUENCE DES MÉDIAS

Nous avons une fois de plus la démonstration de l'inconséquence avec laquelle les médias imposent à l'opinion publique une vision illusoire de l'Histoire autour de héros populaires rendus plus séduisants encore qu'ils ne le sont en réalité.

Pourtant, tout le monde peut aujourd'hui accéder par Internet à des centaines de documents officiels sur la genèse de la Déclaration universelle des droits de l'homme, sur son comité de rédaction, sur ses débats et les conditions de son adoption. Aucun document de l'époque ne mentionne le nom de Stéphane Hessel.

Et pour cause : il est alors le modeste chef de cabinet de l'un des huit secrétaires généraux adjoints de l'ONU, le Français Henri Laugier, chargé des affaires économiques et sociales, qui ne faisait pas partie du comité chargé de rédiger la Déclaration.

Faute de Laugier, d'innombrables articles de presse évoquent le rôle de Stéphane Hessel " au côté" de René Cassin qui fut réellement, lui, l'un des principaux auteurs de la Déclaration.

D'autres le placent carrément "à la droite" d'Eleanor Roosevelt, l'épouse du président des Etats-Unis, qui présidait le comité de rédaction. Ces deux proximités sont aussi dénuées de fondement l'une que l'autre : Stéphane Hessel n'a jamais siégé aux côtés ni de l'un ni de l'autre aux réunions du comité.

Comment et quand est née la légende de la participation personnelle de Stéphane Hessel à la Déclaration ? Y a-t-il lui-même contribué ? Il est encore difficile de le déterminer avec précision.

TÉMOIN MAIS PAS ACTEUR

Ce qui est sûr, c'est que soixante ans après son adoption, il a prudemment et habilement circonscrit son véritable rôle. Interviewé le 10 décembre 2008 sur un site de l'ONU, il a déclaré : " J'étais en contact permanent avec l'équipe qui a rédigé la Déclaration. J'assistais aux séances et j'écoutais ce qu'on disait, mais je n'ai pas rédigé la Déclaration... J'ai été témoin de cette période exceptionnelle." Autrement dit, témoin mais pas acteur.

Il l'a confirmé deux ans plus tard, le 3 janvier 2011, dans un entretien avec Politis. " C'est l'occasion pour moi de revenir sur deux idées fausses. La première est que j'aurais fait partie du Comité national de la Résistance. (...) L'autre erreur est de m'accorder le rôle de corédacteur de la Déclaration universelle des droits de l'homme. (...) J'ai assisté à sa rédaction de très près et de bout en bout. Mais de là à prétendre que j'en aurais été le corédacteur !"

Ces deux textes sont accessibles sur Internet, tout comme un entretien avec Simon Boquet publié en 2012 par la revue Texto dans lequel il récuse une fois de plus ce titre de coauteur de la Déclaration pour parler seulement de "ce travail auquel j'ai été très modestement associé".

Tout le monde a pu les lire, mais pratiquement personne n'en a tenu compte. Trop compliqué de corriger les erreurs, peut-être ?

Pour être tout à fait honnête, il faudrait sans doute évoquer aussi les centaines d'articles évoquant au cours de décennies la Déclaration des droits de l'homme et dans lesquels Stéphane Hessel manie des formules beaucoup plus ambiguës sur son rôle sans contester celui plus flatteur qu'on lui prêtait.

Mais la sympathie me porte à penser qu'il est trop tôt pour un tel inventaire.
Enfin ce qui est le plus gênant chez Hessel ne me semble pas cela, mais la sélectivité de ses indignations. Et ça, je doute qu'un grand média ne le relève...
Utilisateur anonyme
06 mars 2013, 00:38   Re : Un décès en cache un autre


(Capturé par Emmanuel Michon.)
Citation
Jean-Michel Leroy


(Capturé par Emmanuel Michon.)

Ah là, tout à coup, il y a une nation?..
Utilisateur anonyme
06 mars 2013, 12:54   Re : Un décès en cache un autre
Je veux être Stéphane Hessel ou rien. C'est pas la même chose?
(Re) lisez à voix haute "le vieil homme m'indigne. La France du XIXème a eu Zola pour Dreyfus, aujourd'hui, elle a subie
Hessel pour... qui dailleurs?
Utilisateur anonyme
06 mars 2013, 17:19   Re : Un décès en cache un autre
France-Musique rend hommage, ce soir, à Marie-Claire Alain (concert à 20h.).
Une petite pensée aussi pour son frère Jehan, génial improvisateur, mort à la guerre avant sa trentième année.
Utilisateur anonyme
07 mars 2013, 14:08   Re : Un décès en cache un autre
Dans mon entourage, on préfère saluer la mémoire d'Henri Caillavet, mort le même jour que Stéphane Hessel (comme d'ailleurs l’ancienne sénatrice Françoise Seligmann, elle aussi grande résistante mais d'elle les médias se fichent manifestement). Revient alors un même mot, une même expression, répétés à l'envi : cet homme était un "humaniste".

Le même mot pour Stéphane Hessel.

Je n'en comprends plus très bien la signification, tellement il est mis à toutes les sauces. La définition me semble tellement remaniée, que tout le monde pourrait être qualifié d'humaniste (exceptés les hommes à l'odeur nauséabonde bien sûr).

Un mot comme une médaille en somme, mais une médaille qui ne signifie plus, que l'on remet, comme la légion d'honneur, au premier venu (ce qui n'est pas le cas de Stéphane Hesssel bien entendu).

Étrange manie.
Humaniste: encore un terme galvaudé par les effets pervers de l'inflation sémantique. Dans cette vidéo, l'excellent Raymond Boudon parle à un moment du culte de la "dignité humaine" qui fleurit au début du XXe siècle, et que Durkheim fut le premier à épingler:


#.UTjtpxyQVBE
Et pour cause : il est alors le modeste chef de cabinet de l'un des huit secrétaires généraux adjoints de l'ONU, le Français Henri Laugier, chargé des affaires économiques et sociales, qui ne faisait pas partie du comité chargé de rédiger la Déclaration.



Je ne connaissais rien à cette affaire, je me suis donc renseigné.

D'abord, un chef de cabinet, dans ce genre d'organisation a un rôle qui n'est pas modeste. Ensuite, M. Laugier avait des fonctions éminentes, et les Droits de l'homme étaient bien dans ses attributions.

Il a bien participé à la rédaction de la Déclaration, voyez le site de la fondation Eleanor Roosevelt qui nous le montre siégeant au sein du Drafting Committee. Que faut-il de plus comme preuve ?

[www.erooseveltudhr.org]

Recherche faite, c'est Henri Laugier qui a recruté John Humphrey, le rédacteur de la première version, car c'était à lui, Laugier, de faire cela.

Je n'aimais pas M. Hessel, mais que pour le salir on fasse ce genre de chose, je trouve cela consternant.
Je propose, à ajouter au consternant et interminable lexique des fumisteries moderno-pathogènes, le vocable d'indignance, qui me semble pouvoir résumer la posture si bien incarnée (et magistralement illustrée en son immortelle brochure de référence) par Stéphane Hessel et, à sa suite, ses innombrables épigones.
INDIGNANCE, subst. fém.
[*FEW IV, 647b : indignari]
"Dédain, mépris"

[atilf.atilf.fr];;

De l'indignation au mépris, il n'y a qu'un pas.
Utilisateur anonyme
13 mars 2013, 10:22   Re : Un décès en cache un autre
Très drôle, vu sur Facebook : un mien ancien professeur (assez largement “bien-pensant”) publie un lien vers une page où il question de la mort du grandhomme, sur le “groupe” qui réunit les anciens élèves.
Commentaire d’un jeune homme : « Attristez-vous. »
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