Le site du parti de l'In-nocence

Première “soirée de l’In-nocence”

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
25 mars 2013, 15:20   Première “soirée de l’In-nocence”
Le bureau du parti se propose d’organiser, le mercredi 3 avril au soir, à Paris, une “soirée de l’In-nocence” où sont conviés tous les membres du parti, les sympathisants, les participants à ce Forum, ses lecteurs, et toute personne s’efforçant d’être in-nocente.

On devisera, on consolidera le vaste réseau des In-nocents ; on pourra lire des extraits d’œuvres du Président.

Le rendez-vous est fixé à huit heures, au café Le Jockey, sis 232 boulevard Raspail. On pourra commander selon son choix des denrées solides ou liquides.

Je vous prie de confirmer votre présence par un message sur ce “fil”, un “message privé”, ou un mail à cette adresse : jeanmichelleroyestfou@gmail.com
J'y serai en pensée.
Utilisateur anonyme
25 mars 2013, 15:33   Re : Première “soirée de l’In-nocence”
I'll be there.
L’âme de Jean Puyaubert sera présente.
J'irais si j'étais Parisien
pour rencontrer les contributeurs de ce forum et mettre des visages sur des noms.
Mais j'habite loin.
Je suis surpris. Cette proposition de rendez-vous ne semble pas susciter beaucoup d'enthousiasme:
Cela aurait été avec le plus grand plaisir, mais je ne suis (hélas pour moi) pas à Paris ce jour-là, je vous salue donc depuis la Ville Rose.
Hélas, je ne pourrais y être pour des raisons évidentes et je le regrette beaucoup.
Utilisateur anonyme
26 mars 2013, 09:54   Re : Première “soirée de l’In-nocence”
Je parcours quotidiennement ce forum, sans rentrer dans la mêlée faute de temps, de recul ou que sais-je.

Etant parisienne, je suis très tentée de venir rencontrer d'autre membres de l'In-nocence mercredi 3 avril.

Donc je vous dis à bientôt.


[Message légèrement modifié par la "modération" afin de le rendre conforme aux usages locaux. MM]
Utilisateur anonyme
26 mars 2013, 10:48   Re : Première “soirée de l’In-nocence”
Cher Diot, je précise que comme j’ai aussi créé un “event” sur Facebook et que beaucoup de monde y est “présent”, on m’a beaucoup répondu par cette voie-là. Je reçois également des “messages privés”. La foule in-nocente devrait être assez nombreuse, le 3.

*


Chers Cassandre & Jean-Marc, il y aura certainement d’autres “soirées de l’In-nocence” : peut-être pourrez-vous alors vous joindre à nous...

*


Chère Pauline Chevalier, je me réjouis de votre présence.
Et voilà, on me demande d'abandonner mon pseudo et de me présenter avec mon vrai patronyme et ça donne:
Cher Diot.
Cela sonne mal. Je préfèrerais "Cher Serge" ou "Cher ami" ou Cher collègue".
En quoi cela sonne-t-il mal ? Ça n'est ni risible, ni cacophonique, ni cavalier, il me semble... Je dirais plutôt que c'est "cher Serge" qui sonne assez mal, à l'oreille comme sur le plan des usages in-nocents de ce forum.
Utilisateur anonyme
27 mars 2013, 14:25   Re : Première “soirée de l’In-nocence”
Je crois que Dangle a répondu pour moi...
Cher Leroy, je serai des vôtres mercredi prochain.
Utilisateur anonyme
27 mars 2013, 18:07   Re : Première “soirée de l’In-nocence”
Parfait !
M. Diot n’est peut-être pas encore très au fait des arcanes de la doctrine et de son Exaltation du Nom (as opposed to le prénom, qui sent son déviationnisme eytano-dumasnauvien)
Vous voulez dire néomasique, je suppose...
Mais pourquoi ai-je l'impression que le passage au "cher Patronyme", éventuellement au patronyme seul, est relativement récent dans le forum, ne datant que de quelques mois au plus ?
Oh je ne parle pas de Renaud, bien sûr, mais les autres...
Alain et Cher Eytan,

Vous ne vous trompez pas.

L'outil de recherche vous permet d'extraire les messages anciens, et, l'utilisant, vous verrez que lorsque prénom et nom il y avait, l'usage d'antan, par exemple, était de donner du "Cher Bidule" et non du "Cher Jeanney-Débayle" lorsqu'on s'adressait à Bidule Jeanney-Débayle (les prénoms et noms ont été modifiés).

Dans les années soixante, me semble-t-il, seules deux personnes adultes en France se désignaient par leur simple nom de famille, il s'agissait de Sartre et de Beauvoir (Sartre, écologiste avant la lettre, était à ce propos l'auteur de cette célèbre maxime, en hommage à Beauvoir : "sauvez un arbre, mangez un castor").

Cet usage sartrien était partagé par les écoliers et les collégiens, et cessait à l'apparition des pantalons longs pour les plus précoces et des boutons d'acné pour les autres.

Entre adultes se connaissant et de même rang, ou en tout cas de rang peu éloigné, l'usage était d'user du prénom suivi du voussoiement (par exemple, "Cher Jean-Renaud, pourriez-vous me passer le sel ?", voire, si l'intimité était plus grande : "Jean-Renaud, auriez-vous l'exquise bonté de me passer le sel ?").

Si la différence de rang était marquée, on disait "Monsieur", sans nom ni prénom, ou "Cher Monsieur". Si elle était très forte, on donnait le titre (Monsieur le directeur, Monsieur le Chef de bureau, Monsieur le contrôleur des contributions indirectes).

L'usage du nom était alors réservé aux subalternes (par exemple l'adjudant disant à un appelé "de la haute" : "Lapeyre-Deussay, corvée de chiottes !").

Notez aussi, Alain, que Bonaparte devint Napoléon, et non l'inverse.
Cher Camus, (puisqu'il faut causer comme ça)
Je ne comprends rien à ce charabia. Si vous pouviez traduire.
Du Masnau, c'est bien ce que je pensais ; ainsi, il semble que cette façon faussement nonchalante, volontiers nasillante, de vous jeter votre Nom à la figure, en se donnant de grands airs, soit, dans le microcosme in-nocent, un phénomène de mode ?
Ha, Eytan Alain, vous cédez vous aussi !

Ne cédez point à la mode ! indignez-vous !

Notez que le pape a un prénom, et plus de nom, suivant en cela l'exemple de Pierre.
Plutôt qu'un effet de mode propre à notre microcosme, lequel n'est pas forcément à l'abri de ce phénomène, j'y vois plutôt une tentative d'être en accord avec le projet, camusien et in-nocent à la fois, de réhabilitation du patronyme dans un univers où l'omniprésence du prénom est un des signes les plus sûrs de la rupture avec les racines, de l’affaiblissement du rôle du père et de l'infantilisation galopante qui en est la conséquence.
Marcel,


Je ne suis pas de votre avis. Tournez-le comme vous le voulez, il me semble qu'autrefois ne vous auraient appelé Monsieur Meyer que votre boulangère ou votre boucher, et tout simplement Monsieur les personnes polies.

Dans le fait de mettre le nom en avant il y a une sorte d'effet "Lacombe Lucien", une sorte de mémoire du temps des casernes.

Considérez une classe sociale autrefois très homogène, celle des ouvriers. J'ai connu, jeune, de vieux ouvriers communistes qui étaient émus en parlant de "Maurice" et "Jeanette", ils ne parlaient jamais de Thorez. De même, je n'ai pratiquement jamais, dans la campagne du Tarn, entendu les vieilles personnes parler d'un tiers de leur connaissance autrement que par un prénom assorti d'un sobriquet, bien souvent, ou alors du nom de la ferme, pas celui de son père. Les professions libérales voyaient leur titre systématiquement rappelé, Me Truc ou le docteur Chose, on n'aurait jamais dit Chose en parlant du médecin.
Inutile de dire que je suis, comme d'habitude, en désaccord total avec la lecture néomasique, puisque c’est comme ça qu’on dit, de l'évolution des usages onomastiques à travers l’histoire récente. Mais je remarque surtout que la narquoise et constante hostilité de Du Masneau, plaie au côté de l’In-nocence depuis des lustres, gagne de plus en plus nettement M. Eytan ( « cette façon faussement nonchalante, volontiers nasillante, de vous jeter votre Nom à la figure, en se donnant de grands airs » ) (cette façon a été celle de toute la littérature française et de toute la société bien élevée pendant deux ou trois siècles, voyez les correspondances), et personnellement je ne pense pas pouvoir supporter deux Du Masneau en même temps. Pourquoi ces messieurs ne vont-ils pas un peu voir ailleurs, puisque nous les insupportons si fort ? C’est pour moi un mystère total. Il existe certainement d'autres forums et d’autres partis mieux à leur convenance.

(Excusez-nous, M. Diot, cela est un aparté de théâtre).
Masnau, Masnau... décidément, ces noms propres sont source de problème.

Ce n'est pas très compliqué : le sud est terre de vin, donc pas d'eau dans Masnau ! pensez au Cognac Camus.

Pour la plaie au côté, vous êtes en avance. Attendez demain, Alain et sa lance hiérosolymitaine (Version moderne d'Iznogoud, Alain : être Caïphe à la place de Caïphe).

Du Masnau sur Eytan déteint... ce sera la phrase du jour.
Utilisateur anonyme
28 mars 2013, 22:38   Re : Première “soirée de l’In-nocence”
Et comment pensez-vous que le général de Gaulle commençait une lettre à Malraux ? « Mon cher André », peut-être ? Come on...
Citation
Jean-Michel Leroy
Et comment pensez-vous que le général de Gaulle commençait une lettre à Malraux ? « Mon cher André », peut-être ? Come on...

Oh le Dédé! Ces chênes qu'on abat, ça avance? A+, CdG.
Je n'en ai pas la moindre idée.

Vous savez, vous êtes jeune, et le Général n'était pas le commun des mortels. Marcel (M. Meyer) vous signalera cette anecdote -- le Général est nu dans sa salle de bain, tante Yvonne entre sans prévenir et s'écrie : "Oh ! mon Dieu !" et le Général impérial de répondre : "Yvonne, dans l'intimité, appelez-moi Charles !".

Keep calm and carry on !
Pierre-Jean,

Est-ce tiré des Mémoires de pré-outre-tombe ? je crois la parution de l'ouvrage postérieure à la mort du Général. Remarquez, il avait peut être eu la vision du titre.
Pour ce qui est des lettres à M. Pompidou, c'était le "cher ami" qui prévalait.

[boutique.ina.fr]

Connaissant un peu l'oeuvre du général, je suppose qu'il s'adressait par leur prénom à ses intimes (à son beau-frère Jacques Vendroux il écrivait Jacques, j'en suis sûr), par leur nom à ses proches (proches au sens politique) et de façon impersonnelle (ou par leur titre) aux autres.
Utilisateur anonyme
28 mars 2013, 23:22   Re : Première “soirée de l’In-nocence”
Comme le titre est un vers de Hugo et que le général était un fin lettré, il en avait certainement eu vision...
Vous savez, Hugo a beaucoup écrit, 153 837 vers à ce qu'on dit.

Cela laisse une certaine latitude pour les titres.

A propos d'une lettre à Hugo, par Dumas. C'est "Mon cher Victor" et ensuite "vous".

[www.dumaspere.com]
29 mars 2013, 03:29   L'in-nocence fondamentale
Citation
Renaud Camus
Inutile de dire que je suis, comme d'habitude, en désaccord total avec la lecture néomasique, puisque c’est comme ça qu’on dit, de l'évolution des usages onomastiques à travers l’histoire récente. Mais je remarque surtout que la narquoise et constante hostilité de Du Masneau, plaie au côté de l’In-nocence depuis des lustres, gagne de plus en plus nettement M. Eytan ( « cette façon faussement nonchalante, volontiers nasillante, de vous jeter votre Nom à la figure, en se donnant de grands airs » ) (cette façon a été celle de toute la littérature française et de toute la société bien élevée pendant deux ou trois siècles, voyez les correspondances), et personnellement je ne pense pas pouvoir supporter deux Du Masneau en même temps. Pourquoi ces messieurs ne vont-ils pas un peu voir ailleurs, puisque nous les insupportons si fort ? C’est pour moi un mystère total. Il existe certainement d'autres forums et d’autres partis mieux à leur convenance.

(Excusez-nous, M. Diot, cela est un aparté de théâtre).


Vous feignez l'incompréhension, il n'y a vraiment aucun mystère : l'in-nocence fondamentale n'est pas une affaire d'opinion ou de flânerie, on l'a dans le sang.
Du reste, nous nous écrivons depuis des années, nous nous estimons, apprécions notre compagnie, et je ne connais aucun autre forum qui ait réussi ce dosage unique qui distingue celui de l'In-nocence, par la qualité de ses participants et la palette, inépuisable, des sujets y traités, de tout autre lieu de commerce internautique, qui sont quand même, en règle générale, des lieux d'abatage assez affligeants.
Le "allez donc voir ailleurs si ça ne vous vous plaît pas" est tout de même un peu rapide, et fort peu réaliste : il n'y a pratiquement pas d'ailleurs, cela nous plaît bien, et, je pense pouvoir parler au nom de M. du Masnau, nous vénérons la forme polie, en principe de rigueur ici, à défaut de la vénération inconditionnelle et en toute circonstance du seul Nom.
Il n’y a pas d’«allez voir ailleurs si ça ne vous plaît pas ». Je pensais plus à du Masneau qu’à vous-même, quoique « cette façon faussement nonchalante, volontiers nasillante, de vous jeter votre Nom à la figure, en se donnant de grands airs » ne soit vraiment pas aimable — c’est tout de même le comble qu’on soit accusé de se donner de grands airs parce qu'on appelle les gens par leur nom, pratique qui a été celle de notre pays pendant des siècles (M. du Masneau a toujours la même méthode fastidieuse et vaine pour infirmer toute règle, établir que de bons esprits l’ont enfreinte : le “Cher Alexandre” de Hugo à Dumas est infiniment minoritaire, la moindre pratique un peu assidue de nos Lettres et des lettres le montre amplement). Il y a incompréhension totale de ma part, c‘est vrai, face à une hostilité constante, obstinée, tatillonne, dont je ne comprends pas qu’elle ne tire pas les conclusions d’elle-même. Il suffit qu’on dise blanc pour que M. du Masneau dise noir. Il est en opposition totale avec tout ce que nous faisons et disons. Très bien, c’est son droit le plus strict, et il a peut-être raison. Mais alors, encore une fois, pourquoi ne pas aller voir ailleurs ? Il ne me viendrait pas à l’esprit de fréquenter quotidiennement le blog de Nelly Kaprièlian pour lui apporter jour après jour la contradiction.
Nous sommes au coeur du problème.

De mon point de vue, classer tout en noir ou en blanc est à rebours même du principe de l'in-nocence ; je ne la conçois que présentant des nuances. Pour moi, il y a le gris.

Regardez la discussion que j'ai trouvée extrêment intéressante à propos des lois linéaires et non linéaires. Il est enrichissant de lire les arguments présentés, on voit bien que la chose n'est pas simple. Vous avez, vous-même, des idées fulgurantes et, pourquoi ne pas le dire, des traits de génie. Cela étant, votre goût pour le classement, les ordres et les hiérarchies vous conduit trop souvent à l'instauration de règles que le droit administratif appellerait "générales et absolues". Dès lors, vous vous exposez au risque du contre-exemple.

Vous parlez de conclusions à tirer, et vous vous trompez, car vous affirmez l'existence d'une hostilité qui n'existe pas. Je ne suis pas en opposition, je suis en décalage. Je ne vois pas bien l'intérêt de placer un débat somme toute technique sur ce terrain, de le "personnaliser" si je puis dire. Relisez ce que j'ai écrit, pour cette dernière affaire. Je me bornais à indiquer que la règle était plutôt d'écrire à quelqu'un "Cher ami", "Cher Monsieur", "Monsieur" que "Untel".

Prenez garde aussi à la vérification des sources et à la question des biais. Lorsque les lettres d'un auteur ou d'une personnalité sont regroupées, on n'en garde souvent que celles qui présentent un intérêt par rapport à son oeuvre. Or, à des époques où la lettre était le seul mode envisageable de communication, on écrivait beaucoup, et à beaucoup de personnes. Le mode impersonnel était de mise.

Je suis tout prêt à vous être agréable, même à écrire Masneau, puisque vous semblez, à l'inverse de Perec, aimer les e.

Je ne vous ai jamais adoré, en conséquence je ne vous brûlerai pas. Nous sommes à la veille de Pâques. Vous être trop haut pour avoir besoin de thuriféraires.
Camarades innocents,
J'aime venir musarder sur ce charmant blog, le seul à ma connaissance où l'on y discute de la façon de s'interpeler.
Décidément, je vais prendre mes dispositions pour venir mercredi.
Utilisateur anonyme
29 mars 2013, 13:54   Re : Première “soirée de l’In-nocence”
Plus fort que le clash Booba/La Fouine, le clash Camus/Du Masnau !

(pardon)
Citation
Christophe Rivoallan
Plus fort que le clash Booba/La Fouine, le clash Camus/Du Masnau !

(pardon)

Sacrée battle, en effet!

(Pardon aussi)
Nous sommes moins modernes, ce serait plutôt le duel entre Jean Féron et Honorin des Meldeuses, immortalisé au cinéma.
Manque d'imprévu : j'ai l'impression que ce duel RC/JMM est une resucée. En fait, ils s'adorent, se mettent en valeur mutuellement.
Utilisateur anonyme
29 mars 2013, 15:03   Re : Première “soirée de l’In-nocence”
Citation
Thierry Noroit
Manque d'imprévu : j'ai l'impression que ce duel RC/JMM est une resucée. En fait, ils s'adorent, se mettent en valeur mutuellement.

Ils cherchent le buzz, quoi !
« Je me bornais à indiquer que la règle était plutôt d'écrire à quelqu'un "Cher ami", "Cher Monsieur", "Monsieur" que "Untel". »

Mais oui, c’est exactement cela, vous « indiquez que la règle ». Seulement vous vous trompez. “Cher Ami” est incriticable, “Cher Monsieur” a contre lui tout un peuple dressé (je ne vais pas ressortir mon éternelle citation de Paul Morand, qui dit tout ce qu’il y a à dire sur le sujet). Monsieur est parfait, Cher Meyer non moins, Meyer incriticable au cours d’une discussion à plusieurs. Je trouve très exotique ici votre manie d’appeler les gens par leur prénom, Cher Louis, voire Très Cher Louis, à peine sont-ils apparus, comme au club Méditerranée.
J'avoue n'avoir jamais fréquenté le Club Méditerranée.

Pour ce qui est de Morand, je me souviens avoir lu le passage de "Corée l'absente" où vous en parliez et avoir fait quelques recherches à ce propos.

Flaubert utilise le "Cher Monsieur" (lettre au docteur Cloquet).

[www.persee.fr]

Gracq utilise le "Cher Monsieur".

[www.autographes-des-siecles.com]

Maurras utilise le "Cher Monsieur".

[maurrassianna.free.fr]

De Gaulle utilise le "Cher Monsieur".

[www.cvce.eu]

Chardonne utilise le "Cher Monsieur".

[www.abebooks.fr]

Le comte de Paris utilise le "Cher Monsieur".

[gallica.bnf.fr]



Je veux bien que M. Morand Paul respecte l'usage en vigueur dans la famille Chrissoveloni. Ce n'était pas celui de la famille Morand, voyez plutôt :

Mon cher monsieur Stock,

Voulez-vous me permettre de vous demander si la prime de la 50 e de « Griselidis » opéra comique, soit 500 francs, a été touchée par nous et à quelle date. Je me souviens de celles de la 1ère et de la 25 e (soit mille francs) mais celle de la 50 e m’est moins présente. Ceci simplement pour la régularisation des comptes entre les représentants de feu mon collaborateur et moi. Nous en sommes à la 64e.
Excusez, je vous prie, ce renseignement et croyez, mon cher éditeur, à mes sentiments les plus distingués,

Eugène Morand.

Je ne peux pas consacrer plus de temps à cette discussion idiote. Je vous laisse à votre passion du dernier mot, à votre méthode du sparadrap et à votre éternel procédé qui consiste, contre toute règle, à dresser la liste, exemples à l’appui, des bons esprits qui l’ont transgressée. Je continue de penser qu’il serait plus décent de votre part d’aller les pratiquer ailleurs. Je n’arrive pas à comprendre qu'on puisse trouver plaisir à fréquenter des années durant un salon pour y contredire l'hôte en tout point, une académie pour en saper jour après jour l’enseignement, le site d’un parti pour y soutenir les vues d’un autre parti. Comme je vous l’ai demandé un million de fois, que ne fondez-vous les vôtres ?
» quoique « cette façon faussement nonchalante, volontiers nasillante, de vous jeter votre Nom à la figure, en se donnant de grands airs » ne soit vraiment pas aimable

Vous avez raison, cher Renaud Camus, ce n'était pas terrible...
Toujours est-il que ce n'était pas vraiment la pratique en soi qui était l'objet de cette piètre boutade, mais le changement par quoi l'on passait d'un usage à un autre : car il est incontestable qu'il y a quelques mois encore, l'on s'interpellait, en règle générale, par un direct "cher Prénom (ou, pire, Pseudo)", et que tout à coup je vis qu'on s'adressait à moi par mon patronyme, diversement accommodé, avec, croyais-je subodorer, certainement à tort, cet air un peu affecté qu’on a quand on adopte une nouvelle règle qu'on estime être de meilleur ton, en fait la seule admissible dorénavant.
Donc en accord avec Monsieur Camus,(si j'ai tout compris), je préfèrerais que l'on s'adressât à moi
avec un "Cher Monsieur" ou autre chose plutôt qu'avec un "Cher Diot".
Et après cette discussion plaisante et légère si nous passions à autre chose...
Hélas, cher Serge, cher ami, Monsieur, le "Cher Monsieur" n'est pas, comme dirait Alain Eytan, terrible, du moins ici...

Un des usages anciens (mais peut-être suis-je là encore dans l'erreur) était qu'on s'adressât à une personne comme elle le souhaitait (par exemple, si une demoiselle âgée demandait qu'en l'appelât Madame, on faisait ainsi) ; si une connaissance, par exemple Charles Landru, vous disait "cher ami, appelez-moi Charles", il eût été de mauvais ton de ne pas lui donner satisfaction.

Donc, dites-moi comment m'adresser à vous, je suivrai votre désir.

Je saisis l'occasion pour poser la même question aux intéressants et érudits intervenants de longue date que sont MM. Marche et Eytan, que j'ai toujours, comme l'immense majorité des contributeurs, appelés Francis et Alain.

Verriez-vous, chers messieurs (attaque subite de morandophobie rabique), un inconvénient à ce que vous fussiez ainsi qualifiés ?
Oh, pour ce ce me concerne, je continue comme avant, si c'est encore permis. N'en faisons pas non plus toute une histoire... Qualifiez-moi absolument comme il vous plaira, mon cher Jean-Marc...
Alain, je poursuivrai donc ainsi avec vous.

Pour mes autres interlocuteurs, je ferai de même de prime abord, mais s'ils me font connaître, ici ou par message privé, qu'ils souhaitent se voir nommés par leur patronyme, c'est bien volontiers que je me conformerai à leur souhait.
Je vous soutiens Du Masneau. Quand je pense qu'à les entendre, il faudrait appeler Jean-Jacques Rousseau, "Rousseau" ou lieu de "Jean-Jacques" comme le font l'historiographie et tous les gens bien depuis que l'auteur du Devin du Village se mit en tête d'avoir des idées et de les faire publier. Alain Eytan doit être appelé "Alain", comme l'autre "Jean-Jacques", c'est bien le moins; la confusion avec le philosophe du XXe siècle qui se fit connaître par ce même prénom n'étant pas possible -- ils ne jouent pas dans même cour de récréation. Pour ceux qui atteignent au pinacle, le prénom mange le nom et se suffit pour entrer dans l'histoire. Ne soyons pas inutilement modestes. Dans cent ans, Renaud Camus sera "Renaud". C'est tout le mal, et le déshonneur, que nous lui souhaitons.
[pardon pour le message mien qui précède: ce débat à la mords-moi-le-doigt me met d'humeur provocatrice]
Citation
Francis Marche
[pardon pour le message mien qui précède: ce débat à la mords-moi-le-doigt me met d'humeur provocatrice]

Vous devriez vous créer un autre compte, le premier pour Docteur Marche, le deuxième pour Mister Marche.

J'ai essayé. Ils n'en veulent pas. Ici, c'est "Marche" ou crève.
À propos d’étiquette et de manières, je me suis toujours demandé ce qu’on gagnait au juste (pardon de présenter cela de façon si utilitariste) à en imiter certaines, fussent-elles du meilleur genre, dans la mesure où précisément elles ne sont pas naturellement vôtres : en effet, la chose la plus évidente qu’on tendrait à prouver par là, c’est qu’on est au mieux un imitateur doué — situation recelant le danger de voir réapparaître à tout moment la roture essentielle dont on provient, car quel meilleur moyen y a-t-il de montrer l’insuffisance d’une extraction que l’empressement qu'on met à y échapper ?
Or s'il n'y a pas, en l'occurrence, "de supériorité intrinsèque d'une façon de procéder sur l'autre" (Répertoire des délicatesses), autant rester sur ses marques, continuer de dire Cher Monsieur, par exemple, et tant pis pour "les milieux très étroits (essentiellement aristocratiques)" (ibid.) qui considèrent que c'est une faute ; ils y sont, ils en sont, tant mieux pour eux, qu'ils y restent (en leur laissant Morand, qui est plutôt une pièce rapportée, si bien marié et si fier de son sperme).
Le fait est que les autres pékins n'ont de possibilité véritable de parvenir à quelque indépendance d'être qu'en se défaisant de la manie petite-marquisale de l’imitation tatillonne, exerçant pour le coup la seule prérogative seigneuriale réellement digne d’intérêt : en disposer à sa guise.
Joli morceau de plaidoyer soimêmiste, cher Alain...
Alain,

Je persiste, à propos du "Cher Monsieur". Je crains fort que Morand n'ait tout simplement qu'une position de snob, et que sa détestation ne soit qu'une forme de "savonnette à vilain".

Que se passait-il dans l'aristocratie ?

J'ai cité le Comte de Paris écrivant "Cher Monsieur", voyons maintenant Robert de Montesquiou, qui fut un arbitre incontesté pour tout ce qui est manières.

Il usait du "Cher Monsieur" :

[www.museedeslettres.fr]

Et on en usait quand on lui écrivait, voir Proust qui fréquentait ces milieux-là :

[www.museedeslettres.fr]
Morand était formidablement plus complexe qu'un "snob", Jean-Marc. Morand est incompréhensible si l'on accède pas à son humour, à sa forme effacée d'auto-dérision qui confine à l'absence. Il s'absentait de tout ses écrits et fut éternellement en retrait de ce qu'on peut lui prêter pour prises de position (qu'il n'eut jamais politique et pour cause). Replongez-vous dans ses romans: Bouddha vivant, écrit au milieu des années 20 dit tout autant sur l'Orient (qui n'existe pas) que dix opus de François Jullien. Un homme qui fut l'auteur de ce roman, et de l'Homme pressé, ne pouvait pas être un snob, ou s'il parut l'être, c'était par jeu, un jeu solitaire qui n'a pas lieu d'être indiqué, nommé, reproché, etc. par personne. Partout Morand est l'homme amusé, aimablement tentateur, provocateur même, feignant d'être entier pour mieux capter l'invisible subtilité (la subtile essence) de chacun.
Certes, vous avez raison. Cela étant, il existe un autre Morand, dévoré par la question de l'argent, ce Morand-là n'est pas le meilleur...
En ce qui me concerne j'ai toujours fonctionné à l'intuition. M'adressant à un Jean Dupont que je connaissais très peu mais avec qui j'avais des échanges cordiaux, écrire : "Jean, j'apprécie votre commentaire" ,me paraissais faire un tantinet trop intime et familier, à plus forte raison "Cher Jean", le problème se compliquant s'il y avait plusieurs Jean sur le forum. Ecrire : "Dupont, j'apprécie votre commentaire" me paraissait faire un peu militaire. "Monsieur", trop distant, "Cher Monsieur" frisait le salamalec, les deux ne permettant pas non plus de savoir à qui je m'adressais. J'avais donc opté en général pour " cher Jean Dupont" qui me paraissait plus "civil" dans tous les sens du terme, ni trop distant ni trop familier et que pouvait autoriser mon âge plus avancé que celui de la plupart des participants. Maintenant je ne sais plus à quel saint me vouer. Je vais opter pour "Cher Dupont" mais "Chère Manca" ou "Chère Ruperti" me gênent.
Utilisateur anonyme
01 avril 2013, 16:39   Re : Première “soirée de l’In-nocence”
(Oh, je crois que votre procédure était idéale, chère Cassandre (là, pas de problème !), et vous invite à continuer de l’appliquer.)
Francis,

Je ne mets en cause ni le talent ni l'intelligence de Paul Morand.

Je constate simplement qu'il a vécu ébloui par les ors (et par l'argent). Vous avez raison : on a du mal à savoir ce que Morand pensait, mais on sait très bien à quoi il pensait -- son intérêt personnel, ou plutôt les intérêts financiers de sa femme.

C'est la raison réelle de l'opposition du Général à sa candidature à l'Académie.
Certaines pages du Journal inutile que j'ai lues sont d'un homme foncièrement lisse, dur et brutal, et lucidement, résolument simple, élémentaire même parfois, plutôt que "complexe", c'est du moins l'impression que j'en retirai. Ce qui n'empêche nullement le talent, bien sûr.
Je trouve que Morand a beaucoup de la mentalité du gigolo, ou du maître-nageur avantageux, rentrant le ventre et gonflant la poitrine, faisant ressortir le bassin aussi, avec ce visage douceâtre et un peu veule, et une conception physique et matérielle des choses, avant tout, d'un monumental égoïsme.
Le Général l'a descendu d'une seule phrase.

Quant à l'absence de prises de position politiques, je vous invite à lire ce passage de L'Allure de Morand, cher Francis, où est décrit, de façon plutôt convaincante, un engagement idéologique, et des plus politiques qui soient, formulant, explicitant et glorifiant la vision pétainiste : L'Allure de Morand.
Notez quand même ce calembour délicieux vantant l'Occupation comme mode privilégié de la reviviscence : « [Les Français] sont occupés... à vivre ! » (Chroniques de l'homme maigre)
"Je trouve que Morand a beaucoup de la mentalité du gigolo, ou du maître-nageur avantageux, rentrant le ventre et gonflant la poitrine, faisant ressortir le bassin aussi, avec ce visage douceâtre et un peu veule, et une conception physique et matérielle des choses, avant tout, d'un monumental égoïsme. "

J'ai exactement la même impression.
Cette évocation de Morand ("maître-nageur, gigolo", etc.) pourrait être le portrait (à charge) d'un ...personnage de l'une de ses nouvelles ou d'un de ceux qui composent la galerie de l'Homme pressé. Et Honoré de Balzac, que vous évoque-t-il? un taureau adipeux, vieillisant, diabétique et obsédé par le luxe ? Vous avez gagné! Facile hein ? On monte d'un cran, question à 500 euros... Cocteau, avec ses pantalons repassés au fil à plomb, ses airs de vieux faune et ses oreilles en pointe, il vous évoque quoi..? Cherchez bien Alain et réfléchissez, 500 euros sont en jeu, même pour vous qui n'aimez pas l'argent, cela compte, cinq cents euros! un week-end à Fontainebleau! vous vous rendez compte! avec une visite guidée de Milly-la-Forêt! Allons allons, concentrez-vous! la littérature, c'est votre spécialité... nous vous écoutons!
Mais en ce qui me concerne, je me fous de savoir ce à quoi ressemblait l'homme Morand ! C'est seulement une simple constatation. Cela n'ôte rien à l'admiration que j'ai pour l'écrivain. Pourquoi n'aurai-t-on pas le droit de faire le portrait peu flatteur d'un écrivain surtout quand il se veut lui-même un dur à cuire. Je ne pense pas que l'opinion d'Alain Eytan l'aurait beaucoup dérangé.
"Cassandre je vous en prie ne troublez pas notre candidat... Allons plus que cinq secondes...Comment dites-vous Alain? Veuillez répéter plus fort nous n'avons pas entendu ! A UN BOUC SALACE ET ILLUMINE! OUUIIIIII! C'est bien ça, Cocteau ressemblait à ça, comme Morand à un "maître-nageur gigolo"! Bravo Alain! ET ON APPLAUDIT NOTRE CANDIDAT ! Cassandre veuillez embrasser Alain notre candidat vainqueur de ce soir qui vient de remporter le jack-pot à notre grand jeu de culture générale, qui d'ailleurs meurt d'envie d'être embrassé par vous n'est-ce pas Alain... Cassandre aha ahahah voyez comme il est tout érubescent ! candidat qui je vous le rappelle, est le premier dans notre émission à avoir choisi "Littérature" pour répondre à nos questions et gagner... la coquette somme de 500 euros maaiiiis oui! 500 euros! qu'il ira dépenser dans un week-end à Milly-la-Forêt chez les boucs nous a-t-il confié, n'est-ce pas Alain...

- Oui, c'est bien ça, pour parfaire ma culture générale.

En bien je vous dis à bientôt au premier mercredi du mois de mai pour notre deuxième édition des Soirées publiques de l'In-nocence. A vous les studios, à vous Plieux."
Je n'ai pas la patience de vous répondre sur le même ton, du reste c'est déjà fait dans un fil précédent.

Concernant Morand, encore un mot, si vous permettez : outre que la pose du "maître-nageur avantageux etc." est exactement celle qu'il prend dans quelques photos prises sur le vif, et rend au moins aussi bien compte du personnage, comme apparence première, que toutes les savantes "complexités" que vous voudrez bien lui trouver, c'est surtout à mon sens précisément l'angle d'attaque qu'il aurait choisi pour se décrire dans son Journal.

Je serais tout à fait honoré que Cassandre m'embrassât.
Remarquez, "de Bouc-Salace", ça fait ducal...
"Bouc salace" faisait référence à Cocteau, je crois, qui lui se plaignait plutôt d'une tête ingrate qui lui donnait une fausse morgue.
Je me demande s'il ne serait pas plus instructif, en fin de compte, de savoir à quoi Francis ressemble, que de se fier à ce qu'il raconte dernièrement (pardon)...
Si vous daigniez me rendre mon baiser, cher Eytan, je serais toute aussi honorée.

( Figurez-vous, Francis, que j'ai eu souvent, à vous lire, envie de vous embrasser. aussi. Mais on sait qu'il y a toujours des exceptions à la règle )
Sur ces entrefaites charmantes, j'espère que les In-nocents Réunis ont passé une belle soirée.
Les surprises et rebondissements des conversations sur les blogs.
Cela commence par un rendez-vous, puis on échange sur la manière de s'adresser la parole, puis 70 interventions plus loin on évoque la tête de Cocteau et Morand.
Il faudrait inventer une science qui explore cette dynamique.
Je crois que c'est le deuxième principe de la thermodynamique.
Utilisateur anonyme
04 avril 2013, 00:55   Re : Première “soirée de l’In-nocence”
La soirée était plaisante, cher Alain Eytan.
C’est un peu bref. On aimerait en savoir plus.
De la musique d'ambiance (on ne s'entendait pas). De la fumée de cigarette (pseudo terrasse qui donnait directement sur le café). Une table étroite et longue qui ne facilitait pas la discussion. Pour ma part, dans ce cadre très contraint, et pour tout dire désagréable, très intéressante discussion avec deux in-nocents, où il fut question du rôle du parti, de l'apparence de son site internet, de la nécessité de lui trouver un logo, de Michèle Tribalat, de nos origines politiques respectives...

Si l'opération devait se reproduire, je suggère un autre lieu et une sorte d'ordre du jour, afin de transformer la rencontre amicale en séance de travail.
Utilisateur anonyme
04 avril 2013, 12:23   Re : Première “soirée de l’In-nocence”
Il faut préciser les raisons pour lesquelles nous nous sommes trouvés dans cet établissement-là, cher Jérôme Reybaud. Autrefois, à cette adresse, se réunissaient des membres de la Société des Lecteurs de Renaud Camus, pour lire des passages de ses œuvres. Cet endroit s’appelait alors le Raspail Vert. Lorsque j’ai “réservé” de la place pour hier soir j’ai appris que les propriétaires avaient changé. Donc maintenant, c’était Le Jockey. Visiblement, l’ambiance a beaucoup changé avec les propriétaires (ce que je ne savais pas). Je pense que la prochaine fois, nous irons Au Chai de l’Abbaye (qui est parfaitement “brasserie” et pas “lounge”, et où il n’y a pas de sonorisation).
On pourrait peut-être faire une réunion chez Marcheschi (s’il est d’accord) le soir où je serai à Paris (17 mai) ?
Utilisateur anonyme
04 avril 2013, 12:36   Re : Première “soirée de l’In-nocence”
Dans l’atelier ou à son appartement (s’il est d’accord, bien entendu — peut-être du Bertrand pourra-t-il lui en toucher un mot samedi soir ? Ou peut-être pourrais-je demander moi-même ? Ou alors vous ?) ?
Utilisateur anonyme
04 avril 2013, 14:15   Re : Première “soirée de l’In-nocence”
J'ai pour ma part été heureux de pouvoir associer des visages à certains noms, même s'il est vrai que ce bar n'était guère in-nocent.
Il est cependant important que cette rencontre ait eu lieu, et qu'elle soit suivie d'autres à l'avenir.
Je peux lui demander, si vous êtes d’accord sur la date et le principe.
Utilisateur anonyme
04 avril 2013, 14:57   Re : Première “soirée de l’In-nocence”
En ce qui me concerne, cet arrangement me semble parfait ! Je pense qu’il conviendra aussi aux “in-nocents” & sympathisants.
Méfiez-vous tout de même des dommages collatéraux : si la surboum a lieu chez Marcheschi, je risque fort de venir…
(Marcheschi a-t-il vraiment besoin, en ce moment, d'être l'hôte des membres d'un groupuscule d'essstrème droite ? En même temps c'est très séduisant, d'autant que le Maître/Président serait là...)

Oui, Reybaud a raison ; la longue table ne permettait guère de "commutations" entre les petits groupes de conversation qui avaient commencé à se former ; ceux qui se connaissaient déjà se sont regroupés entre eux, et je dois dire que je n'ai guère parlé de politique pendant la soirée... Un des seuls actes in-nocents et pas sympas, nous le devons à un Beaumontois qui a gentiment demandé à la jolie serveuse de baisser le son de la musak.

(Ce n'est pas une soirée perdue : j'y ai appris entre autres choses qu'Adorno était l'exécuteur de Walter Benjamin.)
Exécuteur de Benjamin ?

Vous piquez ma curiosité, d'autant que je suis très souvent dans le secteur de Port-Bou...

Connaissez-vous le reportage de Mauas ?

[walterbenjaminportbou.cat]
Non, je ne connais pas ce reportage ; je vais aller voir et vous remercie.
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