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De la jeunesse

Envoyé par Pierre Jean Comolli 
06 mai 2013, 13:38   De la jeunesse
ou le monde comme film d'horreur.

L'horreur fantasmée:

Un canular mobilise 30 gendarmes : [www.lefigaro.fr]

L'horreur réalisée:

Isère : un ado égorgé retrouvé dans le Rhône : [tempsreel.nouvelobs.com]
Belle jeunesse.

A 10 ans, elles dégradent 40 tombes:

[www.lefigaro.fr]


A 13 ans, il tente de braquer une bijouterie:

[www.lemonde.fr]
Utilisateur anonyme
13 mai 2013, 13:53   Re : De la jeunesse
Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années.
Ça se discute, en effet, ces djeuns ne manquant ni d'imagination (voir les "scénaristes" du premier commentaire) ni de "courage".
13 mai 2013, 19:57   Re : De la jeunesse
Que faire de cette jeunesse ?
13 mai 2013, 20:45   Re : De la jeunesse
Citation
Louis Piron
Que faire de cette jeunesse ?

Les envoyer au stade: on s'y dépense grandement...
Eh oui, la saison du PSG s'est terminée en beauté... Après le stade, une fois les drapeaux (algériens), les treillis et les bombes lacrymogènes remisés au placard, les jeunes qui composent ce fier public, chamarré et plein de sang, vont poursuivre ailleurs leur épanouissement. L'été venu, les petits blancs iront se dépenser dans ces raves qu'attendent avec impatience les faune et flore des campagnes. Les "autres", eux, passeront leurs vacances au bled, histoire de gonfler les statistiques de la délinquance de leur pays d'origine.
Utilisateur anonyme
14 mai 2013, 09:06   Re : De la jeunesse
Je saurai gré à mes camarades in-nocents de ne pas commettre le même amalgame (le fameux amalgame...) journalistique entre les supporters dits ultras (qui, si j'ose dire, ne sont pas blancs dans cette affaire) et la simple racaille de banlieue qui vient à chaque manifestation casser des vitrines, rançonner et dévaliser les manifestants et qui n'a rien à voir avec un quelconque supportérisme.

Je suis ravi de constater que madame Le Pen fait la distinction :

Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National

A l’occasion de la célébration du titre du PSG, des déferlements de racailles ont saccagé le cœur de Paris.

Des barbares qui n’ont rien à voir avec les supporters du club sportif ont fait d’innombrables victimes, riverains, commerçants, touristes.

Cette razzia commise en toute impunité était pourtant prévisible. Elle est la conséquence de l’indigence du ministre de l’intérieur, Manuel Valls, qui aurait dû interdire ce rassemblement, au vu des débordements qui avaient déjà eu lieu la veille. Le problème de ce ministre de l’Intérieur, c’est que, comme ses tristes prédécesseurs de l’UMP, il cultive un véritable laxisme d’Etat.

Ces émeutes urbaines nous rappellent en effet que depuis celles de 2005, rien n’a été réglé, et que la France est assise sur un volcan : à n’importe quel moment, la situation peut exploser et l’ultraviolence se déchaîner contre les honnêtes gens.

Il n’est manifestement plus possible d’organiser le moindre événement dans les grandes villes de France, la population étant à la merci de racailles que les pouvoirs successifs, de droite comme de gauche, loin de neutraliser, s’évertuent à protéger par idéologie.

Marine Le Pen appelle à un sursaut face à cette gangrène : il faut sévir et appliquer la tolérance zéro contre ces racailles qui se croient tout permis sur notre territoire.
Supportérisme? Vous avez sûrement lu les ouvrages de Christian Bromberger sur le football (et peut-être ceux de l'immense Norbert Elias). Moi aussi, en passionné de sport et d'ethnologie du contemporain. Je fais mienne, bien entendu, votre distinction et celle du communiqué du FN. Cela dit, je pose aujourd'hui sur le foot le même regard pessimiste que Finkielkraut. J'éprouve le même sentiment que lui, un sentiment partagé entre enthousiasme et colère. Et de plus en plus souvent, la colère l'emporte. Colère y compris devant l'attitude des joueurs et des supporteurs, qui, si elle ne relève pas de la barbarie, est à ce point entachée de bêtise, de vulgarité et de violence gratuite qu'elle va finir par me dégoûter définitivement du spectacle sportif. Un objet anthropologique pourtant des plus pertinents.
14 mai 2013, 11:11   Re : De la jeunesse
Hier soir, au moment des évènements, la télévision, sur LCI entous cas, n'a pas eu le réflexe de cacher les drapeaux algériens. Aujourd'hui sur ce même LCI, les drapeaux algériens avaient disparu de toutes les images même de celles du fameux échaffaudage où ils étaient déployés. Quant à l'invîté socialiste d el'émission " Choisissez votre camp " il a osé mettre sur le même plan, comme d'ailleurs l'a fait Manuel Valls, les manifestations contre le mariage pour tous et les violences de la veille ! Pire encore : pour ce député socialiste, le signal de ces violences aurait été donné par des ultras ... d'extrême droite derrière lesquels la racaille des banlieues s'est engouffrée !
14 mai 2013, 11:16   Re : De la jeunesse
Le traitement médiatique de cette émeute est en lui-même, comme souvent, symptomatique du refus de nommer les choses ; et ici, les journalistes s'en donnent à cœur joie : la confusion qui règne entre supporters blancs recalés, supporters de banlieue, racaille blanche et racaille de banlieue offre tout loisir de dire à peu près n'importe quoi sur la situation, en tout cas elle donne une heureuse possibilité de ne surtout pas aider à y voir clair dans cette fumée idéalement opaque. Le problème, c'est l'organisation, bien entendu. C'est le manque de forces policières. C'est aussi, plus ou moins, le hooliganisme ; mais pas du tout la "jeunesse" des quartiers nord de Paris, descendue en force hier pour semer le chaos et prendre un peu plus possession du territoire par la terreur.
14 mai 2013, 11:23   Re : De la jeunesse
Lorsqu'il y a des images, on ne peut pas appliquer la "méthode Merah" qui consiste à crier à l'extrême droite tant que la preuve de la piste islamiste (ou immigrée) n'est pas faite. Alors on applique la "méthode KGB" : on change les images, on gomme, on efface ce qu'on peut, et si malgré tout l'image reste, on ne se prive pas d'affirmer l'inverse : "Ce sont les hooligans d'extrême droite". Tout le monde peut constater que c'est faux, mais, qui sait, le message passera peut-être quand même.
Utilisateur anonyme
14 mai 2013, 11:51   Re : De la jeunesse
Citation
Pierre Jean Comolli
Supportérisme? Vous avez sûrement lu les ouvrages de Christian Bromberger sur le football (et peut-être ceux de l'immense Norbert Elias). Moi aussi, en passionné de sport et d'ethnologie du contemporain. Je fais mienne, bien entendu, votre distinction et celle du communiqué du FN. Cela dit, je pose aujourd'hui sur le foot le même regard pessimiste que Finkielkraut. J'éprouve le même sentiment que lui, un sentiment partagé entre enthousiasme et colère. Et de plus en plus souvent, la colère l'emporte. Colère y compris devant l'attitude des joueurs et des supporteurs, qui, si elle ne relève pas de la barbarie, est à ce point entachée de bêtise, de vulgarité et de violence gratuite qu'elle va finir par me dégoûter définitivement du spectacle sportif. Un objet anthropologique pourtant des plus pertinents.

Le football français, monsieur, le football français, pas LE football. Les Anglais se sont débarrassés de leurs hooligans, les Espagnols itou. Les Français, comme les Italiens, les Grecs ou les Turcs, refusent (dans les stades comme dans les écoles) de nettoyer les écuries d'Augias. Le Parc des Princes, mais pas que, reçoit des nazillons ou des fachos en baskets qui sont identifiés mais également des racailles et autres sauvageons du 9-3 ou du 9-4 (la guerre des tribunes du Parc, Boulogne versus Auteuil oppose encore aujourd'hui ces "supporters") tout aussi connus des services de police.

Hier, ces personnes connues étaient là, elles ne se cachent pas. Les premières râlent et manifestent essentiellement pour un problème avec la direction du club.

Les secondes font ce qu'elles font habituellement, match ou pas match : elles déferlent en bandes, cassent, rançonnent, pillent et blessent. Ces bandes sont constituées d'"amateurs" de foot mais aussi de leurs copains qui s'en fichent pas mal ou supportent un autre club. Ils sont liés par autre chose : la volonté de tout casser.

Comme souvent les premiers sont montrés du doigt (l'extrême droite au porte de Paris, un 6-février 1934 évité de justesse en quelque sorte) quand les seconds sont ramenés à un épiphénomène (les pauvres, il s'ennuient tellement dans leurs cités).

Tout comme vous, je suis en colère mais elle n'est pas la même. Le football, en soi, n'a rien à se reprocher. Je suis en colère contre tous ceux qui connaissent les casseurs, contre tous ceux qui refusent de distinguer. Eux tuent le football, comme ils tuent l'école.
14 mai 2013, 12:04   Re : De la jeunesse
Les drapeaux et les casseurs ont été vu par les gens sur la place du Trocadéro et par les habitants du quartier. Dans ces conditions, la vérité ne se diffuse-t-elle pas obligatoirement, par la bouche des témoins, qui contrebalancent la version officielle des médias ? Surtout les témoins de ces quartiers-là, qui appartiennent à des cercles proches du pouvoir, peut-on le supposer (et qui commencent à sentir le vent du canon)...
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