Autre appel

Les lecteurs de la frise chronologique du site personnel de Renaud Camus, en d'autres termes l'agenda Le Jour ni l'Heure, auront pu constater que celui-ci a pris, à la date du 29 mai, deux décisions importantes et consécutives qui
affectent son action et ses responsabilités politiques. La plupart des lecteurs et contributeurs de ce forum espèreront
de toute leur force que ces décisions ne sont peut-être pas encore irrévocables. N'étant pour ma part ni adhérent ni même sympathisant du premier cercle du PI, je n'en estime pas moins que toute action efficace pour le maintien de notre civilisation nécessite l'engagement constant d'un penseur de l'envergure de Renaud Camus. Il est dommage qu'à l'heure où le concept de Grand Remplacement s'impose dans tous les horizons comme le seul qui soit à même de signifier synthétiquement ce qui survient, son créateur, lui, soit amené à prendre du recul et peut-être à s'enfoncer dans une sorte de traversée du désert. Je n'en dis pas plus, n'ayant aucune qualité pour le faire, et craignant que tout propos supplémentaire ou tout voeu maladroitement exprimé ne soit, en cette circonstance, d'effet "contre-productif", comme on dit si bien.

Je relève comme vous l'affreuse coïncidence : Renaud Camus NE PEUT PAS démissionner de la présidence de ce parti alors que ses idées – à tout le moins l'une d'entre elles, la plus originale et la plus forte (le Grand remplacement) – sont plus présentes dans l'actu que jamais.

L'hommage rendu par Bibliobs ("Son «Grand Remplacement» devient le cri de ralliement de la sphère identitaire".) est la preuve éclatante de cette irrigation.

Je veux croire que Renaud Camus en a pleinement conscience comme il a conscience qu'il lui est interdit de descendre de cheval alors qu'une énième charge de la cavalerie de l'In-nocence, de sa cavalerie, vient enfin, grâce à ses cavaliers brandissant vers elles une longue épée de cavalerie et criant "Non au Grand Remplacement", de percer fortement les lignes adverses.

Quelque bonne âme pourrait-elle éclaircir ce que désigne "l'affaire Leroy" dans cette frise chronologique?
Les In-nocents des Alpes lui en seraient reconnaissants, les lumières de la ville ne perçant malheureusement pas jusques ici-haut.

Il s'agit d'Eugène Leroy, peintre figuratif qui dans ses toiles s'est attaché à représenter notre âme de la semaine dernière, dans ses moments de trouble et d'élévation :

Rien, quelques bisbilles au sein du parti entre le président et le secrétaire général, précipitées en des emportements coléreux sans doute liés à la grande tension provoquée par les événements récents, depuis le suicide de Dominique Venner. Dans un moment d’exaspération le président a démissionné, ce qui n’était pas malin ni surtout très opportun dans le contexte actuel. L’ennui est qu’étant donné l’insistance de la doctrine du parti sur l’importance de la parole et des engagements pris, cette démission une fois présentée, même par un simple geste de colère et de fatigue, ne pouvait pas être reprise. Cette difficulté a été un peu captieusement tournée par une réélection du président, par les membres assez nombreux réunis à l’issue du rassemblement de vendredi dernier à Notre-Dame. Comme la démission ne devait prendre effet qu’hier lundi, et que la réélection date du vendredi précédent, il n’y a eu aucune interruption du mandat présidentiel. L’incident est clos.