Le site du parti de l'In-nocence

Les forces vives de l'avenir

Envoyé par Virgil Waldburg 
Dans "Ce soir ou jamais" à propos des propos de Guéant sur l'immigration, ce fut bien confus et les immigrationnistes en majorité rivalisèrent de louanges sur l'immigration, ses apports et ses bienfaits, amalgamant Marie Curie et le plongeur Sri-lankais... A un moment Esther Benbassa a souligné une chose qu'on entend depuis de nombreuses années à propos des banlieue, mais l'a appliqué aux immigrés et à leurs descendants :
"ce sont les forces vives de la France de demain" !
Cela signifie que les Français de souche et leurs descendants sont les forces mortes, ne représentent pas la France de demain, laquelle ne devra pas ressembler à celle d'hier. C'est un mépris terrible pour le peuple qui a construit ce pays, a accueilli ces gens et leur a proposé d'être des Français à part entière.
De même qu'il y a trop de blancs partout (la FFF, la télévision, les conseils d'administration), qu'il y a trop de blancs en France je suppose même, il y a encore trop de Français de souche pour affronter l'avenir : il faut leur ajouter toujours plus de forces vives, brûleurs d'écoles, trafiquants en tous genres, mahométans et exciseurs. C'est ce que je conclus de leurs grandes déclarations. Le plus piquant est d'entendre des gens comme Vincent Cepedes (catalan) ou Camille de Peretti (corse), de souche européenne, déclarer que leur propre souche ne vaut rien au regard de l'apport allogène (et non halogène, comme l'écrit Terra Nova) : nous retrouvons là, je pense, une version renouvelée de la haine de soi que pratiquait Sartre en fustigeant le bourgeois.
Le problème, c'est que voilà des nantis qui condamnent une communauté (la communauté de souche) au profit de toutes les autres, sachant que leur condition les exempte des effets de cette condamnation. C'est la posture Foucault ou Bourdieu : je dénonce le pouvoir depuis une chaire du Collège de France !
Elisabeth Lévy, seule contre tous :
[rutube.ru]
Cespedes, car ils sont plusieurs.
Dame Benbassa ou Esther d'asile – dans les deux sens du mot.
Ce qui arrive à ce pays est vraiment unique dans les annales de l'humanité. Même sous l'ancien régime je ne crois pas qu'il y ait eu quelque chose qui approchât la haine militante que la caste actuelle au pouvoir témoigne pour le peuple, celui qu'elle entend soumettre à sa loi et à ses lubies. Il s'agit sous couvert d'antiracisme et de tolérance d'un répugnant fascisme très proche de la métaphore que Pasolini développe dans son film "Les cent-vingt journées de Sodome" Je ne crois pas à la "haine de soi "de ces gens là. Ils sont au contraire très fiers, très contents d'eux-mêmes. Il suffit de voir Lou Indigné de service, Hessel , sur tous le plateaux de Télévision . Pas plus rayonnant d'autosatisfaction que le bonhomme. La "haine de soi", c'est comme la "Diversité" , ça ne vaut que pour le populo. Ainsi que le prouve l'affaire DSK, le respect de l'Autre et de ses Différences n'est pas une vertu que les gens de cette caste recherchent pour elle-même mais une stratégie pour liquider un peuple que l'on voudrait congédier sans ménagement comme un domestique que l'on a trop vu !
Ils ne se rendent pas compte qu'ils seront les premiers à être éliminés par les nouveaux Français dès lors qu'ils auront pris le pouvoir, car les valeurs qu'ils défendent sont insupportables à ceux-ci : les nouveaux Français pensent en termes de communautés, d'ethnies, d'inégalités, de luttes d'influence, refusent l'universalité (à part peut-être celle du marché). Ajoutez l'islam à cette donnée culturelle qui avait disparu de nos campagnes et vous obtenez un empire ottoman bis sur le sol français, tirant son pouvoir et recevant ses ordres d'Alger, Rabat, Tunis, Le Caire, etc...
La xénomanie dissimule à peine une ultime préférence: celle qu'on réserve à moi-moi. Nous est l'ennemi de moi-moi. Big Other est donc l'ami de moi-moi. Aucun goût, là dedans, des horizons lointains.

A force d'avoir mauvaise conscience pour les fautes des siens, on finit vraiment par avoir bonne conscience car les siens, à l'examen, ne sont pas les siens: ils sont l'autre, la Bête qui fait tant de mal aux purs.

Le Grand Remplacement. La formule est neutre. La même formule vaut pour désigner le remplacement d'un décret, d'une nappe ou d'une population. Elle rend bien compte des succès du discours technique. J'écoutais, l'autre jour, deux représentants des forces vives de demain discourir doctement politique. "Des économistes ont dit que dans les prochaines années, il faudrait renouveler la population". La population... Cette variable alimente des graphiques, des pyramides. On a donc transformé le peuple en population. Ceci fait, on peut le traiter comme on gère un stock: il s'épuise, on le renouvelle. D'ailleurs, les mêmes voient un paradoxe dans l'ouverture des frontières au commerce et leur prétendue fermeture aux hommes. Traitent-ils des hommes comme des marchandises?

La formule chère à Renaud Camus rend donc parfaitement l'état d'esprit présent. C'est aussi son défaut. Elle ne parle pas aux sentiments, elle ne heurte pas le sens commun.
Ceci fait, on peut le traiter comme on gère un stock: il s'épuise, on le renouvelle.

Je trouve cette métaphore du stock en même temps très simple et très pertinente.
Citation
Il s'agit sous couvert d'antiracisme et de tolérance d'un répugnant fascisme très proche de la métaphore que Pasolini développe dans son film "Les cent-vingt journées de Sodome"

Chère Cassandre,

Vous avez raison mais le scénario n'a pas changé depuis 1789. Les ouvriers et la paysannerie avaient à l'époque permis à la bourgeoisie de prendre le pouvoir et grâce à ce subterfuge à s'y maintenir jusqu'á nos jours et aujourd'hui leurs descendants se servent des immigrés pour continuer à garder leur position dominante dans la direction du pays et la jouissance de leurs privilèges.

Il faut relire Bernanos et son livre "La grande peur des bien-pensants" car tout y est dit.
Citation
C'est la posture Foucault ou Bourdieu : je dénonce le pouvoir depuis une chaire du Collège de France !

Le mal que ces deux intellectuels de mes .... ont fait à notre pays est vraiment immense.
Citation
Stéphane Bily
Ceci fait, on peut le traiter comme on gère un stock: il s'épuise, on le renouvelle.

Je trouve cette métaphore du stock en même temps très simple et très pertinente.

D'autant que coke en stock, cela fait très Tintin, et Rastapopoulos m'évoque irrésistiblement la sémillante Dimitra Panopoulos (ce sont des noms à coucher sur des transats), que vous-même évoquâtes naguère, je crois ...


Rastapopoulos est une vieille connaissance, mais la señora Dimitra m'est inconnue, cher Alain Eytan...
Pardon, cher Stéphane, c'était en effet Virgil qui avait évoqué cette personne, jeune philosophe dont le nom m'intrigua...
Y aller avec précaution tout de même, ou tête baissée : c'est une badieusienne...
Je n'ai pas évoqué cette personne, cher Alain. J'ai mentionné Camille de Peretti et Vincent Cespedes qui participaient à l'émission à laquelle je faisais référence.
Je vois que tout le monde se défile ; mais qui a donc mentionné Dimitra Panopoulos ??
Personne, je crois. Relisez le fil : je ne vois personne la mentionner avant vous.
Pas dans ce fil-ci, mais il y a quelques semaines de cela, une recherche s'impose...

Mais si, c'était bien vous !...

« Le voià donc qui parade aux côtés des poulains de Badiou. Parmi eux, Dimitra Panopoulos, avec qui je préparai l’agrégation. Elle était très gentille, »
Dimitra Panopoulos serait donc un nom de poulain ?
Dans cet autre fil, oui, vous avez raison. J'ai croisé très brièvement cette jeune femme.
Mais je n'en ai pas parlé ici.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter