Soutenons Nicolas Bernard-Buss en signant cette pétition.
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Un article de Gabrielle Cluzel sur Boulevard Voltaire à propos de cette condamnation.
La mise sous écrou à Fleury-Mérogis de Nicolas n’est pas seulement une formidable injustice. Elle est aussi une colossale erreur stratégique : cette condamnation inique et absurde à deux mois de prison ferme lève en effet le voile, de façon éclatante, sur des mois de mépris, des mois de persécution, des mois d’intimidation d’une France silencieuse et sans histoire, d’une France « bien élevée », d’une France que l’on voulait bien à la rigueur tolérer — en la raillant — tant qu’on la tenait sagement en laisse, mais qu’il fallait écraser du talon dès lors qu’elle commençait à relever la tête.
Cette condamnation inique et absurde lève aussi le voile sur ce deux poids-deux mesures devenu le mode de fonctionnement ordinaire de notre pays. Sur les réseaux sociaux, des soutiens indignés de Nicolas égrènent les braquages, agressions, attouchements pédophiles, dégradations, pillages, vols à l’arraché, trafics de stupéfiants, coups et blessures, insultes, rébellions envers agents de la force publique n’ayant été punis, au pire, que d’une peine de prison avec sursis. (Les écumeurs du RER D ? Attention, beaucoup ont quand même reçu de la part du tribunal des « avertissements solennels » !)
Les prisons sont tellement pleines qu’il faut, c’est inévitable, sélectionner avec soin ceux que l’on incarcère. Réserver ces précieuses places aux individus les plus dangereux, ceux qu’il faut mettre de toute urgence hors d’état de nuire, pour la sécurité de nos femmes et de nos enfants. Ceux qui, comme Nicolas (qui fut parmi les premiers Veilleurs, groupuscule dont chacun a pu observer l’agressivité), ont commis par exemple cet odieux forfait de refuser de se soumettre à un prélèvement d’ADN.
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