Le site du parti de l'In-nocence

Sur une "Grande boucle" citoyenne

Envoyé par Thierry Noroit 
Extrait de L'Actualité littéraire, été 2013, magazine des Maisons de la presse :

Pour célébrer la centième édition de la "Grande boucle", l'écrivain et journaliste Eric Fottorino a l'ambition de parcourir a vélo le tracé complet du Tour de France 2013 - 3300 km, 29 cols de haute montagne - en compagnie d'une vingtaine de jeunes cyclistes amateurs, garçons et filles, représentant la diversité de la sociéte française. Recrutés sur l'ensemble du territoire, ils seront soutenus par la plupart des grands titres de la presse quotidienne régionale. Ce Tour de fête se déroulera la veille de chaque étape du Tour. Départ le 28 juin à Porto-Vecchio.

Eric Fottorino nous dévoile les motivations de ce grand projet :

Cette randonnée sportive, dénuée d'esprit de compétition, c'est une aventure de groupe, un projet citoyen qui privilégie les valeurs fondamentales du cyclisme.
A travers ces jeunes de tous horizons et de toutes origines, issus pour partie des quartiers défavorisés, le Tour de fête veut ériger le vélo en symbole d'intégration et d'ouverture, comme il le fut jadis pour les enfants d'immigrés polonais, italiens ou espagnols.
Le vélo d'aujourd'hui s'est arrêté aux portes des quartiers défavorisés.


(Nous serons plusieurs à penser plus ou moins in petto : qu'il y reste).
Je me demande surtout, cher Jean-Marc, ce que cherche à se faire pardonner Eric Fottorino, ancien directeur du Monde, homme à première vue plutôt "sympathique", pour afficher publiquement un conformisme si obscène (au sens renaud-camusien du terme).
Je ne pense pas qu'il cherche à se faire pardonner quoi que ce soit. Je pense tout simplement qu'il croit en ce qu'il dit. Les personnes qui sont favorable à davantage d'immigration sont souvent de bonne foi, elles pensent sincèrement que c'est une bonen chose. D'où l'intérêt, en leur direction, d'approches non agressives mais plutôt de démonstrations (dire : "vous ne voyez pas l'évidence" n'est jamais bien reçu (surtout par les cocus, d'ailleurs) ; mieux vaut "voici une étude non polémique, pouvons-nosu en parler").
Et vous avez convaincu combien d'Amis du désastre de cette manière ?
Utilisateur anonyme
29 juin 2013, 19:26   Re : Sur une "Grande boucle" citoyenne
Citation
Thierry Noroit
Je me demande surtout, cher Jean-Marc, ce que cherche à se faire pardonner Eric Fottorino, ancien directeur du Monde, homme à première vue plutôt "sympathique", pour afficher publiquement un conformisme si obscène (au sens renaud-camusien du terme).

Y-a-t'il un ouvrage en particulier qui traite de l'obscénité au sens camusien dans les détails? Il ne me vient à l'esprit qu'un passage de Buena Vista Park sur le cabotinage de Léo Ferré (la "figure belle").
Un certain nombre, figurez vous.

Le problème de l'approche par l'exposé brut de ce qui est nommé ici "le réel" est qu'il se heurte souvent à un autre réel : l'interlocuteur rétorque, à la suite de son exprience personnelle, chose difficilement contestable dans un débat, qu'il connaît personnellement des étrangers qui sont très bien et des Français qui sont de vrais cons, passez-moi l'expression.

De mon côté, je connais beaucoup de personnes qui ne sont pas de mon bord et qui sont d'un âge tel que le système actuel n'a pas ravagé leurs capacités de raisonnement. Je suis bien obligé de constater que beaucoup de ces personnes, qui sont souvent fines et cultivées, adhèrent fort bien à bon nombre de thèses proches de l'in-nocence (baisse du niveau culturel, dégradation du paysage, par exemple) mais se montrent fort rétives quant au concept même de Grand remplacement. Plus exactement, ces personnes, en toute bonne foi, ne voient aucun inconvénient à la société plurielle, si on doit l'appeler ainsi. Elles ont connu la France des années 60, la France des années 50, elles ont des repères. Elles n'ont pas ce point de vue parce que c'est politiquement correct, elles l'ont parce qu'elles pensent sincèrement que c'est une bonne chose. Contre la bonne foi, asséner des choses du style "mais vous êtes aveugle !" ne marche tout simplement pas.


Dès lors, une concentration excessive du propos sur ce thème (tout problème se ramène assez vite au Grand remplacement) est contre-productive, car ces gens savent, par une longue expérience, qu'il y a souvent des causes multiples. Elle ne peut convaincre que les convaincus et décourage les gens qui seraient prêts à basculer.

Il me semble qu'une approche pragmatique, avec des objectifs clairs et acceptables par beaucoup (du style : mettons un terme à l'immigration non-qualifiée et au regroupement familial) et qui ne constitueront pas une menace pour les gens "décents" qui sont présents ici, est la seule possible.


Je prends un dernier exemple, le communiqué qui vient de paraître à propos de M. Mandela. Quel est son sens politique ? est-il publié parce qu'on est agacé par sa canonisation ante mortem ? est-il absolument nécessaire d'être sur tout à rebours du sens commun, y compris pour des sujets qui, comme l'Afrique du Sud, ne nous concernent en rien ? vous avez dû, cher Marcel, constater que le nombre de mes messages a beaucoup diminué. C'est que je me suis dit qu'à trop écrire on écrit trop et sur trop de choses.
...vous avez dû, cher Marcel, constater que le nombre de mes messages a beaucoup diminué.

Ah bon?
Comment, Marcel, vous intervenez sous deux identités ?
Citation
Jean-Marc du Masnau

Dès lors, une concentration excessive du propos sur ce thème (tout problème se ramène assez vite au Grand remplacement) est contre-productive, car ces gens savent, par une longue expérience, qu'il y a souvent des causes multiples. Elle ne peut convaincre que les convaincus et décourage les gens qui seraient prêts à basculer.

Il me semble qu'une approche pragmatique, avec des objectifs clairs et acceptables par beaucoup (du style : mettons un terme à l'immigration non-qualifiée et au regroupement familial) et qui ne constitueront pas une menace pour les gens "décents" qui sont présents ici, est la seule possible.

On y revient. Mais cette fois, je ne vous agresserais pas, comme le malpoli que je suis. C'est donc à simple titre documentaire, voire de simple souvenir de voyage avant de reprendre le train, que je vous poserais cette question : à quel moment, dans le discours de Renaud Camus - et/ou de ce parti -, est venu le Grand remplacement ? Et vous vous doutez pourquoi je vous pose cette question, à vous plutôt qu'à tout autre ici. C'est que vous êtes le seul à vous y opposez franchement, à dire que le problème n'est pas là - ou qu'il n'est pas bon de le voir ainsi, ce qui revient pratiquement au même, vous en conviendrez.
Cher Monsieur,


Vous me posez une question, j'y répondrai donc (nous pas sur le fond du Grand remplacement, car je me suis engagé sur un autre fil à ne plus aborder le sujet, mais sur l'aspect historique).

Il y a l'expression, et il y a l'idée, et il y a la place.

Lorsque ce forum (dans sa phase antérieure) fut lancé, l'immigration et ses effets étaient un des éléments, mais pas forcément l'élément central. Il y avait neuf thèmes, dans le programme initial du Parti, et ses premiers débats, dans mon souvenir, portèrent davantage sur les questions de fiscalité que dimmigration.

L'immigration était traitée dans un chapitre spécifique, auquel j'adhérais totalement (le point de vue exprimé dans ce chapitre est resté le mien). Voici par exemple ce qui était dit sur les conditions d'acquisition de la citoyenneté (naturalisations) :

Elles doivent sanctionner une assimilation mesurable, au besoin par un examen ou par une enquête ; elles ne doivent en aucune façon en préjuger. Une pratique courante de la langue française, une certaine familiarité avec les institutions nationales et leur fonctionnement, l'absence de graves condamnations pénales, la renonciation avérée à des pratiques qui heurtent gravement le sentiment national ou bien sont contraires à la loi, telles que l'excision ou la polygamie, seront des conditions indispensables.

Pour résumer, on voit, en 2002, que le problème de l'immigration est posé mais, dans le même temps, on voit qu'il est considéré comme possible d'assimiler des personnes qui rejettent des pratiques bien spécifiques. Je ne pense pas qu'à ce moment la notion de "Grand remplacement" ait été aussi nettement formulée.

Je situerai, sans être affirmatif, le passage "au premier rang" de ce sujet aux alentours de 2005.
Pour Jean-Marc du Masnau

Merci pour cette explication précise et concise, qui me permet cet ultime commentaire.

Si je suis venu sur ce forum, pour faire connaître, et discuter de la proposition que vous savez, c'est que deux choses ont attiré mon regard : "innocence" et "grand remplacement". Mon raisonnement était simple : qui ne veut pas d’un grand remplacement ne peut vouloir que d’un grand déplacement qui le renversera, mais qui veut se conduire de la manière la plus innocente possible, appréciera que ce grand déplacement ne soit jamais conçu par moi que comme innocent.

Ceci précisé, je vous ai rabroué plusieurs fois sur ce forum, ce dont je vous prie encore de m'excuser. Car si votre position résulte bien encore, selon moi, d'un déni de réalité, elle m’apparaît maintenant parfaitement cohérente. Si vous ne voulez pas de ce concept de "grand remplacement", c'est que vous savez bien qu'il conduit inévitablement, si on le prend au sérieux, par le syllogisme pratique de base, à vouloir un "grand déplacement".

Or vous n'en voulez pas, parce que l'idée vous parait criminelle et irréaliste, ce qui serait effectivement deux bonnes raisons de n’en pas vouloir, si toutefois elles étaient vraies. Car la mienne proposition, au moins, n'est pas criminelle - étant conçue expressément pour être juridiquement et moralement recevable - , et mon argumentaire vise à montrer qu'elle n'est pas irréaliste. Mais certes, c'est un peu comme pour le loto : de même que 100% des gagnants ont acheté un ticket, 100% des gens qui ne lisent pas mes arguments, ne risquent pas d’être convaincus par eux non plus ... Mais je passerai vite là-dessus, parce que c’est mon problème et pas le votre ….

Par contre, si d’autres, ici même, ne veulent pas entendre parler d’un grand déplacement, alors qu’ils acceptent de parler du grand remplacement - voire de ne parler que de cela comme vous le leur reprocher -, c’est qu’ils savent que c’était avant tout une invention littéraire destinée à attirer les regards sur le mouvement de Renaud Camus, et pas du tout ce concept « autonome » pour lequel certains, dont moi, le tiennent. Il est tout à fait possible que le président de votre parti n’est jamais vu dans le grand remplacement des peuples européens que la forme ultime d’un grand dérangement de la civilisation européenne poussé à son comble. Il est même possible qu’il voit sincèrement dans le suicide de Venner comme un hommage à sa désignation percutante de la réalité, tandis que j’y décèle - et je ne suis pas le seul - le désespoir d’un Européen qui regarde autour de lui et n’y voit finalement que des bavards impénitents.

Comme cette affirmation pourrait paraître injuste pour celui qui forgea la désormais célèbre formule que nous apprécions (presque) tous, d’autant plus injuste que les entretiens que j’ai pu voir de lui m’ont redonné du courage, d’autant plus injuste qu’il milite, quant à lui, à visage découvert, d’autant plus injuste que son hommage à Venner était juste et beau, je rajouterais simplement ceci : quand le grand remplacement sera achevé, il n’y aura plus personne pour venir honorer les martyrs de l’innocence. En clair : vu notre faible quantité, nous avons cruellement besoin que les meilleurs d’entre-nous inspirent notre action, plutôt que nos jérémiades. Pour l’heure, tout cela ressemble un peu à « le poumon, vous dis-je ! », si ce n’est à une gigantesque autopsie truffée de mots savants, que l’on pratique entre deux ordonnances de « clystères civilisateurs », et autres remèdes dérisoires. Et ce, quand l’urgence est telle qu’il faudrait prendre le risque de proposer des remèdes de cheval, sans nuire au cheval. C’est bien, d’ailleurs, toute la difficulté, mais c’est bien cela qu’il faut faire …

Tel est mon sentiment, raisonné, sur la position actuelle de votre mouvement, et de vous même en son sein. Mais je vous donnerai finalement mon parcours - j’aurais ainsi inversé, sur ce forum, toutes les convenances …

Il y a un an, je ne serais jamais venu visiter, pas même en « mode lecture », aucun site où l'on aborde, par quelque bout que ce soit, le "problème de l'immigration".

Pour moi, il n'y avait aucun problème majeur ! Je pensais à haute voix qu’ « un noir ou un jaune », ici ou là, cela montrait que la France était accueillante, mais je me gardais bien de dire que si jamais il nous fallait des immigrants pour faire quelque chose, c’était exactement le contraire que nous devrions accueillir. Je pensais aussi, comme ces Européens qui se croient/savent plus riches, plus intelligents et plus beaux que les autres, que l’immigration relevait de l’Asile, au sens strict ou large du terme. Vous aurez peut-être reconnu dans ces deux positions, d’une part celle de De Gaulle, et d’autre part celle (autrefois) majoritaire chez ses propres immigrants idéaux mais cruellement hypothétiques, ceux dont il faisait la liste exhaustive en 45. Bref, je concevais l’immigration comme le gentil petit raciste que j’avais toujours été – mais je ne savais pas, alors, que d’autres, et pas des moindres, l’étaient tout autant …

Qu’est-ce qui m’a fait changé radicalement de position en 30 secondes ? La démographie ! La seule démographie. Cette bête démographie qui me prédit que la population tri-millénaire de ce continent, à commencer par celle de la France, va être anéantie par la sur-fécondité de nos « alibis anti-racistes ». Car, voyez-vous, le plus grand dérangement d’une civilisation serait encore réversible, mais pas le grand remplacement d’une population une fois celui-ci achevé.

Paradoxalement, cette douloureuse et brusque prise de conscience, m’a permis de surmonter profondément mon racisme. Car si le 6e commandement suffit pour faire barrage à ses conséquences criminelles éventuelles, il n’est pas suffisant, à lui seul, pour pacifier en soi la trouble appréhension de ses préférences. Pour cela, il m’est simplement venu à l’esprit cette évidence, que si toute préférence de ce genre était criminelle, le mariage lui-même serait criminel ! Mais c’est bien en fréquentant des sites "un peu racistes sur les bords", mais plutôt sérieux et documentés, que j’ai découvert, que si tout « tissage » ethnique était mauvais, ceux-là même qui sont aujourd’hui la cible naturelle des « internationaux-socialistes » n’auraient jamais vu le jour.

Mais de cette révélation, que ces BBB - Blank/Blond/Blau - que produisaient criminellement, en série, les nazis dans leur Lebensborn, relevaient, eux aussi en leur génotype, d’un tissage particulièrement net et aujourd’hui plutôt bien cerné, je ne concluais évidemment pas qu’il fallait inciter, et en réalité contraindre, le monde entier à la partouze génétique. Ce n’est pas parce que, aux temps des origines, les lignées allogènes de Thor le roux se sont heureusement uni aux lignées indigènes de Freia la blonde, pour donner le résultat que l’on sait, que tout Européen devrait finalement s’unir à un Africain ou à un Asiatique, pour achever le tableau. A tous ceux qui veulent fabriquer de l’Eurafrique, je leur rétorque qu’il en existe déjà une version en Inde depuis 2000 ans au moins ! Et à tous ceux qui voudraient participer en direct à la fabrication d’une version plus moderne, je leur propose de partir vivre au Brésil.

Je ne suis pas criminel parce que je préfère, en général, les types européens aux autres, je ne suis pas criminel parce que je veux éviter leur disparition programmée, je ne suis pas criminel parce ce que je promeus précisément le seul moyen de l’éviter pacifiquement, à savoir la rétromigration maximale des extra-européens, mais de la manière la plus innocente qui puisse se concevoir.

Voilà ce que je me devais de dire à un promoteur de l’innocence, avant de reprendre mon train vers le pays de la réalité.

Mais surtout, je vous remercie encore, sincèrement, pour votre accueil.

Très cordialement
Utilisateur anonyme
20 juillet 2013, 23:28   Re : Sur une "Grande boucle" citoyenne
Tant qu’on pourra lire « très cordialement » sur le Forum de l’In-nocence, c’est que le monde méritera encore un peu qu’on l’habite !
Je vous invite à lire l'éditorial de Monsieur Decouty dans le journal Libération au sujet des événements de Trappes.
Pour savoir contre qui et quoi vous luttez.
Il n'y a pas que cet éditorial. De la double page où il se trouve émergent deux très gros titres qui disent tout :

Trappes : l'embrasement, forcément

et

« On est toujours aussi maltraités »
Pas mal non plus, le titre du Monde.fr : A Trappes, Valls appelle à éviter les amalgames.

Il fallait s'y attendre, nos sensibles et amis des sensibles sont surtout des Prévisibles.

On peut se bercer de l'illusion, à l'inverse, que les in-nocents (in-nocence et alentour) seraient aussi des
Im-prévisibles, chose parfaitement inadmissible par les temps qui courent (voir la réaction du Professeur
Marty à la lecture du Journal de Renaud Camus : ah, il s'attendait à tout, ce brillant sujet, sauf à ça).
Cher Thierry,

M. Marty avait été plusieurs fois cité de façon fort aimable sur ce forum, voir notamment son magnifique texte sur Israël il y a trois ans :
Citation
Bruno Chaouat
[www.lemonde.fr]

C'est un savant et un savant qui prend ses responsabilités, pas un "brillant sujet"..

Je suis désolé de cette polémique et, pour les personnes qui ne verraient pas bien quel est le point de départ dans le Journal, voici un extrait. Renaud Camus ne met pas en cause Eric Marty, il parle d'un livre le citant :

Du coup, réveillé ce matin à six heures et demie par un réveil téléphonique que je n’avais certes pas demandé, je ne suis pas sorti de la journée, sinon pour laisser la chambre un moment aux femmes de chambre. Je suis allé tuer une demi-heure à l’ex-librairie Julliard, si je ne me trompe, devenue Chapitre.com, je crois, et qui n’est pas mal (je ne l’ai jamais fréquentée quand j’habitais le quartier). J’en suis revenu avec des poèmes de Cliff, un volume “Bouquins” de Bainville et une biographie de Barthes, où il est exposé, avec pour source Éric Marty, que j’aurais « tendu un piège » à Barthes, au moment de la préface de Tricks, en lui donnant à préfacer un livre où il était dit qu’il préfaçait volontiers des ouvrages par faute professionnelle, par amitié, par sympathie d’une espèce ou de l’autre, nullement dans un esprit de recommandation particulière. Ainsi j’aurais pu avoir la preuve que Barthes n’avait pas lu le livre en question. Mais tout cela est absurde, d’abord parce que je ne crois pas avoir tendance à tendre des pièges, surtout à Barthes, et ensuite parce que lui-même fait allusion dans sa préface audit passage « où l’auteur de ce livre délire gentiment sur l’auteur de cette préface » (je cite de mémoire et ne suis sûr que de délire gentiment).
Cher ami,

Pour ma part, je ne polémiquais pas du tout. Traiter Eric Marty de "brillant sujet" n'est tout de même pas une insulte !
Je veux bien que ce soit un professeur éminent. L'un n'empêche pas l'autre ! Disons que pour ma part je le situerais dans ce lot des disciples informels du Roland Barthes des années 1970, qui sont devenus avec le temps légèrement ennuyeux et conformistes. C'est aussi le cas d'Antoine Compagnon.
Le message de lui que cite Renaud Camus dans son entrée du jour est en tout cas infâme (et aussi incroyablement imbécile).
Je vous avoue d'ailleurs ne pas comprendre ce qui a bien pu se passer.

D'après ce que je vois sur le forum, Renaud Camus poste à la lecture de la biographie le message que j'ai copié. Il semble, à ce qu'écrit M. Marty, que ce dernier ait apporté un démenti aux propos qui lui sont prêtés. Ensuite, sort le livre en version papier et M. Marty ne voit pas de correctif, d'où son premier message.

Est-ce cela ? jusque là, rien de bien grave.

Quel évènement a alors pu provoquer le virement de bord qu'on a vu s'opérer en une journée, sachant que le Journal 2013 qui paraît en ligne n'est pas très différent de ses prédécesseurs ?
Je suis entièrement d'accord avec Marcel Meyer.
"La lecture de l’intégralité de ce volume donne le spectacle d’une telle médiocrité morale, d’une telle bassesse, d’une telle crapulerie, d’une telle nullité intellectuelle"
(Alors là, LOL...)
Comme Renaud Camus passe outre, avec son impavidité coutumière, à la demande de M. Marty de ne pas le citer "à l'occasion de ce pénible incident", il est à craindre que le feu d'artifice de qualificatifs extravagants ne jaillisse de plus belle au prochain épisode...
Peut-être que cet homme va regagner le contrôle de lui-même mais on peut en douter. Quand on a à ce point, comment dit-on déjà en langage de l'époque, ah oui, dérapé, pour se relever, faut s'lever d'bonne heure.
» Je vous avoue d'ailleurs ne pas comprendre ce qui a bien pu se passer

Ça m'a tout l'air, cher Jean-Marc, d'être un syndrome PAIA (prurit allergique idéologique aigu), en tout cas cela y ressemble : symptomatologie foudroyante et intellectuellement incapacitante produisant une sorte de tétanie morale, avec sibilance et offuscation du regard... Cela implique néanmoins que cet homme n'avait jamais réellement lu Renaud Camus auparavant ?...
Les mœurs des « intellectuels » (c’est comme cela qu’on dit je crois) français du début du XXIe siècle soutiennent défavorablement la comparaison avec celles des Hurons, des Niam-Niam de la légende ou des Iks dont Cassandre nous entretenait l’autre jour.
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