Le site du parti de l'In-nocence

Récupérer la morale

Envoyé par Renaud Camus 
30 juin 2013, 15:19   Récupérer la morale
Il faut dénoncer sans se lasser une prétendue exigence morale, l’antiracisme dogmatique, dont le résultat paradoxal est la suspension permanente du jugement moral. La morale n’est pas de leur côté, elle est du nôtre.
30 juin 2013, 15:30   Re : Récupérer la morale
Je croyais qu'ils avaient l'éthique pour eux...
30 juin 2013, 16:09   Re : Récupérer la morale
D'ailleurs leur morale conduit à ces [www.lunion.presse.fr] immoralités qui deviennent proprement insupportables pour ceux qui en ont encore un peu de moralité.
Suis-je assez clair ?
Ce qui constitue la preuve quasi irréfutable que la morale est de notre côté, c'est que nous n'aurons jamais le ridicule de prétendre en avoir le monopole - contrairement au camp du Bien.
Utilisateur anonyme
04 juillet 2013, 23:01   Re : Récupérer la morale
Citation
Sébastien Delautremer
Ce qui constitue la preuve quasi irréfutable que la morale est de notre côté, c'est que nous n'aurons jamais le ridicule de prétendre en avoir le monopole - contrairement au camp du Bien.

Le doute m'habite depuis quelque temps et je me dis que le détestable camp du Bien vaut peut-être finalement le parti de la Vertu, dont on ne mesure plus la dangerosité. Se prétendre in-nocent est un défi bien grand que l'on se donne, et il n'est pas sans rapport avec la sainteté inaccessible qu'exigent les Évangiles pour le Chrétien pauvre pêcheur. On sait où cela fini, derrière la sacristie, à soulever les jupes des enfants de choeur.

Des vertueux véritables en politique, l'histoire en a connu, Savonarole ou Saint-Just, et même Robespierre, mais le plus souvent ce ne sont que des Tartuffes et faux-dévots, entre précieuses ridicules et faux candides....
L'In-nocence, me semble-t-il, est une forme d'idéal moral que l'on n'atteint pas à chaque fois mais qu'il faut viser toujours.
Il n'en demeure pas moins que tenter de lutter concrètement contre les formes les plus agressives de la nocence nécessite parfois d'avoir recours à des moyens qui peuvent apparaître comme étant peu ou prou incompatibles avec les préceptes théoriques de l'in-nocence, sinon contradictoires avec ceux-ci. C'est certes un paradoxe, mais l'approche pragmatique s'impose d'elle-même en certaines circonstances. Allez-donc essayer de convaincre un tapageur nocturne de s'interrompre ou un claqueur de portes d'adoucir ces manières en vous contentant de lui opposer quelques lignes de Renaud Camus !
04 juillet 2013, 23:30   Re : Récupérer la morale
Citation
Sébastien Delautremer
Ce qui constitue la preuve quasi irréfutable que la morale est de notre côté, c'est que nous n'aurons jamais le ridicule de prétendre en avoir le monopole - contrairement au camp du Bien.

Je crois que c'est ce qu'on appelle une "contradiction performative".
Utilisateur anonyme
05 juillet 2013, 00:09   Re : Récupérer la morale
Citation
Sébastien Delautremer
L'In-nocence, me semble-t-il, est une forme d'idéal moral que l'on n'atteint pas à chaque fois mais qu'il faut viser toujours.
Allez-donc essayer de convaincre un tapageur nocturne de s'interrompre ou un claqueur de portes d'adoucir ces manières en vous contentant de lui opposer quelques lignes de Renaud Camus !

Je suis plus cynique (au sens de cru) que vous. Je crois que l'in-nocence, si on ne se prend pas trop au jeu, en se prétendant plus vertueux que l'on n'est vraiment, est une forme de positionnement politique intéressant, surtout dans la nébuleuse de la droite populiste, avec cette touche de délicatesse et de finesse en plus, qui fait contrepoint au discours musclé et bruyamment viril, mais nécessaire, de ceux-là qui remettront à sa place le nocent tapageur. L'innocence ou la non-violence ont besoin pour être efficace, que certains, à côté, veuillent bien se salir les mains. C'est ma conviction.
Votre conviction tient compte de l'examen scrupuleux et pragmatique du réel, aussi ne suis-je pas loin de la partager. Je crois cependant encore à la vertu du langage et de la parole, à la capacité de nommer les choses et au devoir de décrire ce qui arrive, pour résister inlassablement, et autant que faire se peut, à la propagande qui nous assaille sans cesse et au renversement en cours de la civilisation.
Utilisateur anonyme
05 juillet 2013, 00:38   Re : Récupérer la morale
M Delautremer,

Je partage bien sûr vos émois et je me permettrais de vous adresser un texte (remanié, raccourci) qui avait signé mon retour sur ce forum début juin pour lequel les plus patriotes de nos interlocuteurs, dont le Masnau, m'avait violemment pris à parti, car je le confesse j'ai quitté la France voilà dix ans, je suis devenu germanophile (M. Camus n'aime ni l'Allemagne ni la culture allemande à telle enseigne qu'il y aura bientôt des Demeures de l'esprit dans toute l'Europe sauf en son centre) et que je me prévaux plus d'une culture européenne, chrétienne et occidentale que proprement française car celle-ci n'existe plus ou à peu près....

Les barbares au pied du maître-autel

Ça craque de tous côtés. Il n'est pas un jour qui ne raconte l'indignité et l'imbécilité données en exemple par des Français, assimilés ou non, chez eux ou à l'étranger. C'est par exemple l'université française face à un afflux de faux étudiants boursiers dont les prénoms révélés par la journaliste du Monde valent tout un programme ou le consul de France à Sidney qui dénonce "le comportement provocateur et bruyant, l'alcoolisme, le manque de respect" de nos compatriotes en Australie.

Une autre fois c'est la détérioration abyssale des finances publiques que rien ne vient enrayer, l'effondrement de la compétitivité des entreprises que le gouvernement répare avec des rustines, le désastre des écoles où l'on forme des chômeurs et au mieux des illettrés, la misère des chercheurs, la fuite des cerveaux à l'étranger, la chute des investissements étrangers sur le territoire. Sans parler des nocences qui suintent par tous les pores de la société: les descentes des "sensibles" sur la ville pour la rançonner, la violence au travail, les incivilités et la dureté des rapports quotidiens, le mal de vivre que l'on soigne à coup d'antidépresseurs ou d'addictions diverses et variées.

Et puis le cynisme absolu des édiles, un Cahusac qui plastronne, un Strauss-Kahn qui s'affiche avec sa grue sur les marches de Cannes, l'esprit ricaneur qui triomphe de Canal Plus à France Inter et France Télévision. Voilà encore quinze ans les personnalités préférées des Français se nommaient l'Abbé Pierre, Cousteau, Jean-Jacques Goldmann. Depuis ce sont Zidane, Jamel Debbouze, Noah et Omar Sy, signe de rupture civilisationnelle radicale... Un pays a les têtes d'affiches et les têtes à claques qu'il mérite.

N'en déplaisent aux patriotes de tous bords, que ce soit par osmose avec les conquérants revanchards venus d'Afrique ou avec leurs hôtes serviles qui disent merci parce que l'on se sert d'eux comme marche-pied, la barbarie a saisi un peuple tout entier, à l'image de l'Italie romaine et de sa civilisation sombrant sous l'assaut des Lombards.

Bienvenue dans la France barbare, violente, mal élevée, déculturée, en marche dans le processus de Grand Remplacement, montrant le chemin à l'Occident. Cela réconfortera l'esprit gallican prompt à se hausser du col. Le suicide de Dominique Venner au pied du maître-autel de Notre-Dame montre exactement là où on en est: aux derniers retranchements.

La civilisation française n'est pas seulement à bout de souffle, ce sont les pans entiers de son décor qui s'effondrent devant ceux qui, comme moi, ne se reconnaissaient plus dans le pays où ils sont nés et ont choisi d'en partir, préférant l'exil à la honte et l'indignité. On ne voit déjà que ruines ou réminiscences muséifiées de l'esprit, du savoir-vivre, des belles manières françaises. Encore un effort messieurs les barbares, il reste quelques citadelles imprenables à brûler, ces beaux vignobles millénaires échappés à votre fureur, les œuvres dernières du génie français que vous avez épargnées.

Comme Ernst Jünger, au seuil des Falaises de marbre, on se dit qu'une civilisation qui ne peut se défendre et ne croit plus en ses propres valeurs ne mérite pas d'exister et doit en passer par le feu purificateur. Une fois nettoyées la pestilence et l'ordure qui subsistent et disparus les amis du désastre et les apôtres de la barbarie, il se peut, ensuite seulement, que vous puissiez reconstruire sur les chicots fumant qui vous restent, quelque chose de la noblesse et de la beauté d'antan.
Montfort, votre texte ne m'avait pas échappé ni votre pedigree germanophile ; sachez que dans ma famille, on a toujours détesté les Boches, pour des raisons historiques qu'il n'est pas la peine de vous expliquer ; cela ne nous a jamais empêché d'écouter Brahms ou Beethoven, et de lire Schnitzler ou Zweig (oui je sais ils sont autrichiens). Vous ne manquez pas de talent, et en plus vous avez le mérite de ne pas vous contenter d'intervention de trois lignes ; mais ce que vous dites de Renaud Camus à propos des Demeures de l'Esprit n'est pas digne de vous : vous savez pertinemment que l'interruption de cette série, avant que l'Allemagne n'ait pu être traitée, n'est pas de son fait. Permettez-moi de vous trouver, du moins dans votre expression, passablement aigri. Certes, il y a de quoi, mais bon... J'espère qu'il ne s'agit là que d'un effet d'optique momentané. Tout le monde ne peut pas faire preuve de cette imperturbable autosatisfaction comme qui vous savez... Grâce à cette malheureuse affaire de censure d'aujourd'hui, je crois que nos deux noms vont être à jamais acoquinés sur ce forum. Aussi je vous propose, si vous le voulez bien, de créer sans plus tarder, et comme cela s'impose dans tout grand parti politique, un courant à l'intérieur de celui-ci, que nous pourrions appeler, je ne sais pas, mettons : L'In-nocence forte? Bon, il est fort tard, et je crois que je risque le limogeage...
Utilisateur anonyme
05 juillet 2013, 01:09   Re : Récupérer la morale
Mais il me semble au contraire que les Demeures de l'esprit continue régulièrement à paraitre. J'ai acheté l'opuscule sur l'Italie du nord (édition 2012) et un autre vient de sortir si je ne me trompe ? L'Italie, le Danemark, la Norvège, la Grande Bretagne sont parus mais pas l'Allemagne, l'Autriche ou la Suisse... Je pensais en fait à une remarque que M. Camus m'avait faite sur l'empathie supposée de l'Allemagne pour l'Islam ce qui m'avait laissé dubitatif.

Non pas d'aigreur mais je concèderais de la mélancolie et de l'amertume, ce qui est, convenez-en, la plus délicate et suave des quatre saveurs en cuisine, et tellement plus aristocratique que le sucré ou le salé !
Autant que je le sache, et sauf erreur de ma part, devrait paraître à l'automne aux éditions Fayard, in extremis, l'ultime volume consacré à la région parisienne. Quant à votre amertume, sachez que c'est un sentiment que je comprends et que j'ai bien souvent éprouvé.
Utilisateur anonyme
05 juillet 2013, 15:54   Re : Récupérer la morale
Opuscule pour un livre de 580 pages, faut l’dire vite !
Utilisateur anonyme
05 juillet 2013, 16:53   Re : Récupérer la morale
Citation
Jean-Michel Leroy
Opuscule pour un livre de 580 pages, faut l’dire vite !

j'entendais plus opus qu'opuscule, sorry, ma langue a fourché...

et opuscule n'est pas quant au poids de l'ouvrage certes, mais si l'on s'attache à sa nature, un guide, et au texte lui-même, compte tenu de la grosseur des caractères, des interlignes, et de l'importance des blancs et des reproductions photographiques, la série des Demeures n'est pas majeure par rapport au reste de l'oeuvre littéraire, et recouvre un aspect quelque peu alimentaire et donc pleinement opusculesque du travail de l'écrivain, d'autant qu'il semble que ce sont les seuls ouvrages que les grandes maisons d'édition daignent encore accepter de lui, qui fait l'objet, comme on le sait, d'un ostracisme généralisé depuis ses prises de position courageuses...
Utilisateur anonyme
05 juillet 2013, 17:07   Re : Récupérer la morale
« mais si l'on s'attache à sa nature, un guide, et au texte lui-même, compte tenu de la grosseur des caractères, des interlignes, et de l'importance des blancs et des reproductions photographiques, la série des Demeures n'est pas majeur, et recouvre un aspect quelque peu alimentaire et donc pleinement opusculesque de l'oeuvre... »

Et vous êtes qui, vous, pour balayer ainsi — d'un revers de la main, en faisant fi de leur dimension éminemment littéraire — la masse de travail, de temps et d'érudition que la rédaction de tels “guides” implique ?
05 juillet 2013, 17:56   Re : Récupérer la morale
« Et vous êtes qui, vous... »

Un avatar passager.
Montfort & Durivage, Fred & Stéphan(e),
sachez que je vous avais identifié au bout de quelques lignes, ce qui laisserait penser que vous possédez un style ; à moins que ce ne soit un ton, qui n'est pas toujours des plus aimables ni des plus bienveillants, vous en conviendrez.

Quel dommage que vous mettiez votre talent, votre originalité, votre culture, votre énergie et votre sens critique, au service d'une entreprise que je désapprouve, au moins en grande partie, comme vous devez vous en douter. Je ne voudrais pas m'aventurer à parler ici à la place de Renaud Camus (qui doit avoir bien d'autres chats à fouetter), mais je crois que si vous aviez un peu mieux lu son oeuvre, certes non pas la totalité de celle-ci, qui est relativement pléthorique et assurément protéiforme, d'une rare richesse formelle et thématique, mais au moins une très grande partie d'icelle, ou ne serait-ce que les volumes de son journal, vous sauriez que celui-ci n'a cure de se voir coller l'étiquette supposée enviable de grand écrivain reconnu de tous, quand il serait déjà bien que nos béotiens contemporains n'ignorassent pas tout à fait que Renaud Camus est le nom d'un auteur de langue française ayant déjà publié une centaine d'ouvrages qui vont des écrits autobiographiques aux essais politiques, en passant par des textes relevant de la plus exigeante et de la plus inventive expérimentation littéraire (pour le dire vite et mal).

En imaginant, ai-je cru comprendre, que la création du parti de l'In-nocence n'aurait en définitive été pour Renaud Camus qu'un moyen d'assurer je ne sais quelle auto-promotion de son oeuvre et de sa personne, non seulement vous faites erreur, mais vous vous fourvoyez. Admettez que si tels avaient été l'ambition secrète et le motif inavoué de son désir d'entrer dans l'arène politique, le moins que l'on puisse dire, c'est que non seulement ce projet aura été un bien mauvais calcul de sa part, mais que de surcroît il l'aura payé on ne peut plus cher, dans la mesure où ses courageuses prises de positions politiques publiques n'ont jamais réussi qu'à attirer sur lui les foudres de la censure bien-pensante (vous voyez bien qu'il n'y a pas que nous...) et à se faire exclure des deux maisons d'édition qui assuraient jusqu'alors sa survie professionnelle et accessoirement financière. Ce sont des choses que vous savez aussi bien que moi, et vous êtes très loin d'être sot, de sorte qu'il est tout de même un peu pénible d'avoir à rappeler ici de telles évidences.

Vous vous demandez si un écrivain qui ne serait pas un grand romancier pourrait prétendre, ou du moins accéder, au statut de grand écrivain. C'est sans doute là un sujet d'interrogation littéraire de grand intérêt, qui mériterait d'être étudié de plus près, bien qu'il y a bien longtemps pour ma part que j'ai passé outre. Est pour moi un grand écrivain, tout écrivain capable d'écrire des phrases inoubliables, susceptibles de s'inscrire dans la langue et dans le temps, susceptibles de résister un tant soi peu à l'absence, à l'oubli, à la mort, à la perte du monde et de ses signes (pour le dire vite et mal). En outre, si vous aviez un peu mieux lu Renaud Camus, vous sauriez qu'il met lui-même en doute son talent de romancier. Ou plutôt non, il ne le met pas en doute, il prétend en être dépourvu. Ce en quoi je prétends à mon tour qu'il se trompe. Je tiens, par exemple, Loin pour un roman de toute première importance, que Muray, s'il avait pu avoir l'opportunité de le lire avant que d'avoir la très mauvaise idée de trépasser et de nous laisser seuls nous dépatouiller avec les Femen et le Mariage pour tous, aurait porté aux nues, me semble-t-il, du moins si je m'en réfère à la définition du roman contemporain qu'il appelait de ses voeux. Pardonnez-moi de ne pas avoir le temps de trouver les citations exactes qui permettraient d'étayer ce que j'affirme ici. Qu'importe du reste puisque nos bibliothèques sont pleines de génies littéraires qui n'ont jamais eu la moindre imagination romanesque et que les librairies croulent sous une avalanche de petits romans mal fichus où l'on serait bien en peine de trouver la moindre phrase étrangère à l'affreuse langue petite-bourgeoise post-littéraire.

Vous dites ne plus lire de romans français contemporains, ce que vous appelez de la fiction française. N'est-ce pas d'ailleurs la France toute entière qui est en train de devenir une fiction, c'est-à-dire une nation post-littéraire ? Je me trouve à peu près dans le même cas que vous sur ce point, n'ayant de toute façon jamais eu qu'une curiosité très limitée pour les indigentes productions pseudo-artistiques de mes contemporains. Permettez-moi cependant de vous conseiller de lire les romans de Richard Millet que je tiens en la plus haute estime. Avez-vous lu La Confession négative ? Je crois que ce magistral récit de guerre (qui se déroule durant la guerre civile libanaise) devrait vous combler. Je tiens ce roman de Richard Millet pour l'un des plus importants de ces dernières années ; j'en tiens pour preuve que personne ou presque n'en a parlé lors de sa parution - c'est un signe de haute qualité, qui de nos jours ne trompe pas. Il y a cependant que ce récit est encore largement autobiographique, comme toute l'oeuvre de Millet où la fiction et la langue transcendent l'expérience intime de l'homme.

Quant à vos réflexions, elles sont toujours intéressantes, permettez-moi de vous le dire, quand bien même on ne partage pas l'ensemble de vos opinions. Vous donnez à réfléchir, c'est déjà beaucoup. Je déplore d'autant plus que vous adoptiez à l'excès ce ton systématiquement polémique dans lequel vous trouvez sans doute l'énergie d'écrire et le carburant nécessaire à la formulation de vos idées, mais qui me semble souvent s'apparenter à une sorte de goût de la provocation superfétatoire dans lequel vous donnez, hélas, l'impression de vous complaire à l'envi, quitte à vous contredire et à vous caricaturer vous-même. Il est possible que mon jugement, non pas à l'égard de votre personne, mais uniquement à l'égard de votre seule prose ici publiée, vous paraisse erroné et mal justifié. N'ayant à votre égard aucune sorte d'animosité, je ne demande qu'à être démenti. Je vous l'ai déjà dit : vous ne manquez pas de talent, et vous feriez mille fois mieux de mettre celui-ci au service de la cause qui nous rassemble ici, en dépit de nos différences, de nos désaccords et de nos défauts respectifs, que de ferrailler dans le vide contre un adversaire que vous vous inventez de toutes pièces.

N'empêche, il me semble à vous lire que vous confondez trop souvent deux choses : le plaisir aristocratique de déplaire et le plaisir ordinaire de décevoir. Croyez bien que je le déplore sincèrement.
06 juillet 2013, 04:39   Re : Récupérer la morale
Le but de l'antiracisme, c'est l'anéantissement des lignées européennes, tout simplement. Donc, ce n'est pas in-nocent ...
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