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Catastrophe ferroviaire: l'arrière-plan

Envoyé par Pierre Jean Comolli 
[www.france2.fr]

A 39 min 40 vient s'agglutiner un groupe de "jeunes" tarés à faire fuir un car de touristes chinois. Le témoignage impressionnant du vieux monsieur, qui se trouvait dans le train maudit et derrière lequel ces plus hideux des hommes la ramènent et font les pitres, a l'air de bien faire rire ces derniers. Véritables charognes habillées aux couleurs du pays d'origine (Maroc, Portugal) et parées de tous les atours de la petite frappe banlieusarde si chère au cœur de Taubira et de ses amis magistrats et sociologues.
Utilisateur anonyme
13 juillet 2013, 01:19   Re : Catastrophe ferroviaire: l'arrière-plan
Les chouchous de Taubira, jeunes Sensibles et autres Chances pour la France se sont encore distingués.
video: [youtu.be]
Brétigny : le Samu caillassé, des victimes dépouillées

Ces jeunes ne font que "répondre" à la violence symbolique qui leur est infligée (rutilance provocatrice des équipes télé, agitation médiatique perçue comme une intrusion dans leur univers de laissés-pour-compte, etc.) en puisant dans leur propre systèmes de valeurs (qui en vaut bien d'autres). Sur cette base, ils déploient un savoir-faire que d'éminents éthologues rapprochent des techniques de prédation les plus élaborées. Bref, gardons nous de juger comme le fait hâtivement cet article de journal au titre tapageur.
le ministre des Transports évoque des «actes isolés», «une personne interpellée», «une tentative de vol de portable» au préjudice d'un secouriste, de «pompiers qui, par petits groupes, ont été accueillis de façon un peu rude». Mais de «véritables actes commis en bande, non», affirme-t-il.

Des pompiers qui arrivent sur le lieu d'une catastrophe ferroviaire "accueillis de façon un peu rude", il fallait oser la sortir, celle-là...
Je crois que de mémoire d'hommes on n'a jamais vu cerveaux plus spontanément fertiles en nocences abjectes que ces cerveaux importés d'islamie[/b]. Je suis sûre d'ailleurs qe ces "damnés de la terre" n'avaient nul besoin de portables, en ayant tous de reste chez eux. C'est le mal pour le mal à l'état pur, si pur que ça en devient fascinant. Il y a là comme une espèce de mutants régessifs, qui fait penser à cette ethnie africaine, aujourd'hui disparue, "les ikes", obervée attentivement hier par les ethnologues pour ses comportements anarchiques et mafaisants jusqu'à l'aberration.
Utilisateur anonyme
13 juillet 2013, 11:08   Re : Catastrophe ferroviaire: l'arrière-plan
Il n'ont pas disparu, Chère Cassandre. Ils ont tous été envoyés chez nous, dans les ZEP, aux abords des gares, dans nos prisons, etc. Chose étrange, depuis quelques décennies, la France et quelques autres pays européens les paient à faire des enfants. Ah, on peut dire que cette sympathique tribu n'est absolument pas en voie d'extinction !
Cela me fait penser à ces gangs de rues qui terrorisaient Londres au début du XVIIIe siècle et qui cultivaient la cruauté. Les plus terribles et les plus redoutés s’appelaient les Mohocks. Leur spécialité était de défigurer les hommes (en leur coupant le nez, au moins en leur fendant les narines). Quant aux femmes, ils les violaient. À noter qu’il ne s’agissait pas particulièrement d’une violence crapuleuse. Normalement, les Mohocks ne dépouillaient pas leurs victimes et, au moins dans la légende, ils étaient d’extraction aristocratique.
Citation
Cassandre
Je crois que de mémoire d'hommes on n'a jamais vu cerveaux plus spontanément fertiles en nocences abjectes que ces cerveaux importés d'islamie[/b]. Je suis sûre d'ailleurs qe ces "damnés de la terre" n'avaient nul besoin de portables, en ayant tous de reste chez eux. C'est le mal pour le mal à l'état pur, si pur que ça en devient fascinant. Il y a là comme une espèce de mutants régessifs, qui fait penser à cette ethnie africaine, aujourd'hui disparue, "les ikes", obervée attentivement hier par les ethnologues pour ses comportements anarchiques et mafaisants jusqu'à l'aberration.

Pour ces décivilisés, une catastrophe pareille, qui "par chance" se produit en bas de chez eux, est une aubaine.
C'est vrai ! mais c'est bien sûr! Les " Ikes" sont parmi nous ! Néo ikes, plus simplement nommés en abrégé et en français "niques", de la variété la plus virulente dite "niqtamère"
Attendez que l'enquête détermine si elle a eu lieu au pied de chez eux tout à fait "par chance"...
A moins, bien sûr, qu'il ne s'agisse d'un acte malveillant. J'ai conservé quelques notions de mécanique: une éclisse, pièce d'un système d'aiguillage vérifié de plus il y a peu, ne se détache pas toute seule!
Dans le Figaro.fr, la théorie du genre semble en profiter pour dérailler elle aussi. Copié-collé du flash de 11h07:

[www.lefigaro.fr]

"J'aurais dû être dans le train"
Christian Lafon, une habitante du Val-de-Marne, devait rejoindre son compagne dans le Cher où elle possède une maison de campagne. "Si je n'ai pas pris le train de 16h53 comme j'en ai l'habitude, c'est juste parce que j'ai été retardé au boulot...", confie-t-elle au Parisien.
L'on pourrait croire que les bandes de Sensibles aient inventé le Mal, la prédation en groupe, l'opportunisme criminel et la malfaisance organisée en soi : n'est-ce pas un peu exagéré ? Doit-on rappeler, par exemple, qu'après la catastrophe de l'ouragan Katrina, des nuées de vautours en bandes se sont abattues sur ce qui restait de la Nouvelle-Orleans, pillant et détroussant tout ce qui pouvait l'être, à tel point que la Garde nationale a dû être appelée à la rescousse avec ordre de tirer sur tout ce qui bougeait ?
On ne sait pas encore s'il y a eu, ou non, "pillage" des cadavres ou même jets de pierre, puisque les versions sur ce sujet divergent.
Néanmoins, le fait que des médecins, des infirmières, des pompiers, soient agressés depuis si longtemps dans les fameux Quartiers, est un indice suffisant. Je ne crois pas qu'il ait existé dans beaucoup de civilisations des gens qui attaquaient les médecins - même en cas de guerre, ceux-ci sont plus ou moins protégés, croyais-je...
Donc, du point de vue anthropologique (et aussi, psychanalytique) c'est un fait prodigieux, du plus haut intérêt, et qui ne semble avoir intéressé personne parmi les experts en sciences humaines.
Message supprimé par son auteur.
Loïk, c'est à vérifier, mais je ne vois a priori rien dans ce que vous dites qui se démarque notablement du comportement criminel en bande, rapinant et défendant son territoire, n'importe où dans le monde lorsque ces bandes se sont assuré le contrôle dudit territoire.
Puisque l’autorité est absente

Cela fera un très bon titre pour le livre qu’on écrira sur nous, je veux dire sur notre société, sur notre petit morceau d’histoire.
Comme d'habitude, notre mouche du coche autoproclamée nous sert ce qu'elle pense être un vigoureux contre-exemple destiné à relativiser les quelques commentaires par trop pessimistes et déclinistes qui l'ont précédée. Outre le fait qu'elle omet la première des politesses et des précautions, qui est de citer ses sources et de nommer ses auteurs, elle commet une déplorable erreur de métrologie en mesurant un accident survenant en temps de paix, au sein d'une population mangeant à sa faim et disposant d'un toit, avec un instrument décrivant l'un des mouvements de masse les plus considérables de l'histoire du XXème siècle en Europe, jetant sur les routes le quart de la population française, dans des conditions épouvantables. Mais je crois pouvoir dire que cette erreur de proportion et de jugement n'est pas due à un manque d'intelligence ou à une quelconque étourderie, elle est parfaitement consciente et volontaire au contraire.
Monsieur du Masnau, vous n'êtes pas seulement irritant au dernier degré, vous êtes aussi malhonnête.
Message supprimé par son auteur.
Euh durant l'exode, les médecins étaient agressés et on se battait dans les hôpitaux ?
L'on pourrait vous répondre, cher Pierre-Marie, que les voyous et les criminels seront toujours fidèles à eux-mêmes, et que la seule différence pour eux entre temps de paix et temps de guerre sera que ces derniers leur ménageront bien plus d'occasions d'exercer leur vocation et de profiter du chaos ambiant.
Aussi la catastrophe généralisée confirme la règle plutôt qu'elle ne l'infirme en créant par exception la circonstance.

(Et puis, ne vous déplaise, en l'occurrence, c'est moi qui ai commencé...)
Message supprimé par son auteur.
Message supprimé par son auteur.
Message supprimé par son auteur.
Vos exemples sont certainement vrais (et j'ai autre chose à faire qu'aller copier-coller vos trouvailles pour en vérifier l'authenticité), ce n'est pas cela qui me fera vous accuser de malhonnêteté. Non, votre malhonnêteté n'est pas factuelle, elle est plus grave, elle est d'ordre moral. Elle réside dans l'utilisation que vous faites de votre ingéniosité et de votre bagout. Le cauteleux, le captieux et le sapement sont vos armes, dont vous usez dans toutes vos interventions, ad nauseam, l'air faussement ingénu, la main sur le cœur. Pour ma part, je ne suis pas dupe, Dieu merci, mais je crains toujours que vous n'abusiez quelque âme un peu tendre. C'est cela qui me hérisse le poil, voyez-vous.
Bien. Jean-Marc, le parallèle entre l'invraisemblable chaos qui régna sur les routes pendant la débâcle qui suivit la Campagne de France, où la population, toute la population du nord du pays n'avait pas la moindre idée de quoi demain serait fait -- pas de sécurité sociale ni de bureaux d'aide publique, pas d'allocs ni aucun filet social, mais l'anarchie et la défaillance totale et absolue des pouvoirs publics -- où la mort rodait dans le ciel, bref, vous connaissez le tableau, dans lequel il faut inclure 100000 morts civils et militaires, la dispersion des familles, la disparition des proches (et pas de smart phone pour leur envoyer des SMS, etc.), la destruction des habitations, la perte de son foyer, l'incertitude absolue quant à la suite des événements, d'une part, et d'autre part, la vie parasitaire, entretenue, hyperprotégée par les autorités à leur petits soins, que connaissent nos "sensibles" de Brétigny-sur-Orge et d'ailleurs, ce parallèle donc, est au mieux fort spécieux, au pire, en effet, parfaitement malhonnête.
Message supprimé par son auteur.
Je trouve stupéfiant que l'on fasse comme si quiconque avait prétendu, ici ou ailleurs, que "nos" Sensibles ont inventé la nocence et le crime, y compris le plus crapuleux. Il faudrait être plus qu'à demi-débile et parfaitement ignorant pour penser ça. Feindre de le croire pour nier ou, à tout le moins, relativiser considérablement le ensauvagement que nous subissons à cause d'eux est proprement insupportable.
Message supprimé par son auteur.
Marcel,

Partagez-vous les termes du message :

Je crois que de mémoire d'hommes on n'a jamais vu cerveaux plus spontanément fertiles en nocences abjectes que ces cerveaux importés d'islamie[/b]. Je suis sûre d'ailleurs qe ces "damnés de la terre" n'avaient nul besoin de portables, en ayant tous de reste chez eux. C'est le mal pour le mal à l'état pur, si pur que ça en devient fascinant. Il y a là comme une espèce de mutants régessifs, qui fait penser à cette ethnie africaine, aujourd'hui disparue, "les ikes", obervée attentivement hier par les ethnologues pour ses comportements anarchiques et mafaisants jusqu'à l'aberration.

Ou les trouvez-vous un peu excessifs ?

Pour ce qui est du ré-ensauvagement, je ne le nie absolument pas. Je considère que les auteurs de ces faits (je veux dire les auteurs des faits divers qu'on voit évoqués ici) doivent être punis avec toute la rigueur de la loi, et je constate que si la police les attrape souvent la justice se montre en revanche des plus clémentes. Cela, ce n'est pas la faute des "cerveaux importés d'islamie" mais la faute et la faillite de notre Etat. Je vois mal ce qu'on peut objecter à cela : quand la police arrête pour des délits divers cinq fois dix fois la même personne "sensible" et qu'elle retrouve cette personne en liberté en train de la narguer, que dire ? cela n'est en rien lié au cerveau de ce malfaisant, c'est lié à l'exercice de notre justice.
Le crime a toujours existé.
Le mal a toujours existé.
Le viol a toujours existé.
La pédophilie a toujours existé.
L'exploitation a toujours existé.
Monsieur Anton,


Je vous répondrai ceci.

Les crimes et délits que vous évoquez ont toujours existé et existeront toujours.

En revanche, la répression avait existé et n'existe plus guère (elle ne s'est maintenue, voire aggravée, que pour les affaires de moeurs). Réprimer, enfermer les déviants est ce qu'on a trouvé de mieux pour combattre le crime. Je constate qu'on a abandonné cette idée, dans une large mesure. Je suis donc partisan du retour de la répression, et s'il faut 100000 places de prison de plus pour loger les malfaisants de Brétigny et d'ailleurs, je n'ai rien contre le fait de payer davantage d'impôts.
J'ajoute, Marcel, et c'est de la même aune que ce que j'écris à Francis par ailleurs, que si un de mes messages vous semblait contrevenir gravement aux principes affichés en tête de ce forum, il vous suffit de me l'indiquer et je le supprimerai immédiatement et de bonne grâce.
Si Alain se fourvoye, vous n'êtes pas obligé de lui emboîter le pas, Jean-Marc. Le cyclone Katrina a touché tout le monde à la Nouvelle-Orléans, chacun ayant vu son existence ordinaire et son avenir gravement compromis, son logement hors d'usage, parfois les investissements de toute une vie, voire de plusieurs générations, détruits en quelques heures. Les pillards étaient souvent eux-mêmes des personnes ayant perdu leur logement et leurs biens. Rien n'excuse leurs actes certes, mais rien non plus ne justifie que l'on compare leur cas à celui de nos Sensibles de Bretigny-sur-Orge. Dois-je aller jusqu'à vous poser la question comme le ferait un maître d'école d'autrefois à un cancre buté que l'on doit mettre au coin à force d'incartades ? Les Sensibles de Bretigny-sur-Orge eurent-ils leur domicile détruit par l'accident de chemin de fer ? Etaient-ils démunis et effarées par la catastrophe qui les aurait frappés au point de voler ou de dépouiller les blessés ou d'arracher des paires de chaussures aux morts comme sur le champ de bataille au soir de Waterloo ou comme devaient le faire les survivants dans la guerre des tranchées ? VOUI OU CROTTE ?
Message supprimé par son auteur.
» Les pillards étaient souvent eux-mêmes des personnes ayant perdu leur logement et leurs biens. Rien n'excuse leurs actes certes, mais rien non plus ne justifie que l'on compare leur cas à celui de nos Sensibles de Bretigny-sur-Orge

Tout le justifie, à mon sens : ce qui était en cause ici, et constituait l'objet de la comparaison, c'est le comportement type du criminel en bande organisée, la mentalité du maraudeur en groupe qui voudra profiter des circonstances les plus dramatiques pour fondre sur les proies potentielles et s'en repaître : comme il a été dit plus haut: "La catastrophe est une aubaine" ; or nous parlons bel et bien en l'occurrence, dans ces incidents de Brétigny (du moins selon les témoignages les plus accablants), de "jeunes" régi par la loi de la bande prédatrice qui, flairant la rapine et l'occasion de manifester leur pouvoir et leur puissance, reproduiront les mêmes comportements.
Il n'y a pas à être choqué ou révulsé ou abasourdi par l'ignominie de la charogne, c'est dans l’ordre des choses ; il faut la combattre et établir l'ordre.
Toutes proportions gardées, eu égard à la différence de l'ampleur des drames se jouant dans ces différentes circonstances, les petits charognards locaux, pour autant qu'il y en ait véritablement eu, relèvent de la même conduite.

Et je rejoins Jean-Marc sur ce point : c'est la surenchère succédant au message de Cassandre, comme si la petite plèbe sensible avait réellement inventé un genre, s'illustrant dans une abjection inédite à ce jour et intrinsèque à l'"islamie" immigrée, qui m'avait semblé un peu exagérée...
Citation
Francis Marche
Si Alain se fourvoye, vous n'êtes pas obligé de lui emboîter le pas, Jean-Marc. Le cyclone Katrina a touché tout le monde à la Nouvelle-Orléans, chacun ayant vu son existence ordinaire et son avenir gravement compromis, son logement hors d'usage, parfois les investissements de toute une vie, voire de plusieurs générations, détruits en quelques heures. Les pillards étaient souvent eux-mêmes des personnes ayant perdu leur logement et leurs biens. Rien n'excuse leurs actes certes, mais rien non plus ne justifie que l'on compare leur cas à celui de nos Sensibles de Bretigny-sur-Orge. Dois-je aller jusqu'à vous poser la question comme le ferait un maître d'école d'autrefois à un cancre buté que l'on doit mettre au coin à force d'incartades ? Les Sensibles de Bretigny-sur-Orge eurent-ils leur domicile détruit par l'accident de chemin de fer ? Etaient-ils démunis et effarées par la catastrophe qui les aurait frappés au point de voler ou de dépouiller les blessés ou d'arracher des paires de chaussures aux morts comme sur le champ de bataille au soir de Waterloo ou comme devaient le faire les survivants dans la guerre des tranchées ? VOUI OU CROTTE ?

Si je voulais calmer le jeu, je dirais deux choses.
1°) Ce comportement est systématique et permanent : c'est tous les jours que les pompiers et les médecins se font caillasser ! Les policiers, moins, puisqu'ils n'"y" vont plus, dans ces prétendues cités, qui ne sont que des clapiers à lapins exotiques ! Maintenant, même la plage va être abandonnée par les policiers ... Songez encore que dans les campagnes, on entre plus dans les gendarmeries qu'en sonnant et en parlant dans un interphone !
2°) Mais le plus important, selon moi, c'est ça : si jamais vous vouliez éviter le G.R., éviter d'invoquer l'insécurité ! A la fin vous aurez 10 millions de personnes en prison, avec un tour de rôle institué entre les grands frères et les grands sœurs, et leurs petits frères et petites sœurs pour reprendre leur carrière. Je n'invoquerai pas la rage pour tuer le chien, et en l'espèce et plus précisément, je n'ai pas besoin de dénoncer leur en-sauvagement, ou de convoquer encore l'Autorité - laquelle, d'ailleurs, celle de cette clique de franc-macs schismatiques, celle du Pape, celle du Prophète ? - pour justifier que ces gens n'ont rien à faire chez nous, de sorte que mon seul souci rationnel doit être de les raccompagner chez eux !
Nous ne sommes pas là pour faire Justice des envahisseurs, mais pour sauver notre Peuple de l'invasion. Quant aux gardiens de la Paix, pour qu'ils puissent la garder, encore faudrait-il qu'il y en ait une ! Or même l'ONU ne suffirait pas à maintenir l'ordre dans ce Souk !
Citation
Gilles Barrique
... celle de cette clique de franc-macs schismatiques ...

Merci, cher Gilles Barrique, de m'avoir fait rire en pareille circonstance : c'est presque aussi bien que les chaussettes de l'archi-duchesse.
Citation
Alain Eytan
L'on pourrait croire que les bandes de Sensibles aient inventé le Mal, la prédation en groupe, l'opportunisme criminel et la malfaisance organisée en soi : n'est-ce pas un peu exagéré ? Doit-on rappeler, par exemple, qu'après la catastrophe de l'ouragan Katrina, des nuées de vautours en bandes se sont abattues sur ce qui restait de la Nouvelle-Orleans, pillant et détroussant tout ce qui pouvait l'être, à tel point que la Garde nationale a dû être appelée à la rescousse avec ordre de tirer sur tout ce qui bougeait ?

Contrairement à d'autres, je trouve l'analogie avec l'ouragan Katrina assez pertinente. Il y a certes une distinction de taille entre le fait de piller des magasins pour voler des téléviseurs (l'image la plus récurrente des pillages post-Katrina) et le fait, s'il est avéré, de dépouiller des cadavres de leurs effets personnels, mais dans les deux cas, il y a bien les même comportements de meute dans un pays "civilisé" qui les croyait révolus (d'où la remarque de M. Meyer sur le ensauvagement).
Mais que démontrez-vous avec cet exemple, cher Alain? Que les Etats-Unis ont leur propre lot de Sensibles ou que la France n'a pas le monopole de la décivilisation? Quitte à mettre la situation française en perspective, allons au bout de cette démarche et regardons un pays comme le Japon. Combien de scènes de pillage après le tsunami de 2011?
Mais comment peut-on mettre sur un même plan les pillards de la Nouvelle-Orléans et ceux de Los Angeles et les sauvages de Brétigny?! Les premiers, citoyens de troisième classe, survivent dans des parties du territoire étasunien devant lesquelles l'Etat-providence s'est toujours arrêté: ils n'ont rien à manger, rien pour se soigner ou se laver. C'est le quart-monde. Dès lors bien sûr qu'ils vont se ruer sur la première vitrine de magasin éventrée venue pour y dérober ce qu'ils peuvent. Ici, ces pauvres-là n'existent pas (Jean Genêt s'amuse quelque part du parallèle effectué entre ghetto noir et banlieue française), ils ne volent pas par nécessité car ils ne manquent de rien.
Pour avoir une idée de la France d'avant : regardez le tour de France, lequel n'intéresse absolument pas nos chers divers : malgré le monde qui se presse le long des routes ou pour accueillir les sportifs à l'étape, la foule reste bon enfant et il n'y a jamais de violence.
Sans rire cette fois ...
Est-ce que le choc que nous causent ces détrousseurs de cadavres n'en dit pas aussi long sur notre naïveté, que sur l'état réellement désastreux du civisme et du souci de l'autre ? L'ensauvagement (ou l'absence totale de répression de ce dernier) sont évidents, je n'y reviens pas. Mais pourquoi s'en indigner ? Aurait-on oublié comme est précaire le surmoi civilisé en tout être humain ? J'ai lu de belles pages de Freud là-dessus, mais je ne sais plus où. Il pense que l'éducation est une tâche de répression ciblée à renouveler indéfiniment, à chaque génération, que rien n'est jamais acquis (et qu'on a eu bien tort de voir en lui, comme certains surréalistes, le théoricien de la libération des pulsions). Un Etat qui ferait son travail étatique s'assurerait que les contrevenants soient punis aux termes de la loi, qui joue le rôle précieux de tiers, de régulateur, entre les objets de notre horreur et nous, justiciables comme eux si l'envie nous prenait de les imiter. Mais la force de la loi est aux mains de partisans et de sectaires, semble-t-il.
La voix de la sagesse, de la culture, de l'intelligence. Merci, cher Henri Bès.
J'ai lu de belles pages de Freud là-dessus, mais je ne sais plus où.

Ce doit être dans Malaise dans la civilisation. La civilisation comme vernis sans cesse sur le point de se craqueler sous les coups de butoir des pulsions qui n'en peuvent plus de vouloir surgir.
Je prends acte de l’évolution de ce forum depuis plus de dix ans et du fait que, maintenant, tout fait délictuel ou criminel dans lequel sont impliqués lesdits « sensibles » est immédiatement porté à charge des Français musulmans et des musulmans de France pris dans leur ensemble.

Je prends acte qu’il est maintenant explicitement proposé par le Parti une solution « pour en finir » qui est en fait de chasser du pays les Français musulmans et les musulmans de France.

Je note enfin que certains messages démontrent une haine à l’égard des musulmans que j’ai du mal à concevoir. Ces messages n’étant pas critiqués, ou alors très faiblement, j’imagine qu’ils correspondent pour parti à l’opinion de la majorité des intervenants.

Tout cela est à l’opposé de ce que je pense.

Dans ces conditions, il ne serait effectivement pas honnête de ma part, vis-à-vis de vous et vis-à-vis de moi, de continuer à participer à des discussions sur la criminalité des « sensibles » qui est pour moi une criminalité de gens qu’on laisse faire, sur le « Grand remplacement », notion que je considère comme infondée et sur les méfaits de l’islam en France, alors que je ne vois que les méfaits des islamistes, l’islam étant une grande religion que notre loi doit protéger.

Donc vous ne me verrez plus poster de messages sur ces sujets des « méfaits » des « sensibles » ou sur le « Grand remplacement ».

Il reste hélas bien des nocences (effondrement de l’éducation et du niveau culturel, problèmes d’urbanisme, criminalité en col blanc, criminalité non liée aux sensibles et comportement général de la justice…) et heureusement bien des sujets intéressants (réchauffement climatique, application des statistiques, organisation de la société…).

J’aurai donc l’occasion de débattre avec ce qui le souhaitent sur ces thèmes (j’ose espérer que le Grand remplacement ne s’y invitera pas).

Je ne pense pas qu’il soit utile de polémiquer encore sur la question desdits « sensibles » ni sur le Grand Remplacement ni sur les crimes allégués de l’islam. J’en resterai donc là.
Il y a même un passage dans "L'lntroduction à la psychanalyse", vers la page 300 si je me souviens bien, où Freud explique qu'il ne faut pas hâter l'éveil à la sexualité car cela rendrait toute éducaton impossible. Selon lui c'est le
« renoncement progressif à des pulsions constitutionnelles » qui permet à l'homme d'évoluer culturellement.
Merci beaucoup, cher Marcel Meyer et chère Cassandre. Il y a longtemps, j'avais un petit volume des PUF (un peu sérieux) qui proposait de courts textes de philosophes (j'avoue sans honte que le peu que j'ai lu de Freud, du Freud des philosophes, se trouvait dans ce bon petit livre). J'ai toujours le volume sur les Stoïciens mais plus le Freud... Je consulterai Malaise dans la civilisation à mon retour de vacances (par le train...)
tout fait délictuel ou criminel dans lequel sont impliqués lesdits « sensibles » est immédiatement porté à charge des Français musulmans et des musulmans de France pris dans leur ensemble.

Jean-Marc, rien ne permet une telle inférence si l’on examine les différentes interventions sur ce fil. Cassandre a parlé d’islamie, ce qui a suscité un vif débat parmi les autres intervenants, mais le contexte est celui de l’importation des cerveaux d’islamie, autrement dit du Grand Remplacement (islamie ayant du reste dans le contexte un sens assez flou, culturel, ethnique, civilisationnel, en tout cas non exclusivement religieux).

Protestez autant que vous voulez, mais ne caricaturez pas les positions de vos adversaires.
Et aussi Au-delà du principe de plaisir dans lequel Freud établit ce que l'on a parfois appelé sa "troisième topique" où la psyché s'ordonne selon l'opposition Eros-Thanatos, pulsion de vie-pulsion de mort.
Chaque civilisation a ses monstres. Cassandre a typifié les nôtres, qui se sont récemment manifesté à Bretigny sur Orge, en parlant d'islamie. Il y a d'autres monstres,d'un type différent, ailleurs et qui agissent autrement. La monstruosité ne nous émeut pas outre mesure, et l'émotion qu'elle peut susciter ou l'horreur qu'elle peut inspirer constituent un autre débat. Il y a une vingtaine d'années à Singapour, société multiculturelle, un immeuble d'habitation [*] s'est brutalement effondré, piégeant ses occupants. Lorsque les secours sont intervenus, certaines victimes durent négocier leur extraction des décombres avec les sauveteurs, négocier ici veut dire monnayer. Dans un autre pays asiatique, il est courant qu'en cas d'incendie ravageant un logement, les hommes de la protection civile, les pompiers intervenants sur les lieux promettent aux victimes de ne pas "détruire tout ce qui reste du mobilier avec leurs lances à incendie si un petit arrangement peut être trouvé", et du reste, cela n'a pas même besoin d'être dit. Et il est exact qu'il n'y eut aucun écho de ce type de pratique au Japon en 2011.

Chacun sa croix, sa plaie. Et si Freud peut avoir son mot à dire sur la question, Cassandre aussi, et le terme d'islamie qu'elle emploie ne fait que désigner la nôtre et dire le réel.

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[*] Il s'agissait en fait de l'Hôtel New World, le 15 mars 1986
[en.wikipedia.org]
Utilisateur anonyme
14 juillet 2013, 12:43   Re : Catastrophe ferroviaire: l'arrière-plan
Médiatico-politique ? “Le Plus” du Nouvel Observateur...
Citation
Jean-Marc du Masnau

Il reste hélas bien des nocences (effondrement de l’éducation et du niveau culturel, problèmes d’urbanisme, criminalité en col blanc, criminalité non liée aux sensibles et comportement général de la justice…) et heureusement bien des sujets intéressants (réchauffement climatique, application des statistiques, organisation de la société…).

Comme j'aimerais discuter avec vous de (presque) tous ces sujets, et à visage découvert, en plus ....

Mais ce Cheval est entré dans la Cité, et ses entrailles y déversent ceux qui viennent "nous faire la peau", qu'ils le veuillent ou non.

Du reste, c'est bien aussi parce que la plupart ne le veulent pas - et se défendent de le vouloir -, que notre ferme volonté de les raccompagner chez eux ne se conçoit que contractuellement. Je dis aussi, parce que cette raison morale est doublée d'une raison d'efficacité, que j'ai déjà présentée où vous savez.

Bref : j'ignore pourquoi vous refusez de voir le Cheval, mais vous comprendrez que nous qui affirmons le voir, et qui affirmons en plus que ce sont ces entrailles qui posent problème, ne voulions discuter pour l'heure que de la manière de le ramener d'où il vient ....

Maintenant, c'est une autre chose que, comme je l'ai dit plus haut, certains trouvent convenable d'imputer la rage à quelques chiots pour se débarrasser de la meute .... C'est, selon moi, malhonnête et/ou stupide - ça dépend des personnes ! Malhonnête, vous comprenez pourquoi, et stupide, parce qu'il faut être stupide pour vouloir couvrir la France de prisons alors que cet argent pourrait être utilisé pour n'importe quoi d'autre, et tout aussi stupide pour vouloir déclarer la guerre à l'Islam en pensant la gagner !

Aussi bien, je vous dis que, si vous consentiez à ouvrir les yeux, nous aurons besoin de gens comme vous dans ce combat dont vous déniez, pour l'instant, la nécessité.
Une empoignade pour rien : La Pravda nous apprend que tout cela n'était rien d'autre qu'une méchante rumeur, colportée par un méchant syndicat de police hostile au vivre-ensemble :
[www.lemonde.fr]
Tout va bien.
Citation
Michel Le Floch
Une empoignade pour rien : La Pravda nous apprend que tout cela n'était rien d'autre qu'une méchante rumeur, colportée par un méchant syndicat de police hostile au vivre-ensemble :
[www.lemonde.fr]
Tout va bien.

Eh oui, et l'agneau Clément Méric a été lâchement assassiné par un néo-nazi, qui le faisait deux fois en hauteur et en largeur, à coups de poing américain...
» Bref : j'ignore pourquoi vous refusez de voir le Cheval, mais vous comprendrez que nous qui affirmons le voir, et qui affirmons en plus que ce sont ces entrailles qui posent problème, ne voulions discuter pour l'heure que de la manière de le ramener d'où il vient ....

D'aucuns voient des éléphants roses, d'autres des chevaux chiant des divers... Vous devez être tombé dedans quand vous étiez petit, cher Barrique.
Oh je plaisante, mais j'adore que vous vouliez "calmer le jeu" en expédiant "chez eux" au moins 10 millions de personnes ; les expédier gentiment, it goes without saying.
Pardon mais selon quels critères renvoyer "chez eux" des citoyens, cher Barrique ? A supposer que vous ayiez "chiffré vos propositions" comme disent les gens sérieux, qui, exactement visent-elles ? On donne déjà (chiffre à vérifier) cinq cents euros aux nocents d'Europe orientale pour qu'ils partent, ils partent, en effet, et reviennent aussitôt. Et au nom de quel principe refuser à ceux-là ou à d'autres, par exemple les chômeurs qui ne sont pas d'ascendance immigré extra-européenne, le petit pactole que vous accorderiez à certains, allogènes aux origines africaines, pour un aller (et retour) au bled ? Pourquoi refuser d'accorder une prime au départ aux chômeurs de Florange que vous accorderiez aux nocents du 9-3 ? Il n'y a plus de filtrage aux frontières parce qu'il n'y a plus de frontières. La France est un pays sans frontières. Il faudrait aussitôt, pour mettre en place votre programme, les rétablir, ce qui mettrait le pays en dehors des conventions européennes qui l'engagent dans ce domaine.

A supposer que vous cibliez, pour commencer, les détenteurs d'une double nationalité et en vous fondant ainsi sur la définition du "chez eux" dans l'expression "renvoyer chez eux", quid des hommes d'affaires détenteurs de plusieurs passeports, franco-libanais, franco-américains, etc.. ? quel filtrage ?

Aucun renvoi en douceur n'est concevable, et quand bien même il le serait, il faudrait d'abord remanier la politique de contrôle des frontières en stoppant tout entrée indésirable de manière à ne pas rendre aussitôt ubuesques les mesures que vous préconisez. Le débat sur pareille désirabilité ne peut en aucun cas se dérouler dans la douceur.

Mille mesures sont souhaitables qui sont justes, logiques, fondées en droit et réalisables avant de songer à votre utopie. Par exemple, une mesure aussi élémentaire que l'intégration des empreintes digitales et d'une photo de tout porteur de carte Vitale sur la carte en question; le démantèlement de l'AME, des "allocations d'attente", et la réforme du droit d'asile (plus d'hébergement hôtelier automatique, etc.), feraient beaucoup pour modifier la donne actuelle, tout en sachant bien que dans le contexte idéologique qu'entretient le pouvoir socialiste à tous ses échelons, ces mesures obligeraient déjà à une veritable lutte contre les petits soldats et miliciens du social qui sévissent dans les médias et dans la rue par le réseau des assoces et les financements que leur accordent des pouvoirs territoriaux tout entiers tenus par les mains corrompues des profiteurs du système actuel.

[message modifié]
14 juillet 2013, 23:06   L'Arabie pétrée
» Aurait-on oublié comme est précaire le surmoi civilisé en tout être humain ? J'ai lu de belles pages de Freud là-dessus, mais je ne sais plus où. Il pense que l'éducation est une tâche de répression ciblée à renouveler indéfiniment

J'aurais plutôt tendance à voir dans ces comportements une couche super-structurelle surajoutée à l'appareil psychique individuel, couche relevant de la mainmise de la forme collective ou de groupe sur le jugement personnel.
Ce serait un peu, en guise d'explication possible, Rousseau contre Freud... Évidemment, la "société" dont il est question ici n'est pas exactement celle à laquelle pensait Rousseau, mais c'en est quand même une, avec ses formes tout extérieures et impersonnelles imposées aux particuliers.
Peut-être faut-il, là aussi, briser la superficie pétrifiante pour libérer l'intérieur, comme dans les techniques de fracturation hydraulique...
Citation
Francis Marche
Pardon mais selon quels critères renvoyer "chez eux" des citoyens, cher Barrique ?
etc.

Les réponses à ces questions sont, pour la plupart, dans la proposition "sur la retro-migration pacifique" du 5 juin [www.in-nocence.org]
Cliquez sur le lien externe du bas de page (je ne peux pas le recopier ici, comme promis au secrétariat général.) pour accéder au texte complet.
Excusez la sécheresse du message, mais je ne pourrais pas répondre ainsi à vos questions, sans susciter votre incompréhension, avant que vous ayez saisi mon approche globale.
Citation
Alain Eytan
» Bref : j'ignore pourquoi vous refusez de voir le Cheval, mais vous comprendrez que nous qui affirmons le voir, et qui affirmons en plus que ce sont ces entrailles qui posent problème, ne voulions discuter pour l'heure que de la manière de le ramener d'où il vient ....

D'aucuns voient des éléphants roses, d'autres des chevaux chiant des divers... Vous devez être tombé dedans quand vous étiez petit, cher Barrique.
Oh je plaisante, mais j'adore que vous vouliez "calmer le jeu" en expédiant "chez eux" au moins 10 millions de personnes ; les expédier gentiment, it goes without saying.

Vous n'aimez ma métaphore sur le Cheval de Troie ? Moi qui en étais tout content ! En plus, j'ai dit entrailles, pas intestin !
Sinon, je voulais calmer le jeu entre les participants à ce fil ... je crois.
Re-sinon, je n'ai pas employé, et je ne risque pas d'employer, l'expression "expédier chez eux", vu que mon approche consiste, comme vous le savez - car vous le savez, n'est-ce pas ? -, à concevoir la retromigration de manière pacifique. Et ce n'est pas qu'un mot, pour faire joli. Ceux qui ont lu ma proposition le savent.
"EXCLUSIF. Déraillement à Brétigny : quatre interpellations prolongées"

« Quatre jeunes hommes sont en garde à vue pour des incidents, dont un vol présumé de portable, en marge de l'accident du train Paris-Limoges.

"T'as trouvé quoi dans les bagages ?" C'est un des messages découverts sur le téléphone portable d'un des quatre individus interpellés dimanche matin, dans le cadre de l'enquête sur les délits susceptibles d'avoir été commis en marge de l'accident du train Paris-Limoges. Signe ou non du sérieux de la piste, lundi matin, leur garde à vue a été prolongée. Le parquet d'Évry a confirmé au Point.fr le prolongement de détention des quatre suspects, dont certains sont mineurs, au commissariat d'Arpajon. En revanche, le même parquet ne veut "ni confirmer ni infirmer" la teneur des textos des mobiles des suspects analysés par les enquêteurs de la Sûreté départementale de l'Essonne. [...]

Situation tendue aux abords de la gare

Après le drame ferroviaire qui a coûté la vie à six personnes et blessé grièvement 16 autres vendredi soir, l'information selon laquelle certains jeunes de Brétigny n'auraient pas hésité à caillasser les secours et à voler le téléphone portable d'un agent du Samu qui intervenait sur place a été diffusée sur les réseaux sociaux. C'est dans le cadre de l'enquête sur ce vol que les quatre individus, dont l'auteur présumé du vol, reconnu par sa victime, ont été identifiés et sont actuellement interrogés. [...] »

Source : Le Point.fr
» En plus, j'ai dit entrailles, pas intestin !

Gilles, les entrailles peuvent aussi comprendre les intestins ; au reste, l'anatomie étant ce qu'elle est, j'imagine que la contiguïté des organes fécondeurs et excréteurs ne vous aura pas échappé.

Concernant l'"expédition" : je vous crois quand vous protestez de vos meilleures intentions, mais celles-ci sont une chose, la réception de l'offre chez les bénéficiaires une autre. Et comme je ne crois pas une seconde qu'une large majorité d'entre eux l'accepte, le caractère pacifique de la "rétromigration" ne concernera jamais que le projet — que rien ne vous empêche en effet de mettre au point par acquit de conscience — point sa réalisation.
Citation
Alain Eytan
Gilles, les entrailles peuvent aussi comprendre les intestins ; au reste, l'anatomie étant ce qu'elle est, j'imagine que la contiguïté des organes fécondeurs et excréteurs ne vous aura pas échappé.

"Le fruit de vos entrailles est béni"

Citation
Alain Eytan
Concernant l'"expédition" : je vous crois quand vous protestez de vos meilleures intentions ....
.

"En entrant dans la maison, saluez-la; et, si la maison en est digne, que votre paix vienne sur elle; mais si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne à vous. Lorsqu’on ne vous recevra pas et qu’on n’écoutera pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds"
"(...) Lorsqu’on ne vous recevra pas et qu’on n’écoutera pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds." Mazette...

Bonne occasion pour les statisticiens de la voirie d'enrichir leurs bases de données, si la scène a lieu sur un boulevard "numérisé" équipé de capteurs...
L'agence de presse franco-israélienne Ménapress (Metula News Agency) a enquêté sur l'affaire.


Il n’y a pas que les trains qui déraillent en France (1ère partie)
Reportage
mercredi, 17 juillet 2013

Par Patricia La Mosca

La catastrophe de Brétigny, vendredi dernier, a eu d’étranges effets. Un différend s’est rapidement installé à propos d’actes de pillage qui seraient survenus sur des morts et des blessés ainsi qu’au sujet de heurts entre les forces de l’ordre et les énergumènes qui se seraient rendus coupables de ces actes de dépouillage.

Les affirmations concernant les vols ont émané d’un syndicat de police, Alliance, ainsi que de quelques confrères, d’Europe 1, de France 2 et du Parisien, principalement.

Puis le paysage de la communication a subitement changé, les représentants de l’Etat, Manuel Valls en tête, le ministre de l’Intérieur, ainsi que Frédéric Cuvillier, celui des Transports, et le préfet de l’Essonne niant en bloc les allégations des dénonciateurs.

Ils ont parlé de rumeurs très exagérées, d’actes isolés, du vol du portable d’un secouriste, réfutant le reste en bloc et plongeant le public dans le doute. Doute entretenu par les rares déclarations publiques de représentants des forces de l’ordre et du SAMU, n’intervenant plus que pour confirmer les dires des ministres.

Quant aux confrères accusateurs, soumis à des pressions comme on n’en connaît que trop dans la presse française – qui elle aussi est bien malade –, ils ont mis la pédale douce, atténuant tour-à-tour leurs témoignages.

Restaient quelques sites engagés, qui reprenaient en boucle les déclarations initiales d’Alliance, mais sans pouvoir ajouter le moindre fait nouveau. Ils s’imaginaient que quelque chose ne tournait pas rond dans le narratif de l’affaire, et brodaient le reste au gré de leurs convictions politiques et de leurs feuilles de route. Mais cela faisait des billets d’opinion et rien d’autre.

Dépouiller des victimes ? Là-dedans ?

Faute de témoignages de première main, il était objectivement impossible de dire si des pillages en bandes avaient suivi le déraillement du train ou si un pickpocket avait seulement bousculé un pompier par inadvertance. La machine à faire taire de l’Etat français s’était mise en branle et elle paraissait efficace.

A la Ména, nous nous sommes bien gardés de prendre parti, ne versant pas volontiers dans les accusations sans fondements. Dès samedi, dérangés par les versions contradictoires, l’abysse qui les sépare, ainsi que par la gravité des faits inférés, nous nous sommes mis en quête d’indices, ne sachant pas, à priori, qui disait la vérité, mais convaincus que quelqu’un mentait.

Nous avons fait jouer les bons contacts existant entre l’agence et des officiers français de la sécurité pour nous faire recommander quelqu’un qui avait assisté à la scène et qui était disposé à nous en parler en toute liberté.

Hier mardi, on nous amena l’oiseau rare ; un policier courageux dont nous tairons le grade et les attributs, vous allez rapidement comprendre pourquoi. Et le brouillard du coup s’est levé.

Notre témoin est fiable pour plusieurs raisons. D’abord, ceux qui nous l’ont présenté sont des gens bien, que j’avais côtoyés pendant que je couvrais les émeutes de la cité de la Villeneuve à Grenoble en 2010. Ils m’avaient déjà, à l’époque, permis de diffuser la vérité [voir "Grenoble ou le cimetière des rêves", sur le site d’un syndicat de policiers] sur ces troubles. Ensuite, son récit se tient, il est logique, ne contient aucune contradiction et s’illustre de détails difficiles à inventer. Et finalement, il suffit presque de voir et d’entendre ce policier de carrière, parlant sans crainte et sans préjugés, pour se persuader qu’il ne nous mène pas en bateau.

Ce nouveau témoignage permet d’établir que Manuel Valls, Frédéric Cuvillier et le Préfet Fuzeau ont menti aux Français, qu’ils ont décidé de dissimuler un crime terrible, et que, pour parvenir à leur fin, en plus de mentir, ils n’ont pas hésité à corrompre des fonctionnaires de l’Etat, à brandir des menaces et à infliger des pressions sur d’honnêtes professionnels disant la vérité, dans le but unique qu’ils la taisent.

Plus que cela, la situation générale décrite par notre intervenant dépeint un univers apocalyptique ignoré par la majorité de mes compatriotes, qui présente un état de délitescence mafieuse et de désagrégation sociale et sécuritaire auxquelles il est difficile d’imaginer des remèdes. Et contre lesquelles l’Etat de droit ne fait rien ou si peu, à part, peut-être, s’efforcer de cacher leur existence.

J’évoque aux oreilles de M. Damien (appelons-le ainsi) la difficulté que nous avons eue à recueillir le narratif d’un témoin oculaire des faits.

Damien : C’est normal, tout est cloisonné. La compagnie de CRS qui est intervenue à Brétigny a été spécialement rassemblée par son commandant et a reçu l’ordre de ne rien dire, de ne rien raconter aux proches de ce qui s’était passé, car il ne s’est rien passé !

La Ména : Il ne s’est réellement rien passé ?

Damien : Il y a eu un attroupement de jeunes des banlieues autour des victimes, des blessés et des morts, qui leur ont fait les poches. Ils se sont également livrés à des vols et des rackets sur les secouristes.

Cela s’est déroulé "en champ ouvert", selon l’expression que nous utilisons, pas en champ fermé, devant les yeux de tout le monde, pas en petit comité.

La Ména : Les autorités parlent d’un seul secouriste qui se serait fait dérober son téléphone.

Damien : C’est totalement faux. D’ailleurs, si on n’avait volé qu’un seul téléphone, comment y aurait-il eu quatre interpellations ? Ils se mettent maintenant à quatre pour chouraver un portable ? Il y a eu de nombreux vols et plus encore de tentatives de vols sur les secouristes.

Et il y a eu un affrontement en règle CRS-jeunes. Au départ, ils étaient une quinzaine, vingt peut-être ; lors de l’affrontement, leur nombre a pratiquement doublé. Les hommes ont dû faire usage de la force et de petites grenades DMP, à la fois fumigènes et lacrymogènes.

Nous avons essuyé des jets de pierres et de canettes nourris.

La Ména : Pourquoi ne les avez-vous pas appréhendés ?

Damien : A quoi ça sert, j’ai envie de vous dire à quoi ça sert ! Récemment, nous en avons serrés qui venaient de dégrader une voiture de RER et qui avaient racketté les passagers, ils n’ont eu que du sursis. A quoi ça sert ?

Ils sont arrivés juste après le déraillement, se sont jetés sur les personnes qui se trouvaient au sol – je ne sais pas si elles étaient blessées ou mortes -, en tout cas, ils se sont jetés sur elles, les ont fouillées et ont commencé à leur faire les poches.

Dans un premier temps, on a cru qu’ils s’approchaient des victimes pour donner un coup de main aux secouristes, mais nous nous sommes très vite rendu compte qu’ils étaient en train de les dépouiller.

Et on a classé cela sans suite. Comme ils ne veulent pas que ça se sache, c’est classé sans suite. Eh oui !



A suivre…



Il n’y a pas que les trains qui déraillent en France (2ème partie et fin)(info # 021707/13) Version imprimable
Reportage
mercredi, 17 juillet 2013

Par Patricia La Mosca

(Suite)

La Ména : Les gens dans la gare, les passagers qui n’étaient pas blessés n’ont rien vu, rien dit, rien fait ?

Damien : Vous savez, mademoiselle, les gens qui sont dans les gares, ce sont des locaux, des gens habitant les cités, les environs, les banlieues. Ils connaissent parfaitement la chanson. Ils savent très bien qu’ils doivent fermer leur gueule, point barre. Ils n’ont rien vu, rien entendu.

Ils savent pertinemment que s’ils s’indignent ou s’ils contestent, il s’en prendront plein la figure, il se feront prendre à partie. S’ils sont identifiés par les jeunes, ils savent très bien que leur voiture brûlera. Les voitures ne brûlent pas par hasard dans les banlieues, mademoiselle, ce sont des otages mécaniques aux mains des jeunes pour forcer les braves gens au silence.

Vous savez, les gens d’aujourd’hui se taisent. J’ai souvent vu cela quand quelqu’un se fait prendre à partie ; ils sont quatre ou cinq sur lui et personne ne bouge – la loi du silence. Les gens passent à côté, personne ne lève le petit doigt.

La Ména : Oui mais de là à voler des morts et des blessés ?

Damien : Moi je ne suis pas étonné, cela ne me surprend pas plus que ça, connaissant la mentalité des mecs des banlieues. Quand vous savez qu’ils volent leurs propres parents, donc pourquoi ne pas voler les morts et les rescapés ?

La Ména : Des animaux ?

Damien : Bin, c’est bien plus que des animaux.

Leur métier paie, ils gagnent beaucoup d’argent. Lorsqu’ils se font prendre par la police, nous, personnellement, on les coffre, il m’est déjà arrivé d’en coffrer plusieurs. Vous les amenez au commissariat, vous établissez une procédure et, quelques heures plus tard, vous les retrouvez dans la rue en train de vous faire un doigt, un doigt d’honneur. Et ils rigolent.

La Ména : Pourquoi ne sont-ils pas poursuivis ?

Damien : Mais comment voulez-vous qu’ils les poursuivent ? En fait, cela dépend des parquets ; si cela se passe à Lille ou Metz et dans quelques autres villes, ils risquent effectivement d’être poursuivis, parce qu’il y a moins de délits qu’ici. Mais sur Paris, par exemple le parquet de Bobigny… il est tellement saturé… Si vous prenez le 93, il y a tellement d’arrestations que les magistrats sont débordés, et les prisons pleines à craquer.

Je connais perso des gros braqueurs qui n’ont fait que quelques semaines, ils ont ensuite été libérés avec un bracelet. Juste un bracelet, parce que les prisons sont pleines à craquer. Les prisons sont pleines.

La Ména : Je ne digère pas votre témoignage… Je n’y parviens pas…. Ils se sont réellement rués sur ceux qui étaient couchés ?

Damien : Ah oui, oui, oui, ils se sont rués ! Ils se sont jetés sur les cadavres ou sur les rescapés et ils leur faisaient les poches ! Ils leur faisaient les poches… (Damien baisse les yeux).

La Ména : Et il n’y en a pas un parmi toute cette compagnie qui ait le courage de s’exprimer ?

Damien : Ils ne le feront pas.

La Ména : Ils se font virer s’ils parlent ?

Damien : Non, ils ne se font pas virer mais en tout cas leur dossier sera noir. Le camarade qui demande une mutation, qui veut rentrer chez lui, ne l’obtiendra jamais. Celui qui veut monter en grade, ne montera jamais. Celui qui désire effectuer un stage ou partir quelque part, demander quelque chose, il ne l’aura jamais. Vous voyez, quelque part, ils nous tiennent par les cou…

La Ména : Ensuite, comment cela s’est passé ?

Damien : On a écarté les voyous, on a installé un périmètre de sécurité après quelques échauffourées, quelques jets de gaz… voilà, quoi. Cela s’est passé comme ça, avec quelques interpellations à la clé.

La Ména : Le timbre de votre voix est monotone, on a presque l’impression que vous décrivez des événements ordinaires ?

Damien : Non, ce qui s’est passé à Brétigny n’est pas normal, je n’avais jamais vu cela. Je répète simplement que cela ne m’étonne pas ; connaissant le comportement des gens ici en France, des jeunes de banlieue, cela ne me surprend absolument pas.

La Ména : Ils n’ont plus aucune valeur, rien ?

Damien : Le mot "valeur" veut dire beaucoup de choses ; malheureusement, nous ne les avons pas, ces… valeurs.

La Ména : Aucun de ces jeunes n’a un emploi ? Ils sont tous au chômage ?

Damien : Ils gagnent très bien leur vie, ils sont nourris, hein ! Les petits voyous servent de "chauffe" : si vous voulez, dans chaque cité, il y a des jeunes qui squattent. Ils restent assis toute la journée et ont pour instruction de passer un coup de téléphone ou de faire claquer des pétards quand les forces de l’ordre arrivent. De cette façon, les gros dealers, et les gros bonnets, ceux qui sont en train de couper la drogue ou de la vendre, sont alertés et ils peuvent se cacher.

Ces jeunes-là touchent 50 à 60 euros quotidiens plus un repas livré sur place, sur leur poste de guet. Ca, c’est le minimum, vous en avez aussi qui ramassent 500, 1 000, 2 000 euros par jour.

La Ména : Vous intervenez pour faire cesser ce trafic ?

Damien : Non, pas toujours. Ce qu’on nous demande est de ne pas entrer dans les quartiers pour ne pas les "énerver". Donc on va rester à la périphérie.

La Ména : (J’ai du mal à déglutir) On vous demande de ne pas entrer dans les quartiers ??

Damien : Oui, oui, oui… Pas toujours, mais de plus en plus fréquemment. Vous allez rester à la périphérie des cités, faire du contrôle, de gens, de véhicules. Vous allez contrôler ceux qui rentrent chez eux, qui sortent du boulot pour aller chez eux.

Et par contre, les petits dealers que vous connaissez, de même que les gros voyous qui sont à l’intérieur, nous n’allons pas les chercher.

La Ména : Qui est-ce qui vous donne ces ordres ?

Damien : La direction. Le préfet donne des ordres, la direction centrale suit les ordres et puis voilà. Ca vient de très haut, les ordres. De très très haut.

La Ména : C’est démoralisant…

Damien : Complètement démoralisant, vous voulez dire. Dans quelques années…

La Ména : (Je le coupe. Quoi qu’il ait à dire, je ne parviens pas à parler de l’avenir) Là, ce n’est pas quelques années, des mecs qui pillent des morts, c’est la jungle, la Syrie…


Damien : (il me coupe à son tour) Oui, mais il n’y a pas besoin d’aller en Syrie, il suffit de venir à Paris. Nous en avons tellement à vous raconter que vous pourriez facilement écrire un livre. Ou même plusieurs.


Dans un véritable Etat de droit, si ces révélations sont exactes, et je ne doute pas un instant qu’elles le soient, le gouvernement présenterait sa démission. Je vois à cela plusieurs raisons nécessaires et suffisantes. Tout commentaire supplémentaire de ma part procèderait du superflu. Les lecteurs de la Ména et les Français ne sont pas des abrutis. “
La machine à faire taire de l’Etat français s’était mise en branle et elle paraissait efficace.

Et c'est une branloire pérenne que cette machine-là...
Eh bien, de deux choses l'une : ou bien la Ména raconte des sornettes, des bobards, de conspirationnistes histoires de sorcières, ou bien tout ça est vrai, comme le suggère aussi de son côté l'article du Point mis en lien plus haut. Et dans ce cas il faut faire tout ce qui est en notre pouvoir pour contribuer à faire éclater ce qui serait un énorme scandale d'État. Les ramifications, les implications sont gigantesques...

Je crois qu'il faut que chacun, individuellement, diffuse l'information par tous les moyens qui sont à sa disposition.
Complètement d’accord avec Hèmem.
Il est vraisemblable que sous Sarko les mêmes choses se seraient déroulées, de façon identique.
Il semble que personne parmi les groupes dirigeants n'ait intérêt à ce que de tels faits - s'ils étaient avérés - puissent filtrer.
On verra si Internet peut mettre un gouvernement à la porte.
La naïveté est sans limites...

On va attendre tranquillement que tout pourrisse comme cela, et dans 10 ou 15 ans on aura un gouvernement autoritaire, voire plus : merci les Humanistes.
Nouvel article et nouvelle confirmation dans le Point. Les commentaires sont univoques. Quelle histoire !
Citation
Marcel Meyer
Nouvel article et nouvelle confirmation dans le Point. Les commentaires sont univoques. Quelle histoire !

En effet, les commentaires, écrits correctement en plus, forment une seule et même voix. Cette cohérence entre le contenu d'un journal et l'opinion de son lectorat a quelque chose de rassurant.
Utilisateur anonyme
19 juillet 2013, 20:35   Re : Catastrophe ferroviaire: l'arrière-plan
Il y a dans cet interview supposée d'un policier témoin quelque chose qui me pose problème.

A la question de savoir pourquoi les policiers n'ont pas appréhendés les auteurs de délits, la réponse est :

La Ména : Pourquoi ne les avez-vous pas appréhendés ?

Damien : A quoi ça sert, j’ai envie de vous dire à quoi ça sert ! Récemment, nous en avons serrés qui venaient de dégrader une voiture de RER et qui avaient racketté les passagers, ils n’ont eu que du sursis. A quoi ça sert ?


Donc, une patrouille de gendarmes témoins d'actes délictueux et qui étaient en mesure d'appréhender les auteurs, en flagrant délit justement, se seraient contentés d'assister les bras croisés aux faits au prétexte que "ça ne servirait à rien" ?

Cela siginifie simplement que ce gendarme et ses collègues ont commis une faute professionnelle majeure en n'intervenant pas alors que c'est leur rôle.

A mon avis, c'est quelque chose de totalement invraisemblable. Quand au secret de la source, il est bien commode dans ce cas puisqu'il permet à l'agence d'éviter de corroborrer ses dires.
Il est simplement impossible d'évaluer la crédibilité de ce témoignage puisqu'on ne saura probablement jamais qui en est l'auteur et dans quelles conditions il a été recueilli. Il pourrait s'agir d'une histoire totalement inventée, il n'y a aucun moyen de le savoir.
Votre hypothèse aurait davantage de crédibilité si ce témoignage n'était pas corroboré par le rapport de police dévoilé par Le Point et qu'ont eu entre les mains de nombreux journalistes, dont ceux du Monde.
Utilisateur anonyme
19 juillet 2013, 22:37   Re : Catastrophe ferroviaire: l'arrière-plan
Un absurdité reste une absurdité, "corroborée" ou pas.
Nous avons ici un officier de gendarmerie qui avoue tranquillement avoir assisté à des pillages,
sans que ni lui ni ses collègues ne songent à intervenir. Pourquoi ? "ça sert à rien".

Que le rapport cité par le Point soit fondé ou pas, ce récit, pris en lui-même, ne tient pas la route.
C'est toujours le problème avec les sources, la source X est douteuse mais confirmée par la source Y, tandis que Y tout aussi douteuse est confirmée par X. Mais on ne fait pas un vérité à partir de deux erreurs.

Car une source contredit "Le Point" : ici (Libération cite ici l'AFP).
Je ne sais que penser des faits en eux-mêmes, je n'étais pas présent et pour le moment on est dans la confusion,
mais ce témoignage n'est pas crédible pour moi.
M. Corel, vos remarques sont les bienvenues et elles sont justifiées. Et c'est bien pourquoi le parti de l'In-nocence appelle à la constitution d'une commission d'enquête parlementaire grâce à laquelle -- ni vous ni nous n'avons de raison d'en douter -- les représentants du peuple feront toute la lumière sur cette affaire.

A ce propos je ne peux que vous renvoyer à notre Communiqué n° 1610:
[www.in-nocence.org]
19 juillet 2013, 23:13   L'éclisse dans le fruit
Pillage, pas pillage, c'est une chose, et qui a peut-être l'avantage d'occuper la scène, à l'enseigne commode de "la polémique", mais où en est l'enquête sur les causes rationnelles du déraillement ? Quelques conclusions paraissent tout de même plus faciles à avancer que dans le cas de l'accident du Concorde, sans parler de l'usine AZF, de fuligineuse mémoire.
20 juillet 2013, 00:18   Re : L'éclisse dans le fruit
Finalement, c'est pillage, et mensonges gouvernementaux et préfectoraux :

Un texto d'un CRS envoyé à ses collègues décrit même «des victimes pillées par des racailles». Un tract de l'Unsa-police s'offusque du fait que «des individus» aient pu «profiter de la détresse des victimes pour les piller et agresser les intervenants». Christophe Crépin, porte-parole du syndicat, qui était sur place, parle d'«une quarantaine de voyous». «Il y avait des gens qui étaient en train de perdre leurs bras ou leur jambe, et d'autres sont venus voler leur montre ou leur portable!, s'émeut-il. Il a fallu utiliser des lanceurs de 40 pour les disperser.»

[www.lefigaro.fr]
20 juillet 2013, 09:51   Re : L'éclisse dans le fruit
Dans ce qu'écrit ici Gérard Corel, quelque chose ne va pas : le policier cité par la Ména ne dit pas qu'ils n'ont rien fait, qu'ils ne sont pas intervenus mais seulement qu'ils n'ont pas arrêté les détrousseurs de mourants et lapideurs de pompiers. Or ça c'est devenu très habituel dans les dites violences urbaines : presque toujours les policiers se contentent, quand ils ne fuient pas, ce qui arrive de plus en plus souvent, de disperser la racaille.
20 juillet 2013, 23:41   Re : L'éclisse dans le fruit
Dans le prolongement de l'objection qu'a soulevée M. Corel, il y a également une interrogation plus fondamentale, plus générale, à laquelle je n'arrive pas à trouver de réponse vraiment satisfaisante : comment se fait-il qu'une poignée de voyous fasse échec aux forces de l'ordre ? comme comprendre le fait qu'une quarantaine de petits voleurs merdeux, tout au plus, fasse à ce point trembler les responsables de la puissance publique, et qu'on n'ose même pas les appréhender ??
Après tout, il paraît a priori évident que méconnaître et ignorer la culpabilité de quelques bandes de voyous qu'on pourchassera comme tels, parfaitement identifiables et coffrables, c'est faire rejaillir la suspicion sur tous (il s'agit ici essentiellement de la population d'origine immigrée) : l'impunité systématique des premiers semble plutôt contredire l'idéologie affichée des politiques en place, puisqu'il serait dans leur intérêt d'imputer à des criminels de formation et de métier, nécessairement en nombre limité, la responsabilités des actes dont la très grande majorité de cette population se trouverait de ce fait absoute.
L'hypothèse selon laquelle la seule stratégie envisageable de l'actuelle direction politique consisterait à étouffer les affaires et masquer la réalité ne tient pas tellement la route, à mon avis, sauf s'ils sont vraiment d'une bêtise et d'une naïveté incroyables : la vérité, ou plus de vérité, se fera nécessairement jour à un moment ou à un autre, dans une société où la liberté d’expression existe encore, tout de même, et l'information est si multimédiatique.

L'on se dit qu'il doit y avoir autre chose : de quoi ont-ils tellement peur ??? De l'explosion d'une guerre civile incontrôlable dans le cas d'une mise en œuvre d'un politique de lutte efficace contre la délinquance, par exemple ?
"L'hypothèse selon laquelle la seule stratégie envisageable de l'actuelle direction politique consisterait à étouffer les affaires et masquer la réalité ne tient pas tellement la route, à mon avis, sauf s'ils sont vraiment d'une bêtise et d'une naïveté incroyables (...)"

They are.

(Remplacer "bêtise" par "idéologie" est une première indication, sous laquelle se trouve quelque chose de plus souterrain, qui s'appelle : "prétention" - et prétention éminemment française. On ne veut pas que ce soit dit que la France ne sache plus que faire pour que ses mœurs, ses valeurs et son histoire séduisent les population qui lui sont venues.)
21 juillet 2013, 00:34   Re : L'éclisse dans le fruit
Peut-être ; Manuel Valls est-il à ce point couillon ? et avec lui tout le haut fonctionnariat responsable du maintien de l'ordre et de la sécurité du territoire ?? Des types qui en principe, par vocation et formation, ne sont pas franchement des marrants, mais plutôt des brutes et des praticiens bornés de l'imposition de l'ordre, des "professionnels", tous castrés idéologiquement par l'effet Hollande et les vapeurs des encenseur du Divers en soi, et rongés par l'action souterraine et inhibitrice que vous dites ?
Cela me paraît quand même un peu étrange...
Après tout, il paraît a priori évident que méconnaître et ignorer la culpabilité de quelques bandes de voyous qu'on pourchassera comme tels, parfaitement identifiables et coffrables, c'est faire rejaillir la suspicion sur tous (il s'agit ici essentiellement de la population d'origine immigrée) : l'impunité systématique des premiers semble plutôt contredire l'idéologie affichée des politiques en place, puisqu'il serait dans leur intérêt d'imputer à des criminels de formation et de métier, nécessairement en nombre limité, la responsabilités des actes dont la très grande majorité de cette population se trouverait de ce fait absoute.

C'est faire peu de cas des rapports de force déjà constitués : l'adversaire est si sûr de lui, de sa force, de sa cohésion et de son unité, qu'il fait déjà sienne, qu'il a déjà absorbé la "suspicion sur tous" comme le serpent mord la balle de fusil dont il n'a pas peur. La solidarité de la racaille est pleinement assumée par la racaille : que l'on touche à l'un d'elle, même criminel avéré, et c'est la guerre, l'affrontement meurtrier. Face à cette tortue romaine, les soldats du pouvoirs vacillent, marquent le pas, et reculent, en bon ordre certes mais reculent. Les gros bataillons des fantassins de la racaille, soutenus dans les airs par l'aviation de l'idéologie et des médias, avancent inexorablement, n'argumentent plus, se fichent du qu'en-dira-t'on du "ne pas vouloir que ce soit le dit qu'elle soit toute hors-la-loi". La logique est militaire, et c'est cela que l'Ordre, les forces de l'ordre, la préfectorale et la grande maréchaussée ne veulent pas savoir, ni surtout entendre dire.
Je suis certain d'avoir entendu Xavier Raufer parler de "300 ou 400 bandes"' en évoquant le "noyau racailleux", à mettre hors d'état de nuire, pour assainir le terrain ; cela doit faire quelques milliers d'individus au plus. Qu'ils soient en formation militaire solidaire ou non nous importe peu ; alors qu'on y mette les moyens et les dénoyaute à coups de forces spéciales, s'il le faut.
Encore faut-il le vouloir, et je suis persuadé que nombre de responsables de la sécurité, en France, le veulent, pourraient le planifier, le réaliser, d'ailleurs des plans d’action doivent exister dans les tiroirs ; comme je l'ai dit supra, même les socialistes auraient tout intérêt politique à l'entreprendre, car en tout état de cause, ce serait pour eux sacrifier une petite pègre d'ivraie pour ménager le gros du bon grain.
Raufer évoque aussi à ce sujet un "déni collectif" ; les raisons d'icelui sont aussi mystérieuses que passionnantes...
Qu'ils soient en formation militaire solidaire ou non nous importe peu ; alors qu'on y mette les moyens et les dénoyaute à coups de forces spéciales, s'il le faut.

Fâââââchiiiiiiste !!!!

Trois cents à 400 bandes que huit millions soutiennent, prêts à tout incendier au moindre contrôle d'identité sur l'un des leurs. Il n'y a pas de séparation ni de cloison entre les "bandes" et une vaste population hostile et prête à tout, c'est ce que signifie le mot "solidarité", et c'est ce qui pose souci, comme on doit dire en haut lieu.

Le "déni collectif" recouvre déjà un déni (autrement dit un aveu) d'impuissance face à cette solidarité, il en est l'expression inarticulée, taiseuse. Les forces de l'ordre et à présent de la protection civile, tout corps constitué se garde d'intervenir, de procéder à des interpellations, voire de pénétrer dans certains quartiers car connaissant leur impuissance contre le caillassage général et la mise en torchère du décor. Il n'y a strictement rien de mystérieux là-dedans.
Utilisateur anonyme
21 juillet 2013, 09:18   Re : Catastrophe ferroviaire: l'arrière-plan
Citation
Alain Eytan

L'on se dit qu'il doit y avoir autre chose : de quoi ont-ils tellement peur ??? De l'explosion d'une guerre civile incontrôlable dans le cas d'une mise en œuvre d'un politique de lutte efficace contre la délinquance, par exemple ?

Je le crois. Franchement, je crois que c’est ça.
Je crois que c'est un ensemble de facteurs.

Le "syndrome Malik Oussekine", c'est-à-dire la crainte d'avoir à assumer des morts (dans le camp racaille...), la peur d'émeutes (2005, Londres etc.), le calcul politique (ces gens, et surtout les associations, les partis qui les défendent, votent, et majoritairement à gauche)... sans oublier une certaine dose de sincérité : quand Valls excuse immédiatement les émeutiers de Trappes en évoquant le chômage et la discrimination dont les "jeunes" seraient les victimes, certes il récite comme un robot la formule magique, le traditionnel sésame hugolien-antiraciste qui ouvre les portes du Bien et éloigne le "spectre du fascisme" et des "trains de la mort", mais je pense qu'il y croit. Fondamentalement, pour lui, comme pour des millions de Français, ces racailles sont des victimes. Quand elles dépassent vraiment les bornes, on réagit un peu. Mais le vrai ménage, la vraie guerre, impossible. Est-ce qu'on déclare la guerre à ceux que l'on a exploités, colonisés, mal intégrés, ostracisés, stigmatisés ? Changeons la couleur de peau des émeutiers, leur religion, leur histoire personnelle (d'origine immigrée >> de souche), leurs convictions politiques (sans >> ce que les journalistes appellent l'extrême droite), et vous verrez que le formidable et puissant "haut fonctionnariat responsable du maintien de l'ordre et de la sécurité du territoire" se mettra au travail immédiatement après avoir reçu l'ordre de mission du Président et du ministre.
" Fondamentalement, pour lui, comme pour des millions de Français, ces racailles sont des victimes."
Il me semble, à lire les sondages et à écouter les gens autour de moi, que les Français qui pensent ainsi sont devenus largement minoritaires dans le pays. Il n'est que de lire les réactions des lecteurs de " Monde" eux-mêmes au sujet des propos du ministre de l' intérieur dénonçant l'islamophobie dont souffriraient les pauvres musulmans chez nous. Cette prise de conscience, bien tardive, est le seul tout petit espoir qu'il me reste dans les circonstances actuelles. Par pitié, ne me le ruinez-pas !
Je vous rejoins, Cassandre : beaucoup de Français sont en train d'ouvrir les yeux. Mais il en reste des millions encore à convaincre, et de particulièrement lobotomisés. Sans compter les millions d'allochtones qui profitent du statut de victime éternelle, et qui votent. Et il y a la quasi totalité de la classe politique française. Et la quasi totalité des médias. Et l'U. E. Et le conseil de l'Europe. Et les instances internationales... Bref, comme vous je suis heureux de constater autour de moi et sur l'Internet que l'aveuglement volontaire recule un peu. Mais...
Quelques éléments, en vrac.

Je ne suis pas d'accord avec M. Raufer sur ce point. Mon expérience du terrain m'a appris que le relativement petit nombre de multirécidivistes qui tiennent le haut du pavé ne sont que la pointe supérieure d'une pyramide entre les étages de laquelle les frontières sont éminemment poreuses. Étêtez la pyramide, le pyramidon doré, brillant, visible repoussera aussitôt car il n'est que l'émanation de l'étage inférieur qui lui-même, etc...

En ce qui concerne l'oligarchie qui nous gouverne et son comportement erratique, ne pas négliger la sottise, l'hébétude, les ravages qu'ont faits, jusque dans ses rangs, la déculturation et la décivilisation, l'oubli, l'inhéritage.

Un exemple. Le gouvernement a décidé de permettre aux banques de garder une partie des dépôts d'épargne jusque-là versés à la Caisse des dépôts afin de financer l'investissement des PME. C'est une mesure technique plutôt bienvenue dont le but est de lutter contre le chômage. Bien. Le Monde publie un article, qui semble reprendre une dépêche de l'AFP, annonçant la chose sous le titre : « Les banques vont recevoir 30 milliards d'euros issus des livrets réglementés dont le Livret A ». Ce titre est parfaitement stupide : il laisse entendre que les banques vont empocher en toute propriété 30 milliards volés aux épargnants, et c'est bien ce que "comprennent" beaucoup de gens, comme en témoignent les réactions à l'article. Exemple :

« L'insolence des banksters n'a plus de bornes. Un braquage à 30 milliards d'euros, avec l'aval des élus de la République... Un pur scandale. Espérons que ça va se savoir, bien qu'il est soit évident que les susdits comptent sur l'inertie juilletiste, la canicule, le Tour de France et le ramdam consécutif au remuement du chiffon noir des burqas dans les banlieues pour faire oublier ce hold-up aux populations spoliées. »

Ou encore, en réaction aux émeutes en cours à Trappes :

« Parions que ces échauffourées diminueront toutes seules lorsqu'il sera bien établi que les Français ne risquent plus de s'apercevoir du hold-up des banksters sur l'épargne de leurs Livrets A avalisé hier par les plus hautes autorités de l'Etat. La manipulation des opinions publiques atteint de nos jours un raffinement que nos contemporains sont pour la plupart très loin de soupçonner. "On" organise des contrefeux bien médiatisés pour faire oublier les endroits où ça brûle vraiment. »

Même le corps de l'article est d'une indigence désespérante, il faut attendre les dernières phrases pour comprendre de quoi il s'agit. Quelle misère, quelle pitié ! Cette bourde journalistique, qui n'est pas seulement le fait des "usual suspects", les titreurs, est d'autant plus grotesque qu'elle revient, pour Le Monde, à propager l'idée que le gouvernement socialiste qu'il soutient encourage les banquiers-voleurs (les fameux "banksters") à piller l'épargne populaire. Il n'y a donc personne à la barre de ce bateau ivre ? La rédaction en chef est en vacances ? Ou trop occupée à essayer de transformer les événements de Trappes en brétigni ? Ou, tout simplement, hébétée ?
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