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Renaud Camus publie son journal sur Boulevard Voltaire

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
15 juillet 2013, 13:51   Renaud Camus publie son journal sur Boulevard Voltaire
Je souhaitais informer cette assemblée (en tout cas celles et ceux qui l'ignorent) que, du 15 juillet au 15 août, Renaud Camus publiera son journal sur Boulevard Voltaire chaque matin.
Utilisateur anonyme
15 juillet 2013, 13:56   Re : Renaud Camus publie son journal sur Boulevard Voltaire
Ah, les commentaires...
Citation
Afchine Davoudi
Ah, les commentaires...

Je ne m'attendais pas à ce que, sur ce site, il y en ait autant de fans ravis se contentant de sympathiques remerciements et de grands nerveux trouvant le propos de Renaud Camus, disons, "prise de tête".
Qu'ont-ils de spécial? Je ne sais pas pourquoi mais sur mon ordinateur ils ne sont plus visibles.
En voilà deux:


Merci,Renaud, tu sais qu'ici on t'aime bien et qu'on te lit avec plaisir.C'est pourquoi je me désole de voir que pour ce qui est de ton analyse du "grand remplacemnt" , fort juste et fort effrayante, toi-même n'as rien fait pour contrer ce remplacement ! Sinon, bon vent et à te lire ce mois.

A vous lire ....je suis au bord de la méningite.....n'étant "initiée " à votre ..secte (nouvelle franc-maçonnerie ? J'ai cependant bien compris votre profonde déception ..de devoir freiner ...votre logghorée et vos diatribes . Ah ! quelle eut été belle votre journée si les sauvages avaient pillés les cadavres les mains dans le sang ...après avoir provoqué le déraillement..... J'éprouve , moi aussi une véritable répulsion face à de tels agissements ...j'ai aussi une terrible inquiétude pour notre "identité" ...mais j'ai la conviction que ce n'est pas dans le verbiage et l'outrance...que nous préserverons nos valeurs chrétiennes et européennes ....

Je n'ai en ai encore trouvé aucun qui réagissait intelligemment à l'idée-force du texte, contenue à mon sens dans ce paragraphe: "Bigre, est-ce que nous aurions tiré trop vite, et plus vite que notre ombre, celle d’un doute ? L’effrayant, rétrospectivement, c’est que cette histoire de naufrageurs, de morticoles, de vermine se précipitant sur les morts et sur les mourants, cette histoire tellement déshonorante pour ces protagonistes actifs puisqu’elle les montre, eux, les colonisateurs, les conquérants, comme sans foi ni loi, sans vergogne aucune, dépourvus de la plus élémentaire référence au moindre code du bien et du mal, cette histoire nous arrange “quelque part” : elle nous paraît vraisemblable, bien dans la ligne des épisodes précédents ; nous ne demandons qu’à la croire, nous sommes même impatients de la recevoir pour vraie, peut-être pour la simple raison que tout est permis désormais, contre la sorte d’adversaire qu’elle dépeint."
Il y eut voilà quelques années un enfant qui se noya dans un fleuve ; des "jeunes" lui portèrent secours, ils firent une sorte de chaîne humaine pour le sortir de cette situation mortelle. A l'époque, il y eut quelques articles à ce sujet.
J'avais tendance à penser que les "jeunes", surtout si ils sont baignés dans une culture encore imprégnée de religion, ont une sorte de respect envers la mort et ce qui y touche ; l'affaire du pillage, si elle était avérée, me semblerait représenter une sorte de pas de côté, et pas vraiment le prolongement de ce qu'on observe...
A propos du Journal du 15 juillet publié par Boulevard Voltaire, je ne crois pas du tout que les tendances sexuelles de
l'écrivain Dominique Noguez soient celles que lui prête Renaud Camus, ce qui réduit d'autant la prouesse bathmologique de son dernier récit.
Cette parution est une excellente idée, elle me rappelle le temps du Journal romain et de sa parution dans certain hebdomadaire, de fort bonne qualité à cette époque.
Sur la catastrophe ferroviaire de Brétigny et les différents témoignages, voici ce qu'en dit Essone-info, un site de proximité :

[essonneinfo.fr]
Elles sont finalement très drôles, les réactions des lecteurs (enfin, de certains d'entre eux) au Journal camusien, sur Boulevard Voltaire. Je dirais même qu'elles constituent une manière de plaisant après-dire, avec effet de mise en abyme assez réjouissant. La palette est complète des gens qui expriment très bien leur désaccord ou leur désintérêt à ceux qui expriment très mal l'inverse, et inversement... Bon, et de plus, aujourd'hui, c'était "globalement positif", comme disait un lointain camarade.
Nom d'une pipe ! Je n'arrive pas à avoir accès à ces commentairtes !
(J'aimerais bien répondre des temps en temps aux détracteurs, mais comment le faire dans le vide ? )
Chère Cassandre, est-ce que vous regardez assez bas ? Il faut DESCENDRE (je sais que rien n’est plus contraire à votre nature) — on traverse un no man’s land, et pof, enculé, antisémite, valet des juifs, scribouillard, supersympa, etc.
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J'utilise Adblock et je vois parfaitement les commentaires.
Jean-Marc du Masnau écrit ci-dessus : Cette parution est une excellente idée, elle me rappelle le temps du Journal romain et de sa parution dans certain hebdomadaire, de fort bonne qualité à cette époque.

Je n'ai pas connu cette forme de pré-publication du Journal romain, cher Jean-Marc, cependant je ne suis pas sûr de partager votre avis. Peut-être que je place la littérature très haut, trop haut, dans un absolu fort éloigné des jeux de l'arène, et sans aucune mesure commune avec eux, mais la mise à disposition immédiate et intégrale d'un Journal que nous goûtons tant auprès d'un public inattentif, non préparé, peu subtil, prompt à réagir au nom d'un moi-mêmisme caricatural, me gêne énormément. Je conviens qu'il peut y avoir dans cette gêne un sentiment de "dépossession" peut-être peu honorable. Mais il me semble que Renaud Camus aurait largement la possibilité de puiser dans chaque entrée quotidienne du Journal la matière d'un éditorial ou plutôt d'une chronique bien sentie, qui serait suffisante pour Boulevard Voltaire. - La matière, oui, mais le temps ?
J'ai essayé d'envoyer un commentaire mais comme, décidément, je ne peux en lire aucun , je ne sais même pas si j'ai réussi.
Cher Thierry,

Je pense que, pour le Journal romain, il ne s'agissait pas d'une pré-publication. Mon exemplaire est en Espagne, mais je crois me souvenir que le Journal était, au départ, une chronique.

De mon point de vue, la réaction des lecteurs du magazine en cause a dû être de même nature (il n'y avait pas de forum !) :

- des personnes qui saluent l'exercice littéraire ;

- des personnes qui ne peuvent pas concevoir l'existence d'un exercice littéraire et qui auraient cherché, dans le Journal d'aujourd'hui uniquement des lignes politiques, et dans le Journal romain de l'époque la seule narration d'exploits lucifuges.

Le Journal romain aurait pu être une sorte de "Tricks au pays des Tramezzins", il y avait la matière. Il fut au contraire une narration complète, nous montrant la beauté de Rome (Renaud Camus décrit très bien Rome, je conseille vivement la lecture de ce journal qui est le seul à consacrer une longue période à un seul endroit) mais aussi la vie de l'Académie de France. Je suppose que certains le lurent en rêvant du Manhattan et se retrouvèrent à la Villa Borghèse.

Un point, aussi : les réactions spontanées sur un forum sont en général contre. On voit là qu'il y a bon nombre de réactions pour.

Je saisis l'occasion pour dire que je me suis trompé sur M. Ménard. En fait, il me paraît très bien, très sérieux et très mesuré. Dont acte.
18 juillet 2013, 23:02   Hush-hush
Citation
Thierry Noroit
A propos du Journal du 15 juillet publié par Boulevard Voltaire, je ne crois pas du tout que les tendances sexuelles de
l'écrivain Dominique Noguez soient celles que lui prête Renaud Camus, ce qui réduit d'autant la prouesse bathmologique de son dernier récit.

Eh bien moi (que l'on me pardonne de la ramener ainsi assez ridiculement), je trouve qu'il faudrait traiter "la vérité ontologique des êtres" (c'est quoi ??) résolument par-dessous la jambe, et les plus médiocres coucheries avec les plus discrets égards...
Alain Eytan écrit ci-dessous : Eh bien moi (que l'on me pardonne de la ramener ainsi assez ridiculement), je trouve qu'il faudrait traiter "la vérité ontologique des êtres" (c'est quoi ??) résolument par-dessous la jambe, et les plus médiocres coucheries avec les plus discrets égards...

Vous avez sans doute raison, cher ami, mais pour ma part je ne tirerai pas de si vastes conclusions de ce qui m'apparaît (mais je puis me tromper, encore que ce soit en l'occurence peu probable) comme une simple erreur
de fait de Renaud Camus sur la sexualité supposée de l'homme de lettres Dominique Noguez, lequel a publié des extraits de son propre journal intime et ne fait donc aucun mystère de cet aspect-là de sa vie.

Après cela, peut-on se prononcer sur "la vérité ontologique des êtres" ? Non, le saut épistémologique (pour parler un peu comme vous) est bien trop grand, trop périlleux...

J'aurais presque eu tendance, du reste, à brocarder, comme il m'arrive, votre langage un peu trop abstrait et sentant trop la "technique philosophique" pour être parfaitement adapté à un forum constitué idéalement "d'honnêtes hommes qui ne se piquent de rien", mais vous prévoyez et devancez toujours l'objection en saupoudrant cette abstraction décourageante et presque pédante de quelques trivialités imagées et bien senties ("la ramener", "traiter par dessous la jambe") qui font qu'avec vous on ne sait plus sur quel pied danser.

Et, croyez-moi, c'est au bout du compte, venant de moi, "au final(e)", un très grand compliment.
21 juillet 2013, 00:43   L'étonnement, oui
"Mais il y a aussi, marginalement, et que je m’étonne toujours de voir si peu aimée, la joie de ne pas connaître encore, et donc de découvrir, de cheminer à travers la connaissance, de tomber sur des noms inconnus, sur des mots nouveaux (...)"
écrit Renaud Camus dans son journal "voltairien". Je partage cet étonnement, au point d'être même étonné de devoir m'étonner du manque de curiosité.

Il me semble néanmoins nécessaire d'ajouter que cette "joie de ne pas connaître encore" est très sélective, en particulier chez les Occidentaux. Bien des trains circulent dans lesquels sont prêts à se précipiter en marche les mêmes qui rechignent à grimper dans celui des écrits de Camus ou d'autres.
21 juillet 2013, 02:54   Re : L'étonnement, oui
» mais pour ma part je ne tirerai pas de si vastes conclusions de ce qui m'apparaît

Ah là, cher Thierry Noroit, ce n'était pas une conclusion, seulement l'expression un peu simplette et incontinente d'un état d'esprit... Et comment avez-vous dit ? "saut épistémologique" ?? jamais fait ça, moi, vous devez confondre...


« Ce n'est pas l'homme qui a le moins d'esprit qui vit le moins par l'esprit.
Le pauvre d'esprit créa l'Esprit, création des pauvres d'esprit.
Et ce furent des "spirituels" qui créèrent ce qu'ils nommèrent la Chair... »

Paul Valéry, Choses tues
Les réactions sont très étonnantes. Dès lors que le Journal quitte le domaine strictement politique, les commentaires changent de ton.

On dirait que les lecteurs qui réagissent (par définition, on ne peut savoir ce que pensent les autres) ont une sorte d'aversion pour la littérature.
Utilisateur anonyme
22 juillet 2013, 14:26   Re : Renaud Camus publie son journal sur Boulevard Voltaire
La haine innée de la littérature, l'accusation de mépris et d'élitisme qu'on vous jette à la figure si vous avez le malheur d'y faire la moindre référence, tout cela illustre à merveille la Grande Déculturation dans laquelle baigne ce pauvre peuple autochtone.

Voilà pourquoi je n'ai aucune estime particulière pour la dite réacosphère et la majorité de ceux qui, politiquement, partagent de près ou de loin nos idées. D'ailleurs leur seule orthographe suffit à me faire fuir. A aucun moment ils ne semblent conscients que la situation du pays est aussi et surtout le reflet de leur bêtise, de leur ignorance, de leur absence de syntaxe. On m'a déjà reproché d'être dur avec le peuple (whatever that means...). Mais s'il rampe à ce point dans les poubelles péri-urbaines de l'histoire, c'est en grande partie de sa faute. Il a depuis longtemps abandonné sa langue, sa civilisation ; il a appris à les détester comme il se doit ; et quand vous avez le malheur de le lui faire remarquer, il vous jette à la figure, sans même s'en rendre compte, tout le chapelet antiraciste contre lequel il prétend lutter (l'antiracisme culturel, en l'occurrence, mais c'est pareil).

Il faut enfin le voir se mettre en colère quand vous attirez son attention fluctuante sur ces aspects-là du combat. Il ressemble alors exactement alors à n'importe quel jeune Sensible auquel vous auriez fait une remarque au sujet de sa violence — il lui prend l'envie de tout casser.

De sorte qu'on ne peut rien faire pour lui.

Sa culture authentique, c'est le Tour de France. Et la France, pour lui, c'est plus souvent Salut les Copains que la somme de nos Lettres.
Pauvre pays. Pauvre peuple.
N'oublions pas aussi la haine de la science.

Evidemment, elle ne peut pas être exprimée aussi directement, car la science débouche sur tant d'applications pratiques : dans une discussion de comptoir, un des piliers parlants ne manquerait pas de les mettre en avant.

Une méthode plus insidieuse est mise en oeuvre : la théorie du complot (les scientifiques fous (ou vendus) alliés à des forces obscures, la CIA, le Mossad, le KGB ou le machin qui le remplace, les banksters, etc...).

Il me semble cependant que votre point concernant le "Peuple" peut faire l'objet d'un débat.

De mon point de vue, il y a un éternel bas peuple, une basse classe, qui doit être fermement tenue. Lien de cette classe avec la littérature : nul.

Il y a un peuple "moyen", dur à la peine et qui mérite d'être pris en considération : son rapport à la littérature consistait, autrefois, dans les Fables de La Fontaine apprises par coeur et sur la connaissance imparfaite mais réelle tout de même de quelques grands auteurs.

Il y a une classe éduquée, ou réputée l'être, qui se confond avec une partie de la réacosphère, effectivement. Force est de constater que cette éducation connaît quelques lacunes. Cela étant, je ne suis pas bien sûr que ce soit nouveau, n'est-ce pas le Duc de Guermantes qui, à propos de la "Vue de Delft" qui ne lui avait pas laissé un grand souvenir, disait "Si c'est à voir, je l'ai vu !" ?
Comme je n'ai pas accès aux commentaires de BVoltaire , je me permets de poster sur ce forum ce que j'avais décidé d' y écrire :

"Je n'arrive pas à comprendre les réticences de certains à l'encontre du journal de Renaud Camus. Comment ! un des derniers représentants de cette haute culture qui a fait la renommée planétaire de la France d' Avant, celle dont je croyais que les lecteurs de ce site avaient la nostalgie, leur fait le cadeau d'écrire sur ce forum et ils râlent ! ? S'ils renâclent au moindre obstacle devant cette prose impeccablement française, si souple à exprimer les moindres nuances des reflexions de son auteur, si limpide et si souvent pleine d'humour ; s'ils sont insensibles à cette littérature buissonnière qui flâne entre passé et présent, entre histoire et actualité, entre grands auteurs morts ou vifs, s'arrêtant sur celui-ci ou celui-là, sur une pensée puis sur une autre comme l'abeille qui butine, c'est qu'ils sont les premières victimes d'une situation qu'ils ne cessent pourtant de déplorer : l'abrutissement intellectuel. Mais dans ce cas, justement, quel meilleure remède que la lecture de ce journal ? Ou alors qu'ils se contentent d'Ana Gavalda et des oeuvres impérissables de "Grand corps malade". Et qu'on ne me reproche pas comme le ferait n'importe quel socialo caviar venu mon élitisme : je dénonce avec la même énergie ceux qui ont assassiné la culture populaire de qualité.
Utilisateur anonyme
22 juillet 2013, 15:41   Re : Renaud Camus publie son journal sur Boulevard Voltaire
« Cela étant, je ne suis pas bien sûr que ce soit nouveau, n'est-ce pas le Duc de Guermantes qui, à propos de la "Vue de Delft" qui ne lui avait pas laissé un grand souvenir, disait "Si c'est à voir, je l'ai vu !" ? »

Ah, Bien Cher Jean-Marc, nous reconnaissons bien là votre passion téléologique ordinaire.
En fait, à bien y regarder, il en a toujours été à peu près ainsi, de sorte que non, vraiment, il n'y a pas vraiment de quoi s'étonner aujourd'hui, etc.

C'est plus fort que vous, n'est-ce pas ?
Avez-vous un compte Facebook ? c'est la meilleure façon pour écrire sur ce site.


Finalement, je partage assez l'avis de M. Davoudi, et je dirai les choses de façon moins élégante : je me désole de voir que dans cette fameuse réacosphère il y a tant de gens mesquins.
Ha, mais vous savez que c'est ma faiblesse !

Giuseppe Tomasi a d'ailleurs écrit des choses analogues quant à la noblesse de Sicile et du Royaume de Naples.

Cela étant, il est vrai qu'existait, au sein de ce groupe social, ou plutôt légèrement à côté, une réelle classe cultivée. Ce n'est pas à mon avis pour rien que le personnage le plus fin, le plus cultivé de la Recherche est juif, c'est à dire un "homme du monde" mais en dehors tout de même pour certains de ce monde.

Notez aussi, cher Davoudi (je ne sais comment vous appeler, ne voyez aucune malice en cela) que le Prince, dans le Guépard, est à part de par son amour des sciences. Si, à l'occasion, vous voyez chez un bouquiniste "Une enfance sicilienne" par Edmonde Charles-Roux, achetez-le tout de suite. La vision de Fulco di Verdura, homme exceptionnel de raffinement, donne un nouvel éclairage sur l'ouvrage de son cousin et sur l'état de civilisation d'il y a quatre-vingts ans.
Utilisateur anonyme
22 juillet 2013, 16:17   Re : Renaud Camus publie son journal sur Boulevard Voltaire
Citation
Jean-Marc du Masnau
De mon point de vue, il y a un éternel bas peuple, une basse classe, qui doit être fermement tenue. Lien de cette classe avec la littérature : nul.

Il y a un peuple "moyen", dur à la peine et qui mérite d'être pris en considération : son rapport à la littérature consistait, autrefois, dans les Fables de La Fontaine apprises par coeur et sur la connaissance imparfaite mais réelle tout de même de quelques grands auteurs.

Il y a une classe éduquée, ou réputée l'être, qui se confond avec une partie de la réacosphère, effectivement. Force est de constater que cette éducation connaît quelques lacunes. Cela étant, je ne suis pas bien sûr que ce soit nouveau, n'est-ce pas le Duc de Guermantes qui, à propos de la "Vue de Delft" qui ne lui avait pas laissé un grand souvenir, disait "Si c'est à voir, je l'ai vu !" ?

Monsieur Du Masnau, je voudrais ajouter quelque chose à votre démonstration et faire le lien avec les événements de Trappes : je pense que ce qui fait la force d'un peuple (et la faiblesse de ces sensibles trappistes) c'est sa volonté de s'améliorer sans cesse. Cette volonté de passer de la classe basse à la classe moyenne, et de la classe moyenne à la classe éduquée. Une mère apprend à son fils La Fontaine et celui-ci glisse vers Ésope dans un mouvement d'une grande beauté.

Ce mouvement, les délinquants de Trappes en sont incapables ! Les écoles rénovées, les médiathèques et les bibliothèques, les MJC, rien de tout ce que l'on construit pour eux aujourd'hui à coups de plans banlieues toujours plus coûteux ne leur suffit. Dans leurs accès de rage, ils leur arrivent même de brûler ces bâtiments (quel symbole !).

Quant à ceux qui lisent le journal de Renaud Camus sur Boulevard Voltaire, que voulez-vous, ils ne s'attendent pas à de la littérature. Monsieur Davoudi a raison : pour ces lecteurs, l'étranger est le seul fautif et la culture n'est pour eux (les lecteurs) qu'une perte de temps dans la lutte contre cet étranger.

Ils pensent que c'est d'abord en chassant l'étranger qu'ils arriveront à conserver la civilisation française (sa culture, sa musique, etc.) alors que la logique est inverse.

Espérons qu'ils découvrent vite l’œuvre complète de Renaud Camus pour qu'ils puissent enfin lier la Grande Déculturation et le Grand Remplacement.
Citation
Christophe Rivoallan
Citation
Jean-Marc du Masnau
De mon point de vue, il y a un éternel bas peuple, une basse classe, qui doit être fermement tenue. Lien de cette classe avec la littérature : nul.

Il y a un peuple "moyen", dur à la peine et qui mérite d'être pris en considération : son rapport à la littérature consistait, autrefois, dans les Fables de La Fontaine apprises par coeur et sur la connaissance imparfaite mais réelle tout de même de quelques grands auteurs.

Il y a une classe éduquée, ou réputée l'être, qui se confond avec une partie de la réacosphère, effectivement. Force est de constater que cette éducation connaît quelques lacunes. Cela étant, je ne suis pas bien sûr que ce soit nouveau, n'est-ce pas le Duc de Guermantes qui, à propos de la "Vue de Delft" qui ne lui avait pas laissé un grand souvenir, disait "Si c'est à voir, je l'ai vu !" ?

Monsieur Du Masnau, je voudrais ajouter quelque chose à votre démonstration et faire le lien avec les événements de Trappes : je pense que ce qui fait la force d'un peuple (et la faiblesse de ces sensibles trappistes) c'est sa volonté de s'améliorer sans cesse. Cette volonté de passer de la classe basse à la classe moyenne, et de la classe moyenne à la classe éduquée. Une mère apprend à son fils La Fontaine et celui-ci glisse vers Ésope dans un mouvement d'une grande beauté.

Ce mouvement, les délinquants de Trappes en sont incapables ! Les écoles rénovées, les médiathèques et les bibliothèques, les MJC, rien de tout ce que l'on construit pour eux aujourd'hui à coups de plans banlieues toujours plus coûteux ne leur suffit. Dans leurs accès de rage, ils leur arrivent même de brûler ces bâtiments (quel symbole !).

Quant à ceux qui lisent le journal de Renaud Camus sur Boulevard Voltaire, que voulez-vous, ils ne s'attendent pas à de la littérature. Monsieur Davoudi a raison : pour ces lecteurs, l'étranger est le seul fautif et la culture n'est pour eux (les lecteurs) qu'une perte de temps dans la lutte contre cet étranger.

Ils pensent que c'est d'abord en chassant l'étranger qu'ils arriveront à conserver la civilisation française (sa culture, sa musique, etc.) alors que la logique est inverse.

Espérons qu'ils découvrent vite l’œuvre complète de Renaud Camus pour qu'il puise enfin lier la Grande Déculturation et le Grand Remplacement.

Clair, net et précis.
N'ayant pas de compte Facebook et étant allergique à ce machin, je ne peux pas moi non plus déposer des messages sous le Journal de Renaud Camus. (C'est tout de même un monde, n'est-ce pas, des gens, sur Boulevard Voltaire, qui passent leur temps à râler contre le "One World", l'impérialiste américain, ou ce qui aujourd'hui en tient lieu aujourd'hui, les "banksters" et le reste et qui obligent leurs lecteurs à passer sous les fourches bucéphales de Face-de-Bouc pour pouvoir s'exprimer !).

Quelque âme charitable peut-il y déposer l'intervention de Cassandre supra ? J'ai voulu moi aussi réagir dans le débat sur l'utilisation de l'anglais (ou ce qui en tient lieu) à l'Université française quand je me suis vu opposer un "Facebook ou rien" qui ma brisé dans mon élan.
Macche Facebook ? Vous pouvez très bien intervenir directement sur “Boulevard Voltaire”, si ça vous chante. Facebook n’est qu’une retombée annexe.
(Ben, j'y arrive pas ... )
Si j'ai bien compris moi aussi, il faut être connecté à son compte facebook pour valider son commentaire. Même désarroi que Cassandre et Francis Marche.
Cassandre, je ne peux plus rien pour vous.
On me demande de cliquer sur le lien envoyé à mon adresse e-mail, mais je ne reçois aucun lien à cette adresse !
Entre nous, chers amis, je ne sais si les pires des philistins, et les plus glaçants, ne se trouvent justement parmi cette "classe éduquée" qu'évoque Jean-Marc du Masnau...
Utilisateur anonyme
23 juillet 2013, 09:23   Re : Renaud Camus publie son journal sur Boulevard Voltaire
Citation
Alain Eytan
Entre nous, chers amis, je ne sais si les pires des philistins, et les plus glaçants, ne se trouvent justement parmi cette "classe éduquée" qu'évoque Jean-Marc du Masnau...

Les pires, je n'en sais rien, ceux qui ont le moins d'excuses, c'est certain.

On compte évidemment sur les gens issus de cette classe "éduquée" pour donner l'exemple en toutes matières : la langue, la tenue (au sens large, les manières, la galanterie française), la culture, le patriotisme/nationalisme/le sens de l’État (appelez ça comme vous voulez : cette conscience qu'un pays a des intérêts qu'il convient de préserver, que la France passe avant tout).

Qui sont les représentants de cette classe aujourd'hui : hommes/femmes politiques, journalistes, artistes, hommes d'affaires, intellectuels ?

L'exemple donné est souvent bien mauvais...
Qu'est-ce qu'un commentateur de l'internet ? Une personne qui n'a rien à dire, mais qui s'ennuie tellement dans la vie qu'elle le dit quand même.

(Cette remarque, évidemment, ne vaut pas pour les in-nocents commentateurs, qui d'ailleurs ne se font pas assez nombreux sur Boulevard Voltaire.)
» Les pires, je n'en sais rien, ceux qui ont le moins d'excuses, c'est certain

"Pires" en ce sens qu'ils connaissent, au moins un peu, ce qui leur est totalement indifférent, et c’est ce qui inquiète.
30 juillet 2013, 09:11   Art brut
Un commentaire merveilleux, sous l'entrée du 29 juillet :

Mon fils a eu le même problème, surtout le dimanche très tôt, le rocket aboyait dans le jardin sans aucune raison, n'en pouvant plus malgré que mon fils le sifflait et les deux visites aux voisins, un jour n'en pouvant plus il a visé le derrière du chien avec son fusil de paintball, depuis le chien aboie en silence et les voisins n'ont pas dû comprendre la couleur du chien. Et Dieu sait qu'il aime les animaux pour avoir recueilli un chaton abandonné.
30 juillet 2013, 10:55   Re : Art brut
Sublime.

Mais ô joie ! Les commentaires auraient-ils disparu ? Quel silence bienfaisant. Après la lecture matinale de ces pensées somptueuses, le bruit des commentateurs était une nuisance insupportable.
Utilisateur anonyme
30 juillet 2013, 11:08   Re : Renaud Camus publie son journal sur Boulevard Voltaire
Je vous trouve bien sévères, chers collègues in-nocents, avec toutes ces personnes qui prêtent attention au journal de Renaud Camus (des adhérents en puissance ? allez savoir). Attention à ne pas devenir méprisant.
Cher Rivoallan, si vous ne sentez pas l'immense poésie (certes involontaire) du morceau que j'ai cité, vous êtes perdu pour la lyre...
Ce n'est point aboyer qu'aboyer en silence...
Aucun mépris de ma part, seulement l'impression désagréable que le ton et le niveau de langue de la plupart de ces commentaires sont incompatibles avec la lecture qui les précède.
30 juillet 2013, 11:47   Re : Art brut
Citation
Pierre-Marie Dangle
Un commentaire merveilleux, sous l'entrée du 29 juillet :

Mon fils a eu le même problème, surtout le dimanche très tôt, le rocket aboyait dans le jardin sans aucune raison, n'en pouvant plus malgré que mon fils le sifflait et les deux visites aux voisins, un jour n'en pouvant plus il a visé le derrière du chien avec son fusil de paintball, depuis le chien aboie en silence et les voisins n'ont pas dû comprendre la couleur du chien. Et Dieu sait qu'il aime les animaux pour avoir recueilli un chaton abandonné.

Gé-nial! Les voisins n'ont pas dû comprendre la couleur du chien...
Utilisateur anonyme
30 juillet 2013, 13:58   Re : Renaud Camus publie son journal sur Boulevard Voltaire
Je parlais de mépris sur le ton de la boutade.

Je partage votre impression quant au ton et au niveau de langue mais j'ai lu un ou deux commentaires qui se plaignaient des appréciations laissées sur ce fil.

Il serait dommage que le but de cette collaboration avec Boulevard Voltaire ("collaboration", ha...), qui est de convaincre, de renseigner, de recruter, que ce but ne soit pas atteint et qu'au contraire l'in-nocence soit vue comme une attitude un peu prétentieuse et hautaine ; que ce forum soit un répulsif.
J'aime bien : "le rocket qui aboie".
Dieu sait pourtant que c'est facile de se faire obéir par un chien...
Vous avez peut-être raison ; mais si un commentateur sur dix ou sur vingt franchit le pas -- ce qui paraît déjà une proportion honnête --, celui-là ne se comptera pas parmi ceux que les gentilles moqueries du forum auraient pu offusquer.
Un chien oui, mais un super-héros mutant...
[fr.wikipedia.org]
Citation
Michel Le Floch
Un chien oui, mais un super-héros mutant...
[fr.wikipedia.org]

Le compagnon d'Icon...
Renaud Camus écrit à présent plus vite que son ombre et l'on peut désormais lire l'entrée du jour avant même que ce jour soit achevé.
J'ai toujours pensé que le but secret, ultime, de Renaud Camus était de pouvoir écrire l'entrée du lendemain...
Nostracamus, en quelque sorte ?
Ce qui est terrible, c'est d'être immortalisé dans le Journal comme celui qui a écrit "On s'en fout" le lundi 29 juillet 2013, en guise de réponse au texte du jour, dans un accès de stupidité juvénile (il s'agit visiblement d'un lycéen).
Il faut féliciter M. Du Masnau (puisque nul ne l'a fait depuis hier soir) : Nostracamus, c'est très amusant. Et bien en situation. Plein d'à propos. Tout mot d'esprit est (aussi) un acte de résistance, puisqu'il s'inscrit dans le droit fil de notre tradition française immémoriale. Avez-vous remarqué à quel point nos Encombrants Envahisseurs n'ont aucun esprit ?
Citation
Thierry Noroit
Il faut féliciter M. Du Masnau (puisque nul ne l'a fait depuis hier soir) : Nostracamus, c'est très amusant. Et bien en situation. Plein d'à propos. Tout mot d'esprit est (aussi) un acte de résistance, puisqu'il s'inscrit dans le droit fil de notre tradition française immémoriale. Avez-vous remarqué à quel point nos Encombrants Envahisseurs n'ont aucun esprit ?

Très drôle, en effet, et très fin ! Sur l'absence totale d'humour des EE mais aussi de leurs principaux soutiens, Amis du Désastre et autres militants diversophiles, encartés (PS) ou pas, il y aurait un livre à écrire.
Citation
Thierry Noroit
Avez-vous remarqué à quel point nos Encombrants Envahisseurs n'ont aucun esprit ?

Pour vous faire sourire, j'ai retrouvé un vieil article de Marie Delarue sur Boulevard Voltaire, Les encombrants de Delanoë.

"...
Moi, j’ai depuis trente ans une vraie troupe d’encombrants sur le trottoir d’en bas. Une petite dizaine de glandus qui soutiennent le mur. Depuis la maternelle où ils séchaient déjà les cours, on les a vus grandir. Pas besoin de les passer sous la toise : il n’y avait qu’à regarder la taille de leurs semelles s’allonger sur nos murs fraichement repeints. Inscrits dans le paysage comme une fontaine sur la place de l’église, ils sont demeurés immuables dans ce quartier en mutation : prolo, puis écolo-bobo.

Depuis des années, ils balancent sur la chaussée canettes vides, paquets de clopes, emballages de McDo, pissent et crachent. Une année, Mouloud a fait semblant de bosser. On l’a vu faire le kéké sur un Quad rouge avec des paquets de journaux ficelés sur le porte-bagages. Il devait distribuer Le Monde. Les abonnés attendent encore. Au bout de trois jours, les journaux étaient dans le caniveau et le Quad envolé. De temps en temps, il y en a un qui disparaît pour un petit séjour à l’ombre. Il en revient auréolé de gloire et reprend sa place contre le mur. Ou, durant les mois d’hiver, le cul calé dans la bagnole qui crache du rap pour tout le quartier.
..."

Et, comme vous, j'ai aimé "Nostracamus" de monsieur du Masnau.
Victoire ! Il n'est jamais trop tard ! J'ai enfin trouvé toute seule, comme une grande, comment il fallait s'y prendre pour y aller de mon commentaire sur BVoltaire à la suite du journal de Renaud Camus. Je n'ai pas manqué de tancer (voir plus bas) ceux qui faisaient la fine bouche.
"Le non seul est à la hauteur de la tragédie crépusculaire qui se joue."

Oui.
La négativité fait peur, rebute, dérange, c'est ce qui ressort d'une lecture d'un texte de François Jullien mis en ligne ici au moment de "l'affaire" Richard Millet déclenchée à la suite de son écrit sur Breivik.

La négativité, écrit Jullien, est européenne ancienne, elle est consubstantielle à l'être européen, cependant que l'Europe nouvelle, la fausse Europe, l'Europe artificielle n'en veut point, la bannit, s'en ampute.

[www.in-nocence.org]

Ce fragment n'est pas à lire, il est à étudier consciencieusement. Il est porteur d'un enseignement stratégique.

Face à la discussion qui se mène autour du Journal de Renaud Camus publié au jour le jour sur Boulevard Voltaire -- à laquelle je ne peux accéder pour des causes technologiques absurdes -- portant sur la question du nom du parti que nous voulons fonder, je souhaite attirer l'attention comme le fait Camus sur l'importance du non, de l'opposition générique, l'affirmation de la négativité, mais laquelle ne conserve son sens qu'articulée à la positivité de l'être à conserver : la civilisation.

Je propose donc que l'on refléchisse à la posibilité d'articuler un non et un oui dans le titre et le programme d'action de cette entité politique nouvelle: Non au Changement de Peuple, Oui à la Civilisation.

Ce oui à la civilisation veut dire que celle-ci, la nôtre, par sa permanence et son affirmation doit balayer la stratégie destructrice que met en place, comme un coin dans l'Histoire et dans la Civilisation, l'importation de peuples étrangers invités à se substituer au peuple historique en y introduisant leur religion, leurs moeurs et valeurs.

Nous avons parfois dit (pas assez) qu'il ne saurait, au fond, y avoir conflit de civilisations parce que la nôtre est de toute façon la meilleure, et que le danger de la voir périr ne saurait être conjuré au travers d'un combat entre civilisations qui se vaudraient mais par l'affirmation que la nôtre est mieux-disante que la leur. En effet il n'y a de décivilisation possible et mise en acte que par relativisation de la civilisation sienne; et défendre SA civilisation c'est, de fait, défendre LA civilisation, et de plus, défendre sa civilisation constitue la seule et unique voie de défense de la civilisation.

Si nous jugeons que notre civilisation, y compris de par sa diversité originelle, n'est pas assez forte, n'est pas capable de provoquer l'apostasie massive des musulmans invités à s'installer en Europe par les élites diaboliquement (solve et coagula) conjurées à dissoudre l'existant pour le remodeler suivant leur caprice et leur désir de puissance, alors le combat est perdu d'avance, la remigration du corps étranger dissolvant ne sera pas davantage possible. Si nous n'avons pas la foi suffisante pour alimenter en nous la certitude que ce qui n'a jamais été réussi par personne (apostasie de masse des musulmans s'installant sur une région du monde), nous ne le pouvons point nous non plus, que notre civilisation est impuissante à opérer l'impossible, à réaliser ce qui ne l'a jamais été, en un mot qu'elle n'est point supérieure aux autres, alors tout est déjà perdu, et le coin qui s'enfonce dans le monde tels que nos ancêtres l'ont conçu et l'ont fait va inexorablement déchirer l'existant selon les voeux des maîtres et ingénieurs actuels de l'Europe.

Je propose donc Union contre le Changement de Peuple et pour la Civilisation (UCPC).
J'avoue que je n'ai pas très bien compris ce qu'il advient du parti de l'In-nocence au sein du nouveau parti qu'il veut lui-même créer...
Il s'agit de créer une fédération.
» Nous avons parfois dit (pas assez) qu'il ne saurait, au fond, y avoir conflit de civilisations parce que la nôtre est de toute façon la meilleure, et que le danger de la voir périr ne saurait être conjuré au travers d'un combat entre civilisations qui se vaudraient mais par l'affirmation que la nôtre est mieux-disante que la leur

Vous allez vous mettre à dos tous ceux qui pensent qu'il ne faut en aucun cas instrumentaliser la vérité au nom de la nécessité d'entreprendre un combat, autrement dit, ne pas écraser de la vérité dans le laminoir idéologique.
À mon humble avis, défendre une civilisation parce qu'elle est sienne et qu'on y tient infiniment suffit amplement à la cause, sans qu'il soit besoin de se lancer dans des affirmations tonitruantes (et parfaitement indémontrables de fait) sur la supériorité absolue des valeurs dont on se réclame, et épargnerait au reste bien des embarras dialectiques et des controverses inutiles.
Votre titre (pardon, "nom") est très bien, mais je trouve que : Union contre le Changement de Peuple et pour la préservation de notre Civilisation (ou quelque chose d'approchant) serait encore plus fédérateur (il s'agit donc de créer une fédération...), et prudent.
Les civilisations ne sont pas interchangeables. Si elles ne le sont point, c'est que leurs valeurs ne sont pas égales. (Si leurs valeurs étaient égales, à quoi bon et quel intérêt y aurait-il de s'opposer à la substitution conjoncturelle de l'une par l'autre ?) Or l'une prétend s'imposer au détriment de l'autre, que faire alors si l'on ne veut pas de cette substitution, et pourquoi, au fait, n'en voulons-nous pas ? Est-ce parce que nous sommes un village gaulois frappé d'aversion pour la chose universelle, rétifs par nature à ce qui vient de l'étranger ? Non! Nous n'en voulons pas parce que cet étranger là nous est inférieur ! Il est moins-disant que nous en tout (sciences, urbanité, arts, philosophie, techniques, art de vivre, vie spirituelle, tout).

Il faut agir en regardant la vérité en face, et non en l'asservissant, soit en posant que cette inégalité doit empêcher ce remplacement; que cette inégalité est le seul levier, la seule force sur laquelle s'appuyer pour retourner l'éviction. Mais alors, un défi se présente : il faut que notre civilisation ne se contente pas d'être supérieure: il faut encore que par ses vertus et ses attraits elle décourage les agents de la substitution de civilisation.

Un mot à ce sujet : tous les musulmans, pris individuellement ne sont pas des conquérants; où s'ils le sont, c'est très souvent parce que des forces s'appliquent à les instituer tels, y compris des forces extérieures à l'islam. M. Delanoë, qui n'est pas musulman est un fabricant de conquérants. Dans tout conquérant, il y a un conquérant malgré lui, un opportuniste ébahi par l'acharnement que mettent certains, à qui il ne doit rien, à lui faciliter la conquête. C'est ce qui arrive aujourd'hui aux musulmans de France, instrumentalisés dans une conquête par des faciliteurs autochtones qui veulent sa domination, qui oeuvrent avec acharnement au triomphe de l'Etranger, instrument de l'éclatement de l'existant, oeuvre de destruction de laquelle, en bons franc-maçons, il rêvent de tirer une refonte dont ils seront les maîtres.

Le défi est tel que dans le conflit des civilisations -- mise en concurrence entre des valeurs inégales plutôt que conflit --seule la confiance que la nôtre est meilleure peut non seulement assurer la victoire, mais justifier seulement qu'il y ait combat, qu'il y ait de notre part action en retournement.

Donc, l'inégalité comme levier à l'action en retournement (en inversion de colonisation) veut dire ceci: que nous devons nous montrer capables de propager l'apostasie des musulmans, que là est l'essentiel de notre mission, et que la certitude et la foi que notre civilisation est supérieure aux autres nous convainquent que cette chose impossible, nous allons devoir l'accomplir pour survivre, que hors cette voie, la disparition à court ou moyen terme est assurée, ne fait aucun doute.
Il m'étonnerait que ce soit en jouant sur les mots qu'on pourra forcer la vérité à être dans son camp : les expressions "non interchangeable", ou même "inégal", s'agissant de modes de vie, de types de sociétés, de croyances etc, impliquent certes une différence, mais ne fournissent pas d'eux-mêmes l'échelle hiérarchique permettant de décréter la "supériorité" et "infériorité" intrinsèques parmi ces différences.
Cette discussion a déjà eu lieu nombre de fois dans ce forum, inutile de s'y appesantir encore longtemps : chaque fois qu'un système de valeurs prétend s'ériger en "supérieur", il ne peut le faire qu'en se fondant sur ses propres critères déterminant le "supérieur" et l"inférieur", le positif et le négatif, le bien et le mal etc., c'est à dire sur ses propres jugements de valeur ; vous vous servez donc de l'axiome que voulez démontrer pour le démontrer ; cela s'appelle une pétition de principe et c'est une faute de raisonnement. La conclusion à laquelle vous aboutissez est nulle du point de vue de la logique et de la vérité.
Vous n'aurez ainsi fait qu'affirmer que votre vision du monde est assurément la vôtre, et donnerez par surcroît à l'adversaire l’avantage de pouvoir vous accuser, avec raison, de confondre la vérité avec vos choix axiologiques, les deux choses n'ayant effectivement rien à voir.

Pourquoi prêter le flanc à cela, et se mettre d'emblée dans une telle position de faiblesse, quant aux tenants et aboutissants d'une question qui constitue de toute façon un casse-tête épouvantable et est, jusqu'à plus ample informé, réellement insoluble ?

Quand vous vous proposez de défendre ce qui vous est cher, la préciosité de la chose est déjà acquise, par le fait même que vous vous mettez en peine de la vouloir défendre ; à mon avis, il est parfaitement inutile (et dangereux !) d'en soumettre en plus le bien-fondé à l'encan de la justification universelle, ce que vous faites précisément en en affirmant la supériorité absolue, comme si elle devait valoir pour tous.
Ce n'est pas pour le seul attachement à sa civilisation que le combat vaut d'être proposé mais parce que cet attachement est raisonné.

Si le combat ne devait être qu'entre un attachement, une passion affective pour une civilisation donnée contre un autre attachement, une autre passion affective pour une autre civilisation, il y aurait guerre de la pire sorte: la guerre de tranchées, guerre des retranchements, et j'ajoute : celle-là même que l'on peut observer depuis trente ans au moins dans le pays d'Alain Eytan.

Les combats (et "combat" ici ne veut point dire nécessairement "guerre"), ne se peuvent le plus souvent faire entrevoir de victoire que par le truchement d'alliances extérieures, lesquelles, le moment venu, sont à obtenir par la voie d'une conviction raisonnée portant sur la valeur de la civilisation qui doit être défendue. C'est ainsi que la France vainquit l'Allemagne en 1918 : elle parvint à convaincre des forces extérieures que la valeur de sa civilisation méritait une mobilisation laquelle, s'agissant de forces étrangères venant combattre sur le sol de France, ne pouvaient être mues par la seule force de l'attachement passionnel et intime à la chose à défendre. Si bien que loin d'être une pétition de principe au mouvement réflexif et retranché, la proclamation de la supériorité de la chose à défendre ou à promouvoir débouche sur un extérieur ami, sollicitable à l'alliance dans le combat et pour la victoire.
"Cette discussion a déjà eu lieu nombre de fois dans ce forum, inutile de s'y appesantir encore longtemps : chaque fois qu'un système de valeurs prétend s'ériger en "supérieur", il ne peut le faire qu'en se fondant sur ses propres critères déterminant le "supérieur" et l"inférieur", le positif et le négatif, le bien et le mal etc."
Sauf que, si ces populations étrangères souhaitent plus que tout au monde venir vivre chez nous, c'est que leur pays est incapable de leur fournnir le bien -être qu'elles trouvent en France. Et si leur pays, alors qu'il est bien plus riche que le nôtre (grâce d'ailleurs en grande partie à notre colonisation) est incapable de leur fournir ce qu'elles désirent tant au point de les faire déserter la sacro-sainte umma pour la terre des mécréants, de deux choses l'une : soit cette infériorité est génétique, et cela réhabiliterait le concept de races inférieures ; soit elle est culturelle et cela confirmerait l'existence de cultures, voire de civilisations, supérieures à d'autres, au moins à un moment donné de l'histoire.

(messages corrigé parce que pourri de fautes)
Cela paraît tout à fait imparable.
Citation
Cassandre
"Cette discussion a déjà eu lieu nombre de fois dans ce forum, inutile de s'y appesantir encore longtemps : chaque fois qu'un système de valeurs prétend s'ériger en "supérieur", il ne peut le faire qu'en se fondant sur ses propres critères déterminant le "supérieur" et l"inférieur", le positif et le négatif, le bien et le mal etc."
Sauf que, si ces populations étrangères souhaitent plus que tout au monde venir vivre chez nous, c'est que leur pays est incapable de leur fournnir le bien -être qu'elles trouvent en France. Et si leur pays, alors qu'il est bien plus riche que le nôtre (grâce d'ailleurs en grande partie à notre colonisation) est incapable de leur fournir ce qu'elles désirent tant au point de les faire déserter la sacro-sainte umma pour la terre des mécréants, de deux choses l'une : soit cette infériorité est génétique, et cela réhabiliterait le concept de races inférieures ; soit elle est culturelle et cela confirmerait l'existence de cultures, voire de civilisations, supérieures à d'autres, au moins à un moment donné de l'histoire.

(messages corrigé parce que pourri de fautes)

Sauf que, une fois sur place, ces populations étrangères souhaitent par tous les moyens reproduire leur mode de vie et imposer leurs croyances, ou alors de quoi parlons-nous, s'agissant de "conquête" et de volonté de soumission ?
C'est un argument à double tranchant, chère Cassandre, notamment parce qu'il est de la nature de cette civilisation, dit-on, d'essaimer et d'islamiser ; ne vous semble-t-il pas que les conditions matérielles engendrées par elle, désastreuses selon des critères purement occidentaux, s'accordent en fait à merveille à l'un des impératifs premiers d'icelle, à l'une de ses valeurs les plus caractéristiques ?
De quel point de vue jugerez-vous alors cette piètre condition matérielle : l'échec selon des critères occidentaux, ou la réussite, du moins l'un de ses moyens, selon l'un des commandements-clés de cette religion ?
Ce qui fait en principe la supériorité de la culture sur la race, c'est que la première peut changer, évoluer, s'adapter à une conjoncture nouvelle alors que la seconde en est incapable sauf sur la très longue durée. Cette adaptation de la culture ne relève que de la volonté de ses adeptes et des moyens qu'ils se donnent pour y réussir. Cela dépend de leur choix. Si la culture musulmane est incapable de s'adapter, de se réformer en fonction de la conjoncture, si quoi qu'il arrive elle reste immuable, identique à elle -même pour l'éternité partout dans le monde, c'est alors une culture fonctionnant comme une race et donc inférieure car qui oserait soutenir que la race est supérieure à la culture ?
05 août 2013, 23:45   La voix du peuple
Francis, je ne sais vraiment si l'exemple de la Grande Guerre est en l'occurrence adéquat, pour la simple raison que les modèles de société représentés par les principaux protagonistes du conflit étaient grosso modo semblables : je crois que l'on peut dire qu'ils appartenaient dans les grandes lignes au même paradigme civilisationnel. Point de "choc des civilisations", là, du moins certainement pas dans le sens qu'implique la confrontation entre l'Occident et l'Orient musulman.

Quoi qu'il en soit, il me semble que le problème qui nous occupe comporte deux volets : le premier est de savoir s'il existe des critères permettant de décréter absolument la supériorité d'un système de valeurs sur un autre. Vous connaissez mon opinion sur ce point, je crois qu'il n'y en a tout simplement pas, et qu'en inventer constitue une sorte de supercherie intellectuelle : la "valeur" ne se départage pas comme le vrai du faux (ou le valide logiquement du paralogisme et du sophisme), c'est tout simplement une limitation inhérente à l'exercice de la faculté morale ou axiologique.
Le deuxième est qu'eu égard à la complexité de la question, aux très grandes difficultés théoriques qu'elle comporte et à la sensibilité du sujet, je ne vois de toute façon aucun avantage, tactique, stratégique ou autre, à s'embarquer dans des eaux si troubles où l'on est une cible assez facile, et qu'il vaut mieux laisser cet aspect des choses de côté.
Ce n'est que mon avis, mais, cela va sans dire, vous autres caciques et officiels de l'In-nocence et future Fédération du Non ferez comme vous l'entendez...
Citation
Cassandre
Ce qui fait en principe la supériorité de la culture sur la race, c'est que la première peut changer, évoluer, s'adapter à une conjoncture nouvelle alors que la seconde en est incapable sauf sur la très longue durée. Cette adaptation de la culture ne relève que de la volonté de ses adeptes et des moyens qu'ils se donnent pour y réussir. Cela dépend de leur choix. Si la culture musulmane est incapable de s'adapter, de se réformer en fonction de la conjoncture, si quoi qu'il arrive elle reste immuable, identique à elle -même pour l'éternité partout dans le monde, c'est alors une culture fonctionnant comme une race et donc inférieure car qui oserait soutenir que la race est supérieure à la culture ?

Hé hé (je prends les devants)... Laissez-moi y réfléchir...
Francis, je ne sais vraiment si l'exemple de la Grande Guerre est en l'occurrence adéquat, pour la simple raison que les modèles de société représentés par les principaux protagonistes du conflit étaient grosso modo semblables : je crois que l'on peut dire qu'ils appartenaient dans les grandes lignes au même paradigme civilisationnel.

Voilà une affirmation fort discutable, et en opposition frontale, en tout cas, avec ce qu'en pensait Thomas Mann :
Dans les Considérations d’un apolitique paru à la veille de la guerre, Thomas Mann délivre une même vision manichéenne de l’opposition entre Culture et Civilisation. Pour l’écrivain, « la différence entre l’esprit et la politique englobe celle de la culture et de la civilisation, de l’âme et de la société, de la liberté et du droit de vote, de l’art et de la littérature et l’esprit germanique précise-t-il, c’est la culture, l’âme, la liberté, l’art et non la Civilisation, la société, le droit de vote, la littérature ».

[crdp.ac-amiens.fr]

J'ai déjà écrit -- puisque vous vous citez souvent, permettez-moi d'en faire autant -- que c'est par son incapacité à forger des alliances extérieures utiles que l'Allemagne n'a pas pu se constituer un empire durable outremer, et si tel fut le cas, c'est parce que son "projet de civilisation" n'a convaincu aucun tiers à y adhérer. L'aune de la supériorité d'un modèle ou projet de civilisation, son critère et indicateur premier, le voilà donc, qui fait sortir de l'enfer axiologique: le tiers adhérent, le parti pris d'un témoin neutre.

Cassandre affirme que l'étranger musulman qui migre vers une terre de mécréants témoigne par cet acte de la supériorité (de la désirabilité) de la civilisation qui s'y trouve. Cette migration vaut aveu et arbitrage sur la valeur. Le neutre qui choisit ainsi de s'établir en un lieu plutôt qu'un autre commet un acte indiciel de l'inégalité de fait entre sociétés, civilisations, en même temps qu'il est un instrument de l'évolution de cette inégalité en égalité future (son poids apporté sur les plateaux de la balance peut entraîner un effet de bascule et l'étranger ayant fait son choix et s'étant fixé (et dépouillé de sa neutralité), s'efface l'inégalité préalable et s'établit l'artificielle et désespérante égalité par le Même -- par la pesée qu'exerce son choix réaliste, le neutre, confirmant le principe entropique, fait que, tout bientôt, Paris et Alger se vaudront et que le réalisme de ce choix se disperse tout bientôt dans l'illusion)

[message modifié]
Vous savez tout de même fort bien, Cassandre, que l'immobilisme de la culture musulmane n'est pas un trait de nature (dont participerait donc la caractéristique raciale), mais de culture justement : l'"incréation" du bréviaire existentiel coranique signifie que les règles du jeu ordonnançant la vie des hommes ne peuvent "évoluer" et se transformer ; en l’occurrence, ce n'est pas du tout la culture "ravalée" au rang de nature, mais bel et bien un oukase en tout point culturel qui bloque jusqu'à l'évolution naturelle des sociétés en imprimant à l'histoire des hommes, par essence dynamique, le sceau d'une immuabilité figée dans et par un message transcendant.
Pardon de me répéter, mais l'unicité, l'infigurabilité de l'instance transcendante et l'incréation de la seule trace laissée par elle ne sont pas du tout "naturelles", mais relèvent d'un hyper-abstraction qui est tout le contraire d'une nature corruptible et changeante : vu sous cet angle, d'aucuns vous diront que c'est pratiquement une victoire de l'esprit sur la force des choses de ce monde.
Ainsi, même en adoptant vos prémisses sur une supposée supériorité de la culture sur la nature (et l'on n'est en fait nullement tenu de le faire, en fait), ce qui apparaît là est une prévalence absolue de la force de la Loi, hors-monde, sur le cours des affaires temporelles, donc une "supériorité" au plus haut degré.

Cela dit, il n'y a pas que les musulmans : quelques phénomènes d'une nature capricieuse, dont certains In-nocents, voient d'un tel mauvais œil la foutue "évolution" qu'ils lui préféreraient sans la moindre hésitation une franche involution, toutes machines arrière, ou en dedans...
Citation
Alain Eytan
Vous savez tout de même fort bien, Cassandre, que l'immobilisme de la culture musulmane n'est pas un trait de nature (dont participerait donc la caractéristique raciale), mais de culture justement : l'"incréation" du bréviaire existentiel coranique signifie que les règles du jeu ordonnançant la vie des hommes ne peuvent "évoluer" et se transformer ; en l’occurrence, ce n'est pas du tout la culture "ravalée" au rang de nature, mais bel et bien un oukase en tout point culturel qui bloque jusqu'à l'évolution naturelle des sociétés en imprimant à l'histoire des hommes, par essence dynamique, le sceau d'une immuabilité figée dans et par un message transcendant.
Pardon de me répéter, mais l'unicité, l'infigurabilité de l'instance transcendante et l'incréation de la seule trace laissée par elle ne sont pas du tout "naturelles", mais relèvent d'un hyper-abstraction qui est tout le contraire d'une nature corruptible et changeante : vu sous cet angle, d'aucuns vous diront que c'est pratiquement une victoire de l'esprit sur la force des choses de ce monde.
Ainsi, même en adoptant vos prémisses sur une supposée supériorité de la culture sur la nature (et l'on n'est en fait nullement tenu de le faire, en fait), ce qui apparaît là est une prévalence absolue de la force de la Loi, hors-monde, sur le cours des affaires temporelles, donc une "supériorité" au plus haut degré.

Cela dit, il n'y a pas que les musulmans : quelques phénomènes d'une nature capricieuse, dont certains In-nocents, voient d'un tel mauvais œil la foutue "évolution" qu'ils lui préféreraient sans la moindre hésitation une franche involution, toutes machines arrière, ou en dedans...

Il se peut, en effet, que des nécessités de propagande politique conduisent certains à soutenir des thèses intenables en pure logique et en toute rigueur. Je trouve particulièrement intéressante cette vue selon laquelle la civilisation musulmane "bloque", pour ainsi dire, le temps historique, ou plutôt ses représentations, au point de nier et les transformations futures, et le passé pré-islamique (enfoui, abandonné, ou détruit quand il est trop visible). Ceci n'est pas propre à cette culture, bien entendu, et je crois me souvenir que Hannah Arendt définissait l'idéologie moderne en général comme négation de la particularité historique, de l'antériorité et de l'évolution vers ce qui ne serait pas elle.

Si j'interviens ici cependant, c'est que je lis en ce moment une remarquable histoire de la civilisation byzantine, ordinairement représentée comme une stase stérile longue de mille ans, et j'y découvre une série de débats internes contemporains des premiers siècles de notre Moyen-Age. De loin, on pourrait croire que tous les éléments étaient rassemblés à Constantinople pour que se crée une culture immuable, et un refus obstiné de penser et de représenter le temps au nom de l'incréation et de la révélation. Seulement, les Byzantins, selon mon auteur, se reconnaissaient des ancêtres non remodelés ni traduits à leur guise, mais lus dans les textes : l'état romain (bilingue) dans sa composante orientale grecque, la culture hellénique païenne (la paideia) et dans une moindre mesure, le judaïsme (certes, sous la forme de la Bible des Septante, obligatoire pour tous). Le chapitre que je lis mentionne les débats soulevés par les écrits de Julien l'Apostat entre Aréthas de Césarée et Léon Choiropraktes ... au début du X° siècle, sur la question entre toutes actuelle en ce temps-là, de l'harmonie entre l'hellénisme classique et le christianisme.

C'est peut-être ce qui différencie une civilisation de l'autre : sa manière de voir, d'utiliser, voire de trahir l'héritage des autres, du passé, ou de l'éliminer purement et simplement. Je me garderai de dire que la civilisation arabo-musulmane en son état actuel (fortement idéologisé) est inférieure à celle de Byzance, ou à la nôtre. Tout ce que l'on peut dire, c'st que je m'intéresse à l'une plus qu'à l'autre.

Anthony Kaldellis, Hellenism in Byzantium, the transformations of Greek identity and the reception of the Classical tradition, Cambridge university press, 2007.
Cher Henri,

Vous nous faites quasi obligation de lire ce livre, qui semble des plus intéressants.

Je vois mal quelle nécessité de propagande politique peut conduire à soutenir des thèses intenables en pure logique et en toute rigueur, car en faisant cela on prend le risque d'être pris en défaut et ainsi de voir le reste de ses thèses examiné avec suspicion.

Le "Plus c'est gros, mieux ça passe" est la façon de faire de Marchais ou de Poujade. Cela soulève l'enthousiasme au départ, puis cela rencontre le doute et ça finit en biberine, comme on disait dans le Midi.
C'est bien ce que je dis : l'immobilisme de l'islam est culturel mais d'une culture qui fonctionne comme fonctionnent les races telle qu'on imagine qu'elles fonctionnent, qu'elles existent ou pas. Elle est donc en contradiction avec l'essence même du phénomène culturel qui permet l'adaptation à la conjoncture. Et dieu sait que dans la condamnation du concept de race intervient au premier chef le rejet de toute idée d'immobilisme chez les humains ! D'autre part l'islam est bien avant tout une machine de guerre, vous avez absolument raison, dont le projet est d'investir le monde ; mais c'est une machine de guerre essentiellement prédatrice : il s'agit d'investir le monde pour se procurer à bon compte les richesses que les musulmans sont incapables de produire, qu'ils ne songent même pas à produire, mais qu'ils convoiten par dessus tout. Or la logique implacable de cette situation est que plus les musulmans investissent les pays non musulmans et y imposent leur culture, plus les richesses qu'ils convoitent sont condamnées à disparaître. Il y a donc, chez eux, le refus, par bêtise ou aveuglement vaniteux, de prendre compte le principe de non contradiction qui, lui, est universel, constitutif de l'intelligence et de la pensée humaine. Je vous laisse en tirer les conséquences ...
L'islam est comme l'or du roi Midas qui, pour être riche, fit, selon la légende, le voeu que dans son royaume tout se transformât en or, et qui une fois son voeu exaucé, s"aperçut avec horreur qu'il ne pouvait plus ni se nourrir ni se désaltérer.
Mais enfin quelles thèses intenables en pure logique et en toute rigueur, à la fin ?!
"Union contre le Changement de Peuple et pour la Civilisation (UCPC)" (Francis Marche)

Pour optimiser la visibilité d'une telle union, ne serait-il pas judicieux de choisir un nom dont l'accronyme soit aussi un nom (par exemple Alliance Pacifique des Partisans d'une Europe Libérée (APPEL)) ?
Citation
Alain Eytan
Il m'étonnerait que ce soit en jouant sur les mots qu'on pourra forcer la vérité à être dans son camp : les expressions "non interchangeable", ou même "inégal", s'agissant de modes de vie, de types de sociétés, de croyances etc, impliquent certes une différence, mais ne fournissent pas d'eux-mêmes l'échelle hiérarchique permettant de décréter la "supériorité" et "infériorité" intrinsèques parmi ces différences.
Cette discussion a déjà eu lieu nombre de fois dans ce forum, inutile de s'y appesantir encore longtemps : chaque fois qu'un système de valeurs prétend s'ériger en "supérieur", il ne peut le faire qu'en se fondant sur ses propres critères déterminant le "supérieur" et l"inférieur", le positif et le négatif, le bien et le mal etc., c'est à dire sur ses propres jugements de valeur ; vous vous servez donc de l'axiome que voulez démontrer pour le démontrer ; cela s'appelle une pétition de principe et c'est une faute de raisonnement. La conclusion à laquelle vous aboutissez est nulle du point de vue de la logique et de la vérité.
Vous n'aurez ainsi fait qu'affirmer que votre vision du monde est assurément la vôtre, et donnerez par surcroît à l'adversaire l’avantage de pouvoir vous accuser, avec raison, de confondre la vérité avec vos choix axiologiques, les deux choses n'ayant effectivement rien à voir.

Pourquoi prêter le flanc à cela, et se mettre d'emblée dans une telle position de faiblesse, quant aux tenants et aboutissants d'une question qui constitue de toute façon un casse-tête épouvantable et est, jusqu'à plus ample informé, réellement insoluble ?

Quand vous vous proposez de défendre ce qui vous est cher, la préciosité de la chose est déjà acquise, par le fait même que vous vous mettez en peine de la vouloir défendre ; à mon avis, il est parfaitement inutile (et dangereux !) d'en soumettre en plus le bien-fondé à l'encan de la justification universelle, ce que vous faites précisément en en affirmant la supériorité absolue, comme si elle devait valoir pour tous.

C'est à cette contribution, cher Francis Marche, que je faisais allusion et à elle que j'articulais la mienne. Si j'ai bien compris ce qui est écrit, en toute logique et rigueur intellectuelles on ne peut soutenir qu'une civilisation, une culture, un mode de vie, soient supérieurs à un autre dans l'absolu. Mais j'avoue que je réponds avec crainte et tremblement, car ceci n'est pas mon domaine et je ne voudrais pas trahir la pensée d'un autre avec des formules mal choisies qui embrouilleraient le débat.
Non, je ne crois pas qu'il y ait de supériorité "dans l'absolu", mais cependant il n'y pas non plus "relativisme absolu". Donc : pas de supériorité absolue, mais pas non plus d'égalité absolue. Et comme la civilisation que l'on se propose de défendre n'est pas non plus "dans l'absolu", qu'elle est incarnée, datée, créé (par opposition à l' "incréée" qui sert d'argument à A. Eytan dans sa défense de la civilisation musulmane) mais que, cependant, sa défense doit être résolue et aussi ferme que si elle était absolue, que si elle était "question de vie ou de mort", quelle est la solution à l'équation ?

Je propose pour solution que la civilisation avec un grand "C" (opposée à la barbarie ou à la sauvagerie ou au réensauvagement) ne soit connaissable que par sa civilisation. C'est un parti pris, certes, mais comme l'est toute réaction de survie contre la mort (laquelle est la seule à garantir l'égalité absolue et à rendre tout relatif ici bas, ainsi que chacun sait).

La supériorité en question doit être traitée comme absolue sous peine de mort (sous peine d'égalité absolue), laquelle est dans ce débat, la perte de civilisation. La perte de sa civilisation vaut perte de toute civilisation, comme chacun peut le constater dans "les quartiers" qui font tant parler d'eux. La perte de sa civilisation vaut perte de la civilisation dès lors que l'attrait éprouvé pour la remplaçante est parfaitement nul. Et c'est bien dans ce cas de figure là que nous nous trouvons aujourd'hui en France.

S'il existe une civilisation qui juge acceptable, tolérable, sans gravité absolue que l'on détrousse les cadavres d'un accident de chemin de fer, alors cette civilisation ne mérite aucun nom, n'est rien, n'offre aucune perspective de remplacement de la nôtre, ne nous mérite point, nous est inférieure.

Je reviens à la question de l'apostasie: un changement de civilisation serait envisageable comme un bien si pareille substitution était portée et induite par la possibilité même d'être désirée, si elle s'offrait comme l'écho d'un appel à mieux être, mieux vivre, mieux mourir, mieux oeuvrer. L'apostasie de ce qui ne peut être renié chez le remplaceur doit représenter à nos yeux la voie de résistance absolue au remplacement parce que pareille transaction (translation) consacrerait le désir d'une contre-substitution chez le substituant, et que, consacrant ce désir, elle actualiserait du même coup la supériorité de la civilisation motif de la translation.

Faire venir à soi l'apostat (opérer cette translation) n'est point très différent de l'apport d'alliance que commet celui qui se déplace pour combattre à nos côtés (cf. exemple de la Grande Guerre en France où notre pays accueillait des volontaires et des troupes alliés pour se joindre au combat).

Au risque de me répéter : l'absolu de la translation (risquer sa vie comme engagé volontaire dans la guerre des tranchées aux côtés de l'armée française; risquer sa vie à se déclarer apostat de l'islam) témoigne, par la valeur absolue de ce geste, de la part d'absolu qui doit favorablement qualifier la supériorité en question, l'inégalité en question.

S'exposer à la mort (à l'égalité absolue) dans un mouvement translatif vers une entité civilisationnelle ne peut se concevoir en l'absence d'une inégalité absolue favorable à cette entité.
"S'il existe une civilisation qui juge acceptable, tolérable, sans gravité absolue que l'on détrousse les cadavres d'un accident de chemin de fer, alors cette civilisation ne mérite aucun nom, n'est rien, n'offre aucune perspective de remplacement de la nôtre, ne nous mérite point, nous est inférieure. "
L'islam ne cesse depuis ses débuts et par l'exemple même de son prophète de s'imposer par la violence contre des innocents et par le mensonge. Il récompense les assassins par le butin pris sur les vaincus et les morts. Il est le détrousseur de cadavres par excellence. C'est de cette façon que, en effet, il l'emporte sur ses adversaires depuis quatorze siècles. Peut-on une seconde considérer que la civilisation qui subordonne son succès à de tels moyens, sans nulle compensation, à quelques exceptions près, pour les peuples vaincus, est supérieure aux autres et peut-on voir dans ces méthodes, au nom de ce fameux relativisme, un critère civilisationnel comme un autre ? Pire encore si l'on estime que dans cette "culture" moyens et fin coïncident, que, à certains égards, les moyens sont la fin elle même. Pour obtenir gain de cause dans un procès il est établi que " nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes". Il s'agit là d'un principe essentiel du Droit. Il me semble que ce principe peut s'étendre aux civilisations : leur supériorité ne peut s'établir uniquement sur leurs turpitudes.

(message corrigé)
Et le pire est encore devant nous. En effet, il est une autre caractéristique de cette "civilisation" cqui est la Rumeur. Pas la rumeur à la papa, celle que l'on se contente de colporter pour faire le malin à l'apéro, avec des sous-entendus prudents, des haussements d'épaules dubitatifs et pour pire conséquence de regarder de travers quelque temps les personnes qu'elle vise, non, la Rumeur à la "grand frère", avec un grand R, celle qu'on ne demande qu'à croire, qui va prendre, aussi absurde, aussi débile, aussi évidemmmnt fausse soit-elle, comme un feu de paille et autoriser la justice expéditive contre les soi disant coupables : toujours comme par hasard, non musulmans, ou femmes. Sans oublier, bien sûr, les faux témoignages qui vont avec. C'est le bruit qu'un koufar s'est torché avec une page du Coran, qu'on en a trouvé un exemplaire dans les wc de la mosquée avec écrit dessus mort aux musulmans, qu'on a forcé un enfant mahomettan à ingurgiter de l'alccol ou à manger du cochon, qu'une femme voilée a été lynchée, etc. Etc. Jusqu'à présent le phénomène ne s'était pas encore vraiment manifesté. Mais, ça y est ! depuis quelques semaines il commence. Rumeur, ici, qu'une femme enceinte voilée a été agressée, rumeur, là, que les musulmans sont désormais victimes de pogroms au point qu'il leur faut envisager d'organiser de toute urgence des milices privées pour se défendre! Cette culture-stratégie de la Rumeur est une autre caractéristique de l'islam que nous n'allons pas tarder à découvrir à nos dépens.
Citation
Francis Marche
Non, je ne crois pas qu'il y ait de supériorité "dans l'absolu", mais cependant il n'y pas non plus "relativisme absolu". Donc : pas de supériorité absolue, mais pas non plus d'égalité absolue. Et comme la civilisation que l'on se propose de défendre n'est pas non plus "dans l'absolu", qu'elle est incarnée, datée, créé (par opposition à l' "incréée" qui sert d'argument à A. Eytan dans sa défense de la civilisation musulmane) mais que, cependant, sa défense doit être résolue et aussi ferme que si elle était absolue, que si elle était "question de vie ou de mort", quelle est la solution à l'équation ?

Je propose pour solution que la civilisation avec un grand "C" (opposée à la barbarie ou à la sauvagerie ou au réensauvagement) ne soit connaissable que par sa civilisation. C'est un parti pris, certes, mais comme l'est toute réaction de survie contre la mort (laquelle est la seule à garantir l'égalité absolue et à rendre tout relatif ici bas, ainsi que chacun sait).

Ce que vous écrivez me rappelle ce livre sur Nietzsche qui s'intitulait Vie et vérité ; seul le titre surnage dans ma mémoire, et ceci : certaines vérités (ou bien est-ce l'attitude devant la vérité ?) peuvent être mortifères, d'autres font vivre (le tout résumé à la louche). Je crois absolument vraie l'impossibilité logique et scientifique d'établir des échelles de valeur entre les civlisations : mais le relativisme, les apologies "mucchiellistes" et les sottises suicidaires n'appartiennent pas au même domaine ni ne procèdent de la même démarche. D'autre part, rien n'interdit de préférer son monde au désert des Tartares, et vivre, c'est aussi prendre parti, je suis bien d'accord avec vous.
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