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Bach - BWV 147 - Wohl mir, daß ich Jesum habe

Envoyé par Gérard Rogemi 
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Wohl mir, dass ich Jesum habe,

O wie feste halt ich ihn,

Dass er mir mein Herze habe,

Wenn ich krank und traurig bin.

Jesum hab ich, der mich liebet

Und sich mir zu eigen gibet;

Ach drum lass ich Jesum nicht,

Wenn mir gleich mein Herze bricht.





Bach - BWV 147 - 7 - Jesus bleibet meine Freude

Jesus bleibet meine Freude,
Meines Herzens Trost und Saft,
Jesus wehret allem Leide,
Er ist meines Lebens Kraft,
Meiner Augen Lust und Sonne,
Meiner Seele Schatz und Wonne;
Darum lass ich Jesum nicht
Aus dem Herzen und Gesicht.




Utilisateur anonyme
20 décembre 2011, 00:30   Re : Bach - BWV 147 - Wohl mir, daß ich Jesum habe
Superbe ! Merci.
Par l’odeur de Bach alléché… Sans doute une des dix cantates (sur plus de deux cents) que je préférais. Ce « Jésus ma joie » étant le plus populaire, et si je me souviens bien, cette œuvre enferme des airs et des récitatifs pas piqués des vers non plus. Par ailleurs, quel plaisir de revoir le Nicolas (Harnoncourt), bien vieilli, mais toujours avec ses yeux de fou passionné de JSB et d’autres VRAIES MUSIQUES ? Merci Rogemi. Le chœur est superbe, professionnel, mais n’égalera jamais, dans ma tête et mon cœur, ces voix d’enfants (du Tölzer, par exemple) gravées dans les 33 tours de l’intégrale des cantates que le susdit Nicolas enregistra (avec l’autre génial Gustav) dans les années 1970. L’orchestre est parfait, mais n’a plus le « baroque écorché et écorcheur » des boyaux encordés et bien mal accordés d’antan à un diapason de fillette, de plus.
Oui, je suis un jeune imbécile nostalgique de tout ça.
Cela étant, pour rester avec l’Harnoncourt, j’ai le souvenir qu’il signa, lors d’un concert du Nouvel An à Vienne, une des plus sublimes versions du « beau Danube bleu » de Michael Jackson (comme tout le monde le sait, hein ! — à moins que ça ne soit de notre Johnny national, je ne sais plus)
J’espère qu’avec l’armure ou le passeport du grand Bach, ce commentaire d’amateur crétin ne sera pas censuré sur ce fort rhum.
Ha ! et les paroles de Weyl sur l'air de Jackson ! quel moment de pure poésie !


Wiener seid froh
Oho, wieso
No so blickt nur um!
I bitt', warum?
Ein Schimmer des Lichts
Wir seh'n noch nichts.
Ei, Fasching ist da!
Ah so, na ja!
Drum trotzet der Zeit
Der Trübseligkeit.
Ah! Das wär g'scheidt!
Was nützt das Bedauern
Das Trauern
Drum froh und lustig seid.

|: Ehrt das Faschingsrecht,
Wenn auch noch so schlecht
Die Finanzen,
Laßt uns tanzen;
Heut zu Tage schwitzt
Wer im Zimmer sitzt,
G'rad so wie der Tänzer-Schwall
Auf'n Ball. :|

|: Der Bauer kratzt sich sehr,
Daß die Zeiten gar so schwer,
Nimmt sich an Rand mit G'walt
Zum Steueramt rennt er halt
Hin und zahlt. : |
Das Geld ist jetzt hin, das is g'wiß
Das geb'ns nit mehr heraus,
So weil jetzt der Fasching g'rad is,
Ist Ball im G'moanwirtshaus;
S'gibt saubre Diarndl'n noch
An G'strampften tanzen wir doch
Wann uns das Geld auch fehlt.
Es hat ja fast d'ganze Welt
Kein Geld!

Ein dicker Hausherr, der ärgert sich sehr,
Es steh'n im Haus alle Wohnungen leer,
S'macht nix, er geht trotz seiner Gall
Halt doch auf'n Maskenball.
Fehl'n auch sechs Zinsparteien
G'steigert wern d'Andern halt
Morg'n zieht a Künstler ein,
Der aber g'wiß nix zahlt,
Pfänd't man, ist's ärgerlich,
D'Leut hab'n nix hint und vorn
So denkt der Hausherr sich
Und tanzt voll Zorn.

Der Künstler fühlt in der Grazien Näh'
Wohl sich und weh
Wie's Fischlein im See
Verkörpert sieht er im heitersten Strahl
Sein längst schon geträumtes Ideal
Er ist's, dem die Musen die Stirne geküßt,
S'Leben versüßt,
Den die Schönheit begrüßt
Wo Freude und Liebe erblühen im Keim,
Fühlt sich der Künstler daheim.
Rasch im Schwung,
Frisch und jung
Kündet meisterlich
Jeder Künstler sich,
Drum mit Recht steht die Kunst
Bei den Damen in so hoher Gunst.

Selbst die politischen, kritischen Herr'n
Drehen weise im Kreise sich gern,
Wenn auch scheinbar bewegend sich keck,
Kommen sie doch niemals vom Fleck,
Wie sie so walzen, versalzen sie meist
Trotz der Mühen die Brühen im Geist
Wie's auch Noten schreib'n noch so so exakt
Kommen's leider Gott stets aus dem Takt.
D'rum nur zu
Tanzt ohne Rast und Ruh',
Nützet den Augenblick,
Denn sein Glück
Kehrt nicht zurück.
Nützt in Eil'
Das was Euch heut zu Theil,
Denn die Zeit entflieht
Und die Rose der Freude verblüht.
D'rum tanzt, ja tanzt, ja tanzt
Pour un régal, c'est un régal ! Merci cher Rogemi.
Jean-Marc, vous rigolez, n'empêche que ça c'est de la civilisation hein ? C'est comme certaines polkas françaises (ou pas) chantées en allemand, of course — trop rarement, tout fout le camp — par les PCV lors des susdits concerts du Nouvel-An. Un régal.
Note : pour les cancres las, les PCV = Petits Chanteurs de Vienne. (Jean-Marc vous le dira en langue barbare, s'il le veut). À ne pas confondre avec le PVC comme le fait trop souvent mon plombier, que j'entends trop rarement aussi.
Accrochez-vous aux branches, un vent divin souffle.



J. S. Bach
Cantata BWV 61
Nun komm, der Heiden Heiland
Eng: Now come, the gentiles' Savior.
Spa: Ven ahora, Salvador de los gentiles.
Composed in Weimar, 1734.

Concentus Musicus Vienna.
Arnold Schoenberg Choir.
Nikolaus Harnoncourt, conductor.


I. Coro.

Nun komm, der Heiden Heiland,
Der Jungfrauen Kind erkannt,
Des sich wundert alle Welt,
Gott solch Geburt ihm bestellt.


English:

Now come, the gentiles' Savior,
As the Virgin's child revealed,
At whom marvels all the world
That God him this birth ordained.


Español:

Ven ahora, Salvador de los gentiles,
Reconocido como hijo de la Virgen,
Todo el mundo se maravilla
De este nacimiento querido por Dios.


www.bach-cantatas.com
Je voulais dire en portant à votre connaissance ces paroles que Johan Strauss II (pour les in-initiés, ce n'est pas un galopeur) ne se prenait pas au sérieux, et qu'il n'est pas nécessaire de s'habiller en pingouin pour apprécier son oeuvre.
Utilisateur anonyme
21 décembre 2011, 21:31   Re : Bach - BWV 147 - Wohl mir, daß ich Jesum habe
Cher Rogemi , ce n'est pas que je dénigre la bwv 147 , mais il en est de la variété comme du classique :
si je vous dit " la mer" , en variété vous allez me répondre ?...et pour tant il existe plusieurs " mer " pas toujours connues et appréciés du grand publique , mais non moins belles ! Mais la facilité vat au plus simple , mais aussi elle s'use plus vite .
Ainsi le ( Jésus que ma joie demeure ) fait parti de ces cantates " d'églises " que Bach écrivait chaques dimanches , avec leurs éternels chorale Luthérien en final .
Mais où sont ces merveilleux récits de hautbois ou violes d'amour et autres instruments baroque qui donnent toute la mélodie au début de chaque complet ?
Et ses cantates profanes où plane cet sérénité dénuée des lourdeurs religieuses ?
Les cantates du café , des cordes , du mariage , bwv 211, 212 , 202 , 213 etc ...

voici pour exemple quelques une :



cant 202




117



117



36




36

attention le récitatif d'intro dure 1 mn






aussi la 64

Le terrible Dieu , c'est la bwv 93






voici un disque LUMEN Bach studio , Je n'ai jamais trouvé mieux , ni avec nos ( nouveaux ) baroqueues !
Rogemi : la BWV 61 : Ach mein Gottttttt ! A mon sens, et dans mes préférences, c'est bien la n°1 en cantate. Je l'avais nommée "le chant de la fin du monde", sachant que la n°2 est la BWV 106 (Actus Tragicus). Toutefois, en "ouverture", c'est pour moi la seconde, même si, ces déchirements théâtraux de cordes "à la française", suivis de la déclinaison tétanisante des quatre voix, soprano, alto, ténor et basse qui se fondent enfin dans une des plus belles vibrations jamais composées m'ont toujours mis mon cerveau à genou(x). La première des ouvertures des cantates de Bach, est quand même — et je lâcherai à vos trousses tous mes tueurs à gages, mes chasseurs de primes et mes huissiers et avocats si jamais, par impossible, vos oseriez me répondre le contraire -- celle de la BWV 140 (Wachet auf, ruft uns die Stimme) : une cathédrale harmonique de la base au sommet qui s'achève en flèche par un alléluia du tonnerre de tous les Zeus & Cie de la création. (La version que je préfère est celle d'Helmuth Rilling - pas baroqueue hein, comme dit Dardanus)

Jean-Marc : Je vous ai compris, savez-vous ? J'aime souvent penser que la musique de Bach peut faire prier les cochons comme celle des Strauss peut faire valser, galoper, polker, les cardinaux du conclave : toutes les deux forgent une certaine spiritualité, non ?

Dardanus : je vous propose que nous formions, vous, Rogemi et moi, le noyau de la plus terrible des sectes que notre patate de Terre ait jamais supportée : "Les dingues des cantates de Bach (DCB)" : Nous pouvons prendre le pouvoir de l'univers avant le 20 décembre 2012, je vous le dis, pour enfin sauver l'humanité de sa si grande détresse. C'est du boulot, certes, alors, dépêchons-nous hein !
N'est-ce point la secte qui se réunit les 28 juillet en scandant : "Il est mort, Bach !".


Au demeurant, Bach est un fort mauvais exemple pour l'In-nocence, un Robert Kennedy de la musique.
Utilisateur anonyme
21 décembre 2011, 23:31   Re : Bach - BWV 147 - Wohl mir, daß ich Jesum habe
Cher Martin , je vous le dis en vérité : " attendez demain c'est un grand jour , je suis né le 22 /12 ++++ ! "

Demain je posterai un des pus beaux airs de ténors de la 93 , malheureusement il devrai être en haute contre !
j'ai pas dit DU 93 ! là y aurai un sacré boulot , p'être avec du Bach rap !
Ou bien en playback.
Utilisateur anonyme
21 décembre 2011, 23:41   Re : Bach - BWV 147 - Wohl mir, daß ich Jesum habe
Mais si playBach de ( Jacques Loussier ) Mais Briand est peut-être un peu jeune ? ?
Trop jeune, ça c'est vrai.
Cher Jean-Marc : le "il est mort Bach" m'a toujours fait péter de rire (comme on dit dans le neuf-cube, cher à Dardanus) et ce, avant même que je sache qui était cette géniale machine à coudre de JSB (comme disait ce c... de Stravinsky, je crois) ou ce que pouvait être une MST (non, ce n'est pas un musicien) ou autre "in-sexe" mal placé. Merci donc de me rappeler mes jeunes rires. Par ailleurs, je n'ai pas trop compris ce "Bob JFK". Merci de décoder au besoin.

Marc Briand : connaissez-vous Wendy Carlos ? Dans le genre "play Bach" ou autre orange mécanique, c'est plus ancien et plus croustillant que Loussier, je trouve, hein ! Ah ! Oublieuse jeunesse...

Dardanus : j'attends donc demain avec impatience et sans crainte, je vous remercie d'avance (en attendant de vous souhaiter...)
Je ne connais pas Wendy Carlos. Loussier ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. En revanche, j'ai connu Jean Cussac, puisqu'il dirigeait notre chorale, et qui était membre des Swingle Singers, un ensemble que j'aimais particulièrement.
J'ai honte d'écrire cela sur le site de l'In-nocence, dont la politique en matière de natalité justifierait que le siège du Parti fût à Condom.

Bach (Johann Sebastian) eut je pense vingt enfants, et Kennedy (Robert Francis) onze, je crois.

On se croirait dans le film d'horreur "Lapinus Fornicator, la terreur de l'In-nocence".
Il y a portée et portée...
Jean-Marc : arrêtons-là, on va finir par se faire remarquer....

Marc Briand : jamais de ma vieille vie je n'aurai honte de proclamer que j'aime Bach ET les Swingle Singers (j'adore, savez-vous ?) ET Jean-Christian Michel (c'est clair y net) ET Wendy Carlos ET Jacques Loussier (qui fait beaucoup jaser) ET WAM (Wolfgang Amadeus Mozart : un rappeur obscur et brouillon trop plein de notes du 1-8, fan kikoo lol de JSB aussi) ET Toussa qui aiment Bach. C'est clair ? Alors camembert hein !
Vous oubliez Richard Galliano.
Utilisateur anonyme
22 décembre 2011, 06:46   Re : Bach - BWV 147 - Wohl mir, daß ich Jesum habe
Et le grand Dédé de ces dames , connaissait pas jean cul dessac !
ah non touche pas à mon pote , " tout juste assez de notes"
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