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Vive la modernité et le "vivrensemble"

Envoyé par Cassandre 
"L’institut National de la Santé et de la Recherche Médicale a enregistré 10 464 décès par suicide en France en 2009, soit près d’un décès sur cinquante ; une mortalité par suicide très élevée par rapport à ses voisins européens" révèle un article dans Marianne qui se termine par le paragraphe suivant :
"Et on retrouve toujours cette importance, connue depuis longtemps, du phénomène dans le quart nord-ouest de la France, notamment en Bretagne, où il atteint près du double de la moyenne nationale française, sans qu’aucun facteur n’ait pu être corrélé à ce phénomène (en particulier, l’alcoolisme, souvent mis en avant , y est moins important que dans le Nord-Pas-de-Calais) ; de nombreuses théories anthropologiques ont été développées à ce sujet (notamment celle de la modernisation exceptionnellement rapide de cette région depuis cinquante ans, ayant bouleversé ses valeurs particulièrement chrétiennes et traditionalistes, sans avoir laissé le temps à d’autres de se développer pour les remplacer ), mais qui présentent, toutes, l’inconvénient de ne pas être démontrables."
Ajoutez que quand ils ne se suicident pas les Français sont le peuple qui prend le plus de tranquillisants du monde développé - et pas qu'en Bretagne - et demandez-vous devant ce pays manifestement en grande souffrance, comment les amis du Désastre osent encore vanter les bienfaits de la modernité et du "vivrensemble" ? L'incomparable cigale africaine ne devait-elle pas nous enchanter de ses fêtes perpétuelles ?
«les arguments qui consistent à faire de la France un espace réservé aux blancs, aux catholiques et à ceux qui étaient là en 1950, appartiennent à une conception surannée et coloniale» de la République. «Ca n'a rien à voir avec la vision que j'ai de notre avenir commun qui est cosmopolite»
Eva Joly

On peut dire que ça promet !
M'est avis qu'Eva Joly la démocrate serait mieux inspirée d'interroger les Français sur la vision qu'ils ont, eux, de leur pays et son avenir avant que de s'appliquer à imposer la sienne.
Comment le fait de prétendre que la France est blanche et catholique peut-il attirer le reproche d'une vision « coloniale » ? De quelque avis qu’on soit sur le fond, l’accusation est absurde, puisque coloniser, c’est forcément aller s’installer chez les autres et non refuser que les autres s’installent chez soi. Bref, ce lexique du « colonialisme » est devenu purement polémique. On dit « conception coloniale » pour dire que ce n’est pas bien, l’expression n’entretenant plus le moindre rapport avec le sens du mot « colonial ».
Corrigo : Eva Joly est, bien sûr, plus idéocrate que démocrate.
Eva Joly tient un discours qui prône ouvertement l'épuration ethnique.
A force d'enchainer les gaffes, elle va nous en lâcher une bien grosse...
Visiblement Eva Joly ne maîtrise pas le sens de mots simples comme "blanc" ou "catholique" et s'obstine à employer des concepts trop grands pour elle comme "suranné" ou "colonial".

On est par ailleurs toujours tenté de lui demander de cesser de faire sonner la langue française comme du wisigothique pré-hercynien.

EELV devrait lui offrir un stage chez Berlitz.
La "Méthode à Mimile" est un peu ardue mais on peut y glaner quelques perles.
22 décembre 2011, 11:14   Cinémonde
Jeanne Moreau,grande rebelle en chef, a confié au nouvel-observateur à propos des "sans papiers" : " J'ai choisi deux lettres proposées par RESF. Souvenez-vous qu'à l'époque quiconque venait en aide à un sans-papiers pour l'héberger était menacé de poursuite : 60 000 euros d'amende et la prison. J'ai signé le manifeste. J'ai dit : "Si je peux protéger et abriter quelqu'un, je le ferai."
Mais, grands dieux, qu'attend-elle ? Pourquoi remettre encore à demain un plaisir qu'elle aurait pu se faire depuis au moins vingt ans ?

Ces acteurs font, à la lettre, leur cinéma comme les héros de leurs films qui se déchargent sur des cascadeurs anonymes des exploits dangereux accomplis par les personnages qu'ils jouent. Dans la situation que connaît la France aujourd'hui avec le Grand Remplacement dont ces acteurs se font les héros et les hérauts, les cascadeurs sont les Français du peuple, sauf qu'on ne leur pas demandé leur avis et qu'ils ne sont pas payés pour, eux.
22 décembre 2011, 23:44   Re : Cinémonde
Il n'est pas donné à tout le monde d'avoir été Miss Norvège et, débarquée d'on ne sait où, de se payer la tête des caciques réputés les plus intouchables en une froide dégustation du caractère absolu de l'idée de justice qu'on se fait. Rendons-la donc à cette femme : se soumettant au suffrage universel, comme les autres, elle n'impose rien du tout à qui que ce soit, mais soumet sa conception des choses, aussi tranchée soit-elle, à ce verdict.
La lutte contre la corruption est une très bonne chose, cher Alain, mais l'ancien magistrat ne semble pas considérer la vie au delà de l'appareil judiciaire. En tout cas son manque d'humour inquiète.
Troisième au concours de Miss Norvège, mais ça n'a pas d'importance.
Utilisateur anonyme
23 décembre 2011, 08:41   Re : Vive la modernité et le "vivrensemble"
Miss Gro, prompte à dégainer le carnet à souche si on lui dit qu'elle a de beaux yeux...

Rien de pire, parfois, qu'une ancienne beauté reconvertie dans la morale, car c'est bien la morale à la France et aux Français que fait cette femme. Je n'ai aucune admiration pour quelqu'un qui vivant depuis quarante ans en France, a conservé un à ce point son accent norvégien et qui ne sait que jouer les mères fouettardes à l'encontre de son débonnaire pays d'adoption.. Si vous voulez dire qu'elle a un culot monstre de se présenter comme candidate à la présidence d'un pays que visiblement elle connaît si mal, sans doute, mais que vaut le culot quand il vous pousse à des comportements aussi "déplacés", relevant non du courage - rien dans son discours ne risque de lui valoir l'opprobre durable des faiseurs d'opinion, bien au contraire - mais d'une sorte, - comment dire ? - de manque de tact radical, si toutefois cette notion a encore un sens eu égard à la grossièreté de l'époque avec laquelle cette Eva Joly, avec ses lourds sabots de nordique, semble bien en phase.
Ah oui elle était mi-mi tout de même. Un peu comme Brigitte Bardot. Toutes deux ont fini leur carrière en sorcière. Ce que c'est tout de même que le destin féminin, qui n'intéresse personne à proprement parler. Les femmes, même fatales, n'ont pas de carrière qui finisse, comme les grands hommes, en apothéose, en généreux pardon. Le grand âge ne leur réserve pas la grâce qu'il accorde aux hommes. Victor Hugo, vieillard et grand-père, par exemple, était très beau, vénérable, etc. Chirac est pardonnable et touchant. Tandis que les gloires féminines passées, à moins qu'elles ne se terrent et ne sortent plus (Greta Garbo) et ne vivent en recluse comme des disgraciées ou des bannies, que souvent, elles sont (Coco Chanel, Eileen Chang), deviennent généralement des monstres aigris, aux traits gothiques et cauchemardesques, à la voix effrayante (Jeanne Moreau), à qui l'on ne pardonne rien, et surtout pas de prétendre encore aimer et être aimée (Piaf). C'est pas juste. Si j'étais femme, je m'en plaindrais. Je protesterais de n'avoir d'autre choix de carrière que celle d'être icône en mourant jeune ou de devenir une vieille maudite qui porte le mauvais oeil et fait peur aux jeunes enfants.
Personnellement j’ai beaucoup d’admiration pour madame Bardot, qui s’occupe des bêtes avec abnégation, et qui (là, je vous rejoins, Francis) serait encore plus efficace dans son apostolat si elle arrivait à arrêter sur ses lèvres des imprécations anti-musulmanes qui lui valent régulièrement des condamnations pénales.
Si Madame Joly a de beaux yeux, elle réussit remarquablement bien à les camoufler derrière ses ignobles lunettes .
Voilà deux femmes bien différentes. Je ne trouve pas Bardot aigrie et je lui trouve beaucoup plus de courage qu'à Eva Joly.
Tout le monde déteste les femmes: les hommes détestent les femmes; les femmes détestent les femmes. Et leur beauté dans leur jeune temps leur est une protection naturelle contre la détestation générale qui sans cela les anéantirait, ne leur laisserait pas la vie sauve, ne leur permettrait pas de vieillir.
Je parlais de la dépouille, du "cadavre" (ce mot est de Philippe Sollers, appliqué à lui-même) de Mme Joly, de Mme Bardot, qui seront, qui sont semblables. Je n'ai pas le temps, ni bien sûr le talent de vous dire à ce sujet le mot exact, savant, qui résumerait mon propos: le masque peut-être. Les femmes vieilles ont un masque épouvantable, ce qui n'est pas le cas des hommes âgés. J'éprouve ce phénomène de manière très intimement mêlé comme social, culturel et naturel tout à la fois. Mme Bardot est une sorcière comme les enfants ont peur du loup qui n'existe pas, n'a jamais existé.

La beauté féminine existe comme exosquelette contre l'absence de pardon qui frappe les femmes. Et cette absence de pardon est probablement corrélable à l'absence de toute dette des femmes envers la société (leur "nudité de dette") et les hommes mais aussi, tout aussi bien, envers les autres femmes. Il s'agit de dette au plan du savoir -- elles paraissent sans dette envers la connaissance: la plupart sont sans maître ni maîtresse. Ni Brigitte Bardot, ni Eva Joy (femme assez mystérieuse, d'où vient-elle ?) ne vous nommeront facilement un maître, un philosophe, un éclaireur avec reconnaissance de dette, et c'est en cela qu'elle sont des sorcières. L'accusation de sorcellerie découlait de cela: les femmes sont investies d'un savoir sans dette, et leur connaissance des simples et des potions (remèdes de "bonnes femmes"), sans trace dans le tronc commun des savoirs et des enseignements, de même que leur connaissance intime des hommes qu'aucun homme ni femme ne leur enseigne jamais, n'est grevé d'aucune dette. L'absence de dette produit chez les créanciers frustrés des envies de meurtre, de lapidation, de bûcher, de bannissement, de crachat. Le désendettement naturel est anti-social comme l'est le meurtre, il appelle le châtiment.
Mais, grands dieux, qu'attend-elle ? Pourquoi remettre encore à demain un plaisir qu'elle aurait pu se faire depuis au moins vingt ans ?

Elle attendait Noël 2011 pour se l'offrir, peut-être ?
Cher Francis certaines se reconnaissent une dette envers Renaud Camus ...
Oui, chère Cassandre, j'y ai pensé. Dans tout l'univers, elles se comptent sur les doigts d'une main. Mais vous avez raison, c'est déjà beaucoup.
Vous exagérez, mais c'est comme cela qu'on vous aime, cher Francis. Les femmes, me semble-t-il , se reconnaissent plus souvent une dette envers leur père, leur mère ou leur compagnon qu'envers un "étranger". Les remèdes de bonnes femmes se transmettaient de mères en filles. N'oubliez pas non plus qu'elles sont restées des siècles sans avoir droit aux études, comment auraient-elles pu se trouver des maîtres ?
Non, ce n'est pas une question de "droit" (aux études, au savoir, etc.). C'est autre chose. Je suis de plus en plus convaincu que personne n'a jamais rien appris à une femme, laquelle sait tout de naissance, ou bien apprend en dormant ou en songeant, je ne sais. C'est pour ça qu'on les brûlait. Ce que je vous dis là n'est pas tout à fait une plaisanterie. Les femmes sont détestées (et certaines devenaient des souffre-douleurs, les fameuses "sorcières") parce que leur câblage neurologique leur donne accès au savoir par des voies autres que celles des hommes. On les déteste et on les a beaucoup détestées un peu comme l'on déteste les enfants dits "surdoués", battus comme plâtre dans les cours de récréation d'autrefois parce qu'ils savent tout sans apprendre.

Alors vrai, Simone de Beauvoir reconnaissait devoir beaucoup à Sartre, mais plus précisément c'était à tout un milieu que le Castor était redevable, le Castor qui absorbait tout par osmose. Autre sorcière: la Duras. Eut-elle un maître ? Non. Elle lisait Pascal, comme tout le monde, et un peu Mauriac, encore comme tout le monde. Elle n'aurait rien appris dans Heidegger, pas plus que dans Kant. Les femmes sont sans maître. La notion de "maître" leur est étrangère. Elles n'ont rien contre remarquez. Simplement, elles n'en éprouvent aucun besoin, d'où l'exaspération qu'elles provoquent et l'acharnement à vouloir leur en imposer un chez ceux qui souffrent de pareille indifférence à la maîtrise et au savoir. Le maître qui s'impose à elle, puisqu'on ne peut rien leur apprendre, sera alors celui qui veillera, par exemple, avec forces objurgations, à ce qu'elles ne retirent pas le voile, jusque dans l'accouchement, car il faut bien un maître pour quelque chose.
Si ma grand mère était encore de ce monde, elle dirait : "Ces prothèses mammaires, c'est du joli !"
Prothèse Mammaire... je ne sais pourquoi je pense en ce jour à Noël Mamère...
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