Le Monde tel qu'on l'aime

Le grand mérite de la critique de Mandelbaum du film Désintégration, réalisé par Philippe Fau(vrai)con parue hier soir dans le journal Le Monde est qu'elle nous délivre un kit d'excuses, prêt à l'usage, dans lequel la doxa pourra puiser si par malheur le drame des attentats de Londres se répétait en France.
"Désintégration", "le film qui répond à Claude Guéant", raconte en effet le basculement de trois jeunes musulmans (dont un souchien converti) de la banlieue lilloise, visiblement inspiré de la geste du gang de Roubaix, dans le djihadisme armé. Bien évidemment, le basculement de ces "jeunes" nous explique Mandelbaum est dû à l'exclusion sociale dont ils sont victimes sur fond de stigmatisation de l'islam par une République aveugle et sourde à la douleur exhalée des lieux de relégation.
La première scène du film s'ouvre, si l'on en croit Mandelbaum, sur un plan "violent" d'une foule prosternée dans une cour de la cité guidée par un gentil imam républicain, désolé que dans la France d'aujourd'hui les malheureux fidèles en soient réduits, faute de place, à prier dans la rue.
Vient ensuite une présentation du contexte social à travers le cas emblématique des trois jeunes gens : Nasser, traqué par la police pour avoir "cassé la tête à un raciste" (pauvre Nasser) ; Ali (joué par le frère du manchot de Trappes, Jamel Debouzze), qui bac pro en main - tandis que son père, épuisé (exploité par de méchants Français), meurt à l'hôpital et que sa mère, voilée et aimante s'abime dans des ménages - se voit renvoyer toutes ses demandes de stage; et Nico Hamza (le franchouillard) qui lui, curieusement d'ailleurs ne semble victime de rien, sinon de sa "rage"."Chômage", "trahison des idéaux républicains", "stigmatisation", "humiliation", "exclusion inavouée", "pauvreté", les substantifs défilent sous la plume du plumitif à vitesse accélérée à la cadence d'une mitrailleuse idéologique, en attendant, n'en doutons pas, les mitrailleuses réelles tournées contre les souchiens, devenue folle.
La seconde partie de la pleine page consacré à cet "évènement" est dédié à Rashid Debouzze qui évoque sa jeunesse à Trappeset le sort atroce des génies du cru, qui malgré leur 17 de moyenne, finissent éboueur au lieu d'entrer à Polytechnique. Lui-même raconte qu'en troisième, alors qu'il méritait pleinement le passage en seconde générale fut dirigé en BEP métallurgie par des profs dont on imagine bien sûr qu'ils étaient racistes.
Conclusion : devant tout cela, on comprend pourquoi le fondamentalisme se développe dans nos banlieues. Et si jamais certains jeunes passent à l'acte, nous ne l'aurons pas volé.

Sur France Culture, à l'instant, vient de s'achever un panégyrique du même métal, avec le réalisateur lui-même et une "sociologue" de service.

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Histoire vraie
Des personnes immigrent vers un autre pays dans lequel on leurs offre des conditions de logement, d’alimentation, de soins médicaux et de scolarité d’un niveau inconcevable dans les pays d’où ils viennent. Il n’est pas rare que tous ces avantages qui pour les autochtones ne s’obtiennent qu’en travaillant dur, leurs soient fournis gratuitement. Dans le pays d’accueil ces immigrants prennent part à des émeutes au cours desquelles ils saccagent des biens et mettent la vie de personnes en danger. Pour justifier ces désordres dans le pays vers lequel ils sont venus sans y être invités les nouveaux arrivants déclarent qu’ils souffrent de pauvreté et de misère sociale ou qu'ils sont plus mal traités à l'école ou dans le monde du travail que les populations de souche.
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Les dirigeants du pays d’accueil acquiescent aux désidératas des émeutiers et s’empressent de leurs accorder encore plus d’avantages sociaux.

A-t-on jamais vu dans l’histoire l’exemple de peuples qui auraient payé pour promouvoir leur propre servitude et leur propre déssaisissement ?

Le lien avec Guéant est tellement tiré par les cheveux que même Mandelbaum ressent le besoin de nous donner le mode d'emploi:
"On soupçonnait la récente sortie de Claude Guéant sur l'inégalité des civilisations, avec l'islam en ligne de mire, de servir quelque dessein électoraliste. Erreur. Elle fait en réalité campagne pour une autre sortie, cinématographique celle-ci, qui lui répond de manière circonstanciée, quand bien même le film était dans la boîte avant que le ministre de l'intérieur n'en sorte."
Traduction :
"Guéant est un raciste. Ca n'a rien à voir avec le film, mais on ne le dira jamais assez."

Du Ciné-monde au réel :

" Rachid Debbouze, le frère de Jamel Debbouze, a été écroué jeudi soir par le tribunal correctionnel de Versailles où il devait être jugé dans le cadre de la comparution immédiate, pour l'agression d'un chauffeur de bus, a constaté un journaliste de l'AFP.

L'affaire a été renvoyée au 12 janvier 2007, devant la 6e chambre du tribunal correctionnel à 14H, le temps pour la victime blessée de saisir la sécurité sociale.

Rachid Debbouze 21 ans avait été arrêté mercredi et placé en garde à vue au commissariat de Versailles après avoir, selon l'accusation, agressé le 18 décembre vers 17h30, un chauffeur de bus à Versailles qu'il a également agoni d'injures.

A l'audience, il a présenté ses excuses à la victime indiquant : "je n'aurais pas dû faire cela, je me suis emporté".

Pendant sa garde à vue, Rachid Debbouze a reconnu les insultes mais a nié les faits de violence.

Le jeune homme se trouvait au volant de la voiture de son père, lundi 18 décembre, lorsqu'il a doublé par la droite, dans une piste cyclable, un autobus le heurtant légèrement avant de descendre de son véhicule et de s'en prendre au chauffeur.

Il aurait dans un premiers temps arraché la radio dans l'autobus, blessant le chauffeur à la main gauche alors que ce dernier tentait de l'en empêcher.

Puis, il aurait assené trois coups de poing au visage du conducteur avant de repartir chercher un cric dans sa voiture et de tenter sans succès de menacer la victime.

Cette dernière s'est vu prescrire une ITT de 10 jours.

La présidente Brigitte Guien-Vidon a qualifié l'affaire de dossier "hallucinant de violence" motivant l'incarcération du prévenu par le fait qu'il avait déjà été condamné pour des faits similaires."

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Le frère de Jamel Debbouze agresse un chauffeur de bus
Versailles (Yvelines) Stéphane Sellami | 21.12.2006 LE FRÈRE DE L'ACTEUR et comique Jamel Debbouze a été placé en garde à vue, hier, au commissariat de Versailles. Rachid, 21 ans, intermittent du spectacle, est soupçonné d'avoir agressé un chauffeur de bus lundi dernier dans une rue du chef-lieu des Yvelines, à la suite d'un banal accident de la circulation. Le jour des faits, vers 17 h 30, Rachid Debbouze se trouve au volant d'une Mercedes immatriculée au nom de son père. L'automobiliste double par la droite un bus en empruntant une voie cyclable. Un léger accrochage se produit entre les deux véhicules. Selon les éléments recueillis par les enquêteurs du commissariat de Versailles, Rachid Debbouze stoppe sa voiture et fait signe au chauffeur, employé par la société Phébus, d'ouvrir sa porte. Ce dernier s'exécute. Armé d'une pince, le frère du comique se dirige aussitôt vers le machiniste avant de lui assener plusieurs coups de poing au visage. Sonné, ce dernier ne peut rien faire pour empêcher son agresseur de détériorer le matériel radio de son bus. Reconnu par un témoin Très en colère, Rachid Debbouze jette une partie de la radio sur la chaussée avant de regagner sa Mercedes et de quitter les lieux. Choqué, le conducteur est aussitôt parti déposer plainte avant d'être ausculté par un médecin. Touchée au visage, la victime s'est vu prescrire dix jours d'interruption totale de travail (ITT). Hier, au cours de sa garde à vue, Rachid Debbouze a été formellement reconnu par un témoin de l'agression. « Il a été présenté à cette personne, qui l'a formellement identifié comme étant l'auteur des coups de poing, précise une source proche de l'affaire. Il était convoqué au commissariat de Versailles pour s'expliquer sur les faits reprochés. Il ne s'est pas présenté. Mais le signalement de la voiture utilisée lors de l'agression a été diffusé. Et une patrouille l'a repérée dans une rue de Trappes (Yvelines). Rachid Debbouze était au volant. Le prévenu n'a opposé aucune résistance devant les policiers. » Rachid Debbouze a déjà joué dans quelques films dont « Fais-moi des vacances » et « les 400 Suspects ». Contacté hier, l'agent du jeune frère de Jamel Debbouze a indiqué, dans un premier temps, « ne pas être au courant de cette affaire » avant de préciser « n'avoir aucun commentaire à faire ». Toujours en garde à vue hier soir, Rachid Debbouze pourrait être déféré, aujourd'hui, devant un magistrat du parquet de Versailles.



Le Parisien
Cet article a été publié dans la rubrique Les Faits Divers

Traduction :
"Guéant est un raciste. Ca n'a rien à voir avec le film, mais on ne le dira jamais assez."

That's it !

En réalité en dénigrant sans cesse sa civilisation et son pays, dont elle a pourtant bénéficié au premier chef, cette caste médiatique qui nous gouverne depuis quarante ans ans, bien plus que de "haine de soi" trop rayonnante pour être honnête ( voir les Hessel et consorts) fait preuve, au contraire d'un sadisme étrange à l'encontre de son peuple, ce peuple "de souche" qu'elle entend renier. Sadisme humiliant, en effet, que de lui répéter à longueur de journée qu'il n'existe pas, qu'il n'a pas d'identité propre. Sadisme que d'exiger de lui qu'il se laisse déposséder de sa culture avec enthousiasme par des populations étrangères agressives , comme ces pauvres bougres que la soldatesque oblige à danser au seuil de leur exécution en tirant des balles autour de leur pied. Sadisme de lui faire croire que seuls des étrangers ont délivré son pays de l'occupant et qu'il a été incapable de le reconstruire sans eux, et sadisme plus grand encore, de ne pas même vouloir lui concéder cette petite consolation, ce simple baume au coeur, à savoir que si leur pays attire tant de gens venus de la planète entière c'est bien , à l'évidence, qu'il a développé grâce, entre autres, au labeur séculaire de son peuple, une civilisation supérieure !

Oui mais puisque ça marche si bien, pourquoi arrêter ?

Hier encore, les Maghhrèbins étaient fiers d'être français parce que la France était une nation prestigieuse et que, en tant que français, ils se sentaient valorisés par ce prestige ; fierté à bon compte dont se satisfaisait leur vanité. Aujourd'hui, grâce aux amis du Désastre, la France a perdu son prestige. Elle n'est plus, au mieux qu'une nation comme les autres, objet de nostalgie apitoyée pour ses amis, au pire qu'un objet de mépris pour certains dont, précisément une majorité de Maghrèbins. Ceux-ci ne reconnaissent plus dans ce pays si prompt, si complaisant à dénier son identité, à abandonner ses valeurs et son peuple. Ils ne reconnaissent plus la France grande et forte que leurs parents s'honoraient de respecter. C'est cette nouvelle France, qui semble avoir perdu, en effet, tout respect d'elle -même, si contraire à tout ce que les Maghrèbins jugent légitime et sacré de défendre qui explique en grande partie leur impression d'avoir été d'une certaine façon abusés, floués, ainsi que le ressentiment qui les pousse à se retourner vers leur culture. Pourquoi seraient-ils plus royalistes que le roi ? Pourquoi s'assimileraient-ils à un pays qui ne croit plus en lui-même au point de trahir tous ses fondamentaux ? Ajoutez la propagande "millecollinisatrice" du discours dominant à l'encontre de tout ce qui est Franco-français et il n'en fut pas plus pour expliquer la vocation au djihadisme .
C'est une réaction de ce genre qui explique aussi, en partie, l'adhésion d'un certain nombre de Corses à l'indépendance de l' île et qui a poussé une partie de l'intelligentsia juive pieds-noir à pactiser , contre l'intérêt de la France, avec ses "frères" arabes et les Amis du Désastre, comme l'explique Pierre Nora dans le dernier numéro de Causeur.

Gageons que si les Usa perdaient leur leadersheap sur le monde et voyaient décliner leur prestige,les communautés qui composent cet état, si fières d'être américaines aujourd'hui, se retourneraient vers leurs racines et ne jureraient plus que par elles.

J'ai connu aussi en Algérie, à Blida où les Pieds-noirs sont restés assez nombreux pendant quatre à cinq ans après l'indépendance, le cas inverse. Beaucoup de coopérants français qui débarquaient saturés d'anticolonialisme primaire, se montraient dans un premier temps décontenancés par la complicité amicale qu'ils découvraient entre les Arabes et les Pieds-noirs, complicité à laquelle ils aspiraient mais dont eux étaient écartés malgré leurs courbettes serviles et multipliées aux indigènes. Beaucoup ne pardonnaient pas à ces derniers leur peu de ressentiment à l'encontre de l'Algérie française et ne tardaient pas, déçus, à les prendre en grippe. Ils se rendaient compte que la colonisation n'avait pas été l'enfer qu'ils croyaient. Il ne faut jamais frustrer quelqu'un de ses indignations. Ils quittaient alors le pays en quête d'une nouvelle Mekke tiersmondiste dans l'espoir de découvrir une réalité qui correspondrait enfin à leurs fantasmes. Ce fut, par exemple, le cas du cousin de Marie Laforêt, vétérinaire, qui, avec sa femme, professeur de français, quitta très vite l'Algérie pour Cuba.

Citation
Cassandre
Aujourd'hui, grâce aux amis du Désastre, la France a perdu son prestige. Elle n'est plus, au mieux qu'une nation comme les autres, objet de nostalgie apitoyée pour ses amis, au pire qu'un objet de mépris pour certains dont, précisément une majorité de Maghrèbins français d'outre-mer. Ceux-ci ne reconnaissent plus dans ce pays si prompt, si complaisant à dénier son identité, à abandonner ses valeurs et son peuple. Ils ne reconnaissent plus la France grande et forte que leurs parents s'honoraient de respecter. C'est cette nouvelle France, qui semble avoir perdu, en effet, tout respect d'elle -même, si contraire à tout ce que les Maghrèbins français d'outre-mer jugent légitime et sacré de défendre qui explique en grande partie leur impression d'avoir été d'une certaine façon abusés, floués, ainsi que le ressentiment qui les pousse à se retourner vers leur culture. Pourquoi seraient-ils plus royalistes que le roi ? Pourquoi s'assimileraient-ils à un pays qui ne croit plus en lui-même au point de trahir tous ses fondamentaux ? Ajoutez la propagande "millecollinisatrice" du discours dominant à l'encontre de tout ce qui est Franco-français et il n'en fut pas plus pour expliquer la vocation au djihadisme à fronder et à crier au racisme (Taubira l'a bien compris).

Pour illustrer cette proposition que je reprends à mon compte, je veux témoigner qu'en 1983 en Guyane, les Guyanais étaient très français de coeur et ne manquaient jamais une cérémonie au monument aux morts, habillés en dimanche souvent accompagnés de leurs enfants. J'avais été bouleversé par cette ferveur qui avait presque disparue en bretagne. Au fil des années, la démagogie de la métropole serinant des clichés totalement faux ( les noirs sont pauvres, nous les abandonnons, nous avons été esclavagistes etc) et cédant à toutes les demandes souvent injustifiées des députés de Guyane qui en retour ont conçu non pas de l'estime pour leur pays mais du ressentiment pour "ces blancs qui cèdent parceque nous sommes des noirs qui pleurnichent toujours", a contribué d'année en année à l'émergence d'une jeunesse de plus en plus critique et négative envers la France leur pays. A telle enseigne que "la Guyane" représente aujourd'hui une notion de Pays (en tant que nation) pour les Guyanais. De plus un vrai Guyanais ne peux plus être un blanc! Un comble quand on connait l'histoire. Seuls les avantages économiques et sociaux et le prestige (un peu tout de même) d'avoir une carte d'identité française (au regard des contrées voisines) semblent les retenir. Balayons devant chez nous et tout le monde sera à nouveau fier d'être Français. Mais où est le balai?