Goutte à goutte

Policiers dans les hôpitaux.
Policiers dans les écoles.
Policiers dans les métros.
Policiers dans les supermarchés.
Policiers dans les bals populaires.
Policiers dans les halls d'immeubles.
Résultat d'une politique qui se veut humaniste et rejette le "tout répressif" ?

Vous oubliez les caméras et la surveillance électronique.

Police partout, justice nulle part.

Sans compter que les fonctionnaires de police (en uniformes) ont de plus en plus la fâcheuse tendance à rouler des mécaniques auprès des placides autochtones au moindre écart de conduite supposé de ceux-ci. Ils n'ont pas tort : c'est beaucoup moins dangereux que de s'attaquer aux délinquants sensibles et multirécidivistes qui rameutent tout le quartier à la moindre remontrance. Et puis, non seulement un honnête et paisible citoyen est beaucoup plus facile à intimider, mais il a surtout le très grand mérite d'être la plupart du temps solvable, et procès-verbalisable à merci. Or, comme chacun sait, l'État est pauvre - mais infiniment clément et généreux avec le défavorisé, le stigmatisé et le victimisé, surtout lorsque celui-ci, toujours susceptible d'être armé, se montre belliqueux, indifférent à la loi (hormis celle du plus fort et du plus violent), et ne vit que d'assistanat, de trafics et de rapines.

Ca c'est bien vrai : ces radars sont un vrai scandale.