Excellent Cassandre. On pourrait rajouter "parisianus".
Deux images sur BFM hier soir m'ont frappé, tant elles révèlent à la perfection la réalité de l'antiracisme fausselisé d'aujourd'hui et son imposture. D'une part, l'image de ces Antillaises hurlant au passage du « malheureux » Valls "RSA, RSA", "Chèque, chèque" et celle du demandeur d'asile kosovar, incarnation vivante de l'injustice, qui expliquait benoîtement, dans un français approximatif, comment, lors de sa demande d’asile, il avait menti (ses filles sont nées en Italie) et fraudé (en achetant un faux certificat de mariage). Voici un héros digne de la gauche d'aujourd'hui. On apprenait en plus que ce monsieur, tout en ayant jamais cru bon, pendant les cinq ans pendant lesquels il s'est prélassé en France, de se fatiguer à chercher du travail, avait eu des démêlés avec la justice pour des violences qu'il aurait exercées sur ses enfants et des vols. Et pendant ce temps, un certain Zemmour, chefaillon de l'UNEF − cette ferme d'élevage des futurs cadres de la rue de Solferino − expliquait, avec les trémolos d'indignation idoines, qu'en France le seul fait d'être scolarisé vous faisait citoyen (et il n’a pas dit « devrait vous faire »). J'espère pour l'université française, ou ce qu'il en reste, que ce brillant intellectuel, vêtu, comme ces cailleras qu’il doit tant aimer, d’un « sweat » à capuche, n'est pas étudiant en sciences politiques. Il faut dire qu'un peu après, son camarade de la FIDL, officine lycéenne proche de la gauche du PS, prônait "un droit du sol lycéen".
Avec de tels zozos, je crois que Marine Le Pen peut rentrer chez elle tranquillement et attendre.