L'occident ne se suicide pas : sa tête décide que le corps est pourri alors que seule la tête l'est. Le peuple réagit, se plaint, refuse, répond, mais il est de plus en plus sanctionné et on (nos dirigeants politiques, économiques et médiatiques, -- qui sont plus ou moins les mêmes) criminalise la défense de sa culture et de son identité, dès lors qu'elles ne sont pas allogènes.
Dire que l'occident se suicide, c'est trop facile : c'est une manière de dire qu'il n'y a rien à faire. Il y a à faire : nous le faisons ici et sur Internet en général. Je le fais pendant mes cours, d'autres le font aussi, discrètement, mais continûment. Si suicide il y a, c'est précisément dans cet attentisme défaitiste et pessimiste.
Nous sommes de plus en plus occupés (le grand remplacement), à cause d'une incurie et d'une haine de nos généraux et de nos socialistes (tous le sont, ou presque, de l'UMP au PS, en passant même par une partie du FN - pour ne rien de l'extrême gauche). Nous sommes dans la position de De Gaulle, réfugié à Londres avec une poignée de Français qui croient encore à la France. Les autres dirigeants, cyniques, opportunistes et idéologues, n'y croient plus : ils croient au socialisme, au mondialisme, à condition qu'ils puissent, eux, s'enrichir dans ces conditions - ce sont nos collabos, nos Déat, nos Doriot, nos Laval... qui appelaient défense de la France capitulation permanente devant l'Allemagne.
De même, on appelle laïcité l'aide permanente à sa plus grande menace, l'islam ; on appelle progrès, ce qui est une régression en-deçà de ce que l'Europe a connu, s'agissant des relations homme-femme, etc. On appelle "France" la masse de gens qui la haïssent, l'ignorent et en troquent la réalité et le sens.
Le dernier livre de Combaz montre tout cela très bien.