Le site du parti de l'In-nocence

E. Lévy n'ose pas aller au bout de son raisonnement

Envoyé par Virgil Waldburg 
Elle raconte l'histoire de "Femme de la rue", documentaire d'une Flamande ayant vécu à Bruxelles, sur les insultes et harcèlements que les Maghrébins (à 95% dit un interrogé) infligent aux femmes qui ont le malheur de marcher seules dans la rue et de le faire sans de dissimuler sous un voile couvrant.
Guerre des polices de la pensée : antiracistes contre féministes
Dans l'article cette terrible conclusion en forme de reculade :
"Bien entendu, on n’est pas antisémite ou macho parce qu’on est arabe ou musulman. Faut-il pour autant ignorer pudiquement que l’acculturation d’une partie des musulmans européens aux valeurs libérales des sociétés européennes connaît de sérieux ratés ? Ce ne sont pas l’immigration ou l’islam en tant que tels qui sont en cause, mais l’incapacité des sociétés d’accueil à exiger de leurs nouveaux arrivants le respect des codes et des usages en vigueur dans l’espace public."
Justement, l'islam théorise l'infériorité de la femme, son statue de fille de rue si elle n'est pas sous l'autorité d'un homme. Quant aux Arabes, il y a tout de même dans la culture de l'Afrique du Nord quelques habitudes... Dès lors, c'est l'appartenance, profonde ou non, revendiquée ou non, assumée ou non, à la culture arabo-musulmane qui conduit ces hommes à agir ainsi. Rien de génétique, mais le culturel est très fort, parfois trop fort pour qu'on lui résiste.
Savoir dire que le mal vient d'une culture incompatible avec la nôtre, c'est commencer à nommer le problème et préparer son règlement. Au lieu de ça, E. Lévy, ironisant sur l'explication sociologique, se défend de penser que l'islam et l'immigration seraient en cause, alors que précisément ils sont en cause, ils sont LA cause !
Code de conduite ou pas on assiste dans ce quartier de Bruxelles à une prise de controle d'un territoire pour que les non-musulmans prennent la poudre d'escampette.

Cette flamande n'est pas chez elle dans ce quartier et elle doit partir. D'ailleurs c'est ce qu'elle a fait.

On est largement au-delà du problème d'imposer aux "nouveaux arrivants" nos codes de conduite car il serait naif de croire que les hommes musulmans ne savent pas comment on se comporte en Europe vis à vis des femmes.

Ce n'est pas leur sujet de préoccupation, Ils s'en contrefoutent complétement. A l'intérieur des zones qui sont sous leur controle (même diffus) les femmes doivent respecter les codes de conduite musulmans et basta.
"Ce ne sont pas l’immigration ou l’islam en tant que tels qui sont en cause, mais l’incapacité des sociétés d’accueil à exiger de leurs nouveaux arrivants le respect des codes et des usages en vigueur dans l’espace public."
Si la société d'accueil est incapable de faire respecter ses codes et usages aux nouveaux arrivants arabo-musulmans, et eux seuls, c'est bien que leur culture est fondamentalement différente des codes et usages en question, sinon il n'y aurait aucune difficulté à les faire respecter, et, par conséquent ,c'est bien elle qui est en cause ! La mode consistant à ne pas dépasser la taille 36 sera plus facilement suivie par les anorexiques que par les boulimiques, pardi ! Que même une E. Levy, ne se rende pas compte de la contradiction criante de ce qu'elle écrit, en dit long sur l'inhibition de l'intelligence que finit par produire le politiquement correct même sur des esprits aussi rétifs que le sien.
D'où cet interrogé tient-il le chiffre de 95 pour cent ? Il m'arrive si souvent de lancer ce genre de chiffres plus ou moins "au pif"... ("au pif" se dit encore ?)
Utilisateur anonyme
09 août 2012, 18:48   Re : E. Lévy n'ose pas aller au bout de son raisonnement
"Si la société d'accueil est incapable de faire respecter ses codes et usages aux nouveaux arrivants arabo-musulmans, et eux seuls, c'est bien que leur culture est fondamentalement différente des codes et usages en question, sinon il n'y aurait aucune difficulté à les faire respecter, et, par conséquent ,c'est bien elle qui est en cause !"
La difficulté à faire respecter nos codes et nos usages vient sans doute de l'écart considérable qui a toujours existé entre notre culture et la leur mais elle est aggravée par notre faiblesse et notre lâcheté qui nous conduisent à abandonner sans lutter ce terrain comme d'autres à nos envahisseurs. Pour avoir vécu dans l'Algérie de papa je puis témoigner que nous n'aurions pas toléré le centième de ce que cette femme a subi de la part des arabes avec lesquels nous vivions et qui représentaient pourtant les neuf dixièmes de la population et cela même en pleine guerre d'Algérie. Le FLN égorgeait dans l'ombre mais nous marchions la tête haute dans les rues de nos villes. A notre décharge il faut dire que nous n'avions pas honte d'être européens, français et chrétiens et que nous étions fiers de notre civilisation, de notre histoire et de notre peuple.
Même si l’article d’E. Lévy est bien écrit et drôle (« comme si les diverses lubies érigées en dogmes incontestables étaient lancées à grande vitesse les unes contre les autres »), elle me semble en effet faire une analyse gravement erronée de la situation en mettant sur un pied d’égalité les différentes minorités (ici, les femmes, les immigrés). Or il n’a jamais été question de cela et l’affaire révèle précisément que les immigrés ont toujours la prééminence. Ce sont en réalité les seuls opprimés, et la seule source du mal est le « racisme ». Cette exclusivité victimaire se révèle de façon éclatante à travers l’interdit métadiscursif : si vous dites quelque chose qui ne soit pas flatteur pour les intéressés, alors vous êtes raciste. Ce qui revient à donner aux intéressés tous les droits, pas seulement celui d’insulter ou de harceler, mais aussi de violer, de torturer, de tuer, pourquoi pas, puisque en parler, le signaler, dire que cela ferait problème, ce serait se montrer raciste.
Utilisateur anonyme
10 août 2012, 08:34   Re : E. Lévy n'ose pas aller au bout de son raisonnement
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
10 août 2012, 09:41   Re : E. Lévy n'ose pas aller au bout de son raisonnement
Cher Didier. Très belle explicitation dont le point fort est pour moi :
« Nous pouvons intégrer des personnes, Dieu sait que nous l'avons fait, et dans des époques autrement difficiles, pas des populations. C'est aussi simple que cela, nous ne disons guère que cela. Ceux qui veulent à toute force accueillir la Terre entière veulent le contraire et œuvrent donc contre les personnes, quand bien même elles sont convaincues du contraire. En protégeant prétendument lesdits "droits de l'homme universels", ils affaiblissent leur fondement même »
Quelque chose me dit que ce cher Didier a recouvré la santé.
On le dirait !

L'analyse profonde de Didier Bourjon devrait figurer dans les éditoriaux ou mieux me semble-t-il dans une rubrique "philosophie" à ouvrir sur le site et qui pourrait reprendre les débats qui ont lieu lorsqu'ils prennent une tournure spécifiquement pilosophique.
lorsqu'ils prennent une tournure spécifiquement pilosophique.

Absolument. Quand la sagesse se met à poil...
Je souhaiterais apporter un bémol dans cette observation de la rue et sa nouvelle population arabo-française.
Si l'on excepte les quartiers "sous contrôle", les jeunes filles arabes se promènent dans les rues de ma ville dans des tenues estivales très sexy qui ne laissent rien ignorer de leurs charmes. Parfois à la limite de la vulgarité et du mauvais goût, genre culture TF1. Et ceci pour le plus grand plaisir apparemment des garçons arabes ou non.

Je vous trouve sévère avec Mme Lévy. C'est une des rares voix "autorisée" à oser exprimer des idées divergentes.
Mais elle ne peut pas aller trop loin, la police de la pensée veille. Imaginez qu'un dissident politique à l'époque de l'URSS
ait dit que le communisme est la source de biens des problèmes . C'était directement le camp de rééducation.
Le problème de la conclusion d'Elisabeth Lévy, c'est qu'on ne la comprend guère. Pourquoi ceux qui harcèlent les jeunes femmes dans la rue sont presque tous Arabo-musulmans et pourquoi n'y a-t-il presque qu'eux qui les harcèlent ainsi ?
Deux réponses possibles : soit c'est génétique - mais les Arabes chrétiens se comportent très bien et les Turcs musulmans ne semblent pas aussi lourd ; soit c'est culturel : c'est alors l'islam arabe qui conduit à de tels comportements.
Si on jette un oeil à ce que la télévision algérienne nomme "la drague à l'algérienne", dont elle se demande si c'est encore de la drague, si ce ne serait pas plutôt de l'agression, on comprend que ce comportement est un produit d'importation du Maghreb arabo-musulman.
(Drague à l'algérienne : séduction ou agression : on s'étonne qu'il soit dit "séduction" et non drague...)
Je reproche à E. Lévy, après avoir ironisé sur la fausse explication (la tarte à la crème sociologiste : c'est social) à juste titre, de ne pas oser formuler la conclusion que tout son article appelle. Critiquer une culture n'est pas condamner ses membres, c'est souvent dire, seulement, son incompatibilité avec telle autre culture, en l'occurrence la nôtre.
De l’exposé magistral et bienvenu que nous offre Didier Bourjon, j'extrais deux points qui me tiennent particulièrement à cœur et qui constituent peut-être le socle de mon adhésion personnelle au mouvement de l’In-nocence.

On ne redira jamais assez que cette conquête vient s'enchâsser dans notre suicide, qui est premier.

C'est parce que nous sommes attachés à ce plus précieux que tout, la vie proprement humaine de chaque être humain, que nous sommes résolument critiques face à ce qui trame.
L'occident ne se suicide pas : sa tête décide que le corps est pourri alors que seule la tête l'est. Le peuple réagit, se plaint, refuse, répond, mais il est de plus en plus sanctionné et on (nos dirigeants politiques, économiques et médiatiques, -- qui sont plus ou moins les mêmes) criminalise la défense de sa culture et de son identité, dès lors qu'elles ne sont pas allogènes.
Dire que l'occident se suicide, c'est trop facile : c'est une manière de dire qu'il n'y a rien à faire. Il y a à faire : nous le faisons ici et sur Internet en général. Je le fais pendant mes cours, d'autres le font aussi, discrètement, mais continûment. Si suicide il y a, c'est précisément dans cet attentisme défaitiste et pessimiste.
Nous sommes de plus en plus occupés (le grand remplacement), à cause d'une incurie et d'une haine de nos généraux et de nos socialistes (tous le sont, ou presque, de l'UMP au PS, en passant même par une partie du FN - pour ne rien de l'extrême gauche). Nous sommes dans la position de De Gaulle, réfugié à Londres avec une poignée de Français qui croient encore à la France. Les autres dirigeants, cyniques, opportunistes et idéologues, n'y croient plus : ils croient au socialisme, au mondialisme, à condition qu'ils puissent, eux, s'enrichir dans ces conditions - ce sont nos collabos, nos Déat, nos Doriot, nos Laval... qui appelaient défense de la France capitulation permanente devant l'Allemagne.
De même, on appelle laïcité l'aide permanente à sa plus grande menace, l'islam ; on appelle progrès, ce qui est une régression en-deçà de ce que l'Europe a connu, s'agissant des relations homme-femme, etc. On appelle "France" la masse de gens qui la haïssent, l'ignorent et en troquent la réalité et le sens.
Le dernier livre de Combaz montre tout cela très bien.
Je prenais, Cher Virgil, le terme suicide comme un constat et non comme un attentisme défaitiste et pessimiste. Ce n'est pas dans mon tempérament et encore moins probablement dans celui de Didier Bourjon.
Entre suicide et démission, je propose, toute proportion gardée, syndrome de glissement comme chez les grands malades ou les personnes âgées...
» Dire que l'occident se suicide, c'est trop facile : c'est une manière de dire qu'il n'y a rien à faire

Ah, tiens... J'aurais plutôt dit, reprenant sur ce point certains Stoïciens, que c'est justement lorsque les choses dépendent de nous, qu'il y a quelque chose à faire ; or, se donner la mort ou non, c'est une décision qui au superlatif ne dépend que de celui qui a l'arme en main.
Ne faites-vous pas allusion au philosophe espagnol Manuel Epictète ?
Entre autres, cher Jean-Marc...
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