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Communiqué n° 1431 : Sur l'aggravation des contraintes de la loi S.R.U.

Communiqué n° 1431, dimanche 9 septembre 2012
Sur l'aggravation des contraintes de la loi S.R.U.

Le parti de l'In-nocence, bien que très attaché au respect de la loi, estime cependant que les dernières dispositions et prises de positions ministérielle qui aggravent la portée de la loi dite "S.R.U.", votée en 2000, devraient conduire les maires des communes concernées à se poser la question de la "désobéissance civile", pour reprendre le titre de l'essai de David Thoreau.

Le parti de l'In-nocence ne pourrait que comprendre ceux d'entre les maires qui affirmeraient clairement vouloir se mettre hors cette loi, convaincus qu'ils seraient, à juste titre, qu'en la méprisant ils ne feraient que respecter leur pays, son histoire, ses paysages, tout en conservant une chance de pouvoir construire son avenir.
Henry David, David Henry...
La gôche a tellement vanté la désobéissance civique qu'elle ne peut que la boucler en la matière.
Il faut doubler la “gauche” sur la gauche.
Questions au gouvernement, ce jour : Mme Duflot (Gvt) : "Nous ne resterons pas les bras ballants face aux maires qui refusent la mixité sociale."

Robespierre en jupon.
Robespierre en blue jeans.
"Questions au gouvernement, ce jour : Mme Duflot (Gvt) : "Nous ne resterons pas les bras ballants face aux maires qui refusent la mixité sociale.""

Je n'arrive pas à trouver l'extrait de cette réplique dans la retransmission des questions au gouvernement. Quel était, en substance, la question posée et par qui ?
Citation
Orimont Bolacre
"Questions au gouvernement, ce jour : Mme Duflot (Gvt) : "Nous ne resterons pas les bras ballants face aux maires qui refusent la mixité sociale.""

Je n'arrive pas à trouver l'extrait de cette réplique dans la retransmission des questions au gouvernement. Quel était, en substance, la question posée et par qui ?

Phrase reprise in extenso du fil du Sénat
Logement : la Droite populaire tient un discours proche de celui du FN

Le Monde.fr

Si la discussion du projet de loi en faveur du logement, lundi 24 septembre à l'Assemblée nationale, a donné lieu à un véritable débat politique confrontant deux orientations en matière de logement social, elle n'a pas été exempte de dérapages.

Présents en début de séance, siégeant comme à leur habitude à l'extrême droite au dernier rang de l'Hémicyle, Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen, les deux élus du Front national, ne sont pas intervenus dans la discussion générale.

"PROBLÈME D'INTÉGRATION"

Mais c'est Philippe Meunier, député (UMP) du Rhône et membre de la Droite populaire, qui a fait bondir la gauche en tenant des propos que n'auraient pas reniés ceux qui, à ce moment-là, avaient déserté l'Hémicycle. Dans son intervention, il a fustigé "l'idéologie et le dogmatisme" de ce projet de loi, qui relève notamment de 20 % à 25 % l'objectif de logement social par commune et multiplie par cinq les pénalités qu'encourent les contrevenantes.

"Vous êtes dans une logique punitive à l'égard de tous ceux qui ne rentrent pas dans votre moule collectiviste", s'est exclamé le député, accusant la gauche de vouloir "créer des parcs de logements sociaux pour mieux avoir sous votre contrôle les personnes qui en bénéficient". "Vous délirez !", a sursauté le député écologiste François de Rugy.

M. Meunier n'en a pas plus été perturbé. "Vous êtes-vous au moins une fois posé la question de savoir pourquoi il y a un si fort rejet des logements sociaux de la part des Français ?", a-t-il lancé à l'adresse du gouvernement, apportant lui-même la réponse : "C'est uniquement parce que ceux-ci sont très souvent attribués d'abord à des ressortissants étrangers qui ont un véritable problème d'intégration au corps social français." Cette fois, de tous les bancs de la gauche se sont élevées les protestations. Tandis que Julien Aubert, député (UMP) du Vaucluse, approuvait fortement son collègue.

"VOUS DEVRIEZ CHANGER DE GROUPE"

Tançant "les bobos qui se permettent de nous faire la morale à tout bout de champ", M. Meunier a poursuivi sans se démonter son réquisitoire. "Au lieu d'accroître massivement le nombre d'étrangers autorisés à résider sur notre territoire, vous feriez mieux de vous occuper de nos compatriotes qui attendent un logement depuis des mois, voire des années, et qui se font doubler par ceux qui viennent d'arriver." Un registre puisé directement aux sources frontistes.

Avant de porter l'estocade finale. "Ce ne sont pas le matraquage fiscal des classes moyennes, le simulacre de mariage homosexuel et cette trahison envers la France que constitue le droit de vote des étrangers qui vous redonneront la majorité que vous avez perdue", a conclu M. Meunier, dénonçant un projet "néfaste pour mon pays, la France".

"Vous devriez changer de groupe et siéger un peu plus haut, tout à fait à la droite de l'Hémicycle. Ce serait plus clair", a fait remarquer Jean-Marc Germain, député (PS) des Hauts-de-Seine. Sur les bancs de l'UMP, l'orateur Meunier a été applaudi.

Patrick Roger
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