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Discours du 8 décembre 2013

Discours de Renaud Camus du 8 décembre 2013

Ci-dessous, le discours prononcé par Renaud Camus le 8 décembre 2013, à Paris, à l’occasion de la manifestation organisée par Résistance Républicaine pour la défense de la laïcité, contre l’islamisation, pour la défense de Noël et de nos jours fériés chrétiens et contre le Grand remplacement.

Mes Chers Amis, Mes Chers Compatriotes,

Quand on me demande de quoi je veux parler exactement lorsque j’utilise l’expression de Grand Remplacement, ou celle de changement de peuple et de civilisation, je me demande toujours, moi, si la question est un piège (elle l’est assez souvent) ou bien si celui qui la pose est aveugle et sourd. Je ne vois pas d’autre possibilité. Le Grand Remplacement, en effet, ce n’est pas un concept, c’est la réalité de tous les jours. Sur un territoire il y avait un peuple, formé par des siècles d’histoire commune ; et en l’espace d’une génération à peine il y en a un ou plusieurs autres. Il suffit pour s’en convaincre de descendre dans la rue, dans le métro, dans les cours d’école, dans la vie réelle. Il suffit d’ouvrir les yeux. Il suffit d’en croire ses yeux, surtout, d’oser voir ce que l’on voit, d’oser penser ce que l’on pense, d’oser nommer ce que l’on ressent, ce que l’on vit, ce que l’on souffre. Croyez en vos yeux, voilà mon message. Ne vous en remettez pas aux journalistes, aux hommes politiques, encore moins aux sociologues et à leurs prétendues statistiques pour vous dire ce qui survient. Ils vous ont menti depuis quarante ans. Ils vous ont menti sur l’École où « le niveau montait », d’après eux, et qui n’est plus que ruines. Ils vous ont menti sur la délinquance, qui allait diminuant et qui d’ailleurs n’avait rien à voir avec l’immigration, selon eux. Ils vous mentent encore sur le changement de peuple. Et si par miracle ils arrêtaient de vous mentir, ce serait pour vous dire :

« Oui, c’est vrai, vous avez raison, mais maintenant il est trop tard ».

Eh bien non, il n’est pas trop tard. La deuxième moitié du XXe siècle a vu des dizaines de peuples se soulever contre ceux qui les avaient conquis et qui les opprimaient, recouvrer leur liberté, leur dignité et leur indépendance. Voyez, il n’est bruit ces jours-ci, à l’occasion de sa mort, que de Nelson Mandela, le dernier des champions de la lutte anticolonialiste. Il a libéré les siens d’une minorité coloniale installée dans le pays depuis plusieurs siècles, oppressante certes, fatale à la liberté et à l’égalité, mais qui par son travail, son esprit d’entreprise, avait apporté au pays une prospérité et des structures étatiques sans commune mesure avec ce qui avait cours ailleurs sur le continent africain, et dont les vestiges, chaque jour plus éprouvés, lui sont encore bien utiles.

Nous n’avons pas affaire à si forte partie, nous. Nos colonisateurs à nous ne colonisent rien du tout, si coloniser c’est mettre en valeur. Nous ne leur devons pas la prospérité globale de la nation : au contraire, ils sont largement responsables de sa déréliction, et du désordre accablant de ses comptes publics. Ils ne maintiennent pas l’ordre en s’appuyant sur une sévère police : c’est parmi eux que se recrutent au contraire la plupart des fauteurs de désordre, des petits fraudeurs de la vie quotidienne, qui pensent que payer le métro et contribuer à son entretien c’est bon pour les seuls indigènes, ou pour les chiens, les sous-chiens, jusqu’aux grands responsables de l’insécurité. Pourquoi tremblerions-nous ? Notre adversaire n’est pas plus redoutable que ne l’était celui de Mandela et de tous les autres héros du combat anticolonialiste, dont nous devons nous inspirer car c’est notre tour de protéger notre peuple de l’occupation étrangère.

Certes il est nombreux, cet adversaire, et même de plus en plus nombreux avec chaque année qui passe et ses contingents infinis de nouveaux arrivants, d’une part, ses naissances innombrables d’autre part, qui font dire aux démographes aveugles, ou traitres, ou les deux, inconscients, que la démographie en France se porte à merveille alors qu’elle ne fait qu’accentuer jour après jour le changement de peuple, et donc, nécessairement, de civilisation : car c’est une conception bien basse de l’homme, et bien basse des peuples, que de considérer qu’avec d’autres hommes, d’autres femmes, d’autres peuples, nourris d’autres cultures, d’autres religions, d’autres langues, on pourrait continuer d’avoir la même histoire, d’être la même nation, jouissant de la même civilisation. La France peut intégrer des individus, elle l’a toujours fait. Elle ne peut pas, en restant elle-même, intégrer des peuples.

L’Algérie tout juste décolonisée a estimé que dix pour cent de la population de son territoire qui n’appartiendrait pas à son peuple, ce n’était pas compatible avec sa liberté et son indépendance. Le monde entier a très bien compris cela, à l’époque. Il en a jugé comme la nouvelle nation. La position de l’Algérie semblait évidente et légitime à la terre entière. Et ce million d’Européens et de juifs jugés inassimilables, ils ont été jetés à la mer en quelques semaines. Et personne dans le monde n’a été choqué par la brutalité inouïe avec laquelle a été menée cette opération. Souvenez-vous : la valise ou le cercueil.

Le ciel m’est témoin que je ne recommande rien de pareil. Je suis le président d’un parti qui porte la non-violence dans son nom même, l’in-nocence, la non-nocence, la non-nuisance, la volonté de ne pas nuire. La violence, la nocence, elles ne sont pas de notre côté. L’antiracisme au pouvoir, qui est l’autre nom du parti remplaciste, celui des partisans et des artisans du changement de peuple, nous charge de tous les péchés de la terre ; et pourtant nous n’attaquons personne, nous, nous ne brûlons pas de voitures, nous n’arrachons pas leur sac aux vieilles dames, nous ne régnons pas sur le trafic de drogue, nous n’avons pas fait de Marseille la capitale de l’hyperviolence, nous ne lapidons pas les pompiers et les médecins, nous ne faisons pas régner la peur dans les métros et les trains de nuit, nous n’avons jusqu’à présent forcé personne à changer de ville et de vie.

La règle non écrite des remplacistes, les champions du Grand Remplacement, ce n’est pas seulement leur éternel et caricatural deux poids deux mesures, qu’ils appliquent systématiquement à toutes les situations ; c’est aussi le monde à l’envers, où les offensés deviennent les offenseurs, les agressés des agresseurs, les humiliés, volés, attaqués, exploités, importunés de toutes les façons possibles, des racistes et des xénophobes. Eh bien remettons-le à l’endroit, ce monde renversé par nos remplaçants et par leurs amis remplacistes, qui d’ailleurs seront bientôt remplacés à leur tour, quand ils auront fini de jouer leur rôle historique d’instruments du désastre, et que les conquérants n’auront plus besoin d’eux. C’est d’ailleurs ce qui s’observe dans toutes les grandes villes d’Europe, qui tombent les unes après les autres et où se révèlent chaque jour plus ouvertement les partis confessionnels et communautaristes, débarrassés de leurs mentors socialistes ou remplacistes (c’est souvent la même chose).

Ce n’est pas la première fois que le peuple français doit se battre pour son indépendance et sa liberté, pour refuser la conquête dont il fait l’objet. J’appelle de toute mon énergie à la constitution d’une force qui dise non au changement de peuple et de civilisation. J’ai lancé une pétition en ce sens, j’ai fondé un mouvement pour la soutenir, le NON, le NCPC, le Non au changement de peuple et de civilisation. Certes il existe déjà le Front national et le Rassemblement Bleu Marine. Nous ne ferons jamais rien pour les gêner et nous les soutiendrons toujours là où nous ne pourrons pas nous-mêmes être présents. Mais le refus de l’asservissement de la patrie, et d’ailleurs du continent tout entier, ne peut pas être le fait d’un seul parti, qui d’ailleurs paraît avoir, quelquefois, d’autres chats à fouetter. Il aura toujours besoin d’un allié. Nous nous proposons d’être celui-là, avec tous ceux qui sont ici et bien d’autres, avec Christine Tasin et Résistance républicaine, avec Riposte laïque et Pierre Cassen, avec tous ceux qui ne veulent pas du changement de peuple et de civilisation : tous ceux qui refusent qu’une grande culture disparaisse si bêtement, qu’une grande histoire se finisse si salement.
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