Mes Chers Concitoyens,
toutes les colères qui sont représentées ici sont importantes, même si quelques-unes le sont plus que d’autres, plus dramatiques, plus urgentes, et même si certaines, forcément, sont étrangères à certains d’entre nous, ou même radicalement contraires à leurs propres convictions. Personne ne saurait les assumer toutes et on ne nous le demande pas.
Pour ma part je suis venu vous parler d’un sentiment pour lequel le mot de
colère est un peu faible. C’est le désespoir, c’est la fureur contenue, c’est finalement le grand refus, le grand NON, d’un peuple et d’une civilisation en proie au Grand Remplacement, à la substitution ethnique et culturelle. Le changement de peuple et le changement de civilisation sont une seule et même chose malgré ce qu’on nous dit, l’un implique nécessairement l’autre, parce que les hommes ni les femmes ni les peuples ne sont des pions qu’on peut changer impunément, remplacer, en prétendant continuer la même histoire, constituer encore la même nation. Les hommes ni les peuples ne sont remplaçables et c’est la conception la plus basse et la plus intéressée de l’humanité qui prétend qu’ils le sont, ou qui agit comme s’ils l’étaient. C’est à cette conception sinistre et dégradante que nous sommes venus dire NON, au nom de notre propre peuple mais au nom aussi de tous les peuples d’Europe qui sont soumis comme le nôtre à la même opération désespérante, le Grand Remplacement, avec son cortège inévitable de violences et de dégradation de tout, des paysages, de l’aspect des villes, des rapports humains, de la vie de l’esprit, du fonctionnement de l’État, des libertés.
Puisse cette journée signifier à la face du continent le début d’un grand refus, d’un grand reflux.