Le site du parti de l'In-nocence

Brève allocution pour “Jour de Colère”

Envoyé par Renaud Camus 
Mes Chers Concitoyens,

toutes les colères qui sont représentées ici sont importantes, même si quelques-unes le sont plus que d’autres, plus dramatiques, plus urgentes, et même si certaines, forcément, sont étrangères à certains d’entre nous, ou même radicalement contraires à leurs propres convictions. Personne ne saurait les assumer toutes et on ne nous le demande pas.

Pour ma part je suis venu vous parler d’un sentiment pour lequel le mot de colère est un peu faible. C’est le désespoir, c’est la fureur contenue, c’est finalement le grand refus, le grand NON, d’un peuple et d’une civilisation en proie au Grand Remplacement, à la substitution ethnique et culturelle. Le changement de peuple et le changement de civilisation sont une seule et même chose malgré ce qu’on nous dit, l’un implique nécessairement l’autre, parce que les hommes ni les femmes ni les peuples ne sont des pions qu’on peut changer impunément, remplacer, en prétendant continuer la même histoire, constituer encore la même nation. Les hommes ni les peuples ne sont remplaçables et c’est la conception la plus basse et la plus intéressée de l’humanité qui prétend qu’ils le sont, ou qui agit comme s’ils l’étaient. C’est à cette conception sinistre et dégradante que nous sommes venus dire NON, au nom de notre propre peuple mais au nom aussi de tous les peuples d’Europe qui sont soumis comme le nôtre à la même opération désespérante, le Grand Remplacement, avec son cortège inévitable de violences et de dégradation de tout, des paysages, de l’aspect des villes, des rapports humains, de la vie de l’esprit, du fonctionnement de l’État, des libertés.

Puisse cette journée signifier à la face du continent le début d’un grand refus, d’un grand reflux.
Un reportage de BFM sur la manifestation :
[www.bfmtv.com]
Renaud Camus apparaissait brièvement dans un reportage diffusé lors de l'émission "C dans l'air" d'hier soir. Le commentateur introduisait bien entendu cette interview par l'épithète-qui-remplace-la-pensée : inquiétant. Comment prendre au sérieux un discours inquiétant ? Comment l'entendre avec objectivité, sérénité ? Il faut bien avouer que le Président de l'In-nocence, avec sa belle barbe blanche et sa voix paisible, semblait vraiment animé par une rage extrémiste incontrôlable. Les journalistes, d'ailleurs, ne savent plus très bien quel terme employer pour jeter un opprobre définitif sur les mouvements qu'ils ne jugent pas dignes d'exister : ultra-droite, droite de la droite ("de la droite de la droite de la droite" selon l'éloquent Barbier -- je crois qu'il aurait pu ajouter encore : "de la droite"), hyper-droite, mega-droite, que sais-je ? En somme, les ténèbres extérieures, l'au-delà innommable. Ici s'arrête le droit de penser, de s'exprimer, de manifester, etc.
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