Le site du parti de l'In-nocence

Chances pour la France, et pourquoi pas ?

Envoyé par Jean-Marc du Masnau 
Intéressante affaire, que nous rapporte le Figaro :

[www.lefigaro.fr]

Et intéressante question. Le développement de la fameuse "théorie du genre" est contraire à nos valeurs traditionnelles. Or, ceux et celles qui s'opposent le plus à ladite théorie sont les immigrés, à l'évidence.

Ne doit-on pas voir dans les populations immigrées une "chance pour la France" pour ce qui est de la possible abrogation des lois "sociétales" ?
Cher M. du Masnau, vous introduisez là un sujet complexe et délicat. Mais vous avez parfaitement raison et nous n'échapperons pas, de toute façon, à un débat qui touche l'essence même de ce Grand remplacement que nous dénonçons et soulève nombre de questionnements qui, pour ma part, m'interpellent.

Avec "l'affaire Valls-Dieudonné", Alain Soral et son site Egalité et Réconciliation ont été brutalement placés sous les projecteurs. Volonté politicienne ou maladresse du pouvoir, je n'en sais rien. Toujours est-il que certains comportements de ces fameux "jeunes issus de la diversité" ont alors été mis en exergue et leur développement dans le pays souligne dorénavant le divorce d'une partie de ces populations d'avec le système qui les a engendrées, détruisant à mon sens et de façon cinglante les espoirs de Terra Nova et consorts. J'avais repris, dans un autre fil de ce forum, une vidéo ("quenelle" de Montargis) qui m'avait alors semblée très symbolique de cette évolution. A noter que, si elle fut ensuite largement commentée, c'est un site monarchiste qui l'avait alors dénichée - à ma connaissance - et publiée sur la toile pour s'en féliciter. Je sais, cher M. du Masnau, que vous êtes allergique aux quenelles, mais l'on peut quand même s'interroger.

Il existe aussi un mouvement plus conservateur, provenant notamment de milieux musulmans (mais pas uniquement) au sein des nouveaux arrivants de souche non-européenne, qui prône la défense de valeurs traditionnelles auxquelles nous pouvons nous-mêmes être attachés, c'est le cas dans l'exemple que vous citez, M. du Masnau.
Dans cette mouvance hétéroclite, il en est - comme Fils de France - qui clament leur fidélité à la France que nous aimons, on ne peut les ignorer.

Et encore faudrait-il, pour tenter d'être complet, évoquer les milieux asiatiques qui, pour une bonne part de leurs ressortissants, sont sensibles aux valeurs portées par l'ordre ancien et sont par nature réfractaires à des comportements qui nous répugnent (dans une tribune publiée sur Boulevard Voltaire, j'évoquais les manifestations de Belleville). Nous ne serions encore pas exhaustifs, tant le Grand remplacement en cours est massif et concerne des populations d'origines des plus variées.

Il reste un point d'achoppement, et non des moindres, qui fait de ce débat un sujet périlleux, cher M. du Masnau ; il inscrit en filigrane que le changement de peuple en cours serait - au moins pour partie - irréversible.
La contribution de l'immigration à la défense des valeurs traditionnelles : un point de vue plus nuancé, moins enthousiaste, sur la question :
[www.polemia.com]

J'étais prêt à succomber, cher Miné, au charme de Camel Bechikh, mais j'ai appris qu'il était proche de l'UOIF et de Tarek Obrou. Les Frères musulmans n'entretiennent que peu de rapports avec la France que nous aimons.
Citation
Michel Le Floch
Les Frères musulmans n'entretiennent que peu de rapports avec la France que nous aimons.

Entièrement d'accord. J'avoue d'ailleurs mal connaître Camel Bechikh.

En revanche, je connais de longue date Camille-Marie Galic dont, grâce à vous, j'ai été très heureux de retrouver la plume toujours aussi vive sur Polemia.

Le sens de mon intervention sur ce fil est celui d'une interrogation, pas d'une inclination, vous l'aurez noté. Il me semble toutefois que la question posée par M. du Masnau mérite qu'on s'y arrête et qu'on y réfléchisse. D'autant qu'à mon sens elle en induit une autre : serons-nous jamais en mesure de restaurer chez nous le peuple d'antan ?

Faudra-t-il sinon s'accommoder de la situation ? Rétablir le droit du sang et, conséquemment, dissocier la nationalité de la citoyenneté en créant pour les remplaçants déjà installés et qui ne posent pas de problèmes différents degrés, selon leur proximité avec nos valeurs ? Ces distinctions ouvrant des droits différents ont existé dans notre droit colonial (jurisconsulte de 1865). Nous pourrions alors d'autant plus nous en inspirer que nos "cités" ressemblent maintenant étrangement aux territoires indigènes que nous administrions autrefois dans certaines de nos conquêtes lointaines.

Par son caractère massif et destructeur de notre identité laborieusement forgée au cours des siècles, le Grand remplacement est la pire menace qu'ait jamais connu notre pays. C'est la raison pour laquelle je soutiens Renaud Camus qui la dénonce insatiablement. Mais le Grand remplacement n'est qu'une conséquence, pas une cause, de la dislocation de notre monde, car il procède d'un système politico-économique global et assassin.

A ce titre, tous ceux qui combattent ce système, d'une manière ou d'une autre, m'intéressent, même si à l'évidence je ne partage pas pour la plupart d'entre eux leurs motifs.
Quant à moi, j’ai visionné la vidéo de 40 mn de Mme Farida Belghoul, qui appelle au boycott mensuel des écoles en protestation contrer l’enseignement de la théorie du genre.





Il s’agit du délire paranoïaque d’une dame ex-professeur de lycée professionnel, d’origine kabyle, qui recycle la vieille rengaine de la Commission de surveillance et de contrôle des publications destinées à la jeunesse (loi du 16 juillet 1949) selon laquelle les homosexuels rendent homosexuels nos adolescents en les attachant sur des chaises pour leur lire de la propagande homosexuelle. Avec les progrès de l’instruction, les fariboles de ce genre avaient à peu près disparu. Elles renaissent grâce à l’enrichissement culturel apporté par les cultures minoritaires et extra-européennes.

Sur le fond, je me déclare parfaitement neutre et j’observe avec curiosité ce match entre minorités, militants de la lutte anti-discrimination LGBT d’un côté, et défenseurs d’une jeunesse arabo-berbère virile et batailleuse de l'autre.

Quant à nos ministres, ils pourront méditer sur les dangers qu’il y a à vouloir fonder une politique sur les revendications de toute minorité qui se présente.
Utilisateur anonyme
29 janvier 2014, 19:04   Re : Chances pour la France, et pourquoi pas ?
Muray, toujours : c'est Moderne contre Moderne.
Farida Belghoul : un nouveau (?) membre du cirque Soral qui vient salir de justes et beaux combats (contre l'enseignement de l'ignorance, contre l'indifférenciation de tout et de tous). Ces gens qui voient des "idiots utiles" partout se rendront-ils compte un jour du mal qu'ils font ?
Eh bien ça n'a pas tardé, "JT" de D8, ce soir : court extrait de l'intervention de Madame Belghoul, interview de deux personnes qui expliquent qu'ils ne veulent pas "qu'on dise à leur enfant qu'il a pas le sexe qu'il a", puis petit bilan en voix off (ah, ces voix off !) pour nous dire que la théorie du genre ça n'existe évidemment pas, que les réformettes visant à déconstruire (à la maternelle) les stéréotypes affreux sont merveilleuses, que seuls de gros beaufs homophobes paranoïaques pourraient s'interroger sur l'école comme elle va et sur l'espèce de folie féministoïde de notre "Ministre des droits de la femme".

Si la Soralie n'existait pas, il faudrait assurément l'inventer.
En tout cas, les tenants des djaindeur steudiz sont tombés sur un os. Je ne vais pas bouder mon plaisir quand ils sont pris à leur propre piège, et quand les Damnés de la Terre se rebellent contre ceux qui les adorent. On dit aux habitants des zones pavillonnaires "Ecoutez la parole d'en haut, il est très méchant de jouer aux cartes, d'écouter de la variété, de travailler dur, de penser que les garçons doivent être pompiers et les filles infirmières" et les habitants en cause, se sachant in-intelligents, plient l'échine. Maintenant, "on" se retrouve face à des gens plus "bruts" qui répondent "une fille a une place de fille, un garçon de garçon" et "on" est tenaillé entre le désir de Dire le Bien en Matière de Genre et le Respect Absolu des Cultures Minoritaires. A mon avis, ils n'en sortiront pas.
Citation
Jean-Marc du Masnau
Je ne vais pas bouder mon plaisir quand ils sont pris à leur propre piège, et quand les Damnés de la Terre se rebellent contre ceux qui les adorent.

Itou !
Et c'est parti !

[www.al-kanz.org]

La porte-parole de la FCPE, Anne Bourbet d'Embrennay, aura bien du mal à s'expliquer. Plus ils essaieront de s'en sortir, plus ils s'enfonceront.
Féminisme, droits des homos, laïcité, athéisme, liberté des individus, loi fondée sur la raison humaine

Famille, communauté, Dieu, autorité, individus inclus dans un groupe, lois fondées sur le divin, ordre naturel...

C'est sûr que vouloir combiner les deux sera sport.
30 janvier 2014, 09:31   Travail, Famille, Coran
"Ramadan nous voilà !
C'est bien toi le sauveur de la France..."


Ah ! vraiment ! ne boudons pas notre plaisir...
"Il est temps de developper beaucoup plus d ecoles privees musulmanes dans les banlieues proche paris. A nous d etrre auteur de l éducation de nos enfants", écrit Naziha [SM-T210] en commentaire de l'article cité par Jean-Marc.
journal de France Culture, ce jeudi matin 7 heures : la contestation anti-gender et le retrait scolaire, c’est un coup de l’extrême droite associée aux catholiques, dopés par la manif pour tous. Suit un exemple de catholique bien typique, à la tête du mouvement, madame Farida Belghoul.

Je vous jure que je n’invente rien. Catholique est devenu une injure générique, comme l’est juif pour un antisémite.
Utilisateur anonyme
30 janvier 2014, 12:55   Re : Chances pour la France, et pourquoi pas ?
En tout cas, rien n'est plus drôle que le ton outré des belles âmes du Monde qui ne comprennent pas ce qui est en train de leur arriver : éditorial.

Ah, le “mariage gay”, la théorie du genre, tous les délires modernistes : dans quelques années, tout cela sera balayé d'un revers de la main par le nouveau pouvoir en place, lequel, après avoir évincé ces Occidentaux naïfs et décadents, se glorifiera d'avoir restauré les vieilles valeurs traditionnelles — et tout le monde sera très content.
Loik Anton écrit à juste titre :

Féminisme, droits des homos, laïcité, athéisme, liberté des individus, loi fondée sur la raison humaine

Famille, communauté, Dieu, autorité, individus inclus dans un groupe, lois fondées sur le divin, ordre naturel...

C'est sûr que vouloir combiner les deux sera sport
.

A mon sens, je l'ai déjà écrit ici, le PI comme le NON, devrait se situer intégralement sur la première ligne (Féminisme, etc...) car elle représente le point d'aboutissement objectif d'une société et d'un peuple français. Tout comme les promoteurs de Mai 68, du moins les premiers (dans le temps) et les meilleurs d'entre eux, me paraissent de véritables aristocrates, méprisant une société de consommation grise et petite-bourgeoise, qu'il ne faut donc surtout pas vouer aux gémonies, a fortiori si l'on est aujourd'hui à droite. Mai 68 était sans doute le dernier mouvement de révolte intégralement européen et français (et j'ajouterai encore : aristocratique), c'est pourquoi nos importés de fraîche date, les encombrants-reproducteurs, ne pourront jamais "avaler" aucune des valeurs et des modes de pensée qui en découlent. A nous, donc, de les maintenir et de les adapter, ces valeurs, et certainement pas de revenir à l'obscurantisme lamentable et à l'épais bon sens qui plaisent tant aux banlieues d'aujourd'hui.
Thierry Noroit, la difficulté est grande et le conflit Anciens vs Modernes transcende et modifie la donne par rapport aux Remplacement.
D'après ce que j'ai cru comprendre en le lisant, à Riposte Laïque, il y a bien deux tendances : en gros, Tasin qui veut lutter au nom des valeurs post-68 ; et d'autres qui veulent lutter au nom de valeurs traditionnelles catholiques (souvent convergentes avec les valeurs de l'islam).
Bourges et Le Printemps Français sont cohérents en acceptant d'être rejoints par Fils de France ou d'autres, puisqu'ils partagent pas mal de valeurs.
Alors, comment sortir de ce dilemme ? Qui a raison ?
La plupart des gens considèrent que 68 est un échec, que le rejet de l'autorité, de la famille, du travail etc., conduit à la chienlit. Il est peu probable de mobiliser les foules d'aujourd'hui pour une société sans famille, sans travail, utopiste et libertaire...
Vous dites, Anton :

La plupart des gens considèrent que 68 est un échec, que le rejet de l'autorité, de la famille, du travail etc., conduit à la chienlit.

Oui, mais justement 68 n'est pas seulement ni même principalement - du moins pour moi - le rejet de l'autorité, de la famille et du travail. C'est d'abord l'aspiration à un monde plus beau, plus juste, plus intelligent. 68 est du côté de la mystique, contre la politique. Je retiens de 68 le refus des automatismes, le refus de continuer pour continuer, par la seule force de l'habitude, du mouvement acquis. L'autre jour, au colloque du SIEL (repaire de conservateurs anti-68 s'il en est) Renaud Camus s'est par deux fois et très courageusement dissocié du courant dominant : d'abord en critiquant la société des prénoms au sein d'une assemblée qui ne savait que scander : "Marine, Marine ! ", ensuite en se déclarant malthusien parmi des orateurs pleins de morgue (sauf Alain de Benoist, peut-être) qui appelaient de leurs voeux une France de 100 millions d'habitants ! C'est alors que Renaud Camus commença à argumenter en parlant d'automatismes de brutes (ou quelque chose comme ça) : on a des enfants sottement, par réflexe acquis, par soumission à la prétendue loi de l'espèce, comme le montrent bien nos encombrants-reproducteurs, mais les Français de souche ne peuvent qu'y apporter plus de réflexion, de discernement, donc de modération. Malheureusement, l'objection de Camus s'est un peu perdue dans les sables. Rapport avec 68 ? Un homme intelligent, courageux, conscient, lutte contre le vent dominant. Il est contrariant.
En tant que membre du NON et ultra-sympathisant du PI, en tant que français du peuple, de souche, de cœur, de culture et de papiers, j'espère que je ne serai jamais sommé d'être féministe et athée avec Caroline Fourest et ses copines !

C'est tout ce qu'il nous reste comme choix ? Fourest contre Ramadan ?

Voici mes nuances et conditions, sans lesquelles mon ralliement à votre parti est exclu :

- féminisme sans Femen
- droits des homos sans LGBT
- laïcité sans Vincent Peillon
- athéisme très chrétien
- liberté des individus avec les lumières
- loi fondée sur la raison humaine mâtinée d'une critique radicale du progressisme (cette critique est en grande partie déjà faite, certes, mais sa diffusion laisse à désirer)

Deal ?
Euh les idées que j'ai présentées ici n'ont aucune prétention à représenter le NON ou quelque parti que ce fusse...
Citation
Loïk Anton
Euh les idées que j'ai présentées ici n'ont aucune prétention à représenter le NON ou quelque parti que ce fusse...

Je réagissais à cette phrase de Thierry Noroit "A mon sens, je l'ai déjà écrit ici, le PI comme le NON, devrait se situer intégralement sur la première ligne (Féminisme, etc...)"
Euh les idées que j'ai présentées ici n'ont aucune prétention à représenter le NON ou quelque parti que ce fusse...

Même chose pour moi. Je donnais juste un avis. Un avis de l'extérieur.
Je propose une solution de compromis, de consensus, une synthèse.

La ligne politique du PI :

"Le retour à une France féodale dans l'esprit de mai 68".
La ligne politique du PI :

"Le retour à une France féodale dans l'esprit de mai 68".


Hum, cela me plairait beaucoup. Je préfèrerais cependant aristocratique à féodale.
(à propos d'esprit (sic) de mai 68...)

Muray, encore et toujours : "La maxime la plus veule des temps modernes : vivre sans temps mort et jouir sans entraves."
Exorcismes spirituels IV, Moderne contre Moderne, in Essais, page 1678.

Et Bernanos en écho : "...ce qu'est l'homme : un grand enfant plein de vices et d'ennui."
Sous le soleil de Satan, Deuxième partie : Le Saint de Lumbres, chapitre I

"Qui jouit craint la mort." ibidem, chapitre XII
01 février 2014, 06:19   Mithridate moderne
Ne nous a-t-on assez seriné que la jouissance est une mort au petit pied...
Mais pour le coup, l'opposition des Gens du Gender et des Gens du Livre ne relève pas du Modernes contre modernes, mais des Anciens contre les modernes. C'est bien Riposte Laïque ou La Manif pour Tous (?) dont le positionnement n'est pas clair, alors que les autres protagonistes le sont - ou vont le devenir par la force des choses.
Qui jouit craint la mort

C'est tout de même incroyable, cela se lit comme une traduction littérale du chinois antique:

享受之, 恐 亡為

(se prononce en transcription pinyin : xiangshou zhi, kong wang wei

享受 xiang3 shou = jouit
之 zhi3 = celui qui
恐 kong3 = terreur, redouter
亡 wang2 = la mort
為 wei = être (c'est)

(traduction mienne donc bricolée et gauche mais dans cette gaucherie même "pure comme de l'antique")

Je donnerais cher (façon de parler) pour savoir si cet effet de "traduction littérale" de cette citation de Bernanos s'agissant du chinois classique vaut aussi pour l'hébreu. Si c'était le cas, j'en serais content : cela voudrait dire que le français commun de la première moitié du XXe siècle était langue de très haute civilisation.
On dit que "la théorie du genre" (c'est-à-dire bien de l'indétermination sexuelle à la naissance, n'est-ce pas ?) aurait pour mère (on ne va tout de même pas parler de paternité qui sent déjà son patriarcat à plein nez ici, hein...!) la fameuse fusée de Simone de Beauvoir, qui, comme souvent les très grands écrivains, n'était pas au-dessus de mitrailler ses contemporains de bourdes de comptoir:

On ne naît pas femme on le devient.

Bien. Vaste programme et épineux débat. Que disait déjà, à l'époque du Castor céleste, la biologie, j'entends la science biologique, les hommes en blouse blanche manipulant les souris ? Comment naissent les filles ? Eh bien, surprise surprise, leur réponse était "pas dans les choux".

Les nouveau-nées, curieusement, sont bien des nouvelles-nées : elles portent des ovaires lesquelles, dès la naissance de l'enfant, sont pourvues de follicules, donc d'ovocytes. Autrement dit non seulement on naît femme, mais de surcroît on naît mère ! Je vous l'accorde : c'est dégueulasse et dégradant; la biologie est une vacherie permanente faite au féminisme (*)

C'est là un fait qu'il vaut mieux cacher aux propagandiste néo-beauvoiriens : non seulement femme on est née femme mais, qui plus est, on est davantage née femme que les hommes ne naissent hommes puisque le bétail masculin (Audiberti) lui, n'est porteur à sa venue au monde d'aucun spermatozoïde (**). Voyez jusqu'où va se loger l'inégalité patriarcale et fasciste : les femmes naissent plus femmes que les hommes ne naissent hommes !

------------------------------------------------
(*) Follicule primordial
Durant la période fœtale, pendant que les ovocytes I pré-leptotènes entament leur méiose, ils s'entourent d'une couche constituée d'une vingtaine de cellules folliculaires, aplaties, provenant du stroma ovarien, ainsi que de la membrane de Slavjanski. Les ovocytes qui ne s'entourent pas de cette couche subissent une dégénérescence (atrésie). Le développement des follicules se poursuit à la puberté.
[fr.wikipedia.org]

(**) Spermatogenesis
The spermatogonia, the primitive germ cells next to the basal lamina of the seminiferous tubules, mature into primary spermatocytes. This process begins during adolescence. The primary spermatocytes undergo meiotic division, reducing the number of chromosomes. In this two-stage process, they divide into secondary spermatocytes and then into spermatids, which contain the haploid number of 23 chromosomes. The spermatids mature into spermatozoa (sperms).

[www.health.am]
Eh bien, en hébreu, cela se dirait :

hamithaneg hochech min hamaveth
qui jouit ---------craint -------- la mort


(Francis, il me semble (mais que les spécialistes me corrigent si je me trompe) que cette "théorie du genre" entend précisément distinguer le sexe, biologiquement déterminé et caractérisé, du genre, féminin ou masculin, qui lui est censé se contrefoutre des organes reproducteurs à lui échus... Bref, en l'occurrence, la biologie n'est justement pas un argument.)
Les chattes dans leur strict état de nature, avant que le féminisme et la théorie du genre n'en fassent des bêtes sottes, agressives, assommantes, insensibles et pathétiquement fières de l'être devenu, autoconquises par leur orgueilleux état de poisson rouge sans bicyclette comme elles disent (ou disaient, car depuis les années 70 elles ont dans l'ensemble pas mal rabattu de leur caquet, reconnaissons-leur au moins cela).






01 février 2014, 11:56   La théorie du genre mène à tout
Que vous dites ! La chatte dans son strict, ultime et fondamental état de nature, est une chose assez élusive et peu assurée de son être : n'oubliez pas Schrödinger...
La théorie du genre, expérimentation concluante (années 70):

Lire l'article ici - Figaro.fr
Ecoutez Alain, vous ne voulez tout de même pas que je me transforme en Arletty sous vos yeux pour, le regard perdu sur la ligne auguste de votre front, contrasté d'un fripon rehaussement de menton, que je vous lance : Qu'est-ce qu'elle a ma chatte ? vous lui trouvez mauvais genre ?
01 février 2014, 12:30   Comment dire
Qui ne vit pas ne craint pas la mort et n'en parlons plus...

Au fait, quel est le contraire du verbe "jouir" ?
Au fait, quel est le contraire du verbe "jouir" ?

"Effort", M. Rothomago.

"Maximum de jouissance pour minimum d'effort."

Les Civilisés, Claude Farrère.

Beau programme, non ? Farrère se moquait des petits fonctionnaires coloniaux, veules et faussement besogneux. Il leur préférait l'aristocratie - de naissance ou d'esprit - munificente et provocatrice. Voilà qui devrait plaire à M. Noroit.
Certains verbes sont sans contraire. Par exemple : faire, être, créer, etc.

(ah oui pardon, faire a pour contraire défaire, qui est déjà une manière de fabriquer, de refondre, qui est l'ombre du faire plus que son contraire)
hamithaneg hochech min hamaveth
qui jouit ———craint ——– la mort

Je dois vous remercier de cela cher Alain et je m'en veux de ne l'avoir déjà fait.

Ce que j'aurais aimé apprendre ce soir : que l'hébreu le plus vieux se superpose, comme le chinois le plus vieux, à l'apophtegme de Bernanos, qu'il en est comme en mathématiques la primitive, et la phrase de Bernanos la dérivée; que Bernanos fût un vieux Chinois, un vieil Hébreu, et que ce Français eût été ordinairement cela même dans l'époque qui était la sienne. Il ne se fût donc point agi de traduire quoi que ce soit mais bien de reconnaître, d'identifier comme essentielle à l'immuable état de l'espèce cette manière, en plein vingtième siècle, d'énoncer (de lancer) en français ordinaire de si fondamentales vérités (ou contestables vérités!), de reconnaître l'hébreu matriciel, comme je le fais ou le vois du vieux chinois, dans cette fusée de Bernanos.

Les Chinois, lors d'une visite officielle, gouvernementale, en Israël avaient relevé ce fait: la Chine et Israël sont les deux plus anciens Etats-nations, singuliers foyers de culture de l'humanité, à avoir traversé (ou auraient-ils mieux dit, d'avoir enjambé) les âges. Il n'est, dans l'humanité moderne, aucun Etat-nation, foyer dynamique de culture, plus ancien que ces deux là.
Chat...Chance pour la France (li missiou i s'appelle Farid)...

[www.lemonde.fr]
L’apophtegme de Bernanos fuse en effet, comme d'évidence, mais les sales petits modernes que nous sommes parfois, plus souvent qu'à notre tour même, ne peuvent s'empêcher de chercher des poux dans les plus belles toisons : le fait est que cette belle maxime rend un son d'autant plus plein qu'elle est creuse, pour une large part, parce que la crainte de la mort est une donnée si fondamentale de la condition strictement organique et physiologique dans laquelle est encorseté l'homme, qu'elle ne se peut raisonner ni relativiser. Je crois qu'il n'est pas hasardeux d’affirmer que nous sommes absolument révulsés par l'idée de la mort, par l'imagination de son advenue réelle, physique, sourde comme le choc contre l'hideuse matière la plus impénétrable du réel ; Elle se donne à craindre exactement comme s'éprouve le réflexe de défense élémentaire d'un corps qui essaye d'échapper à un coup porté et à la douleur, comme l'esprit tente éperdument d'échapper à l’emprise totale de la matière, et qu'on jouisse plus, moins ou pas du tout n'y changera en fait absolument rien.
La jouissance est un jeu par lequel la mort est passagère et vaut pour la résurrection qui la suit immanquablement : le "jeu du foulard" (la strangulation ludique) est un jeu de résurrection. (Du reste les tout jeunes enfants, les tout petits, y jouent déjà : ils jouent à disparaître derrière une couverture ou un bout de linge en déclarant à qui veut les entendre qu'ils ne sont plus).

La "petite mort" ne mérite son titre que par la "petite résurrection" qu'elle procure.

Cette manière, la jouissance, d'apprivoiser la mort, de jouer à cache-cache avec elle, incontestablement atteste la crainte fondamentale qu'inspire le trépas lorsqu'il est pur de toute résurrection ici-bas.

Si la crainte de la mort peut être dite donnée fondamentale de la condition organique, la conscience quant à elle peut s'accommoder de l'hypothèse sûre de son trépas. L'éventail des expériences psychiques à disposition (cf, le trépas d'Aldous Huxley, etc.) est tel que le jeu de la jouissance-résurrection ne figure que comme l'une des plus primaires de ces expériences, celle qui est universellement offerte à la "condition organique", justement.

L'outre-vision du monde que permet l'âge lequel donne à voir au sujet le monde tel qu'il sera au lendemain de son trépas -- le réel n'aura pas le temps de changer avant la mort de l'homme vieillissant tant que ce qu'en perçoit cet homme ne soit point l'image du réel qui lui survivra, une vision d'outre-tombe donc, procurant en soi l'illusion et l'effet de plénitude d'une résurrection statique --, compte au nombre des moyens psychiques d'apaisement face au mur et à la fosse.

La résurrection dans la "vie éternelle" des chrétiens, en effet, méprise le jeu suicidaire et puéril du foulard, du cache-cache jouissance-résurrection, et l'apophtegme de Bernanos doit probablement s'entendre ainsi.
Je ne vois pas qu'une conscience particulière puisse avoir quelque conscience d'un état dans lequel le sujet de la conscience n'existera plus pour avoir conscience de quoi que ce soit, de même qu'on ne peut se penser ne se pensant plus. L'"accommodement" de la conscience ne sera à cet égard qu'un jeu de plus, le foulard avec quoi elle se voile les données du problème.
Pis, d'une certaine façon le corps a plus de familiarité avec la mort que la conscience, c'est-à-dire l'esprit, parce que le corps est "plus proche" de la matière que ne l'est l'esprit, et la mort, voyez-vous, c'est tout l'être, corps et âme, entièrement rendu à la matière, à l'objectalité, à la perfection identitaire, à une nature qui a fini par obtenir son dû, nonobstant la poussière spirituelle qui un temps nous aura faiblement éclairés.
J'ai pu très récemment me rendre compte à quel point le mort, le corps déchu, le cadavre, ne sont plus que matière obscènement, et nous, consciences d'abord, sommes beaucoup trop haut, trop "pneumatiques", pour nous pouvoir représenter réellement cette pesanteur...
Une bonne partie de l'enfance (jeu de cache-cache, jeu de "bang-bang tu es mort", puis jeu du foulard, lequel est un jeu érotique où subsiste encore un peu du cache-cache enfantin) et une partie de l'âge adulte avec le jeu érotique pur, sont occupées au simulacre du trépas. C'est par ce simulacre que la conscience s'accommode de l'ultime disparition que le rire "je vous ai bien eus" de tous ces jeux et jouissances ne viendra point annuler, disparition à laquelle pour la première et dernière fois il ne sera point mis un terme par le bienheureux simulacre de résurrection post-coïtale ou post-acméique. Représentation et simulacre sont les voies dont use la vie, toute la vie de l'homme et de la femme, pour accommoder la conscience à la fin promise de la conscience, à la fin de toutes les résurrections ou, s'il l'on veut, à la dernière des résurrections-simulacres qui précèdera, de quelques mois, quelques heures, qui peut le dire, le trépas absolu.

C'est la voie première, à la fois la plus primitive (car "organique" -- l'orgasme, comme la douleur, est événement organique) et la plus astucieuse des stratégies d'accommodement de la conscience à l'état de non-conscience. Mais encore une fois il y en a d'autres : le "dernier voyage" au LSD d'Aldous Huxley qui opèra un détournement de conscience et bien sûr toutes les drogues d'altération habituelle de l'état conscient.

Ensuite, la méditation, bien sûr, qui contient la prière, catégorie sous laquelle il faudrait ranger la sortie de soi qu'opère le vieillard -- la sagesse imbécile des vieillards ! -- qui contemple le monde post-trépas, lequel s'étale sous ses regards, se présente à lui tous les matins, et qui de la sorte s'exerce, s'accommode à la vision d'outre-tombe, se fait les yeux à l'obscurité de la fosse d'où, peut-il raisonnablement supposer, il pourra conjecturer et re-voir, se re-présenter fidèlement le monde des pré-trépassés qu'il aura récemment quitté. Cette sortie de soi par la contemplation du monde tel qu'il sera après soi opère une efficace jonction avec la contemplation intérieure à laquelle il faut supposer que se livre le mort du monde qui lui survit.
Cher Monsieur Comolli,

Vous semblez intéressé par cette question de chat, et par la problématique des prénoms.

Je vous donne quelques nouvelles d'Oscar, le chat, dont le maître se prénomme Majid.

[www.leparisien.fr]

Il semblerait aussi que l'alarme contre les agissements de "Farid" ait été largement portée par les "jeunes de la cité".

Comprenne qui voudra.
25 février 2014, 13:13   Bel effort
"Au bout de trois mois, ma mère voulut préparer une fête pour [le retour de mon père]. Elle avait beaucoup de talent naturel pour la poésie, quoiqu’elle n’en sût pas parfaitement les règles, mais elle a fait de très jolis vers. Elle composa une espèce d’opéra comique dans le genre champêtre, avec un prologue mythologique ; j’y jouais l’Amour. […] Ma mère, pour nous faire des habits, sacrifia sans pitié ses plus belles robes. Je n’oublierai jamais que, dans le prologue, mon habit d’Amour était couleur de rose, recouvert de dentelle de point parsemée de petites fleurs artificielles de toutes les couleurs […] Il y avait dans le prologue un endroit qui me plaisait beaucoup, et certainement l’idée en était neuve. Comme je l’ai dit, je représentais l’Amour ; un petit garçon du village représentait un Plaisir ; je chantais un couplet dans lequel j’étais censée m’adresser à mon père, et je disais à la fin de ce couplet :
Au Plaisir j’arrache les ailes,
Pour le mieux fixer près de vous.
En achevant cela, je me jetais sur le petit Plaisir, et je lui arrachais en effet les ailes ; mais il arriva un jour à une belle répétition habillée, que les ailes étant trop fortement attachées, elles me résistèrent ; je secouai vainement le Plaisir, les ailes ne vinrent point ; je m’y acharnai, je jetai par terre le Plaisir, pleurant à chaudes larmes, je ne le lâchai pas, tout terrassé qu’il était, et j’en vins à mon honneur, j’arrachai les ailes du Plaisir désespéré, et jetant les hauts cris."

Madame de Genlis – Mémoires (1825)
19 avril 2014, 23:39   Que vous disait-il ?
La photo est une belle illustration de la si désirable et sainte alliance entre la France profonde et la France visible :

[fr.news.yahoo.com]
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter