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Le système ne s'effondrera pas (de sitôt)

Envoyé par Loïk Anton 
Je lis avec étonnement sur ce Forum que "le système" et l'idéologie qui l'anime seraient en bout de course (à cause de la crise des ventes de "Libé" ?).

Il me semble que l'effondrement du système actuel et de son idéologie ne saurait provenir que :

- des tenants qui exercent le pouvoir à l'intérieur même dudit système (comme en URSS, où c'est Gorbatchev et certains membres du KGB eux-mêmes qui ont voulu la Glasnost... Ou comme en Chine à l'ère de Deng) ;

- d'un choc économique majeur, du type crise de 29 ou crise grecque, arrivant sur la France et obligeant à une réorganisation complète des pouvoirs. (Notons qu'en Espagne, malgré la baisse forcée des salaires des fonctionnaires ou du chômage à 25%, le système ne s'est pas effondré).

Faute de tels événements, que personne ne souhaite, l'administration continuera à administrer, le gouvernement à gouverner, les Manifs pour Tous à défiler sans aucune incidence (ou très faible).

A partir de ces considérations, je vois mal la politique actuelle se modifier, ni le supposé "système" connaître des doutes et des changements de cap notables.

Le changement ne deviendrait possible que si des cadres du système lui-même décidaient qu'il faut en changer l'orientation, de l'intérieur.
Hum. Pour ma part, la seule chose que j’ai pu observer, et dont j’ai pu me faire l'écho sur ce Forum, c’est que les gens n’accordent plus aucun crédit aux médias et que les médias sont au courant.

C’est d’ailleurs très curieux à écouter. Ce matin encore, sur France Culture, avant le journal de sept heures, le spécialiste de l’Égypte parle dans Les Enjeux internationaux de Thierry Garcin (excellente émission qui a traversé sans dommage la mise au pas idéologique de la station) du triste sort des Coptes. Et le journaliste du journal de sept heures, prenant la balle au bond, nous assure que oui, décidément les Coptes sont très persécutés, qu’on en parle trop peu.

Ah booooon.... Mais dites donc, il y a deux trois seulement, c’était islamophobe de dire des choses pareilles. Vous ne vous souvenez pas ? Quand on faisait sauter une église en Égypte pour endeuiller le Nouvel An, France Culture nous expliquait que c’était une petite bombe de rien du tout, pas de quoi décoiffer un pope, mais que par contre les Coptes se rendaient coupables, en représailles, de terribles heurts interconfessionnels, de vrais fanatiques, quoi.

Est-ce que les journalistes ont accès à des données confidentielles du ministère de l’Intérieur, indiquant que la situation est pré-insurrectionnelle ? Essaient-ils simplement de retrouver un peu de dignité, parce que la boulangère refuse de les servir et que leurs propres enfants leur disent qu’ils font un sale métier ? Mystère.
Nul ne sait si le système est sur le point de s'effondrer mais on perçoit très nettement les signes d'une défaite idéologique du "Camp de Bien", d'une déroute du complexe médiatico-politique : bien qu'elle soit toujours au pouvoir et qu'elle verrouille plus que jamais le débat à grand coups de moraline institutionnalisée, l'oligarchie a perdu la guerre des idées et le sait. C'est du reste le sens de ce que Nicolas Demorand disait à Finkielkraut sur Canal + : vous avez avez gagné, vos idées dominent dans la société. C'était bien sûr une façon de le priver de la position, avantageuse dans la doxa, de l'anticonformiste en butte aux persécutions par les pouvoirs en place, mais je crois le constat plutôt sincère venant de la part de cet homme installé au cœur du pouvoir en place et qui vit dans sa chair l'échec dont il parlait à travers l'effondrement de "Libération" (que la Providence soit louée).

Autre signe du même phénomène : la victoire que nous avons remportée, ou commencé à remporter, dans la guerre des mots. Le Grand Remplacement est entré dans la langue, ils sont obligés de tirer des bordées plus ou moins désespérées contre lui, ce qui, en principe, ne fait que renforcer sa pénétration, les arguments employés étant archiconnus et usés jusqu'à la corde.

À partir de là, le moins que l'on puisse dire est que nous avons une carte à jouer.
Utilisateur anonyme
19 février 2014, 16:17   Re : Le système ne s'effondrera pas (de sitôt)
Je me demande si, comme l'a fait Demorand, le "système" ne fait pas semblant de vaciller, ne surjoue pas le "les bien pensants, c'est vous maintenant", et ce uniquement pour que nous, jeunes et vieux réac-néo-con., gardions l'espoir et continuions de vivre sans faire trop de bruits, trop de dégâts. Sur l'air du "Laissons-les manifester un peu, laissons quelques journalistes réacs parler ici ou là, ça leur fera du bien, ils seront contents, et finalement cela ne changera pas grand chose, le système continuera de fonctionner."
Ces gens -là se moquent pas mal que nos idées aient gagné dans les esprits tant que dans les faits, ils peuvent continuer à oeuvrer comme si de rien n'était. C'est ce qui explique le relatif flegme d'un Demorand à l'égard de Finkielkraut.
Seule une décision interne au pouvoir - ou une implosion complète du pays - fera changer le pouvoir. Quand Demorand dit à Finkielkraut "vos idées ont gagné", il vaut dire "chez les beaufs sans pouvoir, vos idées ont gagné".
Sur ce sujet, le traitement de la Manif pou tous et ses 700 000 signatures, ou du référendum de 2005, sont éclairants. Pourquoi ne pas analyser ces faits ? Un pouvoir qui est toujours plus sûr de lui et impose avec de moins en moins de vergogne ses décisions est-il faible ? Là encore, voyons ce que nous voyons.

A mon avis un bon indicateur de ce qui se passe - du soi disant "changement de paradigme" et "victoire de la bataille des idées" - est par exemple le nombre de hauts fonctionnaires, de profs ou de journalistes qui soutiendront ouvertement le RBM. Ou encore le score du même RBM et de Dupont-Aignan à Paris.
Oui mais cela ne peut avoir qu'un temps, non ?
Le temps que le peuple, qui pense mal soit remplacé ?

(Pour parler d'un tout autre sujet : récemment quelque chose m'a frappé, c'est à quel point les éminences de Buxelles font penser aux équipes gouvernantes de gérontes du temps de feu l'Union soviétique : tous l'air plus vieux, moches et rassis les uns que les autres et toujours à se féliciter ! Voilà pourtant des gens qui ne jurent que par la modernité de l'Europe nouvelle et ne cessent de fustiger les vieilles nations "frileuses" et hors du coup ! Pas tonnant que le message passe de moins en moins dans la jeunesse.)
Nul ne sait si le système est sur le point de s'effondrer mais on perçoit très nettement les signes d'une défaite idéologique du "Camp de Bien", d'une déroute du complexe médiatico-politique : bien qu'elle soit toujours au pouvoir et qu'elle verrouille plus que jamais le débat à grand coups de moraline institutionnalisée, l'oligarchie a perdu la guerre des idées et le sait. C'est du reste le sens de ce que Nicolas Demorand disait à Finkielkraut sur Canal + : vous avez avez gagné, vos idées dominent dans la société. C'était bien sûr une façon de le priver de la position, avantageuse dans la doxa, de l'anticonformiste en butte aux persécutions par les pouvoirs en place, mais je crois le constat plutôt sincère venant de la part de cet homme installé au cœur du pouvoir en place et qui vit dans sa chair l'échec dont il parlait à travers l'effondrement de "Libération" (que la Providence soit louée).


On ne saurait mieux dire, c'est exactement cela. La machine tourne à vide, c'est pourquoi des piques, de petites provocations sont de temps en temps lancées, pour la relancer, et ces piques effectivement touchent leur but, c'est à en pleurer.

Les catholiques modérés sont excédés par le recul des valeurs ? hop, une petite phrase, un petit débat, et bondissent les fous de Civitas, ces chrétiens crétins qui ridiculisent leur cause en s'attaquant à Arte diffusant "Tom Boy".

Les Français disent que trop d'immigrés, c'est trop (et parmi eux beaucoup de Français d'origine nord-africaine) ? hop, une bonne provocation et surgissent les fanatiques Identitaires, ces crétins tout court qui ridiculisent l'idée même d'identité

Voyez l'interview de Finkielkraut au JDD, en octobre 2013, sur le sujet de "L'Identité malheureuse" et la captation du terme par les Identitaires :

Le sujet de l'identité n'est-il pas celui où l'on vous caricature le plus?

Dans les années 1980, les Français ne devaient pas se réclamer de leur identité, c'était soit anachronique, soit antipathique puis, quand Jean-Marie Le Pen est arrivé, c'est devenu impossible. L'identité juive était, en revanche, bien portée... Je critique Israël, mais je ne m'excuse pas d'Israël. Donc, c'est vrai : je suis caricaturé à la fois en tant que juif et en tant que Français puisqu'on dit que je vais rejoindre les identitaires.

...

Le mur est mince entre le "politiquement correct" et le "politiquement abject" sur un tel sujet.

C'est l'autre malheur de l'identité : qu'elle soit captée et défendue par des gens décidément infréquentables. Mais ce serait faire leur jeu que de leur abandonner le terrain et de criminaliser l'inquiétude identitaire elle-même.
Je crois que nous n'en sommes plus là, mon cher Monsieur du Masnau. Non seulement le mur est mince mais il se déplace. Rappelez-vous ce que vous écriviez, il y a peu, de l'emploi du terme "Grand Remplacement".

Je crois qu'il faut enfoncer les portes entrouvertes, il faut affirmer notre discours sans rien concéder au politiquement correct moribond, il faut aller jusqu'au bout du processus, faute de quoi, ce que nous obtiendrons, ce sera Copé ou même le retour de Sarkozy. Il faut évidemment se garder des délires extrêmes mais nous ne risquons pas d'y tomber parce qu'ils nous sont étrangers. De toute façon, le vrai danger n'est pas là mais du côté de ce que représentent Soral et Dieudonné.
Marcel,

Vous connaissez mes réserves (qui sont à peu près celles de Finkielkraut) quant à ce concept du Grand Remplacement. Vous me savez aussi ami de l'exactitude, et je reconnais bien volontiers que ce concept est au moins une création remarquable car il a pris une place centrale dans le débat public.

Pour les quatre cavaliers de l'Apocalypse nationale, je suis d'accord pour faire une distinction entre Civitas et les Identitaires qui sont des fanatiques du type illuminé, plus folkloriques que dangereux, et l'attelage Soral Dieudonné, qui tient par la haine du juif et s'appuie sur une force réelle.
Il semble bien, en effet, que les Français tentent de reprendre leur souffle et leurs esprits après trente ans d'apnée en politiquement correct, mais ils commencent à peine à s'ébrouer. En outre l'histoire est pleine d'exemples de régimes qui savaient les peuples qu'ils gouvernaient farouchement hostiles à leurs idées et qui n'en continuaient pas moins à les diriger selon ces idées. Je suis désolée d'avoir l'air de jouer les rabat-joie, ce que je n'aime pas du tout, mais je ne veux plus me faire d'illusions ... tout en espérant me tromper.
D'accord avec vous, Cassandre : Quel serait le plaisir du pouvoir si c'était pour céder au peuple ?
Le crétinisme se révèle si grandiose dans le camp du pouvoir, quand deux apparachiks du PS déclarent vouloir trainer Finkielkraut en justice pour avoir usé publiquement du vocable "Français de Souche", que les moins crétins dans ce camp sont contraints de s'en dissocier, comme l'a fait Demorand déclarant devant les caméras de télévision à l'intéressé "vos idées ont gagné" lors même que vient d'être annoncée cette procédure judiciaire contre lui !

C'est cette configuration qui confère à cet aveu toute sa sincérité.

D'accord avec Marcel : le soralisme, tentative anachronique et avatar d'une méthode politique séculaire en Europe qui consiste à refonder la nation sur l'expulsion des juifs ou dans le sang des juifs, constitue une impasse mortelle. Même en faisant abstraction du caractère épouvantablement immoral et humainement méprisable de cette voie vers la reconstruction unitaire et la refondation de la cohésion du pays (reconstruction unitaire que le soralisme désigne comme "réconciliation"), il s'agit d'un crétinisme politique de plus : les juifs ne sont plus du tout disposés à se prêter à ce jeu, à se plier à une stratégie nationale bâtie sur la vieille figure de leur indignité raciale et articulée sur l'hypothèse de leur faiblesse face à la fureur des nations; ils sont un Etat-nation intraitable auquel, depuis soixante-cinq ans, qui se frotte se pique; en outre s'attaquer à cet Etat, vouloir comme le font Soral-Dieudonné le frapper de la même indignité que celle qui visait le juif autrefois, en drappant, par nécessité de sérieux, son anti-sémitisme dans les plis plus respectables d'un anti-sionisme, suppose de faire ami-ami avec le premier agent de la destruction de notre identité : l'islam.

Ajoutons que le soralisme est une forme de crétinisme politique aussi parce que la recette d'une unité nationale articulée sur l'expulsion des juifs a toujours, de tout temps et partout en Europe y compris la Russie, conduit à des crises si terribles que les nations qui les traversèrent, échappant de peu à l'engloutissement, durent en subir le retentissement pendant des décennies. Autrement dit, même en faisant abstraction du caractère moralement abject de l'anti-sémitisme et de ses politiques, même et de surcroît en passant outre le fait que les juifs d'Europe en 2014 ne sont plus du tout prêts à se plier au vieux schéma d'une "réconciliation nationale" dont ils devraient faire les frais, le soralisme n'en demeurerait pas moins une forme aigüe de crétinisme politique puisqu'il veut ignorer que ce schéma a conduit de manière répétée et systématique à une catastrophe pour les nations européennes, le cas de l'Allemagne hitlérienne qui alla jusqu'à la "solution finale" ayant porté cette catastrophe à un point de paroxysme tel qu'elle en a frôlé l'annihilation en tant que nation.

Un point sur la dérision et la pitrerie dieudonnesques, indispensable commensaux au discours soralien qui en est le versant "sérieux" : l'héroïsme des juifs constitués en Etat au milieu du XXe siècle rend impossible de soumettre ce peuple à l'indignité raciale antécédente à la création de cet Etat, rend ridicule toute tentative de faire de ce peuple l'objet d'un traitement racial dégradant; on ne peut répéter l'injure aux juifs en leur prêtant une infériorité raciale sans se couvrir de ridicule, si bien que la seule manière logiquement (et non juridiquement) possible de le faire est encore d'articuler ce vieux discours sur le mode de l'auto-dérision, en chaussant un nez rouge de clown, et c'est le rôle de Dieudonné. La pitrerie ne lui est imposée par rien ni personne si ce n'est l'aporie comique dans laquelle il se trouve lorsqu'il veut faire paraître le juif sous la guise de l'épouvantail racial telle qu'elle avait cours dans les années 1930, c'est à dire avant la démonstration produite par le peuple juif de sa vaillance et de son héroïsme, y compris militaire, face à l'adversité et sous le regard des nations, dans et par l'Etat d'Israël plus encore que dans et par la Shoah. Dans les années 30, on pouvait en conservant tout son sérieux, superposer à la représentation stéréotypée et racialiste du juif, la face d'un dromadaire, en 2014, on ne le peut que dans le régime de l'auto-dérision et du comique assumé, et cette contrainte est de nature historique (produite par l'Histoire) et non judiciaire ou politique. Le rire moderne est l'expression d'un constat d'impuissance face à l'Histoire, il témoigne de l'irreversibilité de cette dernière; il est le vestige dénaturé et dévitalisé d'une haine devenue inopérante et inefficiente face à l'Histoire et par l'effet même de ses accomplissements. Il est un aveu d'anachronisme, la déclaration d'une fiction et celle de l' état de péremption de ses désirs, l'expression d'un regret navré et navrant de ne pouvoir plus ni agir ni tuer.

Quant au versant sérieux, c'est la nouvelle guise de l'anti-sémitisme, lequel, contraint par l'Histoire comme je viens de le dire, pour être dicible doit agir suivant un angle incident et se présenter comme anti-sionisme, c'est la tâche d'Alain Soral qui, ce faisant, s'allie à l'Islam contre le peuple historique de France.

En résumé le projet soralo-dieudonniste de "réconciliation nationale" est une gesticulation, une farce (au sens où Marx disait que l'histoire se répète en farce) totalement anachronique, ce qui la rendrait, si elle n'était que cela, inoffensive et vaguement amusante, mais qui portée par sa logique aberrante, est conduite à prendre pour alliée l'islam chiite et de manière générale tout islam implanté ou en voie d'implantation en France, ce qui fait sa dangerosité véritable dans la conjoncture actuelle.

[message modifié deux fois]
Francis Marche, votre profonde analyse de Soral mériterait de circuler hors de ce site. La publier sur Riposte Laïque peut-être ?
Je ne peux qu'engager ceux qui partagent cette analyse à la diffuser par des liens dans les réseaux sociaux et sur tous les terrains et lieux webmatiques où les amis de l'In-nocence interviennent. Je ne la reproduirai pas moi-même ailleurs qu'ici.
21 février 2014, 04:16   Capitale de l'exil
Selon mon ami Aralé, jeune juif orthodoxe étudiant dans une yeshiva de Jérusalem, Israël n'est que le siège d'une société de garde-corps produisant avec adresse une série de contre-mesures destinées à détourner l'attention d’abrutis de type soralien de la véritable cible, qui est l'atemporel peuple juif dont l'éternelle demeure ne peut être que l'exil et l'inappartenance foncière à ce monde. Et il en sait quelque chose du judaïsme, Aralé...
D'ailleurs c'est l’industrie militaire israélienne qui a inventé et développé ces leurres anti-missiles, je crois...
21 février 2014, 05:38   Re : Capitale de l'exil
Donc, si j'ai bien compris, la vision d'Aralé et la mienne se recoupent n'est-ce pas ?

Curieux tout de même, qu'en 2014, certains soient assez abrutis pour s'obstiner à ne pas comprendre ni voir que les juifs, même pour nous faire plaisir, même une dernière fois, for old-time sake (en souvenir du bon vieux temps) n'ont pas envie, n'ont plus envie, se refusent avec ostentation et apparemment pour de bon, à refaire une partie de bang-bang-t'es-mort-c'est-moi-le-roi (jeu inauguré en France par Philippe le Bel si je ne m'abuse [*]), un peu comme un petit camarade de jeu, inopportunément rappelé par sa mère pour prendre son quatre-heure qui vous plante là avec votre sabre en carton découpé, votre masque de Zorro et vos envolées défiantes et qui décline avec une résistance et une effronterie qu'on ne lui connaissait pas de se faire trucider une ennième fois en s'étalant dans la poussière pour votre gloire personnelle et le redeveloppement de votre égo (national). C'est que le petit camarade qui a cessé de se montrer docile à vos jeux sado-maso a bel et bien un vrai chez lui à présent, une mère, un père et des frères redoutables armés jusqu'aux dents (en sus de soeurs magnifiques et tout aussi redoutables, et qui vous regardent avec hauteur).

Alors le petit soralien à sabre de carton, grande gueule et masque de Zorro, entreprend de diriger ses vociférations le doigt tendu vers la maison et la maisonnée du petit camarade, peluche vivante qu'il lui fallait à tout prix voir périr pour bien finir la journée, et, chez lui, se sentir à l'aise et réconcilié avec lui-même et les siens pour la soirée. Mais impuissant face à cette situation nouvelle, le Petit Soralien, sournoisement, s'en va ameuter les voisins du lotissement situés autour de la maison de son camarade qui vient de montrer une réticence inédite à ses jeux, tous Arabes les voisins, mal disposés à l'égard du petit camarade, et ayant des vues, des plans sur sa maison ainsi que sur toutes les maisons du lotissement, y compris sur celle du petit merdeux soralien qui, pour les besoins de sa cause, se proclame leur ami.

Je vous laisse deviner la suite si le petit merdeux n'est pas bientôt ramené à la niche et calmé avec une douche glacée.


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(*) [www.archivesdefrance.culture.gouv.fr]


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