Utilisateur anonyme
17 janvier 2013, 20:10
Interview passionnante de Nigel Farage
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17 janvier 2013, 22:13 Re : Interview passionnante de Nigel Farage |
Utilisateur anonyme
18 janvier 2013, 10:42
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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18 janvier 2013, 13:47 Re : Interview passionnante de Nigel Farage |
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Afchine Davoudi
Son obsession (en grande partie justifiée) pour les dysfonctionnements de l'Union Européenne économique et politique, lui fait quelque peu négliger, semble-t-il, ces cataclysmes pour la civilisation que sont la Grande Déculturation et le Grand Remplacement.
Utilisateur anonyme
18 janvier 2013, 13:51
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Afchine Davoudi
Il est en grande forme, comme toujours. Son obsession (en grande partie justifiée) pour les dysfonctionnements de l'Union Européenne économique et politique, lui fait quelque peu négliger, semble-t-il, ces cataclysmes pour la civilisation que sont la Grande Déculturation et le Grand Remplacement. Economiquement, cela dit, il est assez proche d'un Zemmour (si j'ai bien compris).
Utilisateur anonyme
18 janvier 2013, 23:09
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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18 janvier 2013, 23:20 Re : Interview passionnante de Nigel Farage |
Utilisateur anonyme
18 janvier 2013, 23:42
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Utilisateur anonyme
19 janvier 2013, 15:50
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Afchine Davoudi
J'ajoute que je ne comprends pas cet argument qui consiste à dire que Zemmour ne serait pas capable de parler d'économie au prétexte qu'il n'a pas été, par exemple, trader. C'est le même argument employé par ceux qui disent que le parti de l'In-nocence n'a rien à dire sur la politique et sur ce qui survient au prétexte que ni son président ni aucun de ses membres n'ont jamais exercé de hautes fonctions au sein du pouvoir officiel...
Utilisateur anonyme
19 janvier 2013, 16:02
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Utilisateur anonyme
19 janvier 2013, 20:23
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Afchine Davoudi
Pourtant, l'économie européenne (et mondiale) s'est plutôt dérégulée, ces dernières décennies, non ? (Mais j'imagine que vous parlez de régulation en faveur de la dérégulation...)
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Pour le reste, je ne comprends pas trop ce présupposé d'incompétence de votre part à l'endroit Zemmour. Il n'est certes pas économiste professionnel (mais Farage non plus, et entre nous : tant mieux !), mais je suis certain qu'il en sait plus que ce qu'il montre. Il ne peut pas ne pas connaître Adam Smith ou Hayek, par exemple.
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Quoiqu'il en soit, il doit certes y avoir entre eux bien des divergences : celles qui existent naturellement entre un Anglais et un Français, entre un ancien trader devenu chef de parti politique et un journaliste féru d'histoire et d'économie — mais sur le problème de l'Euro comme monnaie commune problématique d'une zone monétaire non optimale, il ne peuvent pas ne pas être d'accord (ce qui n'a rien d'original).
Citation
Dernière chose : en quoi une longue expérience de trader sur le marché des matières premières garantirait-elle a contrario une quelconque compétence en matière macro-économique au sommet de l'Etat ? Même si, à mes yeux, une telle expérience ne l'empêche en rien d'être un homme intelligent, observateur, conscient de ce qui survient et capable de formuler de brillantes synthèses.
19 janvier 2013, 20:34 Re : Interview passionnante de Nigel Farage |
Utilisateur anonyme
19 janvier 2013, 20:50
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Pierre Jean Comolli
Ah oui, libéral de chez libéral vous êtes... Ce qui suppose de soutenir ces politiques de l'offre qui ne fonctionnent qu'en encourageant la production pavlovienne de besoins à satisfaire toujours plus aliénants, inutiles (y-aura-t-il un jour un iPhone 12?) et qui, en plus d'avilir, de lobotomiser à mort et de rendre toujours plus bête le sujet-consommateur, contribuent au massacre en cours de la Terre. Pas très in-noncent, tout ça.
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19 janvier 2013, 20:54
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Sébastien Letocart
Mais, rassurez-vous, François Hollande va exaucer vos souhaits, le bougre s'apprête à raser le contribuable français jusqu'au sang!
Utilisateur anonyme
19 janvier 2013, 21:08
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Pierre Jean Comolli
Ah oui, libéral de chez libéral vous êtes... Ce qui suppose de soutenir ces politiques de l'offre qui ne fonctionnent qu'en encourageant la production pavlovienne de besoins à satisfaire toujours plus aliénants, inutiles (y-aura-t-il un jour un iPhone 12?) et qui, en plus d'avilir, de lobotomiser à mort et de rendre toujours plus bête le sujet-consommateur, contribuent au massacre en cours de la Terre. Pas très in-noncent, tout ça.
Utilisateur anonyme
19 janvier 2013, 22:22
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Utilisateur anonyme
19 janvier 2013, 22:30
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Utilisateur anonyme
19 janvier 2013, 22:35
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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19 janvier 2013, 22:36 Re : Interview passionnante de Nigel Farage |
19 janvier 2013, 22:49 Re : Interview passionnante de Nigel Farage |
Utilisateur anonyme
20 janvier 2013, 10:55
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Afchine Davoudi
« Si vous estimez qu'être marxiste n'est pas un signe on ne peut plus clair et explicite d'incompétence crasse en matière d'économie, grand bien vous fasse... Les dizaines de millions de personnes mortes au XXème siècle à cause de l'idéologie marxiste vous remercient au passage! »
Non, là, vous allez vraiment trop vite en besogne. Sans vouloir être désobligeant, on croirait entendre Sarah Palin...
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Cela dit je suis persuadé que le plus grand problème, pour l'économie française, pour les entreprises autant que les ménages, c'est la pression fiscale absurde et injuste, qui fait fuir les créateurs de richesse. Et cette pression fiscale est due au fait que, dans ce pays, ceux qui profitent du bien public sont trop nombreux en regard de ceux qui y contribuent. Il y a un problème de pyramide des âges, certes, mais il y a aussi et surtout un problème d'assistanat et d'économie parallèle cumulés. Autrement dit, un problème de civilisation. Je crois que les économistes appellent cela le phénomène du passager clandestin, vérifiable de façon pratique quand on prend le métro ou le train : un certain nombre de contributeurs honnêtes doit payer toujours plus pour les resquilleurs (RATP) et les voleurs de cuivre (SNCF).
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Avant le Grand Remplacement (et sans entrer ici dans les histoires de dévaluation compétitive, d'indexation des monnaies ou de loi Pompidou sur la création monétaire, ni de baby-boom ou de croissance d'après-guerre), les comptes de la France n'étaient pas déficitaires. Quand l'Etat promet aux habitants des “quartiers sensibles” de prendre en charge leurs enfants dès deux ans, quand la vie dans les collèges ZEP est telle qu'il faut faire des classes de sept élèves (!!) parce qu'au-delà la barbarie devient incontrôlable, quand le moindre immigré clandestin a de facto droit à un logement et à une couverture maladie universelle, eh bien cela a un coût et on creuse le déficit de l'Etat, ce qui entraîne des hausses d'impôts terribles pour contenir (sans trop y arriver) ce déficit.
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L'économie n'est, en grande partie, et sauf choc asymétrique (catastrophe naturelle, etc.) qu'une conséquence de nos choix de civilisation. Le déficit budgétaire de la France est surtout dû à la nécessité d'acheter la paix sociale à prix d'or, avec, au-delà du coût direct, un coût indirect désastreux à long terme : la fuite des cerveaux, des énergies et des capitaux. La mauvaise monnaie chasse la bonne, certes, mais la mauvaise population chasse aussi la bonne population.
Utilisateur anonyme
20 janvier 2013, 11:19
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Utilisateur anonyme
20 janvier 2013, 11:38
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Marcel Meyer
Cher Sébastien Letocart, le libéralisme est un pôle, une tendance vers ce pôle mais qui n'est jamais pure, jamais exempte de quelques touches au moins d'intervention, de régulation, de contrôles.
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Vous-même parlez de l'immigration subie comme d'une chose négative, or, en libéral conséquent, il vous faudrait plaider en faveur de la libre circulation des hommes comme des marchandises et des capitaux,
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et vous savez bien que pas un pays ne peut se permettre de déréguler entièrement ne serait-ce que le secteur bancaire. Les États-Unis par exemple savent, lorsque leurs intérêts sont en jeu, manier le protectionnisme qu'ils appliquent alors, ponctuellement et temporairement, mais sans retenue ni le moindre état d'âme. La question n'est donc pas l'un ou l'autre mais à quel degré et quand.
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Et les gens comme Zemmour qui préconisent une dose de protectionnisme, à l'échelle européenne ou nationale, ne disent rien de fondamentalement absurde dans un monde ou les disparités de salaires sont telles que la libre concurrence n'y a aucun sens.
Citation
C'est une proposition qu'il y a de bonnes raisons de contester mais on ne peut la rejeter avec mépris comme s'il s'agissait d'une pure et simple ânerie. Et rappelez-vous que l'économie n'est pas une science exacte. Marx en fournit une bonne illustration : difficile d'être plus savant et rigoureux que lui en matière d'économie politique, difficile d'analyser plus finement les mécanismes du capitalisme, ce qui n'a nullement empêché ses disciples de se fourvoyer complètement (sachez cependant que Marx ne décrit à peu près pas ce qu'il faudrait faire d'après lui, il se contente d'analyser les contradictions internes du capitalisme).
Utilisateur anonyme
20 janvier 2013, 11:41
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Afchine Davoudi
Il est néanmoins faux de dire que les fonctionnaires profitent, dans leur ensemble, de salaires plus élevés que les employés du secteur privé. Les fonctionnaires profitent certes d'une "sécurité de l'emploi", mais l'Etat la leur fait payer au prix fort en leur versant un traitement le plus souvent médiocre ; et sur l'ensemble d'une carrière l'écart est abyssal.
De nos jours un professeur agrégé, avec cinq ou même dix années d'ancienneté, ne peut que difficilement louer un studio à Paris.
Utilisateur anonyme
20 janvier 2013, 11:47
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Afchine Davoudi
Avant le Grand Remplacement (et sans entrer ici dans les histoires de dévaluation compétitive, d'indexation des monnaies ou de loi Pompidou sur la création monétaire
Utilisateur anonyme
20 janvier 2013, 11:57
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Utilisateur anonyme
20 janvier 2013, 12:09
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Afchine Davoudi
« Cela dit, pour un poste et des compétences parfaitement équivalents, un fonctionnaire touche net 1700-1800€ là où dans le privé le salarié touche 1400-1500€. »
C'est absolument faux. Un professeur comment sa carrière à 1500 euros par mois, un tout petit peu plus s'il est agrégé. Pour ma part je gagnais autant il y a dix ans (en faisant donc abstraction de l'inflation) dans un cabinet d'audit, avec un diplôme et sans la moindre expérience, qu'aujourd'hui après quatre ou cinq années dans l'enseignement au titre de professeur agrégé. Pensez, enfin, au fait que les professeurs ne sont payés que dix mois par an.
Utilisateur anonyme
20 janvier 2013, 14:16
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Utilisateur anonyme
20 janvier 2013, 14:25
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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20 janvier 2013, 14:31 Re : Interview passionnante de Nigel Farage |
Utilisateur anonyme
20 janvier 2013, 14:38
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Utilisateur anonyme
20 janvier 2013, 15:15
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Afchine Davoudi
Vous savez, Cher Letocart, il y a eu d'autres économistes après Ludwig Von Mises et Hayek... — et notamment Schumpeter (même si Hayek, bien sûr, reviendra en force par la suite). Dans votre foi inébranlable en les marchés, vous négligez complètement ce que l'on sait depuis des lustres, à savoir la tendance profondément auto-destrutrice de ce capitalisme sans limite. Une économie, comme une civilisation, porte les sources de son effondrement au coeur même de ce qui fait sa force et son succès.
Utilisateur anonyme
20 janvier 2013, 16:40
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Utilisateur anonyme
20 janvier 2013, 18:34
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Afchine Davoudi
Ce n'est pas dans l'histoire humaine que l'on constate cela, mais dans l'histoire de la pensée économique.
Citation
Quand au moins pire des systèmes, il a certes sorti de la misère des centaines de millions de personnes, mais il y a aussi plongé des quantités effarantes d'individus (je ne dis pas par là que j'en connais de meilleur). Ces "centaines de millions de personnes", misérables ou pas, sont d'ailleurs un problème en soi. Car un système qui permet et encourage ainsi, en fin de compte, la surpopulation peut sembler magnifique à court terme, mais il est horrible à long terme.
Utilisateur anonyme
20 janvier 2013, 18:39
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Utilisateur anonyme
20 janvier 2013, 18:50
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Afchine Davoudi
« Ainsi que je le formulais dans un précédent message, peut-être pas suffisamment clairement, la surpopulation en Europe est une conséquence immédiate de nos politiques socialisto-étatiques, il n'y a pas à chercher ailleurs. En France, le regroupement familial, c'était bel et bien Giscard d'Estaing si je ne m'abuse? »
Et à aucun moment vous ne vous dites que, peut-être, les industriels, le patronat, etc. ont pu jouer un rôle significatif là-dedans ? Quant au capitalisme américain, n'est-il pas devenu, par excellence, celui du lobbying ? Et l'Etat n'y fait-il pas travailler à mort les entreprises américaines, en faisant depuis des décennies du protectionnisme déguisé, tout en expliquant à la terre entière que le protectionnisme, c'est le mal ?
Utilisateur anonyme
20 janvier 2013, 18:56
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Afchine Davoudi
Et que dire du fait que le très libéral The Economist ait appelé à voter Obama, il y a seulement quelques semaines ?
20 janvier 2013, 19:21 Re : Interview passionnante de Nigel Farage |
Utilisateur anonyme
20 janvier 2013, 19:26
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Jean-Marc du Masnau
Je suis libéral, mais sans excès, et je sais qu'il faut payer des impôts si on veut le bien commun.
20 janvier 2013, 19:34 Re : Interview passionnante de Nigel Farage |
Utilisateur anonyme
20 janvier 2013, 21:35
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Utilisateur anonyme
20 janvier 2013, 21:40
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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20 janvier 2013, 23:06 Re : Interview passionnante de Nigel Farage |
20 janvier 2013, 23:35 Re : Interview passionnante de Nigel Farage |
Utilisateur anonyme
21 janvier 2013, 00:32
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Alain Eytan
...ce qui me frappe néanmoins, dans le type de discours duquel vous semblez tenir, c'est la fixation, pratiquement fétichiste, sur le rôle de l'Etat dans les tentatives de régulation du marché, ainsi responsable de tous les maux...
Citation
La notion même de "marché", au sens des penseurs du libéralisme économique, dans des secteurs tels que l'informatique, l'industrie pharmaceutique et autres prête à sourire, tant elle paraît inappropriée et en fait dénuée de sens ; et je crois que les États n'y sont pour rien.
21 janvier 2013, 04:12 Re : Interview passionnante de Nigel Farage |
Utilisateur anonyme
21 janvier 2013, 10:34
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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Alain Eytan
» je m'en tiens aux faits, au réel. Les plus grands désastres du XXème siècle, argument certainement trop facile mais néanmoins objectif, furent le communisme et la nazisme, maladies étatiques dans tout leurs paroxysmes respectifs
C'est une excellente disposition. Le problème est qu'il y a toutes sortes de faits, et qu'ils doivent au moins être mis en rapport au moyen de raisonnements valables pour signifier quoi que ce soit.
Le vôtre à ce propos me rappelle celui qui consiste à inférer de l'existence de criminels, par exemple, que le genre humain tout entier est intrinsèquement mauvais, et que le monde se porterait mieux sans lui ; ou que du fait qu'il existe quelques malades, tout le monde est un crevard en puissance, et n'est que cela, etc.
Les hommes se sont assemblés en groupes, en sociétés, en Etats, en nations ; le fait qu'il ait existé des Etats devenus fous, ou meurtriers, ou irresponsables, ne signifie pas que la notion même d'un Etat, avec ses prérogatives, notamment en matière d'économie, soit le Mal en soi, c'est aussi
simple que ça.
Citation
» C'est sans doute pour cela qu'à peu près tout le monde aujourd'hui peut s'acheter un ordinateur à des prix de plus en plus bas avec pré-installation de Windows. Est-ce fondamentalement une mauvaise chose? M. Bill Gates sait faire évoluer positivement ses produits, il me semble, et il a rendu et rend encore service à des milliards de personnes
Il faut tout de même que les expressions qu'on utilise aient un sens : "libre marché", pour moi, veut dire que l'unique régulateur de la vie économique soit la concurrence qui, par le jeu de l'offre et de la demande, fixe les prix (des produits comme de la valeur du travail fourni, au reste, qui se monnaye en "salaire") ; c'est à cette condition expresse que le marché est "libre", c'est à dire non-contrôlé par quelque acteur économique que ce soit, privé ou national, ça n'a pas vraiment d'importance.
En ce sens, le marché de l'informatique n'est pas libre : Intel ou Microsoft fixent leurs prix à peu près comme ils l'entendent, et d'ailleurs en accord, explicite ou implicite, avec les autres géants de ce secteur — ce qui veut dire que l'entente oligopolistique fonctionne parfaitement et remplit son rôle de contrôle du marché par un de ses membres, ce qui ferait hurler Smith ou Say.
Or, cher Sébastien, vous continuez de nous rebattre les oreilles avec l’affirmation que "l'idée de vouloir réguler le marché est une absurdité", alors que manifestement, à mon sens, si l'on est en mesure de d'assurer le contrôle des prix de ses propres produits, ce marché est régulé, et n'est pas "libre".
Citation
Qui plus est, vous prétendez que les effets d'une telle auto-réglementation sont bénéfiques en définitive pour les consommateurs, ce qui voudrait dire qu'un marché non-libre n'est pas nécessairement le mal en soi, mais contredirait votre propre position, du moins celle de départ.
Peut-être pourrez-vous nous dire précisément en quoi consiste pour vous le 'libre marché", et qu'est-ce qui le rend libre ?
Citation
» Dans l'industrie pharmaceutique, les médicaments génériques sont apparus et perturbent le fameux monopole de certaines grosses entreprises du secteur
...et cette apparition miraculeuse des médicaments génériques, out of the blue, serait donc la conséquence de l'effet du "libre marché", incontrôlé et incontrôlable, régnant dans le secteur de l'industrie pharmaceutique ?? mais n'y a-t-il pas eu quelques directives étatiques, précisément, allant dans ce sens, et même supra-étatiques, puisqu'au moins eu Europe, il s'agit d'une législation européenne je crois ?
Utilisateur anonyme
21 janvier 2013, 22:33
Re : Interview passionnante de Nigel Farage
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21 janvier 2013, 23:06 Re : Interview passionnante de Nigel Farage |