Le site du parti de l'In-nocence

RAPPEL MANIFESTATION DU 9 MARS

Envoyé par Bertrand Dellinger 
IL nous manque encore 11 volontaires pour porter les banderoles du NON à la manifestation du 9 mars prochain.
Sans ces aides nous serons invisibles et sans doute inaudibles puisque le président ,Monsieur Renaud Camus, ne pourra pas être repéré dans la foule et être intervieuwé.
J'invite les volontaires à me contacter au plus vite pour que nous organisions au mieux cette manifestation.
05 mars 2014, 05:18   Main à la pâte
Les porteurs de banderoles ont-ils été trouvés ?
05 mars 2014, 10:02   Re : Main à la pâte
Monsieur Eytan,
il nous manque toujours 11 volontaires pour porter les banderoles,si vous pouvez apporter votre soutien faites le moi savoir.
Le lieu de rendez vous pour le 9 mars est fixé à 13h30 à l'angle des boulevard saint Jacques et Arago devant la succursale matmut.
Pour se reconnaitre je porterai ,en sautoir,un autocollant du NON.
Les candidatures étant rares si vous pouvez mobiliser d'autres personnes..........
05 mars 2014, 10:08   Re : Main à la pâte
Il m'étonnerait qu'Alain Eytan fasse le voyage depuis Jérusalem pour manifester à Paris. Cependant, si c'était le cas, je serais ravi de le rencontrer à cette occasion...
05 mars 2014, 15:11   Re : Main à la pâte
Hélas,3 fois hélas,,j'espérai un volontaire suplémentaire .Si Monsieur Meyer est bien informé,que monsieur Eytan excuse ma maladresse,sa question m'a induit en erreur.
Nous ne sommes toujours que 4,avec le président Renaud Camus, pour porter dans la rue,aux Français, le" NON au grand remplacement". ............
06 mars 2014, 05:52   Re : Main à la pâte
Le cas échéant, cher Marcel, le plaisir sera entièrement partagé...
07 mars 2014, 21:19   Rende-vous
Les membres, sympathisants, amis et alliés de l'In-nocence sont invités à se retrouver à l'angle des boulevards Saint-Jacques et Arago, devant l'agence de la Matmut, à deux heures moins le quart.
Si par hasard j’étais un peu en retard (j’arrive de Colmar), veuillez en expliquer les raisons à Christine Tasin. Je la rejoindrai.
Et alors ? Non mais allo quoi !
Oh, ben vous savez, il n'y a pas grand-chose à dire. Il faisait très beau, nous étions quelques centaines, probablement un peu moins rares que la dernière fois, nous avons, gentiment encadrés par la maréchaussée, marché de Denfert à la place d'Italie par un itinéraire légèrement différent et écouté à la fin des discours plutôt bons et en tout cas tout à fait dans la tonalité de ce que nous ressentons. Renaud Camus a parlé, très bien, d'un point qui devient central dans sa réflexion et la nôtre : la morale est de notre côté, les gentils c'est nous.
Et quel bilan pour l'avenir ?
Je suis allé à Paris pour participer à cette manifestation et je voudrais faire quelques remarques.
Tout d'abord , bravo à Pierre Cassen qui est très énergique et qui s'est beaucoup investi : je pense qu'il a dû avoir une extinction de voix le soir !
Nous étions 500 manifestants à peu près, il est dommage que les identitaires aient scandé leurs propres slogans et la conséquence a été une cacophonie préjudiciable au bon déroulement de cette manifestation.
La moyenne d'âge des manifestants, mis à part les identitaires qui sont jeunes, est située entre 50 et 60 ans.
Les jeunes sont-ils moins conscients des dangers de la situation actuelle ? Pourtant ils devraient être plus concernés.
Le sentiment général qui se dégageait des manifestants, était un peu teinté de tristesse de se voir aussi peu nombreux pour un mot d'ordre plutôt démocratique ; mais ceci est peut-être subjectif...
Je n'ai pas vu beaucoup d'approbations de la part des riverains, par contre des gens nous ont lancés des bouteilles vides du cinquième étage ! Heureusement que personne n'a été touché !
Un slogan m'a amusé : '' la burka pour les bobos ", par contre je n'étais pas d'accord avec le slogan d'une banderole de Riposte Laïque :'' Stop à l'islam ''.
Il ne faut pas oublier les musulmans qui combattent l'intégrisme, l'Egypte et la Tunisie nous ont montrés qu'il y a des forces hostiles à l'islamisme et nous devons nous allier avec elles.
Nos idées sont très difficiles à défendre aujourd'hui en France et j'ai pu le constater une fois de plus, dans cette manifestation... La chape de plomb du politiquement correct est très lourde et on a beaucoup de mal à la soulever : je ne compte plus les gens qui me regardent de travers quand j'ose affirmer quelques vérités et qui me battent froid ensuite.
Vous dites bien que vous n'étiez pas d'accord avec le slogan : '' Stop à l'Islam '' ? Alors je n'y comprends plus rien. Car s'il y a un slogan fédérateur, enfin fédérateur pour cette petite foule que vous évaluez à 500 personnes, c'est bien, ce devrait bien être, celui-là ! Je n'étais pas à cette manifestation car les manifestations ne nous ressemblent pas. Il devrait y avoir d'autres moyens d'action. Quitte à les inventer. Soulever si peu que ce soit la chape de plomb peut se faire tous les jours et de mille manières. On peut boycotter les commerçants remplaçants ou remplaceurs, ou ceux qui en emploient. On peut dans les transports en commun changer ostensiblement de place pour se rapprocher de voyageurs de type européen, quand il en reste. On peut manifester sa réprobation quand une remplaçante se balade avec trois ou cinq ou huit enfants braillards autour d'elle. On peut exiger d'entendre parler français en France, du moins dans des lieux publics. On peut (essayer de) cesser d'avoir peur, quitte à se permettre quelques entorses au principe d'in-nocence. Difficile de rester imperturbablement in-nocent face à l'innombrable nocence.
Il faut réclamer la fin de l'immigration massive et même la remigration, refuser l'islamisation de la France et de l'Europe, mais "Stop à l'islam" est beaucoup trop général : que les Algériens ou les Saoudiens tiennent à l'islam, c'est leur affaire. Nous voulons quant à nous garder notre civilisation et refusons d'être submergés, englobés par une autre, quelle qu'elle soit.
Mr Thierry Noirot
Je suis d'accord avec Marcel Meyer.
Le slogan '' Stop à l'islam '' que je comprends, met tous les musulmans dans le même sac et je pense que ce n'est pas une bonne stratégie !
Une autre remarque sur cette manifestation : les participants n'étaient pas des habitués des manifs, c'étaient plutôt des gens tranquilles et j'ai vu beaucoup de visages éclairés et pas de brutes, style skinhead.
Utilisateur anonyme
11 mars 2014, 13:41   Re : RAPPEL MANIFESTATION DU 9 MARS
Renaud Camus s'exprime à partir de la 34ème seconde :



A mon sens dans "Stop à l'Islam", slogan remarquable de concision énergique, les mots "en France" ou "en Europe" ou mieux encore "chez nous", sont sous-entendus. - Cela dit, il ne me paraît pas interdit, par ailleurs, à côté, d'avoir également un avis sur l'Islam en tant que religion, que système de croyance et de civilisation. L'écrivain Michel Houellebecq avait formulé il y a quelques années une appréciation mémorable sur le sujet. Ce n'est pas seulement parce que l'Islam est un intrus en terre d'Europe que nous le refusons de toutes nos forces, c'est aussi parce qu'il est intrinsèquement inférieur à nos yeux au couple Christianisme/Laïcité sur quoi repose notre civilisation.
Refuser la chose non point seulement parce qu'elle n'est pas nôtre mais aussi et surtout parce qu'elle est en soi indésirable et inférieure. Cette apparente subtilité est porteuse de contradictions futures, voire dans un avenir lointain, de clivages véritables.

Un élément de civilisation, du fait de la porosité moderne des civilisations, peut être fait sien dans un espace éloigné de son berceau, faudrait-il alors, l'appartenance acquise, le défendre parce qu'il est désormais nôtre et enraciné tel ? C'est le risque de l'option "identitaire sèche", qu'il faut mâtiner de pensée morale et de jugement absolu, d'une critique distriminante envers ce qui, ayant régulièrement élu domicile en nous, n'en est pas moins à rejeter.
Citation
Thierry Noirot
Je n'étais pas à cette manifestation car les manifestations ne nous ressemblent pas.

La manifestation est un moyen pour se faire entendre dans notre société, bien sûr il n'est pas idéal mais si un pour cent des personnes qui sont d'accord avec nous étaient venus, on aurait beaucoup plus de poids.
La meilleure réponse que je peux faire est cette citation de Bertolt Brecht.

'' Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu ''.
que les Algériens ou les Saoudiens tiennent à l'islam, c'est leur affaire.

Cette phrase laisse rêveur : c'est aussi notre affaire puisque, comme le rappelle Oskar Freysinger avec pertinence, l'islam est sans géographie.

Un peu comme si, à l'époque du Communisme, on se fût contenté d'affirmer que si les Russes (ou les Chinois, ou les Cubains) tiennent au communisme, c'est leur affaire; le communisme, comme l'islam, était l'affaire de toute l'humanité, du moins se pensait-il ainsi et c'était bien là l'essentiel de sa manière de faire problème. Le communisme était à rejeter en France non parce qu'il était "russe" (ou chinois) mais parce qu'il était inférieur (organisateur de pénurie, de police de la pensée, de massacres et de persécution de masse, d'apauvrissement de la vie spirituelle, etc.,)

Le problème de l'approche identitaire sèche est qu'elle succombe sous l'action du temps : bientôt, et même déjà, le slogan "on est chez nous" (ou "chez nous on n'est pas musulman", etc.) ne sera plus opposable aux musulmans de France qui y rétorqueront (et y rétorquent déjà) qu'eux aussi sont en France chez eux.

Il faut donc ne pas se contenter de cette approche pour oser s'engager dans une double critique :
a) critique intrinsèque de l'islam, religion inférieure;
b) discrimination des éléments de civilisation parties prenantes de l'étant identitaire, lequel, au travers de cette discrimination, de ce discernement, devient susceptible d'affinement, d'élévation et d'épuration, et de rejet de ce qui, en lui, n'est ni souhaitable, ni bon, et contraire à tout motif de fierté.

On voit ce programme critique un peu difficile et vaguement intimidant être contourné par certains qui recourent à des subterfuges intellectuels revêtant les formes d'une pensée magique : l'islam ne serait pas une religion mais une secte, et si en régime de laïcité toutes les religions ont droit de cité, l'islam doit faire exception du fait de sa nature de secte. C'est la pensée magique qui a cours à Résistance républicaine, par exemple. Or l'islam est parfaitement une religion, son statut de religion lui est reconnu non seulement par l'Etat mais aussi et surtout par les autres religions monothéistes : si l'église catholique reconnaît l'islam comme religion, à moins de considérer que le catholocisme vaticaniste n'est pas lui non plus une religion, il faut reconnaître à l'islam son statut.

Tout le travail discriminant reste ensuite à opérer pour justifier le rejet de cette religion; et ce travail n'aura d'autre terrain que celui de la morale et de la philosophie politiques, d'où la tentation d'une solution de facilité : déclarer que l'islam n'est qu'une secte et arguer de ce fait pour s'opposer à son action et sa propagation et ne plus avoir à penser.

Le choix du meilleur cours, de la meilleure religion, de l'ordre le meilleur, est l'apanage du civilisé, c'est aussi son fardeau. On ne se déchargera pas de ce fardeau en décrétant que "l'islam n'est pas de chez nous"; "qu'il est bon pour d'autres que nous" ou "qu'il n'est pas une religion".
Utilisateur anonyme
11 mars 2014, 16:58   Re : RAPPEL MANIFESTATION DU 9 MARS
L'intervention de Renaud Camus :



Il est pourtant exact que l'islam n'est pas de "chez nous" et que l'identité de l'Europe s'est en partie importante forgée dans son combat défensif contre l'islam conquérant. Du reste, les remplaçants mahométans ne s'y trompent pas : quand on leur parle de Poitiers ils rétorquent que oui, peut-être, mais qu'ils sont de retour et que cette fois ils vaincront. Point n'est donc besoin, dans cette perspective, de slogan contre l'islam en soi.

Que l'islam en tant que religion et l'Islam en tant que civilisation ne nous fasse pas tellement rêver, malgré de beaux aspects, c'est en plus, mais nous refuserions tout autant d'être colonisés par les Chinois, et la perspective d'être absorbés dans la sphère civilisationnelle chinoise susciterait tout autant notre refus, si tel était le danger, malgré l'admiration que nous pouvons ressentir pour elle. Et il en irait de même s'il reprenait fantaisie aux Japonais de se lancer dans la conquête et que nous en fissions cette fois l'objet, et ce nonobstant l'amour très vif que nous éprouvons pour sa civilisation.
C'est tout un débat de fond, cher Marcel, dont je ne possède pas l'issue aujourd'hui, entre l'identité historique, qui est votre vision (et que j'appelle ici "approche identitaire sèche") et l'identité idéelle, choisie, préférée et discriminante et relativement désencombrée d'histoire locale. Il me semble cependant que c'est à cause de cette "identité par le choix", parce qu'elle existe, parce qu'elle est prépondérante dans la vie française, et ailleurs en Europe, que nous en sommes là aujourd'hui: la France adore le couscous, et à présent, rafole du sushi, qui ne sont pas des mets de sa sphère géographique et qui sont historiquement étrangers à cette sphère. Le Français semble aimer à se composer une identité, composé comme on le dit de la salade, et toujours le fait-il en usant, ou en croyant user, d'une faculté de discernement propre, faculté qui ferait le coeur insaisissable de son identité originale. J'incline à penser que cette faculté de choix, ce goût pour le choix raisonné, est l'arme qui nous débarrassera de l'Islam, et non l'incantation identitaire sèche.

C'est sans doute un vieux débat qui agite "la droite nationale" en France, entre les néo-païens et les catholiques, ces derniers tenants d'une religion d'importation, d'un universalisme parachuté et adopté car jugé par les Francs comme détenteurs de valeurs supérieures, et supérieurement efficaces, éprouvées jusque dans la réussite militaire; les autres, identitaires secs, ne voulant rien adopter ni valoriser de ce qui n'est pas originairement soi. Faculté de juger qui se porte vers l'universel d'un côté; de l'autre côté un processus de reconnaissance identificatoire permanent qui préside au tri de ce qui peut s'accommoder à soi et de ce qui doit devenir rebut.

La notion spatiale de "chez soi", pour son malheur, est assujettie à la temporalité (comment pourrait-il en être autrement !) si bien que celui qui rejette un trait comme n'appartenant pas à son identité historique s'expose à ce que demain, l'adoption de ce trait par ses contemporains fasse entrer celui-ci dans la composition de sa charpente identitaire, et que par conséquent il se voie contraint de le sacraliser avec la totalité de son identité.

(message modifié)
Bah, si nos compatriotes et contemporains choisissaient d'embrasser en masse l'islam il n'y aurait de toute façon rien à faire...

Je ne crois pas que les emprunts culinaires ou langagiers à d'autres civilisations, lesquels ont toujours existé (il y a même un mot japonais en français, "mousmé(e)", dû au succès de Loti), soient de même nature que ce qui nous occupe ici.
Ce qui reste déterminant : si l'offre spirituelle de l'Islam n'était pas irrémédiablement inférieure (spirituellement, politiquement, humainement inférieure, moins disante que tout) à toute offre concurrente, y compris l'athéisme, je ne puis jurer que je me serais abstenu, par attachement ou loyauté à une identité, de m'intéresser à cette offre, voire de me rapprocher de l'Islam. Et il me semble que dans cette hypothèse, je me comporterais en Français typique.

Par bonheur, l'islam est nul, est indigne d'un certain esprit français toujours à la recherche de la chose mieux-disante, et il faut faire le pari que c'est cette nullité qui sauvera la France de l'islamisation, autrement dit, nous sommes contraints à faire un pari un peu fou mais passionnant : celui qui consiste à miser sur la clairvoyance d'esprit, le bon goût et la perspicacité intellectuelle des Français !
Cher Francis je ne suis pas entièrement d'accord. La Reconquista espagnole s'est bien faite sur l'idée, justifiée, que l'Espagne, la vraie, n'avait rien à voir avec l'islam qui y était présent pourtant depuis huit siècles. La Reconquista algérienne s'est bien faite sur l'idée, justifiée aussi, que l'Algérie, la vraie, n'avait rien à voir avec les Français qui y étaient pourtant depuis cente trente ans. Ces reconquêtes ont pu réussir grâce à la mémoire que le peuple espagnol et le peuple algérien avaient respectivement conservé de leur passé. Si le nôtre était à nouveau enseigné, il n'y aurait nul doute pour personne que la France, la vraie, n'a rien à voir avec l'islam et que les musulmans n'y sont qu'un corps étranger qu'il conviendrait de traiter comme tel par un traitement adapté en s'efforçant qu'il soit le moins violent possible, ceci n'empêchant pas, aucontraire, d'argumenter afin de démontrer leur infériorité culturelle. De Gaulle, je crois, l'avait déjà souligné : si un peuple ressent une communauté venue d'ailleurs, même depuis des lustres, comme un corps étranger, c'est que cette communauté n'a pas su se faire accepter et elle est alors la seule responsable du rejet qu'elle suscite.
Dans ce débat il me semble que vous oubliez la composante essentielle,le nombre,la démographie.
De mon point de vue ,lorsque je dois apppréhender une réalité,,je regarde son coté qualitatif et son versant quantitatif.
L'Islam devient un problème ,non par la qualité de son message,mais par le nombre de ses prosélytes.
Or ce nombre est en train de croitre considérablement.Tant par un apport continu d'immigrés que par un retour vers cette religion des populations présentent sur le sol français depuis 2 ou 3 générations.
Cassandre,l'Algérie en tant que pays est une construction de la France,et ce n'est surement pas la mémoire de son passé ,historiquement et culturellement inexistant,qui est à l'origine de la reconquista.Pour le reste je suis entièrement d'accord avec vous
Chère Cassandre, cher Bertrand Dellinger,

La question qui se pose est à la fois profonde et évidente, éclatante dans son immanence, sa primitive évidence : soit l'on considère que ce que l'on est mérite que l'on meure pour sa défense parce que cela est nôtre, n'est que nôtre et compose l'intégralité de ce que nous sommes, comme l'on defendrait sa chair et sa peau sous la pluie ou la mitraille; soit l'on considère que ce qui mérite pareil sacrifice tire sa valeur de notre jugement, qui est notre jugement exclusif, le seul que nous voulons connaître et partager, et qu'en vertu, aux termes et à l'issue de ce libre jugement cette chose ressort comme SUPERIEURE à tout autre choix d'existence et d'identité.

Les soldat de 1914 se battaient pour ces deux ordres de motifs, indissociablement mêlés; les soldats de la Libération de 1944, et les martyrs des quatre années précédentes, combattirent presque exclusivement pour le second ordre de raison, celui qui chevauchait de manière précaire et instable cette crête incertaine mais têtue de la supériorité morale, humaine et universelle.

Je crois constater que dans la France de 2014, le combat qui s'organise est celui de la détermination morale, du choix supérieur du civilisé, celui de l'option humaine la plus libre et la mieux-disante. C'est ce qu'essaie d'articuler, maladroitement mais plus puissamment et plus complètement que moi, le discours de Renaud Camus à la tribune parisienne de dimanche dernier, dans le plein air de la Place d'Italie.

Nous vaincrons parce que nous sommes supérieurs, parce que la complexité et la critique ne nous font pas peur, tout simplement.
Il est certain que le passé de l'Algérie a été largement mythifié (d'autant plus que, en effet, l'Algérie n'a jamais eu d'existence en tant que pays indépendant avant la colonisation) comme celui de la plupart des nations qui ont besoin d'un passé valorisé pour exister et persévérer dans leur être.
Il se trouve, en revanche, que la France a une histoire si riche et si glorieuse qu'elle n'a nul besoin, ou presque, de la mythifier ; si riche et si glorieuse qu'elle peut même, à l'occasion et selon les circonstances, s'offrir le luxe de l'autocritique à condition de ne pas en abuser comme le font depuis plus de trente ans jusqu'au délire les Amis du Désastre, lesquels ont transformé le roman national en casier judiciaire pour flétrir leur patrie et s'autoriser ainsi à l'assassiner.
Je voudrais revenir d'un mot sur "le choix optimal", la liberté de choisir sa religion, qui reste très chère aux Français : le roi franc Clovis fit le choix du christianisme, par exemple, et cet acte est diversement considéré par les historiens comme fondateur, emblématique de la nation à venir.

Si le christianisme religion allochtone fut choisie par le chef des Francs c'est au travers d'une critique double :

a. celle de l'insuffisance, de la faiblesse, de l'inefficience politique des croyances autochtones;
b. celle, positive, des qualités supérieures de la religion d'adoption.

D'où l'on peut déduire qu'il existe, enracinée, précisément, dans la psyché nationale, la capacité de recourir à la libre critique, au libre examen pour conclure à la nécessité d'écarter cette religion, l'Islam. En d'autres termes la critique et la pesée objective dans l'articulation du libre choix forment un processus qu'honore la tradition française la plus haute, processus qui consiste à hiérarchiser les qualités et les traits de "l'offre spirituelle", et la pure nature allochtone de cette religion n'interviendrait que comme facteur secondaire dans le rejet critique que lui réservent les Français.

Si l'identité française voit l'islam comme corps étranger, c'est moins par la géographique (l'islam est sans géographie -- O. Freysinger), moins par l'histoire même, que par le goût, et en vertu et à l'issue de l'exigence et de l'exercice critiques du libre examen, lesquels sont chevillés à la nation depuis ses origines et font un pilier de son identité.

En conclusion et pour éclairer ce propos : c'est le choix du christianisme par Clovis, plus que le christianisme en tant que tel, qui fait le pilier de l'identité de la nation et c'est ce même pilier -- l'inclination au choix critique discriminant des vertus objectives et efficientes -- qui fera échouer l'Islam en France.
"En conclusion et pour éclairer ce propos : c'est le choix du christianisme par Clovis, plus que le christianisme en tant que tel, qui fait le pilier de l'identité de la nation et c'est ce même pilier – l'inclination au choix critique discriminant des vertus objectives et efficientes – qui fera échouer l'Islam en France."

Dieu (celui des chrétiens) vous entende, cher Francis !
Nous aurons cependant contre nous tous les pays anglo-saxons, USA en tête, qui ont déjà du mal à comprendre notre laïcité et qui considèrent que, au nom de leur conception simpliste de la liberté de conscience, l'islam a toute sa place dans nos pays.
The nineteenth-century conflict between science and religion appears to me to be superseded. Since an “uncritical” rationalism is inconsistent, the problem cannot be the choice between knowledge and faith, but only between two kinds of faith. The new problem is : which is the right faith and which is the wrong faith ? What I have tried to show is that the choice with which we are confronted is between a faith in reason and in human individuals and a faith in the mystical faculties of man by which he is united to a collective; and that his choice is at the same time a choice between an attitude that recognize the unity of mankind and an attitude that divides men into friends and foes, into masters and slaves.

Karl R. Popper, The Open Society And Its Enemies, p. 233 (1947)

Ce n'est évidemment pas l'islam que Popper avait à l'esprit dans cette réflexion pourtant la question de l'Open society se pose au sujet de l'islam comme à cette époque à propos du communisme. Dans cette optique, la conversion de Clovis marque la naissance de l'Open society en Europe de l'Ouest : celle de la hiérarchisation objective des choix, y compris celui qui doit porter sur la foi religieuse par l'adoption volontaire et critique d'une religion qui proclame l'unité de l'humanité dans l'excellence, au lieu de vouloir maintenir celle-ci divisée (entre halal et haram, maîtres et dhimmis, etc.). Ce qui divise d'abord est hiérarchiquement inférieur à ce qui embrasse et unit d'abord. Et toute démarche spirituelle inférieure, d'où qu'elle vienne, y compris de son propre camp ou clan, doit être rejetée ou écartée sans remords. Et ce courage critique est lui-même supérieur à l'obéissance qui règlemente les sociétés fermées.
Il s'agit je crois d'une hiérarchisation subjective de ses choix, subjective en ceci qu'elle exprime une préférence "irrationnelle" et en soi infondable, reposant, c'est si je ne me trompe l'expression même qu'a employée Popper, sur un "choix moral", somme toute arbitraire et conventionnaliste qui ne peut tirer une justification valide à partir de soi, ce qui lui interdit la prétention à l'auguste qualificatif d'"objectif".
Ainsi, Popper en a toujours été parfaitement conscient, la défense du rationalisme critique ne peut se faire sur des bases elles-mêmes rationnelles ; c'est logiquement impossible.
N'étant pas chez moi actuellement, je ne peux fournir toutes les citations à l'appui, mais j'ai rapidement trouvé ceci :

« J'avoue volontiers opter pour le rationalisme par haine de la violence, et je ne cherche pas à me leurrer en me persuadant que cette haine serait fondée sur de quelconques motifs rationnels. Autrement dit, le rationalisme auquel j'adhère ne contient pas en lui-même sa propre légitimation, mais il repose sur une confiance irrationnelle en l'attitude dictée par la raison. Je ne pense pas qu'il soit possible de dépasser cette aporie...»
à Bertrand Dellinger

Paradoxalement, le nombre est faible quand il s'agit d'opérer des choix fondamentaux : au plus fort de la guerre froide, le communisme avait conquis, ne serait-ce qu'électoralement, un bon cinquième de la population française; voyez ce qui en reste aujourd'hui.

Et à l'inverse, des millions de Pieds-noirs d'Algérie, dans cette même époque, n'ont pu empêcher le désastre et leur éviction, et la mort de leur pays, assassiné puis ravi par des bandes terroristes archi-minoritaires mais moralement et politiquement soutenues et aiguillonnées dans leurs actes par l'opinion internationale et certains "intellectuels".
14 mars 2014, 03:32   L'argument milésien
» On peut dans les transports en commun changer ostensiblement de place pour se rapprocher de voyageurs de type européen

Si tous les autres voyageurs sont de type non-européen, ce sera impossible.
Mais il est désarmant comme cela évoque, et avec quelle tranquille innocence, certain retour à des motifs ségrégationnistes nettement racialistes, tout de même, cher Thierry ; nul doute qu'au Parlement européen cela fera grand effet...
Cher Alain Eytan, je ne méconnais pas la difficulté pratique et théorique d'agir dans le sens que j'indiquais, à certains moments, dans les transports en commun. La difficulté pratique était prévue puisque j'avais ajouté (pourquoi faites-vous donc des citations tronquées, n'est-ce pas aussi critiquable, au plan de l'éthique, que de choisir ses voisins dans l'autobus?), j'avais ajouté, donc ... se rapprocher de voyageurs de type européen, quand il en reste. Quant à la difficulté théorique, elle ne m'échappe pas non plus. Mais à force de se placer du point de vue de Sirius et de prétendre avoir les mains aussi propres que l'immortel Emmanuel Kant, on finit par dissoudre les éléments les plus tangibles de la réalité et on refuse de voir ce qui est. Ma tranquille innocence, comme vous dites, vient de ce que j'ai le Grand remplacement chaque jour sous mes yeux, dans un pays, la France, qui fut homogène et centralisé, qui fut le mien. Refuser, comme vous semblez le faire, d'appréhender l'aspect ethnique du Grand remplacement, c'est refuser la notion même de Grand remplacement, sa réalité. Peut-être est-ce votre cas, en fonction du lieu où vous vivez et de vos convictions intimes, ce n'est pas le mien.
Il n'y a pas plus égalitariste que l'Education nationale d'aujourd'hui. Or sur quoi débouche cet égalitarisme forcené dans les faits ? Sur une inégalité irrémédiable qui interdit désormais aux enfants les plus modestes de gravir l'échelle sociale. De même il n'y a pas plus antiraciste que le régime politique français aujourd'hui. Or, dans les faits il n'y a pas plus racialiste pour ne pas dire pire que la politique sociale aujourd'hui et qui dit politique racialiste dit forcément à un moment ou un autre ségrégationnisme. Autrement dit, l'excès en toutes choses aboutit inexorablement à son contraire. Je trouve que cette sorte de réaction quasi automatique est plutôt saine quand elle aide faire ressentir la nécessité de la modèration à un système qui s'est pris à son propre piège, si vertueux fût-il. Et je pourrais multiplier les exemples que ne cesse de nous fournir l'actualité.
Race et appropriation des lieux publics : "Le RER appartient aux Renois":



Chez personne la race ne joue un rôle prépondérant plus que chez ceux-là même qui réclament qu'on en supprime le concept et jusqu'à l'usage du vocable qui la désigne.

Qui dénoncera cette hypocrisie comme elle le mérite ?
» Refuser, comme vous semblez le faire, d'appréhender l'aspect ethnique du Grand remplacement, c'est refuser la notion même de Grand remplacement, sa réalité

Il ne s'agit pas de refuser d'appréhender l'aspect ethnique du Remplacement, il s'agit de voir ce qu'une telle appréhension vous engage à faire : si vous préconisez, comme ce semble être le cas, le regroupement des populations dans les lieux publics par stricte et unique affinité ethnique, ou la pure et simple exclusion des personnes dans les lieux de travail suivant le même critère, vous créez dans votre pays une réalité de type ségrégationniste raciale, ou du moins encouragez un tel état de fait. À vous de voir si un tel modèle de société vous paraît réellement préférable à la pénible réalité dont il est censé constituer le remède.

Kant à la tirade un peu éculée sur les "mains propres" , écoutez, Thierry : la morale, puisqu’il s’agit de cela, est dans son rôle en adoptant, comme vous dites si méprisemment, « le point de vue de Sirius », puisqu’elle n’a pas pour vocation de traiter du réel par l’approche directe de l’état de fait, mais par la considération normative de ce qu’il devrait être. Il reste à savoir si en prenant le risque de l'ignorer totalement, vous serez dans le vôtre, de rôle.
Nulle part, à ma connaissance, cher Eytan, le "vivrensemble multicu" ne fonctionne. Et plus on essaiera de l'imposer moins il fonctionnera au point que le "remède" se révèlera très vite pire que le mal qu'il voulait soigner. Ce n'est pas pour rien que dans tous les pays où il existe depuis des lustres les communautés vivent séparées, y compris à la Réunion que je connais bien et qui est sans doute pour cette raison relativement paisible. De tous temps des hommes ont rêvé de voler. L'idéal serait qu'ils volent de leurs propres bras. Or sa constitution d'homme l'en empêche absolument. Si quelque tyran fou l'obligeait néanmoins à tenter l'aventure il se tuerait ou s'en tirerait infirme. Vouloir obliger des hommes de culture radicalement différente à cohabiter est de la même farine : une hérésie anthropolgique que l'on paiera très cher. Quand la "culture", ou prétendue telle, violente trop la nature, celle-ci finit toujours par se venger. Et puis on oublie un peu vite, ce qui ne laisse pas de m'étonner, ce "détail" : comment espérer que cet "Autre" venu d'Afrique que le système a méthodiquement dressé contre le peuple indigène de la France puisse cohabiter paisiblement avec lui ? Vouloir forcer le peuple de France à vivre avec des étrangers que l'on a méthodiquement conditionnés, voire exhortés, à le haïr est pour moi une abjection absolue et le scandale majeur. Et enfin, autre détail rédhibitoire : les conseilleurs ne sont pas les payeurs et font tout pour ne pas l'être.
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