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Les agrégés font de la résistance

Envoyé par Nicolas Mangot 
La réaction de la Société des agrégés, à la campagne de recrutement Peillon...

[etudiant.lefigaro.fr]
Utilisateur anonyme
21 février 2013, 11:59   Re : Les agrégés font de la résistance
"Ce sont tous des «jeunes cool», en tee-shirt, au point que l’on peut se demander si on a le droit de devenir enseignant lorsqu’on a eu une vie avant. C’est l’été, ils sont en tenue légère de loisir, ils apparaissent singulièrement désarmés. À croire que l’on recrute des jeunes pour un travail saisonnier ou un «job étudiant»."

Bravo Monsieur !
Cette image donnée des zenseignants est d'autant plus stupide ou maladroite (pour celles et ceux qui apprécient les euphémismes) que les divers et autres djeunz partageant les mêmes valeurs consuméristes n'auraient que mépris pour des individus si mal et si pauvrement vêtus !
Utilisateur anonyme
22 février 2013, 09:17   Re : Les agrégés font de la résistance
Louise Tourret, journaliste et productrice de Rue des écoles sur France-Culture vient, à propos de ce texte, de publier ce message sur son compte Tweeter :

"Et on peut aimer sa discipline ET porter des t shirts ?"

Des propositions de réponse ?
Citation
Christophe Rivoallan
Louise Tourret, journaliste et productrice de Rue des écoles sur France-Culture vient, à propos de ce texte, de publier ce message sur son compte Tweeter :

"Et on peut aimer sa discipline ET porter des t shirts ?"

Des propositions de réponse ?

La nouille Louise Tourret doit sans doute être en faveur de T-shirts édités par la Réunion des Musées Nationaux qui allient la coolitude à la sensibilisation cultureuse, soit "I love Art" sur fond bariolé de tournesols et autre Joconde flanquée d'un quelconque slogan consensuel ( et en matière d'art on sait qui fait le sensuel ... Pour le reste !)
La réponse est dans le texte du représentant de la société des agrégés : le professeur dans sa classe est un représentant de l'Etat.

Je me souviens d'un reportage télé sur le pire lycée de France, de Saint-Denis je crois bien, où le seul professeur à avoir été respecté par ses élèves, tous "sensibles", était un petit blond d'origine polonaise, qui prenait ses fonctions après le concours et portait costume et cravate. Il témoignait du fait que certains de ses élèves lui avaient dit qu'ils trouvaient que ses collègues en "jean-tennis" "exagéraient" (dixit) !

On pourrait également citer Renaud Camus, comme ici (sans tenir compte des coquilles, shame on me) :
[www.renaud-camus.org]
En tout cas, quel coup de tonnerre dans le ciel de la pensée cette question ! J'en suis encore tout retourné...
Le théâtre de la cruauté. Derrière « cruauté » il faut entendre « souffrance d'exister ». le professeur doit brûler les planches comme un supplicié sur son bûcher. l'enseignement doit recouvrer sa dimension sacrée, métaphysique et porter l'élève jusqu'à la transe (par ici).



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