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Pour l'Europe, ressusciter le LATIN, comme le cornique, le mannois l'ont été ?

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Pour l'Europe, ressusciter le LATIN, comme le cornique, le mannois (et l'hébreu) l'ont été ?

Le latin serait-il une meilleure langue de communication pour les Européens qu'un anglais abâtardi ?

Pour les lycéens français peut-être serait-il préférable d'accorder une importance primordiale au français et au latin.
Je suis en accord complet avec ce point de programme. Peut-être pas “ressusciter” le latin comme langue vivante, mais lui donner une place éminente et même prééminente dans les études des jeunes Européens.
L'idée du latin (ou du grec ?) comme langue commune européenne semble néanmoins intéressante. Car sinon, quel choix aurons-nous ?
Les Français ne voudront pas de l'allemand, les Allemands ne voudront pas du français... Donc la langue qui s'imposera à terme sera bien l'anglais. A moins qu'on n'adopte l'espéranto ou l'espagnol ?
Le latin aurait pour avantage de n'avantager a priori personne, de permettre d'échapper au règne de l'anglais, et de renouer avec un corpus européen et des racines chrétiennes.
Entièrement d'accord.
J'ai connu il y a quarante ans un professeur italien, monsieur Padelaro, qui passait pour un vieil original et qui militait ardemment à l'intérieur de je ne sais plus quelle association inconnue, pour que le latin devienne la langue de l'Europe.
Les Finlandais, dans les années 80, avaient adopté le latin pour ... la diffusion de leurs bulletins météorologiques; L'idée fut abandonnée.

Le latin n'est pas une langue vivante. Pourquoi pas, dans ce cas, l'italien, langue qui a le mérite d'être celle d'une péninsule sise au coeur de l'Europe, qui représente le domaine romain antique, et qui se trouve aujourd'hui sur le front de l'invasion ?

Toute l'Europe, de l'Angleterre réticente à tout ce qui est continental, l'Allemagne en passant par la France, la Suisse, et tous les pays de langues romanes (dalmates, roumains) aiment et admirent l'Italie et sa langue. L'Italie reste l'une des seuls et derniers éléments consensuels européens : toute l'Europe aime l'Italie, pour des raisons disparates mais au sein desquelles les plus nobles : la culture, l'histoire romaine, la beauté plastique, les arts, la papauté.

Les plus antipapistes des Européens, qui sont les Anglais, aiment et admirent l'Italie. L'Italie est le seul pays d'Europe que les Anglais chérissent presque comme le leur, et avec eux les Allemands, et les Français, et jusqu'aux Espagnols et aux Portugais.

L'Europe, si elle doit filer jusqu'à la mer Noire, possède un foyer linguistique : Rome, où des Européens modernes parlent encore une langue plus vivante que le latin et qui sait se faire entendre et aimer jusqu'aux confins de l'espace européen.

(Je ne parle pas l'italien; je l'entends tout juste).

De plus, et ceci ne gâche rien, les Italiens sont généralement des francophiles.
Sono favorevole alla mozione del signor Marche.
Le kobaïen : des tentatives ont été faites, sans succès, trop volcanique, trop Vésuve, Stromboli, pas assez plaines grasses du Latium et de Campanie, voyez-vous. C'est qu'on ne choisit pas une lingua franca selon le seul critère de son eruptivité. L'Italie, seul pays d'Europe doté de volcans en activité, au sous-sol pétaradant comme un moteur de Ferrari en colère, possède de paisibles et rêveuses lagunes, des lacs alpestres, qui en rafraîchissent les emportements. Non, l'Italie, l'italien, croyez-moi, sont de la France extrême, où s'articule et se démontre un français herrissé de ne s'exprimer que trop, exagérément et caricaturalement lui-même. En France, les volcans d'Auvergne sont assoupis dans une sieste éternelle, tandis que dans l'équivalent italien... voyez un peu comme ça parle !



Mais justement ce n'est pas une langue vivante qu'il faut à l'Europe, car cette langue sera toujours accusée de favoriser des natifs. L'Italien est parlé par 60 millions de personnes (et par les Suisses italiens aussi) ; ce n'est donc pas une langue présentant la "neutralité" requise par rapport aux états européens.
Le clin d’œil au "kobaien" était bien sûr une plaisanterie, une façon de laisser entendre qu'il me parait aussi réaliste d'introduire le latin ou l'italien comme langue européenne que n'importe quelle "langue" créée de toute pièce.

Le volontarisme en matière de langue appartient selon moi au registre de l'utopie, c'est peut-être l'essence même de l'entreprise utopique, avec tous les dangers que cela suppose. Je ne vois pas vraiment pas comment il serait possible d'imposer à l'Europe une langue officielle - le latin - que personne ne parle plus, pour remplacer le "globish" bruxellois que personne ne parle ni ne comprend, hormis les bureaucrates de la "commission".

Les langues devenues hégémoniques sur un territoire donné (comme le français), ont d'abord été parlées par un certain nombre de locuteurs et elles se sont imposées soit par des mesures de longue haleine, très contraignantes, soutenues par la production de chefs d’œuvres littéraires, soit par la domination économique (comme l'anglais). Pour devenir langue de l'Europe, l'italien devrait passer par l'un de ces deux chemins et on ne voit pas comment il y parviendrait.
Plus sérieusement, l'italien a pour lui d'être une des plus anciennes langues de culture purement européennes (ce qui n'est pas le cas de l'anglais, parlé en Amérique et ailleurs), de ne pas être une langue internationale (comme le français, parlé et utilisé outremer et langue officielle à l'ONU) et d'être l'idiome national d'un pays que, par son histoire et son rayonnement intellectuel et artistique, chaque européen peut se sentir fier de revendiquer comme élement de l'ensemble européen. L'Italie occupe une place géographique centrale sur la façade nord de la Méditerranée, pour ne rien dire de la centralité de son histoire et de ses arts.

L'idée que chaque enfant européen scolarisé doive être contraint de s'initier à l'italien, ne serait-ce que quelques heures dans le mois, pour le principe de l'européanité, et rien d'autre (aucune motivation, aucun gain économiques à cela), n'est pas si absurde qu'il n'y paraît. L'Italie n'est pas n'importe quel pays d'Europe : la seule superpuissance culturelle européenne qui, parmi les plus vénérables et anciennes, soit exclusivement européenne (France, Espagne, Portugal, Pays-Bas et Grande-Bretagne étendirent des empires sur quatre continents, quant à l'Allemagne...)
Le grec n'occupe pas la même place centrale que l'Italien dans la mosaïque linguistique européenne, et la Grèce pas davantage dans son espace géographique. L'Italie ne fut jamais occupée par une puissance extra-européenne, la Grèce le fut. La Grèce est d'intégration à l'UE beaucoup plus récente et elle n'est pas un des pays fondateurs de la Communauté européenne. Il y eut un empire romain qui gouverna l'espace européen et lui seul (avec les rives sud de la Méditerranée) dont le coeur était sur la Péninsule tandis que l'expansion grecque ne produisit rien d'équivalent (l'expansion grecque à l'âge classique avec ses colonies ioniennes d'origine phocéenne ne s'éloigna pas des côtes en Occident; l'empire d'Alexandre fusa vers l'Orient)
Je suis pour le latin, car il mettrait tous les Européens à égalité. Comme je l'écrivais ci-dessus il est possible de ressusciter une langue "morte". Certains Britanniques sont maintenant bilingues anglais/cornique ou anglais/mannois. Pourquoi ne pas être bilingue anglais/latin, allemand/latin, italien/latin, français/latin, hongrois/latin, slovène/latin, lituanien/latin, etc dès la tendre enfance. Il faudrait consacrer le maximum d'heures dès la maternelle pour 2 langues (couples ci-dessus), et les maîtriser parfaitement.
Les autres langues viendraient ensuite et seraient facultatives. Cela renforcerait le sentiment européen. Culture commune.
Sentiment de faire partie d'un empire ... et d'une forteresse assiégée !
Les langues qui deviennent hégémoniques sont précisément celles qui ne mettent pas deux langues au programme.
Je ne vois pas l'intérêt de ressuciter une "langue morte" quand s'offre le choix de plusieurs langues vivantes. L'adoption de l'hébreu en Israël se justifiait par la nécessité d'une langue nationale dont devait être doté un pays nouveau sur une terre qu'il n'avait pas occupé depuis des siècles et où le substrat linguistique autochtone dominant (l'arabe, l'anglais de l'administration) était étranger.

Ensuite l'égalité : personne en Europe n'est égal et c'est heureux; l'Italie par exemple n'est notre égale en rien : mère des arts et foyer de civilisation sans égal depuis le 14e siècle, elle est aussi le pays le plus exposé et le plus vulnérable aux invasions extra-européennes, aujourd'hui. C'est aussi un des pays les plus fragiles du continent. Que viendrait faire "l'égalité" dans cet écheveau ? quel intérêt y a-t-il à créer de l'égalité dans ce domaine, géostratégique avant tout ?
"Ressuciter le latin", vraiment, face à ça ?

[www.ilgiornale.it]

L'Europe ressuciterait une langue morte en laissant sombrer l'Italie submergée par son problème migratoire (en Italie, les associations caritatives, dont Caritas, ont pour consigne de ne secourir que les seuls étrangers) ?

L'apprentissage de l'Italien dans toute l'Europe aurait au moins l'avantage, non pas de ressuciter quoi que ce soit mais de susciter ne serait-ce qu'un sentiment de solidarité à l'endroit de ce pays emblématique de l'Europe, d'instaurer au moins le véhicule de ce sentiment, inducteur et faciliteur d'une action solidaire envers lui qui aujourd'hui doit affronter seul un problème qui touche tout le continent. Ces migrants visent l'Europe, non la seule Italie.
" (...) e in tempi di spending review sarà difficile trovare le risorse necessarie."

Tiens, ce spending-là n'a pas traversé les Alpes.

Sur le fond, on attend en effet un éditorial intitulé : "Nous sommes tous des Italiens"...
La reviviscence du latin comme langue européenne commune me paraît être une belle et riche idée, d'autant qu'elle illustrerait heureusement l'opinion selon laquelle toute renaissance ne peut advenir que par la force motrice de la redécouverte...
C'est un cas particulier de la "propulsion par l'arrière" dont nous parlâmes naguère, caro mio Francesco...
Sur le fond, on attend en effet un éditorial intitulé : "Nous sommes tous des Italiens"...

On peut attendre longtemps. "Nous sommes tous des Suisses allemands", ah ça oui ! Ca mange pas de pain, ça mord à l'imaginaire, à la métaphore et au jeu d'esprit. Ca plaît.

Où se retrouve dans ce schème la maladie déjà bien établie dans les sociétés européennes de ne pas voir ce qui advient, de fermer les yeux sur ce pour quoi il est presque déjà trop tard.

Nos voisins italiens sont plongés dans un drame contemporain mais face à ce qui advient, tout est bon pour la distraction. La distraction politique advient toujours après le déclenchement de ce de quoi elle distrait. C'est du reste ainsi dans la psychologie individuelle, non point seulement dans celle des peuples et des mécanismes politiques de masse. La distraction sert à oublier qu'il est déjà trop tard. Tout le fatum, individuel et collectif, oeuvre en cheville avec la distraction, s'appuie sur elle, ne pourrait rien sans elle. La distraction, le détournement de l'attention vers des leurres de l'objet tragique sont les petites mains du fatum, elles lui font son lit, lui dégagent la route.
C'est un cas particulier de la "propulsion par l'arrière" dont nous parlâmes naguère

Oui, je m'en souviens encore, c'était il y a 26 jours, autant dire une éternité:

[www.in-nocence.org]

Mais notez bien ceci cher Alain : nous parlions alors d'impasse matricielle, de butée historique, à l'image de celle rencontrée par les juifs d'Europe à l'approche de la seconde guerre mondiale.

Or l'Europe n'en est pas là. Elle n'est pas dans l'impasse, pas tout à fait; elle n'a pas entièrement perdu son espace ni égaré son histoire millénaire. Les Européens sont encore majoritaires sur leur domaine ancestral, au coeur duquel se trouve l'Italie. Il n'y a rien à réinventer, ni lieu d'envisager de tabula rasa pour une civilisation dont le socle n'est pas nu, ne présente pas le même profil chorographique et linguistique (puisque c'est de cela qu'il s'agit) que les collines pelées de Galilée en 1937.

Il y a chagrin certes, mais point abîme de désespoir : si tel était l'abîme, la distraction n'aurait pas lieu d'être, elle serait elle-même sans finalité. La distraction est une maladie que le moribond, à deux pas de sa renaissance, a dépassé : en fin de vie, les malades du sida redeviennent séro-négatif, m'a-t-on dit.
Et le "Choeur des esclaves" de Nabucco, en lieu et place de l'hymne actuel tiré de "l'Ode à la joie" de Beethoven, lequel hymne reste sans paroles, comme une illustration de de "fil" ?

Il existe une proposition de texte en latin, due au compositeur autrichien et latiniste Peter Roland, la voici :


Est Europa nunc unita
et unita maneat;
una in diversitate
pacem mundi augeat.

Semper regant in Europa
fides et iustitia
et libertas populorum
in maiore patria.

Cives, floreat Europa,
opus magnum vocat vos.
Stellae signa sunt in caelo
aureae, quae iungant nos.

Va pensiero

Ode à la joie
Vous avez peut-être raison Eric. C'est que, à cette époque, les Etats-Unis d'Amérique avait un Sud dont l'esprit pouvait montrer des affinités avec un certain pétainisme ou esprit des tranchées et du retranchement. Pétain rencontra Mistral, pour un éloge de cet esprit là, celui du Sud. Et le génie de Maillane, qui avait reçu chez lui, en Provence, des Indiens Sioux, et était fasciné par cette Amérique-là, reçut la viste de Philippe Pétain dans le même esprit.

Guerre de mouvement vs guerre des tranchées/du retranchement : l'Amérique de Pershing refusa la tranchée, elle voulut, sur le théâtre italien et en Champagne, la guerre de mouvement, hypermécanisée, aux offensives décisives, comme l'avait souhaité De Gaulle, génie moderne, "general Motors", anti-mistralien au possible, détestant et méprisant le Midi, la Provence où il ne mit les pieds que contraint, très rarement, et étranger à tout ce qu'était l'Algérie.

La Camargue du Marquis Folco de Baroncelli avait beaucoup d'affinité avec un certain folklore Western de l'époque. Et la Camargue, c'est Mireio.

Pétain en Provence, 1940

On a dit parfois que les deux guerres mondiales qui se déroulèrent en partie sur le sol français, furent des guerres civiles européennes. Et si, dans cette configuration de guerre civile, l'Europe avait été déchirée comme l'Amérique par sa Guerre de Secession (The Civil War en anglais) ? Ne peut-on supposer que deux philosophies politiques s'affrontèrent alors et par deux fois sur le sol européen, ou du moins en Europe de l'Ouest, qui reprenaient confusément la dichotomie fondamentale qui avait déchiré l'Amérique au siècle précédent? En d'autres termes, l'américanisme de Pétain n'entrait-il pas alors en processus identificatoire inconscient avec l'esprit des Confédérés qui s'opposèrent aux Yankees. Il se pourrait bien que cet élément archétypal fut présent dans ce curieux, persistant américanisme de Pétain.

Et si Pétain disait "attendre les Américains" pour vaincre, se peut-il que ce fût par ce jeu de miroir qui permettait de savoir, qui, assurément, gagnerait cette guerre pour avoir gagné la guerre civile américaine ?

Lire cette page insolite


L'Amérique de l'auteur de Mireio, chez lui, entouré de visiteurs sioux :

D'une tournure historique :

Si l'italien ne devint pas la langue européenne, alors que l'Italie rayonna sans partage pendant de nombreux siècles, ce fût du seul fait des italiens. D'un côté l'élite préférait le latin pour des raisons religieuses ou jugeait que l'italien n'était pas une langue suffisament noble, quand de l'autre le peuple s'exprimait naturellement en italien. Cette division entre une élite latiniste et un peuple parlant italien ne permit pas l'union qui aurait consacré une langue unique, forte ensuite de s'imposer à toute l'Europe.
04 avril 2014, 05:16   Peau d'âme
» Or l'Europe n'en est pas là. Elle n'est pas dans l'impasse, pas tout à fait; elle n'a pas entièrement perdu son espace ni égaré son histoire millénaire

Ce qui caractérisait le judaïsme était qu'il n'avait pas d'espace géographique propre, justement, et n'a jamais été en passe d'"égarer son histoire millénaire", me semble-t-il, à moins bien sûr d'annihilation physique pure et simple, mais dans ce cas il ne s'agit plus d'"égarement"... Toujours est-il que l'idée du sionisme prit corps et forme bien avant que le danger d'une telle annihilation devînt réel.

Et l'Europe, Francis, peut-être est-elle bel et bien en train de perdre son histoire, de l'égarer, comme vous dites, à tout le moins de l'oublier ou de la méconnaître : l'essence, si j'ose dire, est d'autant plus fragile qu'elle a de tout temps été chevillée à une existence parfaitement localisable et délimitée : l'âme d'un peuple dont l'exil était la caractéristique aura par la force des choses développé une peau bien plus dure...
04 avril 2014, 11:23   Re : Peau d'âme
C'est vrai Alain mais considérez ceci dans le cas du sionisme, "qui préexista et prit forme et corps avant que le danger d'annihilation devînt réel" : l'espace géographique devait bien préexister, comme en attente de son actualisation en espace national, pendant tout ce temps où le judaïsme exista "en n'ayant que l'âme et la peau", car comment, sinon, une telle actualisation eût été un jour possible ?

Il faut un espace national propre, quitte à ce que celui-ci, pendant longtemps, n'existe qu'en réserve et en attente, voire n'existe qu'hypothétiquement, pour ne point tout à fait égarer son histoire. Mais l'existence de pareil espace géographique est-il garant de la pérennité d'un peuple et de son fil historique ? Non bien sûr.

Ce que je trouve remarquable dans le cas de l'Italie : ce pays paraît abandonné de l'Europe face au malheur qui, à travers lui, advient à l'Europe, et alors même qu'il est le berceau historique de la civilisation qui s'est établie sur ce pan du continent eurasien. On a le sentiment que toute l'Europe baigne dans la distraction, et à cet égard, la tragédie syrienne est une distraction de ce qui advient d'essentiel aujourd'hui.

Sentiment que l'Europe tout entière se désintéresse de son propre sort.
Partisans italiens entrant dans Milan en 1945. Eléments du Partito d'Azione, non communiste, "d'orientation radicale, républicaine, socialiste libérale et social-démocrate" nous dit Wikipédia. Et dans le respect de la parité avec ça. Sans voile ni voilette. Et déjà drapées dans le blizzand BCBG qui devait faire fureur à Paris dans les années 50.




Comment ne pas aimer et admirer un pays pareil, où les gens sont à peu près toujours, quelles que soient les circonstances, magnifiques ?
Comment ne pas aimer et admirer un pays pareil, où les gens sont à peu près toujours, quelles que soient les circonstances, magnifiques ?

Tiens, c'est en gros ce que je me suis dit, aujourd'hui, en comparant de vieux touristes italiens merveilleusement habillés à leurs homologues français, qui, semble-t-il, ne peuvent plus visiter un site autrement que déguisés en randonneurs.
C'est un réel point d'accord : les Italiens et Italiennes sont très souvent de fort belle apparence. Il y a une sorte d'élégance latine, alors que la pauvre reine d'Angleterre a toujours des tenues un peu ridicules.
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