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Le Grand Remplacement par les chiffres et les courbes statistiques

Envoyé par Francis Marche 
Voici enfin les chiffres des entrées et sorties migratoires en France ventilés en "natifs" et "non-natifs". La courbe qu'ils produisent est très éloquente : le Grand Remplacement dans les classes d'âge des personnes nées entre 1970 et 1990 y apparaît crûment : la courbe bleue indique le solde migratoire des natifs, la courbe rouge celle des personnées nées hors de France. Précisons que ces soldes migratoires sont ceux des années 2006-2010 (en abscisse figurent les chiffres des années de naissance, et non ceux des années de solde migratoire).

Le déni de réel va devenir de plus en plus difficile :
[www.lefigaro.fr]

Le constat est sans appel :

Si l'on fait un bilan sur ceux qui avaient 17-29 ans en 2006 (treize générations), la perte sèche est de 75 000 jeunes pour un solde migratoire négatif des natifs de -343 000 et un solde migratoire des immigrés positif de + 268 000.

En clair et en résumé : en 2006 le nombre des jeunes natifs des classes d'âge 17 à 29 ans qui quittèrent la France fut de 343 000; le nombre des immigrés des mêmes classes d'âge qui arrivèrent en France fut 268 000. Des déséquilibres semblables sont constatables pour les classes d'âge plus âgées.
Le déni de réel n'aura hélas rien de difficile. La sociologie, après quarante années de déni, se contentera de dire (et d'ailleurs elle commence déjà de le faire) « Ben quoi, c'est comme ça, de toute façon il maintenant est trop tard. » — le pire, c'est qu'elle aura raison.
Attendez encore dix, vingt ou trente ans, et vous verrez qu'il n'y aura plus personne pour se souvenir qu'une France non remplacée ait jamais pu exister ; de même qu'en Russie, en 1975 ou 1980, il n'y avait probablement déjà plus grand monde pour se souvenir d'une Russie autre que communiste. À ceci près bien sûr que le système communiste était une fiction de construction politique, économique et sociale, qui s'est finalement écroulée d'elle-même quand la confrontation avec le monde libre a cessé d'être tenable. Alors qu'en France cela n'aura plus rien d'un mensonge : le Grand Remplacement est et sera d'autant plus assumé qu'il a et aura entièrement pris corps avec la nation, avec son “ADN”. Contrairement à ce qui est toujours possible avec un système religieux, politique ou économique, en France (et en Europe), aucun nouveau départ, aucune remise à plat ne sera possible. Aucune bulle, aucune révolution, aucune idéologie, aucun congrès, aucun appareil de doctrine et de lois ne fera miraculeusement réapparaître le peuple et la civilisation d'antan.
Peuple et civilisation d'antan qui auront voulu cette situation, semble-t-il.
En un sens, Loïk peut avoir raison : la volonté de suicide et d'annihilation, quand elle est à ce point présente chez un être, un corps constitué, un Etat, est irrévocable.

Peut-être faudrait-il revenir à la pensée des contradictions, la pensée hégélienne de l'être (en devenir, pris dans le processus contradictoire de son unification et de son affirmation), et voir enfin que ce qui advient est, dans les profondeurs de ce qui se meurt, contesté, objet d'un refus contradictoire radical : personne ne désire être remplacé ou annihilé. La conscience et la volonté de ce suicide ne sont pas pleinement présentes ni assumées par tous les promis à leur perte volontaire ou semi-volontaire, pas encore.

Si le réel ne peut être nié le fatum, lui, peut être contesté (on peut, contre lui, se hérisser), ce qui fait toute la raison d'être de la conscience politique : connaître et contester. Il est encore et toujours possible de se révolter contre ce qui advient en silence, ce qui tue en taisant son meurtre. Les boeufs sous le joug se taisent car la conscience de ce qui leur advient est insuffisante : elle ne parvient, chez l'animal, ni à se faire conscience de soi (affirmation d'une identité irréfragable et donc susceptible de sursaut) ni non plus conscience des mécanismes subis en lesquels la conscience se trouve prise.

Chez l'homme, qui n'est pas tout à fait un boeuf, c'est un peu différent, très peu, certes, mais tout de même, la différence est là, dans la projection de ce qui advient, dans la venue de la chose objective et détachée : une courbe statistique visualisable, une prise de connaissance et lui faisant suite un travail de la conscience oeuvrant à l'extériorisation d'une matière qui sera point d'appui, ressort du refus, bifurcation du fatum.

Le suicide n'est pas du fatum : il ne peut l'être car la fin totale et absolue et absolument silencieuse ne peut être désirée d'aucuns, pas même des dieux, seuls connaissants absolus de leurs oeuvres.
On exporte les Bac+8 et on importe les Bac-8 en boubous, djellabas et babouches. Ah, la France et le commerce extérieur...
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