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Normalité

Envoyé par Jean-Marc du Masnau 
03 avril 2013, 21:59   Normalité
M. Hollande s'est fait élire sur le thème de la "normalité", de l'honnêteté et de la rupture avec le côté clinquant et avide d'argent de son prédécesseur.

La chute n'est que plus rude au moment où M. Moscovici s'empêtre à son tour.

M. Hollande, qui vient de sortir du chapeau un train de mesures qui, à l'évidence, règleront le problème, commence à ressembler à M. Nixon au temps du Watergate : une petite affaire peut mener loin quand on couvre un peu, beaucoup, plus du tout.

Les anglicistes de ce forum se souviendront que l'apôtre de la normalité fut Warren Harding, avec son fameux "return to normalcy".
04 avril 2013, 00:00   Re : Normalité
La comparaison entre M. Hollande et Warren Harding me paraît excellente. C’est Harding qui déclara fameusement : « I am not fit for this office and should never have been here. » (« Je ne suis pas à la hauteur de la fonction présidentielle, que je n’aurais jamais dû assumer. ») Il n’est pas impossible que M. Hollande tienne en privé de semblables propos.
04 avril 2013, 10:21   Re : Normalité
Il semblerait maintenant que le trésorier de campagne du Président normal soit un investisseur avisé aux Caïmans (le nom, toujours le nom...) :

[www.lemonde.fr]
Utilisateur anonyme
04 avril 2013, 13:41   Re : Normalité
L'argent tue les démocraties (grave ?) et tue les monarchies (grave).

La justice va peut-être mettre en prison une héritière, comme une vulgaire citoyenne (Henri Gaino, où es-tu ?!) et je repense au passage des Inhéritiers consacré à ces fils et filles de roi qui épousent n'importe qui, qui se comportent comme n'importe qui...

La couronne espagnole "en échec" après la mise en cause de l'infant
Le Monde

L'infante Cristina est convoquée par la justice le 27 avril dans l'enquête pour détournement de fonds qui vise son mari depuis fin 2011.

Au lendemain de la mise en cause de l'infante d'Espagne Cristina dans une affaire de corruption, la presse ibérique pointe du doigt "l'échec" de la couronne espagnole.

La convocation prochaine de la deuxième fille du roi d'Espagne devant le juge était "attendue et inévitable", selon El País. "Toute autre chose aurait donné lieu à tous types de soupçons et à l'impression insupportable qu'on violait l'Etat de droit", estime le quotidien de centre gauche.

Soupçonnée d'avoir coopéré avec son époux Iñaki Urdangarin au détournement de plusieurs millions d'euros, l'infante pourrait compliquer l'ascension du prince héritier Felipe, âgé de 45 ans. Pour le journal de centre droit El Mundo, ce rebondissement met en effet la couronne "en échec" et "laisse groggy une institution acculée depuis dix-sept mois".

"La photo qui sera prise le samedi 27 avril (...) multipliera de manière exponentielle le nombre de pierres sur le chemin vers la gloire de l'héritier le mieux préparé, le plus honnête et le plus sensé depuis les rois catholiques", écrit le quotidien.

"Sans préjuger du déroulement des faits", El País juge qu'"il serait peut-être souhaitable que l'infante Cristina, de sa propre initiative, demande au roi qu'il l'écarte de la ligne de succession de la couronne", bien que celle-ci ne soit que septième dans l'ordre de succession au trône d'Espagne.

Alors que le parquet anticorruption s'apprête à déposer un recours contre la décision du juge, le journal conservateur ABC insiste sur la nécessité de respecter la présomption d'innocence. "Si un membre de la famille royale doit être jugé, qu'il le soit. Mais on ne peut mettre en doute la valeur de l'institution qui cimente l'unité de la nation espagnole."

Dans son arrêt publié le 3 avril, le juge José Castro fait état d'indices laissant entendre que Cristina a pu "consentir à ce que son lien de parenté avec le roi Juan Carlos soit utilisé par son mari" et son associé.
Utilisateur anonyme
09 avril 2013, 13:08   Re : Normalité
Normalité encore et toujours chez les Bourbon.

Suis-je un affreux nostalgique monarchiste ? Sans doute.

"Le gendre du roi d'Espagne pourrait travailler au sein de l'équipe de handball qatarie
Le Monde.fr 08.04.2013

Le Qatar aurait proposé à Iñaki Urdangarin, gendre du roi d'Espagne et ex-champion olympique de handball, de travailler au sein de l'équipe nationale qatarie, selon des médias espagnols.

L'ancien champion devenu homme d'affaires, qui est soupçonné d'avoir détourné des millions d'euros d'argent public, est supposé accompagner Valero Rivera, l'actuel entraîneur de l'équipe espagnole de handball, si ce dernier accepte d'entraîner l'équipe du Qatar, affirmaient lundi les journaux La Vanguardia, ABC et la radio Cadena Cope. Iñaki Urdangarin aurait déjà communiqué au roi son intention d'accepter l'offre qatarie et de déménager à Doha.

SUPERVISER LA COUPE DU MONDE 2015

Valero Rivera, qui a mené l'équipe d'Espagne jusqu'au titre de championne du monde en janvier, aurait reçu une offre accompagnée d'un salaire annuel de 800 000 euros de la part du Qatar, selon ABC. Selon La Vanguardia, Iñaki Urdangarin travaillerait sur la sélection de l'équipe de handball nationale. Pour la télévision publique catalane, TV3, M. Urdangarin serait chargé de promouvoir le handball et de superviser la Coupe du monde 2015.

Alors qu'Iñaki Urdangarin, 45 ans, et son épouse l'infante Cristina, 47 ans, sont tous deux mis en cause dans une affaire de détournement de plusieurs millions d'euros d'argent public, le parquet anticorruption des Baléares n'a pas l'intention de retirer le passeport du gendre du roi, selon La Vanguardia. Le quotidien catalan rappelle qu'au moment de la mise en cause de M. Urdangarin en 2011, le parquet n'avait pas pris de mesures pour obliger le gendre du roi à rentrer en Espagne, alors qu'il vivait aux Etats-Unis depuis 2009."
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